Biographie de l'auteur :
Jean de La Fontaine naît à Château-Thierry en Champagne le 8 juillet 1621. Son père est Inspecteur des Eaux et Forêts. Après des études de théologie et de droit, La Fontaine devient en 1652 Maître des Eaux et Forêts avant d'hériter en 1658 de la charge paternelle qu'il exerce de 1652 à 1671. En 1647, il épouse Marie Héricart dont il a un fils, Charles, en 1653. Ils se séparent en 1658. C'est à Paris que se déroule l'essentiel de sa carrière et il sait s'assurer le soutien de puissants protecteurs qui le déchargent des soucis matériels : de 1658 à 1661, le Surintendant des Finances, Nicolas Fouquet, qui tint jusqu'à sa disgrâce une cour brillante à Vaux-le-Vicomte, où La Fontaine se fit de nombreux amis ; de 1664 à 1672, Madame la duchesse douairière d'Orléans ; de 1673 à 1693, Madame de La Sablière, qui réunissait dans son salon l'élite du monde des lettres ; de 1693 à 1695, Madame d'Hervart. Il publie en 1664, les Nouvelles en vers tirées de Boccace et de l'Arioste, qui constitueront la première partie des Contes et Nouvelles, dont les derniers seront publiés à titre posthume en 1696. Ces chefs-d’œuvre de sensualité et de libertinage sensible ont une profondeur et une grâce souvent méconnues au nom d'une conception étroite de la moralité. On les oppose souvent à l'autre chef-d’œuvre de l'auteur, bien connu de tous les écoliers, les Fables publiées entre 1668 et 1694, dans lesquelles La Fontaine réalise des évocations pittoresques du monde animal, transpositions plaisantes et perspicaces de la société humaine et de ses travers. En 1683, La Fontaine est élu à l'Académie française malgré les réticences du Roi qui refuse d'abord d'entériner son élection. En 1687, il prend position dans la querelle des Anciens et des Modernes. Le 12 février 1693, malade, après avoir fait sa confession générale, il abjure publiquement les Contes en présence de membres de l'Académie. Il meurt le 13 avril 1695 à Paris et est enterré au cimetière des Saints-Innocents.
Revue de presse :
Les estampes colorées d'Oudry devaient orner en 1755 « l'édition la plus parfaite et la plus élégante qui fût », hommage rendu au fabuliste plus d'un demi-siècle après sa mort. Ce superbe coffret témoigne d'un talent proche de celui de La Fontaine, une exquise fantaisie ancrée dans le réel. --Jean Pierrard, L'Express
Il était une fois un autre éditeur qui, deux siècles plus tard, entreprend de réaliser une nouvelle édition de cet ouvrage, la plus complète possible et la plus fidèle à l'original. Elle paraît aujourd'hui: impression soignée, illustrations subtiles, culs-de-lampe formés de motifs floraux, mise en page délicate. Moralité: si vous n'avez pas les moyens d'acquérir l'édition originale, offrez-vous celle-ci. --Laurence Mouillefarine, Madame Figaro
Oudry a su apprivoiser, de main en main, ce monde où les animaux, parlant à la place des hommes, en disent long sur notre condition. --Le Magazine Littéraire
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