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Evaluation du vendeur
Edité par Edité par L'Esprit et de Bure l'ainé (Paris), 1780
Vendeur : PRISCA, Paris, France
Edition originale
Couverture rigide. Etat : Bon. Edition originale. Grand et fort in-8° relié demi-veau de l'époque, titre gravé, dos lisse, VI-153 pages et 2 f. n. ch. d' approbation. Edition originale fort rare de 1781, mais portant la date de la mort de Condillac en 1780. On trouve toujours la deuxième édition de 1789. Il faut noter, quelques rares corrections non signalées par l'éditeur dans la deuxième édition. Cette première édition est d'autant plus significative. This work was first published in 1781 after Condillac's death in 1780. Relié avec (BOUND WITH) : Carpentier : « Nouveau plan d'éducation pour former des hommes instruits et des citoyens utiles; auquel on a joint une dissertation sur l'étude des langues qu'on doit y admettre » (Paris, chez Stoupe, 1775), 154 pages et 2 f. n. ch. d'errata. (BOUND with / relié avec) : CHRETIEN LE ROY : « Lettre d'un professeur émérite de l'Université de Paris, en réponse au R. P. D. V. Prieur de . Religieux bénédictin de la Congrégation de St Maur, sur l'Education publique : au sujet des exercices de l'Abbaye royale de Soreze : divisée en trois parties. 1°, Les religieux sont-ils propres à l'éducation publique? 2°, Le plan d'études que M. d'Alembert attribue à l'Université de Paris, est-il véritable ? 3°, Les exercices du Collège de Soreze peuvent-ils tourner au profit de la jeunesse? On trouvera de suite la réfutation du système de M. l'abbé de Condillac. (A Bruxelles ; et se vend à Paris : chez Brocas, 1777.), 342 pages et 2 f. n. ch. d'errata. Ouvrage novateur historiquement, car il suit d'une année, le changement de statut de l'école de Sorèze par Louis XVI, une école de métiers avant l'heure. Elle portera quelques années plus tard, le titre d'Ecole Royale Militaire. tout comme la Flèche, Brienne, Pont à Mousson, pour ne citer que les plus célèbres. Louis XVI en fonde douze avec l'aide du comte de Saint-Germain pour réformer son armée un peu trop mondaine. L'enseignement donné à Sorèze prend alors des allures militaires. Des officiers de Paris viennent donner des cours d'art militaire, les professeurs habituels donnent des cours de religion, de lettres, de sciences. Une très grande place est attribuée aux sports. L'éducation physique occupe une grande partie de l'emploi du temps des célèbres officiers, l'équitation, la natation (sport inattendu au XVIIIe siècle), l'escrime ont autant d'importance qu'un cours d'arithmétique ou de latin. La charnière du deuxième plat est très fendue, avec un plat en voie de désolidarisation.