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Evaluation du vendeur

  • BERTRAND (Adrien) - GONCOURT (prix)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale

    EUR 1 800

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    Paris, Calmann-Lévy, (octobre) 1916. 1 vol. (120 x 185 mm) de 302, [1] et 2 f. Broché, à toutes marges, non coupé. Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur hollande (n° 9), seul grand papier. Prix Goncourt 1914 (décerné en 1916). Très rare. Né en 1888 à Nyons, Drôme, d'un père pasteur qui deviendra Secrétaire général de la Ligue contre les embusqués, Adrien Bertrand fait ses études à l'École Alsacienne, et commence à Paris une carrière de journaliste et de poète. Socialiste et pacifiste, il créée un revue littéraire « les Chimères » et collabore à plusieurs journaux littéraires et politiques. En 1914, il est blessé, en Lorraine, par un éclat d'obus. Il est rapatrié et consacre toute sa convalescence à la rédaction de L'Appel du sol, qu'il termine avant de s'éteindre des suites de ses blessures. Le roman paraît en feuilleton dans la Revue des deux mondes à partir du mois d'Août 1916. Il n'est pas qu'un magnifique et réaliste roman de guerre mais surtout, sous la plume d'un jeune pacifiste patriotique ami de Clemenceau, (qui fut son témoin de mariage), une plongée dans la France de 1914 vue par un intellectuel humaniste au front. Rien n'y manque : le patriotisme ardent de certains officiers mis en valeur par l'indifférence, voire le cynisme des soldats, l'incompétence meurtrière d'une partie de l'État-major clairement perçue sur le front par l'absurdité de certaines offensives, menées malgré tout par des soldats courageux et massacrés, l'amour d'une certaine vision de la France par ces soldats méridionaux envoyés à la mort dans le Nord et l'Est qu'Adrien Bertrand réhabilite alors que la presse parisienne les conspuait. « l'Appel du sol, un des meilleurs livres de la guerre, net, vaillant, vivant, merveilleusement juste en même temps qu'exact, le plus équilibré peut-être qu'on ait écrit » (in Le Figaro 1917).Le roman est salué autant par la critique que le public et reçoit le prix Goncourt 1914, attribué en 1916. C'était le moins pour honorer l'entrée en guerre et le premier récit qui, le premier, donne du conflit une image forte, violente mais aussi profondément humaniste. Un des prix Goncourt les plus rares en grand papier.