Présentation de l'éditeur :
Premier volume de la collection L'art et les grandes civilisations, créée en 1965 par Lucien Mazenod, ce livre est capital à plus d'un titre.
La fascination qu'a exercée André Leroi-Gourhan sur le milieu préhistorique international tient pour beaucoup à l'amplitude de sa pensée. À travers une méthodologie rigoureuse, il mêle biologie, paléontologie, archéologie, technologie, philologie, ethnologie, étude des religions ou esthétique, résistant ainsi à toutes les "étiquettes" réductrices.
Ainsi que l'écrit Yves Coppens, professeur au Collège de France, dans la magistrale préface qu'il a écrite pour cette nouvelle édition :
"Nous voici au coeur de l'immense oeuvre de recherche élaborée grâce à une belle complicité entre auteur et éditeur, Lucien Mazenod lui-même ayant sollicité cet ouvrage. C'est un travail de relevés systématiques sur le terrain, d'analyses en laboratoires, de classements, d'interprétation qui, au terme d'un raisonnement d'une belle élégance, débouche sur une vision toute neuve de l'art que l'on appelle de manière joliment désuète "des cavernes". (...) Ce monument est entré depuis maintenant près de trois décennies dans l'histoire de l'histoire de l'homme."
Plusieurs fois réactualisé, ce livre nous emmène dans des sites inaccessibles auxquels seuls les auteurs et les photographes ont pu accéder pour en rapporter des traces qui nous convient au plus beau des voyages dans le temps, il y a quelque trente mille ans...
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Comment comprendre ceux qui ne nous ont laissé que des peintures murales et des couteaux ? C'est à l'art paléolithique que cet ouvrage d'analyse et de synthèse se limite. "Évoqué en 1947, commencé en 1956, publié en 1965, ce monument est entré depuis maintenant près de trois décennies dans l'histoire de l'histoire de l'homme" rappelle le paléo-anthropologue Yves Coppens dans son introduction. Préhistorien français disparu en 1986, André Leroi-Gourhan s'écarte des méthodes traditionnelles d'investigation afin d'essayer d'approcher la pensée et les modes de vie des hommes préhistoriques. Pour ce faire, il tente d'utiliser l'analyse stylistique comme un procédé plus ou moins absolu de datation. Cette étude de l'art des débuts, qui correspond à environ 8 000 ans avant notre ère, ne ménage ni richesse de la réflexion, ni hardiesse des hypothèses. Son but ? Permettre de montrer pourquoi les aspects artistiques de la vie paléolithique doivent être pris en considération afin d'établir une préhistoire de l'art cohérente. --Sandrine Fillipetti
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