Extrait :
L'INTOLÉRANCE AU GLUTEN ET AUX LAITAGES : FACTEUR D'AFFAIBLISSEMENT DE L'ORGANISME ET DE MALADIES CHRONIQUES
Nous mangeons 365 jours par an et ce toute notre vie. Comment ne pas admettre que l'alimentation est primordiale pour entretenir notre bonne santé ou pour tomber malade ? Hippocrate il y a déjà 2000 ans nous disait «que l'aliment soit ton médicament». Pourtant en 7 années de médecine, seule une journée, voire deux, est destinée à l'étude de l'alimentation dans les cas particuliers (diabète, maladies cardio-vasculaires et rénales). La diététique n'est toujours pas considérée par le corps médical classique... Et pourtant. Le docteur Jean Seignalet a guéri de nombreuses personnes de polyarthrites et autres maladies auto-immunes avec son régime «hypotoxique», nombres de doctrines existent pour améliorer l'état de santé qui ont fait souvent leurs preuves. Mais parfois elles échouent. Grâce aux avancées technologiques, on est maintenant capable de déceler quel type d'aliment il faut éviter ou au contraire rechercher. On comprend seulement maintenant pourquoi tout le monde ne peut pas manger la même chose.
Les allergies alimentaires sont reconnues du fait des réactions immédiates (dans les heures qui suivent) et spectaculaires qu'elles occasionnent (boutons, rougeurs, nez qui coule, oedèmes de Quincke etc.). Les taux d'IgE sont alors anormalement élevés.
En revanche, on connaît beaucoup moins bien le problème des intolérances alimentaires car elles peuvent passer totalement inaperçues, sans aucun signe digestif et ressortir sous forme de maladie. La maladie coéliaque en est l'exemple le plus parlant. C'est seulement après la Seconde Guerre mondiale qu'on s'est aperçu que des enfants cessaient de grandir, avaient un gros ventre et des diarrhées incompréhensibles. On s'aperçut que ces symptômes étaient dus à la prise d'aliments contenant du gluten. En éliminant tout le gluten de leur alimentation, ils guérissaient. Aujourd'hui, on parle de plus en plus de maladies de civilisation et de maladies chroniques. Or, la médecine est impuissante devant une polyarthrite, une maladie de crohn, une fibromyalgie, des rhumatismes, des douleurs articulaires, des troubles neurologiques comme l'autisme, la schizophrénie, l'hyperactivité, la dépression, la maladie de Parkinson etc. Et si cela venait d'une intolérance alimentaire ?
L'intolérance alimentaire est aussi appelée hypersensibilité alimentaire ou allergie de type III : elle correspond à une incapacité de la part de l'organisme à «digérer» un aliment à des doses normalement tolérées. Elle active les anticorps de type IgG du système immunitaire et déclenche des phénomènes inflammatoires divers à caractère diffus et masqué rendant difficile le lien entre la cause et l'effet. La difficulté du diagnostic des intolérances alimentaires est de faire le lien entre l'aliment ingéré et la réaction de lutte de l'organisme qui est propre à chacun. Le corps réagit par rapport aux intolérances alimentaires en fabriquant des anticorps comme il le fait pour se défendre vis-à-vis d'autres agressions (maladies bactériennes et virales). Ainsi, la façon la plus directe de supprimer les intolérances alimentaires consiste à éliminer les aliments responsables de la production d'anticorps spécifiques par l'organisme. Cependant, le diagnostic d'une hypersensibilité alimentaire avec des méthodes classiques est difficile.
Les intolérances les plus répandues sont celles aux produits laitiers de vache et de brebis et au gluten. L'exclusion totale de ces deux éléments, hélas contenus dans nombre d'aliments sous forme cachée, suffit souvent à régler de nombreuses pathologies chroniques. Qui dit chronique dit alimentation. Car l'alimentation n'est-elle pas chronique ?
Biographie de l'auteur :
Après avoir étudié les travaux des plus grands dans le domaine alimentaire et collaboré avec certains : l'ingénieur chimiste André Cocard, le biophysicien Louis Claude Vincent, les biologistes Dr Louis Kervan et le Professeur Marcel Violet, le cancérologue le Professeur Henri Joyeux, Marion Kaplan approfondit avec le Docteur Catherine Kousmine plusieurs techniques alimentaires. Depuis plusieurs années, elle poursuit ses recherches sur l'influence prépondérante du psychisme sur le corps.
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