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    Couverture rigide. Etat : Neuf. Annobough al-maghribi fi al Adab al Arabi. -"Le Génie marocain dans la Littérature arabe" de Abdellah Guennoun : Écrivain, historien et théologien versé en civilisation, littérature, langues et patrimoine, cet ouvrage qui lui a valu le doctorat honorifique de l'Université de Madrid en 1936. Lorsque Abdellah Guennoun a écrit ce livre, il n'avait pas pour objectif d'en faire un ouvrage représentatif d'une littérature marocaine distincte de la littérature arabe générale, ni d'en faire, aux yeux des Marocains et d'autrui, le livre de référence sur la littérature d'un pays arabe en particulier. Son intention était plutôt de montrer que le Maroc avait su apporter sa pierre à l'édifice en contribuant avec les autres pays à inventer une littérature arabe, et d'évoquer les écrivains marocains qui ne sont pas en deçà de leurs frères du Machreq et du Grand Maghreb, pour uvrer à la prospérité des littératures arabes en général. Il a remarqué, depuis son jeune âge, que le Maroc a souvent été négligé dans les livres de littérature et d'histoire littéraire, où sont évoqués la Tunisie et l'Algérie, Kairouan, Tlemcen ainsi que Cordoue et Séville, mais jamais Fès ou Marrakech. Il a d'abord pensé que son pays n'avait aucun rôle à jouer dans ce domaine et qu'il était seulement associé aux récits d'héroïsme, de jihad et de conquête. D'où le fait que les historiens et les biographes ne pouvaient faire l'éloge que de personnalités comme Youssef Ibn Tachfin, Abdul-Mumin Ibn Ali, Yacoub El Mansour, Abû al-Hassan al-Marini et autres héros de batailles et hommes de pouvoir, pour louer leurs efforts pour l'Islam et la consolidation de son État, et qu'ils n'accordaient aucune importance aux hommes de sciences et de lettres et ne prenaient pas la peine de s'intéresser au rayonnement de leur cher pays dans les domaines de la pensée et du savoir.