Présentation de l'éditeur :
Philaminte aime avant tout " le beau langage et les hautes sciences ". Elle dirige sa maison d'une main de fer avec le soutien de sa fille aînée, la prude Armande, et de sa belle-sœur, Bélise, demi-folle persuadée que chacun l'aime. Ce trio s'extasie devant Trissotin, le pédant trois fois sot. Ce nouveau Tartuffe convoite la dote d'Henriette, la cadette, qui lui préfère l'aimable Clitandre. Dans sa dernière grande comédie en vers, Molière raille sans misogynie les " snobismes " de son époque. Le tort des femmes savantes n'est pas leur engouement pour la philosophie, mais leur préciosité ridicule et leur maniérisme affecté qui, encore aujourd'hui, continuent de nous faire rire tant il est vrai que ces défauts perdurent. Le texte intégral annoté. Un questionnaire bilan de première lecture. Des questionnaires d'analyse de l'œuvre. Cinq corpus accompagnés de questions d'observation, de travaux d'écriture et de lectures d'images. Une présentation de Molière et de son époque. Un aperçu du genre de l'œuvre et de sa place dans l'histoire littéraire.
Quatrième de couverture :
Lorsque Molière fait jouer Les Femmes savantes en 1672, un an avant sa mort, il ne moque ni les femmes ni le savoir, mais cette ostentation des connaissances qui contrevient à ce qu'on nomme alors l'honnêteté. Son sujet comme son écriture, en cinq actes et en vers, en font l'une des plus achevées de nos comédies. La pièce pourtant ne correspond plus à l'air du temps. L'heure est aux grands spectacles ; Lully vient d'obtenir du roi un monopole sur le théâtre accompagné de musique, et Molière semble venir trop tard : Les Femmes savantes ne rencontrent donc qu'un premier succès limité, mais s'imposent dès la fin du siècle, et cette fois pour toujours, par le brio de la satire, le mordant de la raillerie, et les ressources d'un comique que rien n'a pu vieillir.
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