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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 13 mars 1890, 2p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère s?ur, Merci de ton exactitude à me donner des nouvelles de ton fils. Je les attendais car j'ai bien souvent prié pour lui. Remerciez bien le Bon Dieu. Nous devrions mettre autant et plus de soin à remercier Dieu des grâces accordées qu'à les lui demander. Dis à ce cher enfant de se montrer reconnaissant. Qu'il voue au service de Dieu la vie que Dieu lui a laissée. La mère Saint Dominique te remercie bien du bon souvenir que tu lui gardes. Je lui ai montré tes lettres et je sais qu'elle t'aime beaucoup. Leur ?uvre va toujours bien. Elles sont très aimées ici par les dames de toute la société. Ton ornement est à notre petite chapelle domestique. Toutes les fois qu'il sert, je suis heureux de penser que votre travail sert à la messe. Vous aurez une part des prières qui s'y font. Adieu cher s?ur Je vous embrasse de tous coeur. Ton frère Augustin. » Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S.,Shanghai, 31 mars 1890, 1p 1/2 in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma chère s?ur, Le bateau qui emportera cette lettre va ramener en France le Lt-Colonel Palle qui revient de Saigon avec sa femme, son fils et sa fille. C'est un de mes anciens élèves, un excellent chrétien, je suis en correspondance avec lui. Il a gardé pour moi un souvenir de bien bonne amitié et je le lui rends grandement. Il était attaché militaire du gouverneur général du Tonkin et rentre avec lui par le Salazie. Je l'ai prié de faire ta connaissance. Je crois que tu n'y trouveras que du plaisir. Il a été élevé à Metz avec les Purnot(?), les Guerquin(?). Madame Colombel sera peut-être heureuse de parler d'eux avec cet excellent colonel à Paris. Il habite rue Pauque23 (Champs-Elysées). Je pense qu'il y sera quelques jours après ma lettre. Adieu chère s?ur, je vous embrasse tous et de tout coeur. Ton frère Augustin. » Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., 6 juillet 1890, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère s?ur, Merci toujours pour tes bonnes lettres. Elles me disent assez que vous aimez toujours le Bon Dieu, que le Bon Dieu vous aime, c'est tout ce que j'ai besoin de savoir. Si dans les détails que tu me donnes je ne vois pas cela, ils me feraient de la peine. Mais non, tout ce que tu me dis de toi et des tiens dit que vous l'aimez, que vous le servez et je vous en aime davantage. Continue donc à me parler bien au long de chacun. Ta fille devient grande. La mère St Dominique m'en dit du bien. Vous vous préoccupez de son mariage. Je prie bien souvent pour que le Bon Dieu lui donne un bon mari. Lui seul connait l'avenir. C'est à toi qu'il a remis le soin de chercher sa volonté pour ta fille. Adresse-toi donc à lui dans la prière. Tu as sans doute autour de toi des Pères, des prêtres qui connaissent Amélie, qui te connaissent, demande-leur conseil. Je vois avec joie que cette chère enfant veut avant tout un mari qui aime et serve le Bon Dieu. Dis-lui bien que je prie avec vous pour cette affaire. Et ton Augustin ? Il a dû aller encore passer quelques semaines au régiment, je pense. Comment s'y comporte-t-il ? S'y tient-il bien ? en Chrétien ? Quelles idées en rapporte-t-il ? Il me disait qu'il voulait être soldat.? Est-ce sérieux ? A la distance où je suis, je ne peux en juger. Il peut se faire que oui. Il y a des raisons de croire que non. Là encore, c'est auprès du Bon Dieu que tu pourras trouver conseil. Ecris-moi longuement sur eux tous. Et Emmanuel.? Le voyez-vous souvent ? Sa mère se dévoue bien pour lui. Je suis heureux de la voir près du collège, j'espère que les Pères suppléeront un peu à l'absence de notre cher Henri. Il y a aussi plusieurs Lauras au collège. Tes enfants les voient-ils quelques-fois ? Avez-vous gardé quelques relations avec eux ? Si j'allais à Paris, je ne verrais que des figures nouvelles et pourtant j'aime bien tous ces chers enfants dont j'espère presque jusqu'au nom. Parle-moi d'eux-tous. Je suis heureux de te voir aller chez les Dames auxiliatrices. Elles sont excellentes. La mère St Paul peut te parler de Shanghai, elle en reçoit souvent des nouvelles. Il y a aussi rue de la Barouillère deux jeunes religieuses qui viennent d'ici. Je serais heureux que ta fille put faire connaissance avec elles. Elles sont à peu près de son âge et nées à Shanghai. Je leur ai fait bien souvent le catéchisme. Ici ces bonnes mères font toujours beaucoup de buis. Il y a deux mère chinoises appliquées à la visite des malades, elles baptisent beaucoup d'enfants chez les païens. Nous avons baptisé chez elles mercredi dernier un jeune homme protestant dont j'avais baptisé moi-même la femme et l'enfant. Prie souvent pour leurs ?uvres. Adieu chère soeur, je vous embrasse tous bien fort. Ton frère Augustin. Merci pour les semaines religieuses, les annales &. Où en est l'église de Montmartre ? Il y a je crois un album où on a réuni les dessins faits pour son bulletin, il se vent à l'église même. Donne-le moi. Je pourrai m'imaginer un pèlerinage à Montmartre. Le souvenir qui m'en reste c'est d'y être allé avec notre père, Xavier et Henri. J'avais 6 ou 7 ans. Je me souviens d'un moulin à vent qu'il y avait là » Belle lettre familiale. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 7 août 1890, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma chère Marie, Le mois d'août à toujours été un de mes mois favoris. Le 1er, anniversaire de ma naissance, le 14 celle de Henri, le 28 celle de Xavier. Puis on y faisait la fête, celle de notre mère, celle d'Aline. Le 15 passait pour notre fête à tous parce que nous nous appelons tous Marie. J'ai trois noms, Augustin le 28, Marie le 15, Louis le 25. Aussi pendant ce mois les souvenirs pour la famille abondent. J'ai commencé hier la neuvaine de l'Assomption, tu en as une bonne part. Oui le Bon Père Rathanys (?) est mort. Je l'ai assisté dans ses derniers moments. C'est une perte pour nous, mais le Bon Père sera plus heureux au ciel. Je suis heureux de voir que tu t'occupes de nos Pères de la rue Lafayette. Je me rappelle qu'une fois pendant les vacances, maman m'emmena chez eux, elle leur portait une douzaine de paires de bas parce qu'elle avait vu que l'un d'eux avait des bas percés. Je pense bien comme toi que cette maison aura des difficultés. Les allemandes s'éparpillent dans Paris. Ils fuirent ce quartier-là. Dès lors le but premier de cette ?uvre viendra à manquer, où bien il faudra trouver d'autres ?uvres à faire là ou bien il faudra se retirer. Le Pauvre Père de Bigand doit avoir bien des inquiétudes. C'est dans cette maison que Henri à commencer à pratiquer la médecine. Ce que tu me dis de ses processions à Paris me semble bien vrai. Les hommes y manquent. Ils y manquent comme simples fidèles, ils y manquent comme représentants des corps constitués, gouvernement, armées. En un mot il manque à ces processions une représentation de la nation. Ce n'es plus un culte national. C'est un culte public où on retrouver encore le Clergé, l'Eglise, puis avec elle la vie privée, les femmes, les mères, les enfants mais on n'y voit plus la vie publique, sociale. Aussi le Bon Dieu ne bénit-il pas les affaires publiques. [.] La mère St Dominique te prie de recommander partout son ?uvre aux prières des bonnes âmes. Prie pour elle à Montmartre à Ste Geneviève. Mets-y des cierges pour nous. Adieu chère s?ur, je t'aime plus que tu ne peux penser, bien plus que je ne peux dire. Je vous embrasse tous. Ton frère Augustin. » Belle lettre familiale dans laquelle on voit que la diffusion de Drumont s?est faite jusqu?en Chine ! Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 30 octobre 1890, 3p 1/4 in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère s?ur, Je viens te demander une bonne ?uvre, je te prie d'y mettre tout ton c?ur. Nous avons ici pour consul général Mr Wagner. Ce bon monsieur nous a rendu bien des services, il a souvent mis toute son autorité et ses meilleurs soins au règlement de nos affaires et le Bon Dieu y a ajouté quelquefois souvent le succès. Nous lui devons donc de la reconnaissance. De plus Mr Wagner est tout spécialement bon pour moi. Je suis souvent intermédiaire entre lui et monseigneur, et j'ai moi-même bien des rapports avec lui pour les affaires de mes paroissiens. Et en tout cela j'ai trouvé chez Mr Wagner la plus grand bienveillance. Or Mr Wagner a ici même une nombreuse famille. Sa femme est prise d'une maladie du fois et elle est obligée de fuir nos climats. Elle va partir samedi prochain par la malle pour Paris où elle consultera les médecins et se soignera le temps nécessaire. Madame Wagner emmène avec elle une grande fille de l'âge de la tienne, une autre de 15 ans et son dernier fils de 8 ou 9 ans. Je te prie donc instamment de tâcher de les voir, le plus souvent que tu pourras. Il y a là un devoir de reconnaissance de ma part, mais aussi une bonne ?uvre à faire. Cette bonne dame est très bonne mais les longs séjours que la carrière de son mari lui ont imposés en pays étrangers l'ont deshabituée de la confession. Je crains que si elle venait à mourir à Paris, elle n'ait personne auprès d'elle pour lui parler des sacrements. Les deux filles sont venues communier dimanche pour obtenir la bénédiction de Dieu sur leur voyage. J'ai été demander hier à Mr Wagner où descendait sa femme. Il n'y a rien encore d'assuré, ils chercheront à Paris. J'ai donné ton adresse, Mr Wagner m'a dit que sa femme irait te voir dès son arrivée. Lui-même lui écrira par le ministère des affaires étrangères où Mme Wagner ira prendre ses lettres, là on saura son adresse. Le P. Fournade a nos lettre par la même voie, il pourrait donc aussi l'y savoir. Si 10 ou 15 jours après la réception de cette lettre, tu n'as pas vu Mme Wagner, prie le P. Fournade de savoir son adresse et va la voir. Il y a là un bonne ?uvre à faire. Cette bonne Dame est sans famille, sans parents à Paris, tu pourras lui rendre service. Que ta fille rende aux deux siennes tous ceux qu'elle pourra. Si tu fais connaissance avec elles, tu pourras y envoyer Mme Colombel et son fils, et la mère St Paul &. Mr Maignot nous est revenu. Il m'a fait vos commissions. Ta fille a reçu des couleurs. Tu sais ce que sont devenus tes livres, on en finit actuellement la lecture au réfectoire chez les mères. Elles t'en remercient bien. Adieu chère et bonne s?ur, je vous embrasse tous bien fort. Ton frère, Aug. M. Colombel s.j. » Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 4 septembre 1890, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère s?ur, C'est, je crois, le 4 septembre 70 que vous autres parisiens vous avez proclamé la R.F. et depuis la France l'a adoptée et, quoiqu'on en dise, les autres peuples la considèrent avec de grands yeux, sans savoir ce que deviendra cette nouvelle invention. Sera-t-elle le marchepied d'un trône, sera-t-elle la tempête qui s'étendra sur l'Europe entière, le monde entier peut-être ? Sera-t-elle le noyau d'une république universelle comme les avancées (?) le disent.? Dieu le sait, seul il le sait je crois. Les fr[anç]ais ne sont plus assez chrétiens pour mériter la bénédiction de Dieu, les aidera-t-il dans leur politique tout humaine ? Mais Dieu a promis son secours à l'Eglise, elle est certaine de durer toujours. Dieu a suscité des Empereurs et s'est servi d'eux pour son Eglise, puis des Rois. Empereurs et Rois ont bien mal répondu aux avances de Dieu, Dieu s'est retiré, ils tombent. Et maintenant, qu'est-ce que Dieu suscitera pour soutenir son Eglise ? Ici je m'arrête, je ne me sens pas l'esprit de prophétie. Mais j'ai confiance que le Bon Dieu tirera le bien du mal, que son Eglise trouvera toujours les secours qui lui seront nécessaires. Et en pratique tenons-nous toujours bien près d'Elle, pressons-nous sur son seul par la Foi, d'abord, par l'obéissance à tous ses commandements, par la pratique de ses sacrements et avec cela nous serons certains de recevoir notre part de la durée perpétuelle que Dieu lui a promise. Voila presque un sermon à propos de mal date. Tu vois où j'en suis en politique, c'est le cléricalisme à outrance, mais pas dans le sens commun. Oui j'ai reçu tous tes livres. Merci, merci et encore merci. Les Carmélites m'ont demandé le B. Verboyre, elles l'ont lu au réfectoire et viennent de me le renvoyer. Nos Pères de notre collège m'ont pris le général de Sonis et le lisent aussi au réfectoire, enfin la m. St Dominique m'a pris le dernier, la Campagne du Cassini pour le faire lire à ses s?urs. Tu vois que tes livres servent. Pour moi, je les lis tous, mais trop vite. En trois jours j'ai eu fini le général de Sonis et les autres encore plus vite. Ils sont très bien surtout le Gl. Il est consolant de voir que le Bon Dieu donne encore de tels hommes à la France même quand elle est en République. Je te prie de m'envoyer encore un ou deux livres. Je voudrais avoir les Confessions de St Augustins et les Soliloques du même saint. Mais en français. Je voudrais les faire lire, on ne les a pas ici. Je pense que tu trouveras cela facilement. Et encore, mais pour moi-même cette fois. J'ai vu le titre d'un livre, "Le culte de la croix avant J.C." par l'abbé Ansault. Je ne sais ce que c'est mais moi-aussi je crois retrouver en Chine des traces fort anciennes du culte de La Croix. Peut-être trouverais-je dans ce livre quelque-chose qui soit dans le courant de mes idées. Enfin, il se publie à Paris une "Revue des Religions". Le P. Delaporte te dira ce que c'est. Envoie m'en deux ou trois numéros comme spécimen. Tu vois ma chère s?ur que j'abuse de tes aumônes. Je crois que ta charité me le pardonnera et que le Bon Dieu t'en récompensera. Adieu, je vous embrasse tous bien fort. Ton frère Augustin. » Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., Nankin, 1er avril 1888, 3p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère s?ur, Alleluia ! C'est le jour de Pâques que je t'écris. Nos pauvres chrétiens sont venus en grand nombre. Les païens encore plus pour voir. Que le Bon Dieu leur ouvre donc les yeux du coeur ! Oui, je reçois tes annales catholiques, très fidèlement. Je t'en remercie mille fois, elles font grand plaisir à moi et à tous les pères qui sont autour de moi. Puis quand nous les avons bien lues, elles sont reliées en volume et gardées dans notre bibliothèque. De ce que tu m'envoies aujourd'hui : 1° La revue du monde catholique, très bien. Je l'ai lue en entier, les pères mes voisins la lisent, envoie nous la pendant quelques mois. Les journaux quotidiens sont trop détaillés pour nous, nous ne pouvons les lire, mais les revues mensuelles ou bimensuelles sont notre affaire. Nos pères de Paris en publient une maintenant, envoyez-nous la. Je la désire beaucoup. 2° Les mystères de la franc-maçonnerie dont tu m'envoies les 2 dernières livraisons font plaisir aux pères qui m'entourent, si tu m'envoies la suite, tu me feras plaisir. 3° Les contes chinois ne sont pas forts. C'est mal traduit et mal choisi. On aurait pu trouver bien mieux. Adieu ma chère Marie. Priez beaucoup pour notre pauvre Chine. Je vous embrasse tous. Ton frère Augustin. » Joli témoignage autour des missions. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., Eglise Saint Joseph, Shanghai, 11 octobre 1892, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère s?ur, Je suis bien souvent avec vous de c?ur et de prières. J'espère que le Bon Dieu continue à bénir l'affaire du mariage de ta fille. Je suis fort édifié de l'esprit de foi qui vous conduit à cette affaire. Le Bon Dieu la bénira. Vous prenez le bon moyen d'assurer l'avenir, tenez toujours les yeux sur la volonté de Dieu. Lui seul a l'avenir entre les mains. J'espère que les prochaines malles me donneront des nouvelles plus complètes. [.] Tu sais maintenant que St Antoine de Padoue nous a exaucé. Les deux nappes d'autel sont arrivées, d'abord la petite, puis la grande. La M. Dominique les a fait monter, la petite pour l'autel de La Chapelle de congrégation où je dis la messe les jours de réunion, la grande pour le grand autel de leur chapelle où je dis la messe presque tous les jours. Elles ont servi déjà souvent. Je les reconnais aussitôt. Je suis heureux de penser que votre long travail sert à la gloire de Dieu. Merci encore. J'ai reçu aussi la brochure que je demandais sur la cour chinoise, merci encore. Je vois avec plaisir qu'on commence à mieux connaître la Chine de convention qui est bien loin de la vraie. Cette vrai Chine une fois connue témoignera bien. haut en faveur de la vraie religion qui seule peut la sauver. Priez souvent pour la conversion de la Chine. Elle déterminerait celle de l'Asie. Dieu seul peut faire ce miracle. Demandons-le. Les journaux, les télégrammes nous ont parlé de votre choléra. Nous qui l'avons presque toujours, nous en avons été préservé d'une manière singulière. Eté horriblement chaud, sans pluie, sans orages, et pas un seul cas de choléra à l'hôpital. En même temps, le télégramme apportait aux journaux les nouvelles de votre épidémie. Ces télégrammes, tous anglais, exagéraient le choléra de Paris, battaient la caisse pour clamer l'immunité de l'Angleterre. En réalité, la France, je crois, a été peu éprouvée et vous en êtes tirés désormais. Je voyais ce matin un journal (anglais naturellement) expliquant que Paris se fournit en désinfectant pour ses rues à Londres. J4ai lu ce que les journaux disaient de vos grandes chaleurs. Ici le thermomètre montait plus haut, mais elle n'ont causé aucune épidémie. Je voyais qu'en Amérique des chaleurs moindres que les nôtres tuaient chevaux ou piétons. Ici rien de semblable. Je te remercie encore de ce que tu as fait pour Léon Hambert(?). Je me suis attaché à cet enfant, que je n'ai jamais vu, à cause de l'affection de notre père pour le sien. Ces pauvres enfants ont beaucoup perdu en perdant leur mère. Si l'aîné est à Paris, fais-lui tout le bien que tu pourras. Salue les de ma part. D'après ce que leur père me dit d'eux, il doit y avoir beaucoup de bon. Dès lors, on peut corriger ce qui est moins bon. Les s?urs de charité ont été éprouvées cette année. La plus ancienne des s?urs de l'hôpital est morte. Une autre fort vieille est morte à Hantcheou (?). Ce sont deux vides et il vient peu de nouvelles de France. [.] Adieu chère s?ur, je vous embrasse tout bien fort. Ton frère Augustin. » Belle lettre avec des détails autour de la mission. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., Ousi [actuelle Shanghai ?], 17 avril 1872, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère s?ur, Je reviens du nord de mon district où j'ai passé toutes les fêtes de Pâques, depuis deux mois je suis en course et je dois repartir après demain matin. Je te trouve toujours fidèle à ton affection pour moi et ta lettre du 6 février m'attendait ici. J'ai reçu aussi les journaux que vous m'envoyiez, l'album des ruines de Paris et la photographie de mgr Surat. Je vous remercie de vos attentions délicates. [.] Vous pensez bien que parmi mes chrétiens j'ai toute sorte de personnes, les riches exceptés toutefois. Ici plus que partout ailleurs la malédiction de l'Evangile pèse sur eux. Outre cette raison principale, on peut ajouter qu'ici plus que partout ailleurs cette classe tient d'autant plus à la terre qu'elle y jouit davantage. La grande majorité de ces pauvres gens cultive quelques arpents de terre. L'admirable fécondité du sol leur demande au plus quatre mois de travail et ils ont une récolte de riz qui leur donne la nourriture de la famille d'abord puis de quoi vendre assez pour pourvoir aux vêtements et aux autres besoins. Je n'ai qu'un catéchumène qui possède 200 arpents, il n'en cultive que 40 qui suffisent amplement pour ses besoins, mais le pauvre homme est trop simple, il se laisse gruger par tous ses parents et amis payens, il en est toujours à la misère. J'ai aussi parmi mes chrétiens deux anciens prêtres des idoles, l'un brûlait l'encens devant Fo et les autres dieux que la Chine a empruntés à l'Inde, il avait la tête rasée, c'est un Bonze. Il est maintenant cuisinier dans un thé tenu par des payens (comme qui dirait dans un café). L'autre faisait pousser sa queue et récitait les prières chinoises devant je ne sais quel héros du céleste empire, c'est un Fao sse (?). Comme j'avais refusé la communion au Fao sse qui n'était pas assez instruit et accordé cette faveur au Bonze qui dans sa simplicité savait et croyait le nécessaire. L'orgueil du Fao sse se réveilla et se traduisit en coup de poing sur la tête de son émule. C'était au moins un signe qu'il désirait le bienfait de la communion. Mais ce désir ne me paraissant pas assez surnaturel je lui donnais pourtant tous les torts. Parmi mes catéchumènes, j'ai aussi d'anciens rebelles, ils ont bien des meurtres à se reprocher, Dieu leur a pardonné, la justice chinoise ne s'en préoccupe pas, mais si jamais on établit les lois françaises en Chine et qu'il vienne un procureur de la république ou du Roi, je le prierais bien sincèrement de ne pas trop chercher à savoir le passé. Vous voyez combien nous avons besoin du secours de Dieu, priez beaucoup pour ces pauvres gens, pour que les payens ouvrent les yeux, j'espère que le Bon Dieu, à son heure, aura pitié d'eux. Ici comme en France on s'attend à de grands évènements. Prions pour que Dieu les tourne à sa gloire. Priez aussi pour moi, que vos prières m'accompagnent partout et nous aurons ainsi tous part à la même récompense. Adieu tout à tous et à chacun. Mon respect et mon affection toute entière, surtout à notre bien aimé père. Ton frère tout dévoué. Aug. M. Colombel s.j. » Magnifique témoignage sur le développement des missions en Chine et à Shanghai. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l?astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l?observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 5 octobre 1890, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère s?ur, Il me semble que je suis bien en retard avec toi. Je voudrais t'écrire souvent, je remets au lendemain, les malles partent et je te laisse en retard. Et puis, il y a encore les chaleurs, les affaires qui mettent des bâtons dans les roues de la bonne volonté. Même la maladie, car le Bon Dieu m'en a envoyé une petite tout juste pour me rappeler que je ne suis pas exempt de ce châtiment là. Donc j'ai été 10 jours au lit. gastrite. affection dysentérique, voilà les noms que les médecins disaient mais nous avions du choléra à Shanghai et on avait peur de tout ce qui y ressemblait. Donc je me suis demandé si le Bon Dieu voulait de moi. mais non. Je n'étais pas encore mur pour le ciel. Les journaux vous ont peut-être déjà dit que nous avons eu cette mauvaise maladie ici. Pendant le mois d'août, il est mort 12 ou 15 européens à l'hôpital du choléra. Un peu plus dans les familles. Et les chinois ont payé un tribut bien plus fort. On dit que pendant 3 ou 4 jours, ils ont eu 200 ou 300 morts par jour. Mais il est impossible d'avoir un nombre exact. Tout autour de Shanghai, la maladie a sévi longtemps, nos Pères des paroisses chinoises donnaient plusieurs extrêmes onctions chaque jours, quelques fois cinq ou six à la suite l'une de l'autre. Il semble que c'est maintenant fini à Shanghai et que ça diminue beaucoup dans les campagnes. Les s?urs de Charité à l'hôpital ont perdu une s?ur, la s?ur Pauline Faisais. Elle y était chargée de la cuisine - c'est une grosse charge dans un hôpital - et s'en acquittait très bien. 36 ans d'âge. 18 mois de Chine. La pauvre s?ur était en cure à son office le mercredi à 11h. A 3h elle se met au lit. Dès le soir on désespérait et le samedi elle mourait. J'ai fait son service le 29 sept. C'était une de mes premières messes après ma maladie. C'est une grosse perte pour les bonnes s?urs. Nous avons eu aussi nos victimes. Le fr. infirmier du collège. Il était bien faible déjà, le choléra a eu beau jeu sur lui. Puis un Père italien de 64 ans, très fort, mais tout dévoué à ses 4000 chrétiens qu'il saignait à 2 heures d'ici. Le Bon Père avait donné de 60 à 80 extrêmes onctions dans le mois de septembre. Il fut pris le 27 mais continua à donner des extrêmes onctions. Le 28, il dit encore la messe à grand peine, p[ar]c[e] q[ue] c'était dimanche et pour consommer les saintes espèces. Mais déjà les chrétiens qui connaissent bien cette maladie le regardaient comme perdu. Ils nous l'amenèrent aussitôt après la messe, il nous arrivait à 11h¾ et mourait à 4h malgré les efforts des médecins qui ont essayé des remèdes héroïques. Ce bon Père avait été chassé par la révolution de plusieurs provinces. Il était venu se consacrer à la mission. Il meurt les armes à la main. C'est là une belle mort de missionnaires. Chez la m. St Dominique, deux enfants ont été prises. Toutes deux en sont revenues. L'une d'elles (11 ans) était bien à l'extrémité, condamnée par le médecin. Je crois qu'elle doit la vie aux prières faites pour elle. On tenait beaucoup à ne pas la perdre pour la réputation de la maison. [.] Je vous embrasse tous bien fort. ton frère Augustin. » Belle lettre sur les difficultés des missions en Chine, le choléra, les nombreux morts, etc. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242].