Extrait :
LE CRIME ORGANISÉ EN FRANCE
Fin octobre, Le Figaro a publié le rapport confidentiel du Service de renseignement et d'analyse sur la criminalité organisée (Sirasco). En 93 pages, la cellule antimafia de la PJ française dresse le portrait des grandes familles du crime organisé qui quadrillent l'Hexagone. Si l'on en croit ce rapport, il n'existe pas de «mafia française» proprement dite, ce qui n'empêche pas, bien au contraire, «le développement de multiples organisations criminelles plus réduites, plus locales, plus spécialisées, moins pérennes, mais dont la détermination et la dangerosité sont très élevées».
Selon le journaliste qui signe l'article, Jean-Marc Leclerc : «Les groupes criminels concernés sont spécialisés dans le trafic de stupéfiants, le faux monnayage, les règlements de comptes, les vols à main armée, les extorsions violentes. La PJ leur attribue 28. 770 infractions au total, en 2011.»
Toujours selon ce rapport, «l'activisme et les capacités d'adaptation des organisations criminelles issues des cités sensibles, responsables des importations massives de cannabis marocain et le déploiement continu des flux de stupéfiants, demeurent la principale source d'irrigation de l'économie souterraine en France». Chiffre d'affaires estimé par la PJ : «plus d'un milliard d'euros pour environ 250 tonnes de résine de cannabis consommées annuellement. L'ensemble des autres drogues rapportent également un milliard d'euros». Et le journaliste de citer un officier de police : «Ce pactole équivaut à l'ensemble des salaires versés chaque année aux agents en tenue de la police nationale !»
Les conclusions du rapport du Sirasco n'engagent pas, on s'en doute, à l'optimisme : «A côté des organisations criminelles françaises traditionnelles (corse, marseillaise, gens du voyage) (...) il faut noter la montée en puissance d'une jeune génération issue des cités sensibles (...)» La cellule anti-mafia de la PJ relève également «la présence dans la plupart des agglomérations françaises d'organisations criminelles étrangères» et constate «le maintien de l'implantation des grandes mafias (russophones, italiennes, chinoises), notamment en région parisienne ainsi que sur la Côte d'Azur».
Présentation de l'éditeur :
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