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LA DÉNONCIATION : DROIT OU DEVOIR ?: COLLOQUE DU 9 JUIN 2011 - Couverture souple

 
9782908199987: LA DÉNONCIATION : DROIT OU DEVOIR ?: COLLOQUE DU 9 JUIN 2011
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Extrait :
Extrait de l'avant-propos de Jacques ROBERT

Quant nous eûmes, il y a quelques mois, un thème de réflexion à choisir pour notre colloque de 2011, nous étions loin de nous imaginer que l'actualité nous rattraperait si vite et que les exemples de dénonciation se multiplieraient.
Il est vrai que, sous ce terme de «dénonciation», se profile le problème même de la nature de notre société, de son blocage ou de sa transparence. Qu'est-ce qu'une société «transparente» si personne ne peut rien dire sur les autres, si sur tous plane le voile étouffant du secret, du non-dit, du mensonge et du silence ?
Nous avons beaucoup réfléchi sur le terme que nous allions retenir, donc sur l'intitulé du sujet : Délation ? Dénonciation ? Dénonciation : droit ou devoir ?
Nous avons d'emblée rejeté le premier vu sa connotation négative, péjorative, à la limite injurieuse, abimée par un passé encore récent.
Feuilletant le dictionnaire Robert, nous avons en effet trouvé du mot «délation» une définition qui différenciait la délation de la dénonciation par la nature des motifs qui les inspiraient l'une et l'autre.
La délation était «inspirée par des motifs méprisables».
Le doyen Cornu, dans son dictionnaire de la langue juridique, partageait cette opinion en parlant, s'agissant de la délation, d'une «dénonciation qui n'est pas à l'honneur de celui qui la fait». Bref, d'un côté, une volonté manifeste de nuire ; de l'autre, une simple intention de faire connaître des faits répréhensibles.
Nous n'avons point, par ailleurs, omis de remarquer que deux différences sémantiques séparaient l'un et l'autre terme.
La délation ne se décline pas. Il n'y existe ni verbe («délater» ?) ni substantif («un délateur», un «délaté» ?). On ajoutera, à la différence de la dénonciation, que la délation ne s'assortit que très rarement d'un adjectif. Son mot seul renferme toute sa nocivité. Elle est - en soi - condamnable.
Nous aurions pu, évidemment, ne retenir comme intitulé de nos débats, que la dénonciation sans précision mais nous n'avions point comme projet d'aborder d'autres occurrences comme la dénonciation des traités, des conventions, des accords, des contrats.
Nous nous sommes donc arrêtés, pour cadrer notre sujet, à une question «La dénonciation : droit ou devoir ?».
C'est donc en dehors de toute allusion à une quelconque volonté de nuire qui aurait rappelé fâcheusement d'odieuses attitudes (discrimination contre les juifs, haine des francs-maçons sous Vichy) que nous avons retenu pour cette journée l'étudié de la «dénonciation» comme phénomène nécessaire ou manifestation d'une vertu citoyenne.
Présentation de l'éditeur :
Le concept de dénonciation n'est pas facile à connaître car il s'emploie dans des cas et des circonstances très divers. On dénonce un contrat sur la base de clauses spécifiques. On dénonce des propos malséants. On dénonce - au plan des principes - le déclin des consciences ou la fin des Empires...

Mais on dénonce aussi des faits répréhensibles pour qu'ils soient poursuivis et sanctionnés. Le témoin qui ne fait que raconter ce qu'il a vu est-il un dénonciateur ? Et s'il ne relate rien, n'est-il pas considéré comme «complice» du délinquant ?

La dénonciation est-elle l'expression d'une vertu citoyenne et si oui, ne doit-elle pas être rémunérée ? Peut-on obliger quelqu'un à dénoncer son voisin ?

Il ne faudrait surtout pas confondre : dénonciation et délation. Ce dernier terme porte en lui une coloration basse, un instinct de nuire, une intention de faire du mal... C'est la raison pour laquelle nous avons retenu le terme - plus neutre - de dénonciation.

Ce dernier pose déjà par lui-même suffisamment de questions.

Nous avons voulu comparer nos solutions à celles d'autres pays : l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Suisse et le Japon.

Nos attitudes sont-elles communes, diversifiées, contraires ?

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  • ÉditeurLEGIS COMPAREE
  • Date d'édition2011
  • ISBN 10 290819998X
  • ISBN 13 9782908199987
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages222

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