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Présentation de l'éditeur :
Né en 1908, il épouse en 1930 Denise au nom prédestiné « DAMOUR ».
C'est en 1942 que Raymond Peynet a l'idée de ses personnages. C'est la guerre, il cherche à rejoindre la zone libre, et c'est à Valence devant le kiosque à musique qu'il dessine pour la première fois son couple d'amoureux.
Le petit poète filiforme aux cheveux longs et sa fiancée deviendront vite célèbres. Ils consolent les Français des douloureuses séparations de l'époque. Mais c'est surtout à la Libération que les Amoureux de Peynet connaitront une popularité exceptionnelle.
Timides, innocents, généreux, serrés l'un contre l'autre, romantiques, entourés de fleurs, d'oiseaux symboles de paix et de liberté. Mais s'ils rêvent d'un idéal sentimental, ils incarnent aussi un nouveau type de comportement amoureux, libéré des carcans imposés par la morale : les amoureux s'aiment en cachette dans les fourrés, refusent le mariage et évoquent librement la sexualité. Les initiatives peuvent venir aussi de la petite fiancée : c'est elle qui préfère la chambre à coucher plutôt que la séance de cinéma, c'est elle qui offre ses seins sur un plateau à son amoureux...
Sur le plan de la diffusion, Peynet sera aussi novateur. Il invente une forme de marchandising.
Ses dessins déjà publiés dans France soir, Match, feront aussi l'objet de bijoux, s'imprimeront sur
du tissu, de la faïence, des cartes postales, sans compter les poupées (qui inspirèrent les américains pour la poupée Barbie) qui se vendront à plus de quatre millions d'exemplaires. On lui commande des publicités, ses personnages décorent les vitrines des grands magasins, on écrit des chansons, Brassens par exemple « Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics ». Bref Peynet est partout.
C'en est trop pour la génération montante des jeunes dessinateurs, poussés par mai 68.
Siné, Wolinski (qui vouait à Peynet une grande admiration), Cabu, Reiser sont bien décidés à en découdre avec Peynet et à le détrôner. On l'accuse de conservatisme. Lui, le libertaire, l'ami de Brassens et de René Fallet, ne comprend pas. C'est une période de purgatoire qui commence, Peynet quitte la presse, il travaille pour des galeries et l'ouverture d'un musée au Japon, réalise des carnets de voyage.
Puis, au début des années 1980 c'est la redécouverte : les Éditions Hoëbeke ont l'idée de le republier. On le croyait mort, il revient comme s'il n avait jamais disparu : à Antibes s'ouvre son musée, la Poste lui consacre un timbre, ses ouvrages sont des succès.
Raymond Peynet disparaît en 1999.
2015 : c'est encore une nouvelle aventure, ce livre réunit les dessins de la première époque, d'un graphisme simple, parfaitement maîtrisé, faussement naïf, d'un humour touchant, d'une imagination infinie, la variété dans la répétition en font un créateur moderne.
Tous ces dessins rassemblés dans un livre-objet moderne, insérant dans la couverture, sous le dessin du coeur rouge, un bloc de post-it de la même forme pour laisser des messages d'amour... le jour de la St Valentin à celle ou à celui que l'on aime.
Collez-en partout !
Introduction de Sophie Druet, petite-fille du dessinateur, productrice et réalisatrice. Elle lui a consacré peu de temps avant sa mort un documentaire pour Canal+.
Biographie de l'auteur :
C'est en 1942 que Raymond Peynet a l'idée de ses personnages. C'est la guerre, il cherche à rejoindre la zone libre, et c'est à Valence devant le kiosque à musique qu'il dessine pour la première fois son couple d'amoureux.
Le petit poète filiforme aux cheveux longs et sa fiancée deviendront vite célèbres. Ils consolent les Français des douloureuses séparations de l'époque. Mais c'est surtout à la Libération que les Amoureux de Peynet connaitront une popularité exceptionnelle.
Timides, innocents, généreux, serrés l'un contre l'autre, romantiques, entourés de fleurs, d'oiseaux symboles de paix et de liberté. Mais s'ils rêvent d'un idéal sentimental, ils incarnent aussi un nouveau type de comportement amoureux, libéré des carcans imposés par la morale : les amoureux s'aiment en cachette dans les fourrés, refusent le mariage et évoquent librement la sexualité. Les initiatives peuvent venir aussi de la petite fiancée : c'est elle qui préfère la chambre à coucher plutôt que la séance de cinéma, c'est elle qui offre ses seins sur un plateau à son amoureux...
Sur le plan de la diffusion, Peynet sera aussi novateur. Il invente une forme de marchandising.
Ses dessins déjà publiés dans France soir, Match, feront aussi l'objet de bijoux, s'imprimeront sur
du tissu, de la faïence, des cartes postales, sans compter les poupées (qui inspirèrent les américains pour la poupée Barbie) qui se vendront à plus de quatre millions d'exemplaires. On lui commande des publicités, ses personnages décorent les vitrines des grands magasins, on écrit des chansons, Brassens par exemple « Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics ». Bref Peynet est partout.
C'en est trop pour la génération montante des jeunes dessinateurs, poussés par mai 68.
Siné, Wolinski (qui vouait à Peynet une grande admiration), Cabu, Reiser sont bien décidés à en découdre avec Peynet et à le détrôner. On l'accuse de conservatisme. Lui, le libertaire, l'ami de Brassens et de René Fallet, ne comprend pas. C'est une période de purgatoire qui commence, Peynet quitte la presse, il travaille pour des galeries et l'ouverture d'un musée au Japon, réalise des carnets de voyage.
Puis, au début des années 1980 c'est la redécouverte : les Éditions Hoëbeke ont l'idée de le republier. On le croyait mort, il revient comme s'il n avait jamais disparu : à Antibes s'ouvre son musée, la Poste lui consacre un timbre, ses ouvrages sont des succès.
Raymond Peynet disparaît en 1999.
2015 : c'est encore une nouvelle aventure, ce livre réunit les dessins de la première époque, d'un graphisme simple, parfaitement maîtrisé, faussement naïf, d'un humour touchant, d'une imagination infinie, la variété dans la répétition en font un créateur moderne.
Tous ces dessins rassemblés dans un livre-objet moderne, insérant dans la couverture, sous le dessin du coeur rouge, un bloc de post-it de la même forme pour laisser des messages d'amour... le jour de la St Valentin à celle ou à celui que l'on aime.
Collez-en partout !
Introduction de Sophie Druet, petite-fille du dessinateur, productrice et réalisatrice. Elle lui a consacré peu de temps avant sa mort un documentaire pour Canal+.
" C'est là un grand malin qui pour échapper un peu à la censure, a glissé des tas de choses dans ses dessins, bien protégé par le calme discret de son trait d'une pudeur affectée." PLANTU
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
- ÉditeurHoëbeke
- Date d'édition2015
- ISBN 10 2842305213
- ISBN 13 9782842305215
- ReliureBroché
- Nombre de pages90
- Evaluation vendeur
(Aucun exemplaire disponible)
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