Quatrième de couverture :
« Je me souviens d'avoir eu des battements de coeur, d'avoir ressenti un plaisir violent en contemplant un mur de l'Acropole, un mur tout nu (celui qui est à gauche quand on monte aux Propylées). Eh bien ! je me demande si un livre, indépendamment de ce qu'il dit, ne peut pas produire le même effet. Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l'harmonie de l'ensemble, n'y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d'éternel comme un principe ? » Ce principe évoqué par Flaubert à l'adresse de son amie George Sand, c'est celui des Trois Contes qu'il publie en 1877, trois ans avant sa mort, et qui sont comme le testament littéraire où s'affirme son ultime conception de l'écriture. Récits éblouissants, limpides et cependant énigmatiques, Un cour simple, La Légende de saint julien l Hospitalier et Hérodias nous conduisent de l'Occident moderne à l'Orient des débuts de notre ère : entre mots et images, ils nous parlent de l'amour et de la folie, du quotidien et du sacré, et de notre inexorable besoin d'éternité.
Présentation de l'éditeur :
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d’une lecture d’image, écho pictural de l’œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : • Vie littéraire : Le récit court : un «mauvais» genre ? • L'écrivain à sa table de travail : Flaubert joue avec les genres • Groupement de textes thématique : Des animaux et des hommes • Groupement de textes stylistique : Une technique d'écriture : portraits de saints • Chronologie : Flaubert et son temps • Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de collège.
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