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La biodiversité amie du verger: Le meilleur des vergers d'hier et de l'arboriculture d'aujourd'hui pour bâtir les vergers de demain - Couverture souple

 
9782812606441: La biodiversité amie du verger: Le meilleur des vergers d'hier et de l'arboriculture d'aujourd'hui pour bâtir les vergers de demain
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Le verger de demain sera-t-il sain ? Evelyne Leterme pose cette question et nous donne les pistes pour comprendre la complexité du problème et comment tirer parti des techniques traditionnelles autant que des connaissances et des pratiques modernes pour changer les comportements. Forte de ce qu'elle a appris des paysans chez qui elle a prospecté des variétés anciennes, elle esquisse dans ce livre ce que pourrait être un verger d'avenir, à haute valeur biologique et s'appuyant sur la diversité génétique. Un livre précurseur signé par la créactrice du Conservatoire végétal d'Aquitaine.

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Extrait :
Extrait de l'introduction

Le verger a pris des apparences bien différentes au cours de l'histoire. Toutefois, lorsqu'on évoque ce mot, apparaissent généralement à l'esprit deux types bien marqués, plus proches de la représentation symbolique que de la réalité : d'un côté les vergers modernes très denses et très équipés, de l'autre le verger de pommiers à cidre avec ses arbres à hautes tiges de l'ouest de la France. Toutes les autres formes ont universellement disparu de notre mémoire.
Pourtant, durant la plus grande partie de l'histoire rurale, le «verger» était intégré aux autres productions agricoles. Dans toutes les exploitations, les arbres fruitiers étaient intimement liés aux cultures, à l'élevage, mêlés aux vignobles, présents dans les jardins, associés à tous les paysages. Ils se trouvaient aussi dans les lieux non agricoles, dans les parcs des demeures, des châteaux, des abbayes...
Le système «verger» du dernier quart du XXe siècle est devenu en quelque sorte «restrictif», oblitérant les paysages autrefois révélés par la présence des grands arbres fruitiers dans l'ensemble des cultures. Toutes les espèces étaient représentées, profusément variées et nombreuses, que ce soit les plus communes, celles qui produisent des fruits à pépins (pommiers, poiriers), à noyaux (cerisiers, pêchers, pruniers, abricotiers) ou à fruits secs (châtaigniers, noisetiers, noyers). Mais on en rencontrait bien d'autres, comme les cognassiers, les néfliers communs, ou encore, dans les régions du Sud, les amandiers, figuiers, citrus, mûriers, oliviers, néfliers du Japon... sans oublier les fruitiers lianes - vignes, et plus récemment actinidia -, et ailleurs dans le monde les innombrables fruitiers tropicaux. Tous ont en commun d'avoir été adoptés par l'homme, adaptés à ses besoins et soumis à son imagination créatrice agricole.
Pendant la très longue période de son utilisation humaine jusqu'à celle qui est apparue au début du XXe siècle, l'arbre fruitier, intimement intégré au paysage rural, produit des fruits avec des interventions humaines très limitées, voire quasiment inexistantes après sa plantation, à quelques exceptions près (et je pense à la vigne sur laquelle elles étaient fréquentes). La taille des arbres fruitiers des campagnes y était limitée aux premières années de leur vie. Seuls les arbres des châteaux, taillés en palmettes, ont fait l'objet de soins d'autant plus attentifs qu'ils devaient subir des opérations de tailles sévères très régulières. Les parasites étaient généralement acceptés ou subis et ne faisaient pas l'objet d'une lutte systématique, probablement en raison de niveaux d'attaques bien moindres, d'absence de mesures de lutte et d'une majorité de variétés peu sensibles.
Ce n'est véritablement qu'après la Première Guerre mondiale, et de plus en plus ensuite, que le recours à des molécules chimiques a fait son apparition pour limiter les pertes de fruits liées au parasitisme en expansion. Conséquence inattendue et pourtant évidente avec le recul, les parasites se sont adaptés bien plus vite que les végétaux et les hommes avec leur panoplie de produits. Ce sont dans certains cas les produits eux-mêmes qui ont entraîné la prolifération des parasites soit par sensibilisation des plantes à de nouvelles formes de parasitisme soit par adaptation des parasites par mutation.
Biographie de l'auteur :
Formée en génétique animale, sélection des plantes et ethnobotanique, lauréate de la Fondation de la vocation en 1983, créatrice et directrice du conservatoire végétal d'Aquitaine, Evelyne Leterme mène depuis 1979 un travail de collecte, de préservation et de diffusion du patrimoine fruitier du Sud-Ouest. Un travail reconnu comme sauvegarde de ressources majeures en biodiversité. Elle est l'auteure de trois livres reconnus comme des ouvrages de référence?: Les Fruits retrouvés, patrimoine de demain (1995, NE 2008, prix Redouté 2008), De la taille à la conduite des arbres fruitiers (2005), Le Greffage et la plantation des arbres fruitiers (1988, NE 2008). Son dernier ouvrage, La Biodiversité amie du verger, paru en 2014, a reçu le prix spécial du jury du prix Redouté 2014.

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  • ÉditeurEditions du Rouergue
  • Date d'édition2014
  • ISBN 10 2812606444
  • ISBN 13 9782812606441
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages207

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