Présentation de l'éditeur :
Il n'y a pas d'effet sans cause, Candide devrait le savoir ! Tout acquis aux leçons de l'optimiste docteur Pangloss - selon qui tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles -, Candide mène une existence heureuse dans le château de Thunder-ten-tronckh. Mais un jour, pour avoir embrassé la belle Cunégonde, il est brutalement chassé de son paradis terrestre. De la Westphalie jusqu'en Turquie, en passant par la Hollande, l'Angleterre, le Portugal et les Amériques, il découvre une réalité odieuse, où la barbarie des hommes n'a d'égale que l'horreur provoquée par les catastrophes naturelles. Instaurant un dispositif satirique d'une méchanceté inouïe à l'encontre des métaphysiques stériles, Voltaire rédige le plus noir mais aussi le plus enjoué de ses contes philosophiques. Le dossier de l'édition réunit les définitions de l'optimisme au XVIIIe siècle, présente la version initiale du chapitre XXII de Candide et, dans un groupement de textes, étudie les différents genres littéraires auxquels emprunte le conte.
Quatrième de couverture :
On sait tout de Candide, sauf une chose : quel rapport l'auteur avait-il avec ses personnages ? Les a-t-il imaginés ou connus ? A-t-il partagé certaines de leurs aventures ? Est-il caché dans un coin du roman pour les observer ? Ce regard que Voltaire pouvait porter de l'intérieur sur sa création, c'est justement celui qu'au-delà des connaissances acquises, on a eu l'audace de tenter de porter sur Candide. Cette édition change l'interprétation du plus étudié, mais aussi de plus secret des contes voltairiens. Il s'y présente de façon nouvelle. Ce n'est plus seulement, comme on l'a dit, un «catalogue de tous les malheurs humains», mis au service d'une campagne «philosophique» contre la doctrine de la providence. C'est, dans sa genèse et dans sa structure, un voyage sentimental au pays de la mémoire.
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