Présentation de l'éditeur :
Nono le moineau compte de nombreux amis et notamment une grenouille qu'il délivre de son bocal, et à qui il se plaint de la difficulté à trouver sa pitance avec les temps nouveaux. En mettant en déroute un voleur, il libère des oies des canards et des poules qui en retour lui assurent sa subsistance. Une autre fois c'est une taupe qui le soigne alors qu'il est victime d'un mauvais garnement. Nono tout au long de sa vie rend service à ses congénères, et, celui-ci vieillissant, ces derniers lui rendent sa pareille pour le récompenser de son comportement.
Voilà ce que découvriront, ainsi que d'autres de ses aventures, les lecteurs de « Nono le moineau ».
Benjamin Rabier fut le premier à raconter les aventures d'animaux comme autant d'épisodes de la Comédie humaine. Oscillant entre le conte et la fable, ces histoires au trait intemporel, véritables dessins animés dont Rabier fut l'un des pionniers, ont fait rêver des générations d'enfants.
Les animaux que Rabier dessine avec une très sûre économie de traits, par le biais de véritables petites aventures qui se déroulent comme des dessins animés, viennent illustrer une leçon, un conseil, un précepte, qui prennent toujours appui sur l'expérience de la vie en société, avec ses embûches et ses chances.
Ce sont des livres que les enfants liront avec profit, seuls ou accompagnés d'adultes, et qui leur permettront de trouver des réponses aux questions qu'ils peuvent se poser sur la vie en société.
Biographie de l'auteur :
Né en 1864, Benjamin Rabier mènera longtemps une double vie, à la fois comptable afin de subvenir à ses besoins et dessinateur-caricaturiste pendant son temps libre. Il collabora tout d'abord aux grandes revues satiristes de son temps comme « Le Gil-Blas » ou « L'Assiette au beurre ».
En 1898, paraît son premier album « Tintin-Lutin », suivi de « Cadet-Paquet ». Ses livres au début racontent les tribulations et les aventures d'êtres humains. Progressivement il se met à représenter des animaux, dont les images débouchent sur un premier chef d'oeuvre « Les Fables de La Fontaine », en 1906.
Le succès vient, il travaille en parallèle, pour la presse, il créera sa propre revue « Histoire comique et naturelle des animaux » mais aussi pour la publicité, il sera l'illustrateur de « La Vache qui rit » ainsi que pour l'édition, on lui compte plus de deux cents albums.
Il se lança dans la création de jouets, et fut l'un des pionniers du dessin animé avec son célèbre Gédéon.
Il déclara : « Dessiner des bêtes, c'est l'enfance de l'art ; leur donner une expression triste ou joviale, tout est là. Or, si l'on peut dresser un chien à faire le beau, à sauter dans un cerceau ou à traîner une petite voiture, il faut une patience à nulle autre pareille pour le faire rire ou pleurer. Passe encore pour le chien, mais faire rire une vache ! ».
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