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Extrait :
Des hommes et des plantes
S'il reste peu de traces de plantes de la préhistoire, certaines découvertes de sépultures permettent cependant d'affirmer que l'Homo sapiens possédait une pharmacie et qu'il utilisait notamment l'achillée millefeuille déjà connue pour ses vertus cicatrisantes. Ainsi toute l'histoire de l'humanité, depuis la nuit des temps, se juxtapose à l'histoire des plantes médicinales que l'on nomme les simples, et l'utilisation des remèdes s'est améliorée au fil des époques.
À l'aube des temps
Plusieurs siècles avant notre ère, des esprits éclairés chinois prônaient l'usage de l'armoise, du bambou, du camphrier, du gingembre, du pavot, du safran... et surtout du ginkgo déjà reconnu pour améliorer la circulation et lutter contre le vieillissement cérébral, tandis qu'en Inde, quinze cents ans av. J.-C, l'Ayurveda, consacré à la médecine, énonçait déjà les préceptes de l'homéopathie, dont Hahnemann ne fera la découverte en Europe qu'au XVIIIe siècle.
Au Moyen-Orient, l'Egypte et la Mésopotamie possédaient également un important savoir médical qui fut transmis ensuite aux Perses, aux Grecs puis aux Romains. Imhotep, médecin royal égyptien vivant sous la IIIe dynastie, révélait les secrets de fabrication de tisanes et inscrivait dans sa pharmacopée l'utilisation d'absinthe, d'artichaut, de blé, de ciguë, de fenouil, de laurier, d'olivier...
Dans la Bible, le Cantique des cantiques vante les vertus du safran et de la cannelle. Selon des techniques glanées au cours de leur exode, les Hébreux soignaient à l'aide de genièvre, de pavot, de ricin et affectionnaient particulièrement l'hysope.
Au Ve siècle av. J.-C, la Grèce, alors à son apogée, donne le jour à Hippocrate, baptisé le père de la médecine. Il se servait fréquemment d'un riche éventail de plantes : céleri, chêne, ellébore, menthe, persil, sarriette... Longtemps, la civilisation grecque s'imposa dans l'art de guérir et perdura même dans la Rome antique, qui considérait cette discipline comme un art mineur.
Au Ier siècle de l'ère chrétienne, un médecin grec des armées de Néron, Dioscoride, se révéla un maître en matière de remèdes naturels. Dans un recueil conséquent : De materia medica, il citait l'utilisation de 1600 produits dont 520 à base de plantes, le reste appartenait à l'espèce animale ou minérale, décrivant leurs origines et leurs qualités. De materia medica fut l'un des ouvrages les plus lus jusqu'au XVIe siècle et fit office de référence jusque dans les années 1970. C'est au Xe siècle, avec Avicenne, que l'influence de l'islam, qui vit le jour au VIIe, se fit sentir. Ce surdoué, qui étudia seul la médecine et devint praticien à seize ans, mit l'accent sur la façon d'affiner le traitement des fleurs ; il donna des conseils quant à leur récolte, à leur séchage et à leur conservation et favorisa l'usage de la casse, de la rhubarbe et du tamarin.
Présentation de l'éditeur :
S'il reste peu de traces de plantes de la préhistoire, certaines découvertes de sépultures permettent cependant d'affirmer que l'Homo sapiens possédait une pharmacie et qu'il utilisait notamment l'achillée millefeuille déjà connue pour ses vertus cicatrisantes. Ainsi toute l'histoire de l'humanité, depuis la nuit des temps, se juxtapose à l'histoire des plantes médicinales que l'on nomme les simples, et l'utilisation des remèdes s'est améliorée au fil des époques.
À l'aube des temps
Plusieurs siècles avant notre ère, des esprits éclairés chinois prônaient l'usage de l'armoise, du bambou, du camphrier, du gingembre, du pavot, du safran... et surtout du ginkgo déjà reconnu pour améliorer la circulation et lutter contre le vieillissement cérébral, tandis qu'en Inde, quinze cents ans av. J.-C, l'Ayurveda, consacré à la médecine, énonçait déjà les préceptes de l'homéopathie, dont Hahnemann ne fera la découverte en Europe qu'au XVIIIe siècle.
Au Moyen-Orient, l'Egypte et la Mésopotamie possédaient également un important savoir médical qui fut transmis ensuite aux Perses, aux Grecs puis aux Romains. Imhotep, médecin royal égyptien vivant sous la IIIe dynastie, révélait les secrets de fabrication de tisanes et inscrivait dans sa pharmacopée l'utilisation d'absinthe, d'artichaut, de blé, de ciguë, de fenouil, de laurier, d'olivier...
Dans la Bible, le Cantique des cantiques vante les vertus du safran et de la cannelle. Selon des techniques glanées au cours de leur exode, les Hébreux soignaient à l'aide de genièvre, de pavot, de ricin et affectionnaient particulièrement l'hysope.
Au Ve siècle av. J.-C, la Grèce, alors à son apogée, donne le jour à Hippocrate, baptisé le père de la médecine. Il se servait fréquemment d'un riche éventail de plantes : céleri, chêne, ellébore, menthe, persil, sarriette... Longtemps, la civilisation grecque s'imposa dans l'art de guérir et perdura même dans la Rome antique, qui considérait cette discipline comme un art mineur.
Au Ier siècle de l'ère chrétienne, un médecin grec des armées de Néron, Dioscoride, se révéla un maître en matière de remèdes naturels. Dans un recueil conséquent : De materia medica, il citait l'utilisation de 1600 produits dont 520 à base de plantes, le reste appartenait à l'espèce animale ou minérale, décrivant leurs origines et leurs qualités. De materia medica fut l'un des ouvrages les plus lus jusqu'au XVIe siècle et fit office de référence jusque dans les années 1970. C'est au Xe siècle, avec Avicenne, que l'influence de l'islam, qui vit le jour au VIIe, se fit sentir. Ce surdoué, qui étudia seul la médecine et devint praticien à seize ans, mit l'accent sur la façon d'affiner le traitement des fleurs ; il donna des conseils quant à leur récolte, à leur séchage et à leur conservation et favorisa l'usage de la casse, de la rhubarbe et du tamarin.
A travers l'histoire qui nous est contée, celle des hommes et des plantes depuis la nuit des temps, et l'expérience actuelle de Marie d'Hennezel-Whitechurch, la force des plantes médicinales, au service du bien-être de l'homme, apparaît comme une évidence. Ce livre remet au goût du jour l'utilisation de tisanes à base de plantes cueillies dans un site naturel préservé.
Autrefois, pour les Anciens, l'usage médicinal des plantes faisait partie intégrante du quotidien. Attentifs au moindre signe que la nature manifestait, nos ancêtres vivaient au rythme des saisons. La nature, confiante, leur offrait ses secrets et ils perçaient son langage. Cette relation entre l'homme et la nature était simple, l'un et l'autre se montraient indissociables, indispensables à l'équilibre de la vie. Aujourd'hui, la surexploitation des ressources végétales, la transformation des paysages, l'invasion des espèces exotiques, la pollution des sols, de l'eau et de l'air bouleversent l'équilibre écologique planétaire. Il est urgent de protéger les plantes. Et cette protection passe par une meilleure connaissance de celles-ci. La culture biologique fait la richesse de l'activité de Marie d'Hennezel-Whitechurch, qu'elle nous transmet au fil de ces pages.
Autrefois, pour les Anciens, l'usage médicinal des plantes faisait partie intégrante du quotidien. Attentifs au moindre signe que la nature manifestait, nos ancêtres vivaient au rythme des saisons. La nature, confiante, leur offrait ses secrets et ils perçaient son langage. Cette relation entre l'homme et la nature était simple, l'un et l'autre se montraient indissociables, indispensables à l'équilibre de la vie. Aujourd'hui, la surexploitation des ressources végétales, la transformation des paysages, l'invasion des espèces exotiques, la pollution des sols, de l'eau et de l'air bouleversent l'équilibre écologique planétaire. Il est urgent de protéger les plantes. Et cette protection passe par une meilleure connaissance de celles-ci. La culture biologique fait la richesse de l'activité de Marie d'Hennezel-Whitechurch, qu'elle nous transmet au fil de ces pages.
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- ÉditeurHoëbeke
- Date d'édition2007
- ISBN 10 2842302834
- ISBN 13 9782842302832
- ReliureBroché
- Nombre de pages146
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PLANTES MEDICINALES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
Edité par
HOEBEKE
(2007)
ISBN 10 : 2842302834
ISBN 13 : 9782842302832
Neuf
Couverture rigide
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Evaluation vendeur
Description du livre Couverture rigide. Etat : Neuf. Etat de la jaquette : Comme neuf. À travers l'histoire qui nous est contée, celle des hommes et des plantes depuis la nuit des temps, et l'expérience actuelle de Marie d'Hennezel-Whitechurch, la force des plantes médicinales, au service du bien-être de l'homme, apparaît comme une évidence. Ce livre remet au goût du jour l'utilisation de tisanes à base de plantes cueillies dans un site naturel préservé. Autrefois, pour les Anciens, l'usage médicinal des plantes faisait partie intégrante du quotidien. Attentifs au moindre signe que la nature manifestait, nos ancêtres vivaient au rythme des saisons. La nature, confiante, leur offrait ses secrets et ils perçaient son langage. Cette relation entre l'homme et la nature était simple, l'un et l'autre se montraient indissociables, indispensables à l'équilibre de la vie. Aujourd'hui, la surexploitation des ressources végétales, la transformation des paysages, l'invasion des espèces exotiques, la pollution des sols, de l'eau et de l'air bouleversent l'équilibre écologique planétaire. Il est urgent de protéger les plantes. Et cette protection passe par une meilleure connaissance de celles-ci. La culture biologique fait la richesse de l'activité de Marie d'Hennezel-Whitechurch, qu'elle nous transmet au fil de ces pages. ---------------------------------------------------------------------------- ---- Détails sur le produit Relié: 142 pages Editeur : Hoëbeke (5 avril 2007) Collection : D'hier et d'aujourd'hui Langue : Français ISBN-10: 2842302834 ISBN-13: 978-2842302832. N° de réf. du vendeur ABE-2704711363
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