Apologie de Socrate - Couverture souple

Platon

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Couverture souple

ISBN 10 : 2253061344 ISBN 13 : 9782253061342

Editeur : Le Livre de Poche, 1992

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376pages. poche. Broch�.

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On accuse Socrate de corrompre, par son art du dialogue, la jeunesse ath�nienne. On lui reproche de d�tourner les jeunes gens des opinions communes et de mettre ainsi en question les pouvoirs traditionnels. Platon raconte dans son Apologie le proc�s au terme duquel son ma�tre fut condamn� � mort. Il rapporte la mani�re dont celui-ci, refusant de recourir au service d'un professionnel de la persuasion, prit en main lui-m�me sa d�fense. En choisissant de faire de sa plaidoirie un plaidoyer pour la philosophie, Socrate savait qu'il se condamnait. Refusant de renier la pratique qui donna sens � toute son existence, il pr�f�ra mourir en accord avec lui-m�me. Cette attitude courageuse marqua les esprits. Elle reste aujourd'hui encore la figure fondatrice qui rappelle au philosophe le sens de sa vocation.

S'"il faut se rappeler Socrate", comme l'�crit Merleau-Ponty, c'est pour se souvenir que le choix de penser n'est pas celui, intellectuel, d'acqu�rir des savoirs, mais celui, �thique, de cheminer librement et d'aller jusqu'au bout d'une qu�te de sens. --�milio Balturi

Quatri�me de couverture :

En 399 avant J�sus-Christ, � Ath�nes, Socrate comparut devant le Tribunal de la cit�. Accus� de ne pas reconna�tre l'existence des dieux traditionnels, de cr�er de nouvelles divinit�s et de corrompre la jeunesse, il fut condamn� � mort. De son proc�s, il nous reste peu de t�moignages, mais celui que Platon nous livre dans l'Apologie de Socrate �l�ve au rang de mythe fondateur de la philosophie un fait qui aurait pu demeurer banal au regard de l'histoire. Face � ses juges, Socrate m�ne sa d�fense en invoquant la pratique de la philosophie qui seule fait que la vie vaut d'�tre v�cue. Plus tard, � nouveau, dans la prison o� il attend l'ex�cution de la sentence, il oppose a son ami Criton, qui lui propose de fuir, le verdict du philosophe : mieux vaut affronter la mort plut�t que de contrevenir aux lois de la cit� et ainsi commettre l'injustice. Si l'on en croit Platon, il fallait que Socrate meure pour que vive la philosophie.

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