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  • Image du vendeur pour Rouge et le noir Chronique du XIXe siècle. mis en vente par Heritage Book Shop, ABAA

    STENDHAL

    Edité par A. Levavasseur, Paris, 1831

    Vendeur : Heritage Book Shop, ABAA, Beverly Hills, CA, Etats-Unis

    Membre d'association : ABAA ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale

    EUR 62 750,98

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    EUR 18,75 Frais de port

    Vers Etats-Unis

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    Henri Beyle. Le Rouge et le Noir. Chronique du XIXe siècle. Paris: A. Levavasseur, 1831. First edition. A fine copy of Stendhal's masterpiece and one of the major literary works of 19th century France. A lovely copy, entirely untrimmed (pages 181 x 140 mm), with the original wrappers bound in to each volume (including the spine panels). Elegantly bound by Edouard Pagnant of Paris (1852-1916) in green half-morocco over marbled boards, spine with gilt titles and decorated columns, marbled end papers. Internal contents clean and fresh, quite rare and desirable with the original printed wrappers. Upper wrapper and titles with vignettes of Henry Monnier, engraved by Porret. Volume one vignette shows Julien Sorel appearing to Madame de Renal near a confessional; volume two shows Mathilde de La Mole holding the head of Julien Sorel. A fine copy. Stendhal's surprisingly modern bildungsroman about the rise and fall of the romantic Julian Sorel, who attempts to climb the rungs of French society and surpass the expectations of his modest, rural upbringing. The novel is not only an exploration of Julian's own psychological and spiritual struggles but also a satire of the clergy and French society in general. "The Red and The Black, like much of Stendhal's work, was not appreciated in his own day. It was only after Stendhal's death that critics began to realize what a revolutionary stylist he was. He's currently credited as one of the fathers of psychological realism due to the space he devotes to his characters' inner lives. "Stendhal's mind was of the first order. he wrote his two novels, which so few people have read, in a spirit of fearless liberty." (Joseph Conrad) Vicaire I, cols. 455-456. HBS 67908. $65,000.

  • STENDHAL, Henri Beyle.

    Date d'édition : 1827

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    EUR 57 000

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    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Urbain Canel, 1827.3 volumes in-8 de : I/ (1) faux-titre, (1) titre, viii pp., 177 pp. ; II/ (1) faux-titre, (1) titre, 191 pp. ; III/ (1) faux-titre, (1) titre, 243 pp.Demi-veau bleu glacé, dos lisses ornés de filets dorés, tranches jaspées. Elégantes reliures de l'époque.170 x 100 mm. --- « Edition originale extrêmement rare » (Claude Guérin) du premier grand roman de Stendhal, imprimé en 1827.« D'une grande rareté » (Carteret, II, 350).« Très rare, très recherché » (Clouzot).« Le plus bel exemplaire que Maurice Chalvet a vu dans sa longue carrière de libraire ».« Armance » est le premier roman de Stendhal (1783-1842), publié en 1827. L'action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l'École polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. II n'éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu'il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié : Octave, dont la famille a été ruinée par l'émigration, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance, qui l'aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d'Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur, et entraîné malgré lui dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreu /// Paris, Urbain Canel, 1827.3 volumes 12mo [174 x 103 mm] of: I/ (1) half-title, (1) title, viii, 177 pp.; II/ (1) half-title, (1) title, 191 pp., pp. 169-174 browned; III/ (1) half-title, (1) title, 243 pp. Occasional slight foxing.Blue half-calf, flat spines decorated with gilt fillets, sprinkled edges. Elegant contemporary bindings. --- "Extremely rare first edition" (Claude Guerin) of the first great novel by Stendhal, printed in 1827."Extremely rare" (Carteret)."Very rare, very sought-after" (Clouzot)."The most beautiful copy seen by the great bookseller Maurice Chalvet in the course of his long career."Armance" is Stendhal's (1783-1842) first novel, published in 1827. The action happens in the high society, during the Restoration, in Paris, in the reign of Louis XVIII. Octave de Malivert, 20 years old, just got out of the "Ecole polytechnique", got noticed by his intelligence and the distinction of his personality, but also by an exceptionally closed and lunatic temper, that pushes him sometimes to real outbursts of fury. He only shows real friendship to a cousin of his age, Armance de Zohiloff, a beautiful young, noble and poor girl with a loyal and courageous temper, that he meets at one of his aunt's place, Mrs. de Bonnivet. A cruel misunderstanding breaks up this sweet friendship: Octave, whose family was ruined by the emigration, receives two millions for compensation by the royal government; Armance, who is secretly in love with him, thinks she notices a change in his manners after his unexpected fortune and, finding here a reason to despise the temper of her cousin, she swears to always keep her love secret, because she doesn't want to come by as a vulgar profiteer in the eyes of Octave and those of the world. Octave, painfully struck by her coldness, and swept along in a series of high society successes, will only succeed very late to erase this mistake. He too, in reality, loves his cousin, but, mistaken by himself, and by making a solemn oath.

  • STENDHAL, Henri Beyle.

    Date d'édition : 1827

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    EUR 57 000

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    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Urbain Canel, 1827.3 volumes in-8 de : I/ (1) faux-titre, (1) titre, viii pp., 177 pp. ; II/ (1) faux-titre, (1) titre, 191 pp. ; III/ (1) faux-titre, (1) titre, 243 pp.Demi-veau bleu glacé, dos lisses ornés de filets dorés, tranches jaspées. Elégantes reliures de l'époque.170 x 100 mm. --- « Edition originale extrêmement rare » (Claude Guérin) du premier grand roman de Stendhal, imprimé en 1827.« D'une grande rareté » (Carteret, II, 350).« Très rare, très recherché » (Clouzot).« Le plus bel exemplaire que Maurice Chalvet a vu dans sa longue carrière de libraire ».« Armance » est le premier roman de Stendhal (1783-1842), publié en 1827. L'action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l'École polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. II n'éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu'il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié : Octave, dont la famille a été ruinée par l'émigration, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance, qui l'aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d'Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur, et entraîné malgré lui dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreu /// Paris, Urbain Canel, 1827.3 volumes 12mo [174 x 103 mm] of: I/ (1) half-title, (1) title, viii, 177 pp.; II/ (1) half-title, (1) title, 191 pp., pp. 169-174 browned; III/ (1) half-title, (1) title, 243 pp. Occasional slight foxing.Blue half-calf, flat spines decorated with gilt fillets, sprinkled edges. Elegant contemporary bindings. --- "Extremely rare first edition" (Claude Guerin) of the first great novel by Stendhal, printed in 1827."Extremely rare" (Carteret)."Very rare, very sought-after" (Clouzot)."The most beautiful copy seen by the great bookseller Maurice Chalvet in the course of his long career."Armance" is Stendhal's (1783-1842) first novel, published in 1827. The action happens in the high society, during the Restoration, in Paris, in the reign of Louis XVIII. Octave de Malivert, 20 years old, just got out of the "Ecole polytechnique", got noticed by his intelligence and the distinction of his personality, but also by an exceptionally closed and lunatic temper, that pushes him sometimes to real outbursts of fury. He only shows real friendship to a cousin of his age, Armance de Zohiloff, a beautiful young, noble and poor girl with a loyal and courageous temper, that he meets at one of his aunt's place, Mrs. de Bonnivet. A cruel misunderstanding breaks up this sweet friendship: Octave, whose family was ruined by the emigration, receives two millions for compensation by the royal government; Armance, who is secretly in love with him, thinks she notices a change in his manners after his unexpected fortune and, finding here a reason to despise the temper of her cousin, she swears to always keep her love secret, because she doesn't want to come by as a vulgar profiteer in the eyes of Octave and those of the world. Octave, painfully struck by her coldness, and swept along in a series of high society successes, will only succeed very late to erase this mistake. He too, in reality, loves his cousin, but, mistaken by himself, and by making a solemn oath.

  • Image du vendeur pour Le Rouge et le Noir. Chronique du XIXe siècle. mis en vente par Peter Harrington.  ABA/ ILAB.

    STENDHAL, pseud. of Marie-Henri Beyle.

    Edité par Paris: A. Levavasseur, 1831, 1831

    Vendeur : Peter Harrington. ABA/ ILAB., London, Royaume-Uni

    Membre d'association : ABA ILAB PBFA

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    Edition originale

    EUR 36 066,76

    Autre devise
    EUR 16,34 Frais de port

    De Royaume-Uni vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    First edition, one of 750 copies only, of this milestone of French literature. A pioneering psychological novel, Stendhal's bildungsroman "brings to life the spirit of an age" (Taylor, p. 335) with its satirical portrait of the materialistic society of Restoration France. It exerted a major influence on later writers including Proust, Gide, Camus, and Nietzsche. "When The Red and the Black was first published on 13 November 1830, it was a novel ahead of its time. In a curious way this was literally so since its title-page bore the date 1831 and a reconstruction of the historical time-scale within the novel suggests that the events of the last few chapters take place also in 1831. But it was ahead of its time principally because it was uncomfortably topical. the author pulled no punches in his depiction of contemporary society, and his 'Chronicle of 1830' presents a comprehensive and damning account of France at the time" (Pearson, pp. ix-x). Le Rouge et le Noir was inspired by the real story of Antoine Bethet, a young man who was executed in 1828 for shooting his mistress in a local church. The book shocked its contemporaries and reviews upon publication were mostly critical. Stendhal's anticlerical stance led to the Vatican placing the book on the index of forbidden books in 1897; it was banned in Russia by Czar Nicholas I in 1850 and purged from Spanish libraries by Francisco Franco in 1939. It was only during the 20th century, well after the author's death, that the novel was recognized as "one of the most boldly original masterworks of European fiction" (Alter & Cosman, p. 189). Bibliothèque nationale de France, En français dans le texte, 247; Vicaire I 455. Robert Alter & Carol Cosman, A Lion for Love, A Critical Biography of Stendhal, 1986; Roger Pearson, "Introduction", in Catherine Slater, ed., The Red and the Black, 1991; French L. Taylor, Companion to the French Novel, 2007. 2 volumes, octavo (206 x 126 mm). Contemporary purple cloth, smooth spines divided by blind fillets and lettered in gilt, covers blocked in blind, edges sprinkled brown. Wood engraved vignettes on title pages, both by Porret after designs of Henry Monnier. 20th-century ownership stamp clumsily washed from title pages, near-contemporary ownership inscription on front free endpapers, occasional 20th-century pencil annotations in French and German (Sütterlin script and shorthand). Fading to spines, cloth lightly bumped and rubbed, inner hinges starting, book blocks firm, occasional faint foxing and marks to contents (a few from pressed flowers, not preserved), otherwise clean and well-preserved. A very good copy.

  • [Stendhal (ps. di Henri Beyle)]

    Edité par Ambroise Dupont, Éditeur (Imprimerie de A. Éverat et Comp.),, 1839

    Vendeur : Libreria Antiquaria Pontremoli SRL, Milano, MI, Italie

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale

    EUR 35 000

    Autre devise
    EUR 40 Frais de port

    De Italie vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Paris, Ambroise Dupont, Éditeur (Imprimerie de A. Éverat et Comp.), 1839, Edizione originale. Leggero e occasionale foxing; discreta firma d appartenenza coeva alla copertina del vol. I; per il resto straordinari esemplari a in barbe (222 x 140 mm), freschi e puliti, completi di tre dei quattro piatti delle copertine originali. Condizione molto rara. La composizione del romanzo, iniziata nel novembre del 1838, fu estremamente rapida e durò solo sette settimane: le oltre cinquecento pagine della Chartreuse furono consegnate all editore il 26 dicembre del 1838. Il 17 marzo 1839, domenica, il quotidiano parigino «Le constitutionel» annunciò l imminente uscita della Chartreuse de Parme, pubblicando, come anticipazione, la «Scène militaire» relativa all episodio di Waterloo (pp. 5-6). Di lì a poche settimane, nel mese di aprile, venne stampata, sempre a Parigi, l editio princeps dell opera. L accoglienza fu inizialmente piuttosto tiepida, al punto che Balzac, sulla «Revue parisienne» da lui diretta, arrivò a scrivere: «depuis dix mois que cette oeuvre surprenante a été publiée, il n y [a] pas un seul journaliste qui l ait ni lue, ni comprise, ni étudiée, qui l ait annoncée, analysée et louée, qui même y ait fait allusion». Balzac elogiò senza riserve il romanzo; nonostante il cattivo carattere, subì subito il fascino di questa Chartreuse: M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre [.] à une troisième lecture, lente et réfléchie, je trouve cette oeuvre extraordinaire. Naturalmente, per Balzac solo i romanzi di Balzac non necessitavano di interventi o correzioni. Per temperare l entusiasmo avanzò, senza risparmiarle, alcune critiche puntuali e approfondite, augurando una revisione del testo: «Je souhaite que M.Beyle soit mis à même de retravailler, de polir la Chartreuse de Parme, et de lui imprimer le caractère de perfection». Stendhal decise di rimettere mano all opera, modificandola anche tenendo conto delle osservazioni di Balzac. Ma il lavoro rimase solo in forma di appunti e non fu mai portato a termine: la prima redazione del romanzo è anche l unica ad essere stata stampata. «La Chartreuse» che ancora oggi leggiamo è dunque quella dell edizione originale edita da Ambroise Dupont. G. Vicaire, Manuel de l amateur de Livres du xixe siècle I (Paris 1894), col.458; H. Balzac, Etudes sur M. Beyle (in: «Revue parisienne» 25 sépt. 1840, pp. 273-342); L. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne II (Paris 1925), p. 358; M. Escoffier, Le Mouvement romantique (Paris 1934), n. 1355; En français dans le texte (Paris 1990), p. 238; Stendhal, uvres romanesques complètes (Paris 2005), III 2 voll., in 8°, legatura moderna in pieno marocchino rosso, dorso a quattro nervi con scomparti decorati a motivo geometrico in nero; tassello con titolo oro in marocchino marrone ripreso ai contropiatti e al primo risguardo; conservati entrambi i piatti della copertina originale al volume primo; solo il piatto posteriore al volume secondo; pp. [4] 402; [4 di catalogo editoriale], [4] 445 [1 bianca]. Edizione originale. Leggero e occasionale foxing; discreta firma d appartenenza coeva alla copertina del vol. I; per il resto straordinari esemplari a in barbe (222 x 140 mm), freschi e puliti, completi di tre dei quattro piatti delle copertine originali. Condizione molto rara. legatura moderna in pieno marocchino rosso, dorso a quattro nervi con scomparti decorati a motivo geometrico in nero; tassello con titolo oro in marocchino marrone ripreso ai contropiatti e al primo risguardo; conservati entrambi i piatti della copertina originale al volume primo; solo il piatto posteriore al volume secondo;

  • Stendhal [pseud. of Marie-Henri Beyle, 1783-1842]

    Edité par Paris Ambroise Dupont 1839, 1839

    Vendeur : PrPh Books, New York, NY, Etats-Unis

    Membre d'association : ILAB

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    EUR 32 823,59

    Autre devise
    EUR 2,81 Frais de port

    Vers Etats-Unis

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    Two volumes, 8° (203x123 mm). I. [4], 402 pages. II. [4], 445 pages. Both volumes complete with half-title. Lacking – as with the majority of recorded copies – the last leaf of the second volume, a cancel with advertising. Contemporary brown cloth, blind-stamped with floral pattern. Smooth spines, divided into compartments by gilt fillets, title and volume numbering lettered in gold. Blue speckled edges. Pastedowns and flyleaves in yellow paper. Hinges and corners somewhat rubbed. A good copy, some stains.Provenance: armorial stamp on the half-title of both volumes, the same coat of arms stamped in gilt at the foot of the spines. First edition, in its rare first issue, of the eighth novel published by the celebrated French writer Stendhal, mentioned here as the author of another famous roman, Le Rouge et Noir, which appeared in 1830/31. La chartreuse de Parme was written in only fifty-six days, between 4 November and 26 December 1838. It was inspired by both Stendhal's desire to write a Napoleonic novel centred on the Battle of Waterloo and his interest in the life of Alexander Farnese – who would later become Pope Paul III – which featured numerous parallels with that of the novel's main character, Fabrice del Dongo. The present copy, printed on vellum paper (papier velin) and without the indication 'Deuxième édition' on the title-page, represents a rare example from the first issue of this edition. "The various copies of the first edition of the Chartreuse de Parme that I saw were all on vellum paper; there is, under the same date of 1839, an edition of this work bearing on the titles and on the wrappers 'Deuxième édition'. The copy I saw is on laid-paper. In fact, it is a new issue on the same composition rather than a second edition. The volumes' collation is identical to the first edition" (Vicaire, Manuel de l'amateur, 458). The novel was enthusiastically received by Stendhal's contemporaries. Of especial note is the opinion expressed by Honoré de Balzac in a letter written to Stendhal on 6 April 1839: upon reading the work, Balzac writes "Il ne faut jamais retarder de faire plaisir à ceux qui nous ont donné du plaisir. La chartreuse est un grand et beau Livre, je vous le dis sans flatterie, sans envie, car je serai incapable de le faire [.]".Carteret Romantique II, 358; Clouzot 151; Lhermitte 567; Vicaire I, 458; Philobiblon, One Thousand Years of Bibliophily, no. 271. Book.

  • STENDHAL (Heny Beyle, dit)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

    Membre d'association : ILAB

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    Edition originale Signé

    EUR 30 000

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Paris, Didot l'Aîné, Imprimeur du Roi, 1817. 2 vol. (130 x 210 mm). Demi-basane, plats de papier marbré, dos lisses ornés de rinceaux dorés, tranches marbrées (reliure de l'époque). Édition originale. L?exemplaire contient les cartons que l?imprimeur imposa, signalés par Cordier (p. 209-210, 211-212 et 212 bis-212 ter du t. I et p. 21.22-23.24 du t. II), ainsi que les trois feuillets d?errata (2 au t. I et 1 au t. II), reliés en fin des volumes, qui manquent très souvent. Cette Histoire de la peinture en Italie est la première oeuvre vraiment originale publiée par Stendhal, à considérer que les Lettres écrites de Vienne en Autriche sur le célèbre compositeur J. Haydn (connues sous le titre de Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase qui leur sera donné) sont davantage des traductions que des compositions (Paupe, p. 18). Seconde émission donnée en 1820, avec le millésime de 1817 et le nom de Beyle sur la page de titre (beaucoup plus courant, le premier tirage donne seulement « par M.B.A.A. », pour « Monsieur Beyle Ancien Auditeur » ; la seconde édition (1831) donnera le pseudonyme de « Stendhal »). Les thèses tendancieuses de l'auteur l'obligèrent à cacher son nom sous l'abréviation M.B.A.A. dans la plupart des exemplaires, et l'éditeur d'imposer 26 cartons. Plusieurs passages dangereux, en effet, pouvaient être signalés, en France à la police de la Restauration ; et en Italie, au sévère gouvernement autrichien. « Ces craintes n'étaient pas vaines, explique Martineau, et quand en 1828 Stendhal sera expulsé de Milan, ce sera en grande partie pour avoir écrit cet ouvrage, qui plus tard l'empêchera encore d'être accrédité comme consul à Trieste. [.] Sa seule précaution, en réalité, fut de ne pas signer ce livre » (Martineau, L'OEuvre de Stendhal, p. 121). Aussi les rares exemplaires connus donnant le nom de Beyle sur la page de titre relèvent-ils d'une certaine audace. Ils ont été réalisés en 1820, selon une volonté de Stendhal formulée dès 1819 (Histoire de la peinture en Italie, édition d'Arbelet, p. CXXXI). Le fait qu'ils soient les seuls volumes publiés du vivant de l'auteur à porter son nom « Beyle » ajoute encore à leur intérêt (cf. Arbelet). Le tome II porte pour la première fois l'épigraphe que les connaisseurs de Stendhal connaissent bien : « To the happy few » (« Cela explique tout le titre. Je le dédie aux âmes sensibles », dit-il dans une lettre à Crozet de 1816), devise qui figure également en note (t. I, p. 148) et à la fin des Promenades dans Rome, de Le Rouge et le Noir et de La Chartreuse de Parme. Les exemplaires portant le nom complet de Beyle sont rarissimes ; outre celui-ci, on en dénombre six : exemplaire Mérimée (décrit par Vicaire d'après la vente de 1891 et repris par Cordier) ; exemplaire Stritch-Jules Guillemin (première mention en 1875, cf. Cordier) ; exemplaire Georges Heilbrun (catalogue n° 4, mars 1952, n° 1026, relié par Maylander avec les deux titres et le f. de dédicace à l'empereur de Russie) ; exemplaire Louis de Potter, puis Bibliothèque Simonson (I, Sotheby's, 19 juin 2013, lot 276) et deux exemplaires de la bibliothèque de Stendhal : celui, également annoté, de Jacques Guérin (20 mars 1985, n° 101) ; ensuite dans la Bibliothèque Jaime Ortiz-Patino (Sotheby's, II, 2 décembre 1998, n° 67), et celui du Colonel Sikles (I, 20-21 avril 1989, n° 196) ayant figuré dans le catalogue Blaizot n° 314 de février 1960 (référence de la main de Simonson au crayon sur la garde du tome I de l'exemplaire Potter). Parmi ces exemplaires, seuls trois portent un envoi : celui de Mérimée, celui de Louis de Potter et le présent exemplaire : « À Monsieur le Comte Kosakowsky, Secrétaire de la Légation Russe, à Rome ». Cette dédicace est répétée sur les pages de titre des deux volumes. Le comte Kosakowki était un ami de la belle Cornelia Martinetti, née comtesse Rossi, dont il fréquenta le salon romain. Dans ses minutieuses Impressions romaines, E. J. Delécluze mentionne sa participation à plusieurs événements mondains entre fin janvier et fin février 1924 (il écrit « Cosacowski »), à une période où Stendhal était à Rome (jusqu'au 4 février). Prosper Duvergier de Hauranne, ami intime et disciple de Stendhal, le cite également dans une lettre qu'il adresse à celui-ci le 14 juin 1824 : « nous sommes arrivés dans la Ville éternelle sans le moindre petit accident à raconter à nos amis et connaissances, et sauf les Anglais qui s'en sont enfuis en masse, je n'y ai rien trouvé de changé. [.] Après plusieurs fluctuations, la Martinetti et Kosakowski qu'on avait cru au moment de se séparer se sont accrochés de nouveau l'un à l'autre et ils forment le soir avec la Gabrielli et Mgr Marini une partie carrée, qui au nombre de ses péchés ne compte pas au moins la dissimulation. Tout le monde au reste dans cette maison nous a beaucoup demandé de vos nouvelles, et l'ouvrage Sur l'amour y est attendu avec impatience par l'auteur d'Amélie [Cornelia Martinetti]." (Stendhal, Correspondance, p. 785.) Des bibliothèques du Comte Kosakowski (envoi) ; Julien Bogousslavsly (ex-libris gravé) : Alain Schimel, Bibliothèque Stendhal.

  • [Stendhal] Beyle, Henri

    Edité par P. Didot L Ainé, Impremeur du Roi,, 1817

    Vendeur : Libreria Antiquaria Pontremoli SRL, Milano, MI, Italie

    Membre d'association : ALAI ILAB

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 21 000

    Autre devise
    EUR 40 Frais de port

    De Italie vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Paris, P. Didot L Ainé, Impremeur du Roi, [1817, luglio] MDCCCXVII, Edizione originale, secondo stato. Straordinario esemplare pregiato dalla dedica autografa e alcuni interventi autografi dell autore nel testo. Stendhal invia la copia a Camillo Ugoni: all occhietto del primo volume l autore scrive di suo pugno la breve ma affettuosa dedica «All amico Ugoni, H. Beyle». La copia è pregiata inoltre dalla presenza di alcune note manoscritte di Ugoni e probabilmente di Stendhal (vol. I: p. 280; vol. II: pp. [1], 54, 377, 425, 427). L importanza di questa copia è infine attestata dalla grande attenzione che la critica stendhaliana del Novecento ha dedicato ad essa: ben due articoli su riviste accademiche sono infatti consacrati alla sua descrizione e all amicizia tra Stendhal e Camillo Ugoni (Ciavarella e De Cesare). Ciavarella (a cui rimandiamo per le trascrizioni delle note) non si sbilancia in merito all attribuzione di ciascuna nota, ipotizzando che due di esse siano certamente attribuibili a Ugoni, e tacendo sulle altre. De Cesare, che non ha potuto consultare l esemplare, accoglie l ipotesi di Ciavarella, suggerendo però che il contenuto di alcune potrebbe indicare un intervento manoscritto dello stesso Stendhal. E un esame comparato con la grafia stendhaliana, sebbene reso complicato dalla corsività e rapidità del tratto nelle note della nostra copia, porterebbe in effetti a percepire la mano di Stendhal nelle note alle pp. [1] e forse 377 del vol. II. L esemplare, già affascinante per le traiettorie assunte dalla sua storia bibliografica, chiama dunque a nuove indagini e a nuove scoperte. -- Il presente esemplare gioca un ruolo decisivo nella storia della fortuna di Stendhal: fu proprio Ugoni, nel terzo volume della sua «Letteratura italiana», a "lanciare" primo fra tutti l «Histoire de la Peinture» in Italia, con un endorsement clamoroso, un elogio convinto e appassionato dell opera di Stendhal: «in un apparente sconnessione e bizzarria di forma, racchiude un profondo senso di verità e quell elevato sentire che palesa in chi lo scrisse un caldo amico del vero, degli uomini, del bello»; e ancora, scagliandosi contro coloro che accolsero negativamente l «Histoire», scriveva: «Non è penuria in Italia di questi D. Chisciotti della gloria nazionale che menano colpi alla cieca contro le scritture d oltre monte che trattano di noi e delle cose nostre. Ben meglio sarebbe che adoperassimo tutti a rilevarne l utile e il vero, per volgerlo a nostro vantaggio. Avremo noi men cari gli aromi che condiscono le nostre mense perché ci vengono dalle Indie?» (citazioni da De Cesare, p. 289). -- Ugoni ricambiò il dono di Stendhal inviandogli una copia del primo volume della sua «Letteratura italiana nella seconda metà del XVIII secolo», pubblicato a Brescia presso Bettoni nel 1820-21. Alla prima sguardia appose la sua dedica autografa, che ricalcava da vicino quella dell Histoire: «All amico Beyle, il suo Ugoni» (l esemplare è oggi conservato presso la Biblioteca Sormani di Milano). L amicizia di Stendhal e Ugoni non si interruppe nemmeno quando il critico italiano dovette riparare in Francia per sfuggire alla polizia austriaca: è ormai dimostrato (De Cesare) che i due si continuarono a vedere per molti anni a Parigi, frequentando gli stessi salotti letterari e la stessa redazione del Globe, rivista alla quale entrambi collaboravano. E a testimonianza del legame e della stima che legava Stendhal a Ugoni, valgano le parole di apprezzamento che lo scrittore inviò a Paul-François Dubois, fondatore e direttore del Globe: «un excellent juge de la littérature italienne». -- Esemplare in ottime condizioni, a margini praticamente interi (213 x 135 mm), in legatura coeva (occasionali bruniture e fioriture come normale). Condition report: Qualche foglio lievemente brunito per la qualità della carta in particolare le prime e ultime carte e i fascicoli 2 e 14 del II vol.; minima mancanza al margine superiore dei ff. e5-8 e all angolo esterno dei ff. a1- del I vol. (più estesa a b1); poche sporadiche fioriture molto leggere; lievi escoriazioni a testa e piede del dorso. nel complesso un ottimo esemplare, molto fresco e a pieni margini (213 x 135 mm). Eccezionale semplare nel rarissimo stato dell edizione con il nome dell autore per esteso al frontespizio, facente parte di quel piccolo «contingente di copie (un centinaio sembra) che fu parzialmente riconfezionato per essere rilanciato sul mercato librario inglese [.] dopo il 21 marzo 1820. Come è ormai noto, queste copie che costituiscono una vera e propria rarità bibliografica e di cui oggi si contano sulle dita gli esemplari conservati sostituivano le misteriose sigle nel titolo al frontespizio ("Histoire de la peinture en Italie, par M. B.A.A.") con il nome e la qualifica per esteso, in tutte lettere, dell autore ("M. Beyle, ex auditeur au Conseil d Etat") e l epigrafe del primo volume (recante una enigmatica citazione dei Caracci) con sei versi storico-politici tratti dal Galeotto Manfredi di Monti» (De Cesare, Breve storia di una amicizia italiana di Stendhal, p. 287). Da quanto è dato sapere, è questa l unica occasione in cui Stendhal apporrà al frontespizio di una sua opera il nome di battesimo H. Beyle. Bibl. Carteret, Le Trésor du bibliophile, vol. II, p. 344; De Cesare, Breve storia di una amicizia italiana di Stendhal: Camillo Ugoni (Studi francesi 65-6, mag-dic 1978: 285-97); Ciavarella, Un raro esemplare dell Histoire de la Peinture en Italie, 1817 proveniente dalla biblioteca Ugoni di Brescia (Omaggio a Stendhal: VI congresso stendhaliano, Parma 1967) 2 voll., in 8°, sobria legatura dell epoca in mezza pelle verde smeraldo, al dorso quattro nervetti appena lavorati a secco, autore-titolo in oro nel secondo quadrante («Beyle | Peinture.»), numero di tomo nel quarto, piatti in carta marmorizzata in tono, cuffie in seta verde e oro, fogli di guardia in carta bianca; pp. [6: occhiello e due c. di errata] LXXXVI [2] 298; [8: bianca, occhiello, frontesp.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    STENDHAL

    Date d'édition : 1808

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 17 250

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    autre. - 26 mars 1808, 20x24,8cm, 3 pages 1/2 sur un double feuillet. - Longue lettre autographe de Stendhal, adressée à sa s ur Pauline, rédigée d'une écriture fine à l'encre noire. Adresse du père de Stendhal chez qui réside sa s ur, à Grenoble et tampon «?n°51 Grande Armée?». Cachet de cire rouge aux armes de Stendhal. Plusieurs pliures d'origine, inhérentes à l'envoi postal. Un manque de papier, dû au décachetage de la lettre, habilement comblé. Très belle lettre, empreinte de passion romantique, mêlant nostalgie de l'enfance et histoires sentimentales et préfigurant Le Rouge et le Noir. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint le jeune Henri Beyle - ici âgé de vingt-cinq ans - avec sa s ur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un «?journal?» - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal?: «?Voilà mes rêveries, ma chère amie ; j'en ai presque honte ; mais, enfin, tu es la seule personne au monde à qui j'ose les dire.?» Dans cette lettre témoignant du lien fort entre frère et s ur, Stendhal, alors en Allemagne, fait part de toute sa nostalgie?: «?J'ai repassé dans ma mémoire tout le temps que nous avons passé ensemble?: comment je ne t'aimais pas dans notre enfance ; comment je te bâtis une fois à Claix, dans la cuisine. Je me réfugiai dans le petit cabinet de livres ; mon père revint un instant après, furieux, et me dit?: «?Vilain enfant?! Je te mangerais?!?». Ensuite, tous les maux que nous fit souffrir cette pauvre tatan Séraphie ; nos promenades dans ces chemins environnés d'eau croupissante, vers Saint-Joseph.?» Ces regrets d'un temps passé s'accompagnent d'une mélancolie toute stendhalienne?: «?Hélas?! Ce bonheur charmant que je me figurais, je l'ai entrevu une fois à Frascati, quelques autres à Milan. Depuis lors, il n'en est plus question ; je m'étonne de n'avoir pu le sentir. Le seul souvenir en est plus fort que tous les bonheurs présents que je puis me procurer.?» Cette évocation de l'Italie regrettée va de pair avec les femmes qu'il a aimées?: «?Je t'ai conté qu'étant à Frascati, à un joli feu d'artifice, au moment de l'explosion, Adèle s'appuya un instant sur mon épaule ; je ne peux t'exprimer combien je fus heureux. Pendant deux ans, quand j'étais accablé de chagrin, cette image me redonnait du courage et me faisait oublier tous mes malheurs. Je l'avais oubliée depuis longtemps ; j'ai voulu y repenser aujourd'hui. Je vois malgré moi Adèle telle qu'elle est ; mais, tel que je suis, il n'y a plus le moindre bonheur dans ce souvenir.?» Ce long passage concernant Adèle Rebuffet, sa cousine avec laquelle il vécut une histoire sentimentale forte avant d'entretenir des relations plus intimes avec sa mère, témoigne du sentimentalisme de Stendhal. Il évoque d'ailleurs une autre de ses brûlantes passions, Angelina Pietragrua, idéal de la femme italienne et incarnation de ses souvenirs milanais?: «?Madame Pietragrua c'est différent?: son souvenir est lié à celui de la langue italienne ; dès que, dans un rôle de femme, quelque chose me plait dans un ouvrage, je le mets involontairement dans sa bouche.?» Ce «?rôle de femme?» que mentionne Stendhal est un écho à l'essentiel de cette lettre, l' uvre Il Matrimonio segreto du compositeur Cimarosa?: «?Joues-tu quelquefois le Matrimonio?? C'est le passage Cara sposa au commencement entre Carolina et Paolino. [.] Mais joue le Matrimonio pour l'amour de moi surtout Signor deh permettette et la finale Io rival de mia sorella.?» Cet opéra de Cimarosa, loin d'être une lubie passagère, jalonnera toute la vie et l' uvre de l'écrivain. Dans ses Souvenirs d'égotisme (1832) il explique?: «?à Milan, en 1820, j'avais envie de mettre cela sur ma tombe [.] Je voulais une tablette de marbre de la forme d'une carte à jouer?: «?Errico Beyle - Milanese - Visse, scrisse, amò - Quest'anima adorava Cimarosa, Mozart e Shakspeare - Morì di anni.

  • Image du vendeur pour Lamiel mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    STENDHAL

    Edité par Librairie moderne|& Maison Quantin, 1889

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale

    EUR 15 525

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    Couverture rigide. - Librairie moderne & Maison Quantin, Paris 1889, 13x19cm, relié. - Edition originale, un des12 exemplaires numérotés sur papier de Hollande, seul tirage en grand papier. Exemplaire complet de son plan dépliant in-fine. Reliure en plein maroquin fauve, dos à cinq nerfs, date en queue, contreplats de papier peigné bordés d'une riche roulette dorée, gardes de papier peigné, filet doré sur les coupes, roulette dorée sur les coiffes, couvertures et dos conservés, toutes tranches dorées sur témoins, étui bordé de maroquin fauve, ensemble signé Semet et Plumelle. Provenance : des bibliothèques du Docteur André Chauveau, Lucius Wilmerding et RBL avec leurs ex-libris encollés. Magnifique exemplaire d'une insigne rareté en grand papier. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • M. De Stendhal

    Edité par A. Levavasseur, Paris, 1831

    Vendeur : Silent Way Books, Glenside, PA, Etats-Unis

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    Livre Edition originale

    EUR 14 480,99

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    Vers Etats-Unis

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    Hard Covers. Etat : Fair. 1st Edition. Two volumes, octavo, 396 pp., 486 pp. First edition of one of the great novels in the history of literature. An extremely interesting, unique copy: it is uncut and bound in the printed boards of a contemporary lending-library (Librarie Centrale, Palais-Royal, Galerie Neuve D?Orleans). It does, however, lack a page toward the end of volume one (387/88); a facsimile sheet has been added to the binding and blends quite well with the surrounding, original pages. Pages otherwise very securely bound, with light amount of foxing. The library boards are sturdy but considerably worn, stained, toned, and frayed; titles/typeface on spine are discernible but only just. Images available upon request.

  • Image du vendeur pour Autograph letter signed ("H. Beyle"). mis en vente par Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH

    Stendhal (i. e. Beyle, Marie-Henri), French writer (1783-1842).

    Edité par [Paris], "a Mercredi matin [21 March 1827]., 1827

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    Manuscrit / Papier ancien

    EUR 12 000

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    8vo. 4 pp. on bifolium. Important letter in French, to Sophie Duvaucel, about Manzoni's "Promessi Sposi" ("The Betrothed"). Stendhal is to receive the third volume of the novel from General La Fayette: "There is a problem, it does not exist, or at least M. Manzoni only published the first half of this third volume. He thinks his novel is boring and it is said that he will not finish it. [ ] Mr. Ugoni from Brescia is the man in Paris who could most probably purchase the first half of the third volume for you. Mr. Fauriel, the only scholar in Paris who is not pedadantic, the old friend of Mme de Condorcet, is a close friend of Mr. Mazoni and has 'Gli Sposi' translated for a Mr. Trognon. This Mr. Trognon is the brother of the tutor of Monseigneur the Count of Beaujoulais or the Prince of Joinville, or it is the tutor himself. The princes live at the royal palace. Mr. Fauriel visits Mlle Clarke, where Mme Alexander could speak to him [ ]" (transl.). Though Stendhal made references to Manzoni's novel in Rome, Naples and Florence, its success probably displeased him. In his "Mélanges de littérature", Stendhal characterizes Manzoni as "excessively devout" and writes that "The Betrothed" are "overly praised", although he recognizes the book shows the existence of "Bravi" during the Spanish Government. - Sophie Duvaucel (1789-1867), daughter-in-law of Georges Cuvier, was one of the most endearing figures of the group of the "Jardin des Plantes". She assisted the naturalist in his works.

  • [Stendhal (Henri Beyle)]

    Edité par Librairie Universelle, de P. Mongie,, 1822

    Vendeur : Libreria Antiquaria Pontremoli SRL, Milano, MI, Italie

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    Livre Edition originale

    EUR 12 000

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    Paris, Librairie Universelle, de P. Mongie, 1822 [agosto?], Edizione originale. Ottimo esemplare in gradevole legatura strettamente coeva (piccolissime mancanze al dorso e perimetrali); le carte misurano 165 x 97 mm. Prima opera letteraria di Stendhal, apparsa dopo la serie delle monografie pubblicate tra 1814 e 1817, grazie alle quali l autore non ancora Stendhal s era guadagnato qualche soldo, poca fama e alcune polemiche. L opera, tirata in soli 150 esemplari non dichiarati, è di leggendaria rarità. In uno scritto poco noto, appena riproposto in cauda all edizione francese di «Adorabile Stendhal» (Parigi 2020, a cura di Domenico Scarpa), lo ricordava, alla sua maniera, uno stendhaliano DOC come Leonardo Sciascia: « Chi frequenta l antiquariato librario, e particolarmente chi ricerca le prime edizioni stendhaliane, sa che uno dei libri più introvabili, e quindi di più alto prezzo quando lo si trova, è il «De l amour», pubblicato da Stendhal a Parigi nel 1822. E questa difficoltà a trovarlo, che diventa difficoltà ad averlo quando non si è assistiti da una condizione che permetta dispendio, pare sia da ascrivere al successo che, grazie al titolo, questo libro di Stendhal ebbe presso un pubblico non dedito all acquisto di libri, e prevalentemente femminile, che approssimativamente possiamo assomigliare a quel più vasto pubblico che oggi consuma, di ritorno, come tra le due guerre, letteratura "rosa" e in più, e più massicciamente, programmi televisivi di uguale estrazione. Un pubblico, insomma, non abituato a conservare libri e nelle cui case non c è posto per una libreria: ma decisiva sarà stata, alla non conservazione del libro di Stendhal, la delusione per come era scritto: come da un medico che si fosse inoculato un virus e ne annotasse minuziosamente, con ansietà e con freddezza insieme, di momento in momento, gli effetti, i sintomi, i progressi» (Sciascia, De l amour, in: Alfabeta 69, feb. 1985, pp. 13-14). In realtà, il libro vendette assai poco; due anni dopo l edizione, il libraio Monge lamentava di non averne vendute nemmeno quaranta, di copie. La maggior parte della pur già esigua tiratura fu rimessa in commercio nel 1933, in una seconda emissione interpolata con il frontespizio del nuovo editore, Bohaire. -- «E perciò questo libro di Stendhal resta come la cosa più "scientifica", e al tempo stesso come la più appassionata, la più febbrile, la più lirica, che mai sia stata scritta sull amore. Tutto quello che dopo Stendhal è stato scritto a descrivere e a definire l amore, in effetti altro non è stato che uno scrivere sul "De l amour"; sicché [.] possiamo dire che tutto quel che in un secolo e mezzo, fino a noi, è stato scritto sull amore, non è che un annotazione in margine a Stendhal» (Leonardo Sciascia). Bibl. Carteret, Le Trésor du bibliophile, vol. II, p. 346; Catalogo del fondo Stendhal Primoli, n. 2.2 2 voll. in uno, in 12°, legatura coeva in mezza pelle marrone con angolini; nove filetti oro al dorso, titolo in oro al secondo quadrante, fioroni impressi a secco negli altri; piatti in carta marmorizzata; risguardi in carta marmorizzata; tagli marmorizzati; cuffie in seta bianco-azzurra; pp. [4] III [1] 232; [4] 330. Edizione originale. Ottimo esemplare in gradevole legatura strettamente coeva (piccolissime mancanze al dorso e perimetrali); le carte misurano 165 x 97 mm. legatura coeva in mezza pelle marrone con angolini; nove filetti oro al dorso, titolo in oro al secondo quadrante, fioroni impressi a secco negli altri; piatti in carta marmorizzata; risguardi in carta marmorizzata; tagli marmorizzati; cuffie in seta bianco-azzurra;

  • Image du vendeur pour STENDHAL - Lettre autographe signée à sa s ur ¨Pauline mis en vente par Manuscripta

    STENDHAL

    Vendeur : Manuscripta, LYON, France

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

    EUR 11 000

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    Pas de couverture. Etat : Bon. STENDHAL (Henri BEYLE) (Grenoble 1783 - Paris 1842), écrivain français Lettre autographe signée « H.B» à sa s ur Pauline. Vienne 18 octobre 1809; 2 pages ½ in-4. Légères mouillures Le jeune Stendhal en quête de promotion sociale convoite un poste d Auditeur au Conseil d Etat par l entremise de ses cousins Daru, mais son ambition ne le détourne pas de sa recherche grandissante du bonheur par les arts « le Beylisme » : «D abord l officiel. Il faut adresser la lettre à Mal (Martial Daru), à Paris. 2° Peser beaucoup sur l énorme différence de la place d A (auditeur) à celle de C (commissaire), car d ici à la réception le hasard peut me jouer le tour de me faire C (commissaire). 3° Bien éloigner l idée que cette nouvelle tentative vient de moi ; faire le bon et ancien raisonnement : « Lorsque je vous demandai la place d A (auditeur), il y a trois ans, vous dîtes : je le ferai sur-le-champ, ce à quoi il ne parviendrait qu après avoir été deux ou trois ans A (auditeur). » Parler de M. D (Noël Daru) le père qui, effectivement, s il vivait, nous seconderait. 4° Exagérer un peu la force de la protection Charpentier, fût-il déjà décédé. 5° Au lieu de 6.530, 7.530, ce qui aura l air plus naturel. Voilà les seuls perfectionnements qui me soient venus dans l idée. Faire le tout très promptement et secrètement. Voici une lettre que j écris à un ami de Naples et qui une fois faite m a paru un portrait assez vrai de mon mauvais côté. Lis-la et fais-la mettre à la poste pour Naples. Fais extraire mes livres de la commode qui les contient. Fais-en ôter la poussière par le bon Jean et fais-les renfermer soigneusement. Je serais au désespoir d en perdre un seul. Je compte les lire avec toi dans ma chambre à Claix. Fais-y mettre un papier de bon goût, simple surtout et d une couleur douce pour la vue que je perds sans cesse. Là, quand une bise noire nous empêchera de promener, nous les lirons auprès d un bon feu, oubliant entièrement toutes les bêtises d avancement et de fortune, car rien de plus vrai que ces vers : Je lis au front de ceux qu un vain luxe environne Que la fortune vend ce qu on croit qu elle donne. C est aussi exact qu une description géométrique. [Fable de La Fontaine « Philémon et Baucis »] ». Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline : «Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes.» mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    STENDHAL

    Date d'édition : 1805

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 10 350

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    Pas de couverture. - 10 Floréal 13 [30 avril 1805], 18,5x23,1cm, une feuille. - Lettre autographe de Stendhal adressée à sa s ur Pauline. 28 lignes rédigées d'une fine écriture à l'encre noire. Prénom « Pauline » de la main de l'expéditeur au bas de la lettre. Numéro d'inventaire « 36 » à l'encre d'une autre main. Deux petites traces de timbre et cachet, une petite déchirure restaurée en marge basse de la page. Quelques infimes pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre. Rare et belle lettre de Stendhal adressée à sa s ur Pauline, dans laquelle transparaît toute la sensibilité du jeune homme et son amour pour l'art dramatique plus d'une vingtaine d'année avant ses grands succès romanesques. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint Henri Bayle, ici âgé de vingt-deux ans, avec sa s ur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un « journal » - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal. Notre lettre, d'un grand lyrisme, témoigne de la force du lien unissant le jeune écrivain et sa s ur : « Serrons-nous l'un contre l'autre ma bonne amie. Nous ne trouverons jamais personne qui aime Pauline comme Henri, ni Henri ne trouvera jamais une plus belle âme que Pauline. » L'emploi de la troisième personne et d'un vocabulaire amoureux érige la jeune femme au rang d'alter ego, d'âme-s ur et même de maîtresse idéale. Le jeune Henri est alors justement sous le joug d'une dévorante passion pour la comédienne Mélanie Guilbert qu'il a rencontrée à l'occasion de ses cours de déclamation chez Dugazon : « Je m'en vais peut-être vous ennuyer par ma sombre tristesse. Je sais bien que le sérieux des passions ardentes, n'est pas aimable. » Contrastant avec cette relation passionnée, Pauline symbolise la raison et l'équilibre, une figure qu'Henri, tel un pygmalion peut façonner à loisir. En bon précepteur il conseille : « Apprends par c ur des rôles. À propos de déclamation, je t'apprendrai mille choses. Je te porte un Gil Blas, et un Tracy. » On comprend ici l'adoration que Stendhal voua au théâtre dès ses plus jeunes années, tant en qualité de lecteur que de dramaturge (le fonds de ses archives à la Bibliothèque de Grenoble contient près de 700 feuillets d'ébauches) : « Je suis au désespoir de ne pas pouvoir vous porter des Bonnets. Mais attendez, peut-être un jour viendra que.comme dit Ulino. » Cette passion du théâtre, Henri compte bien la transmettre à sa s ur : « Nous travaillerons comme des diables, pendant le temps que je resterai à Grenoble. » En contrepied total avec l'éducation des femmes à son époque, il mit un point d'honneur à ce que Pauline soit une personne instruite ; on retrouve d'ailleurs dans plusieurs lettres des injonctions du frère ordonnant à sa s ur d'abandonner les travaux d'aiguille au profit des lectures qu'il lui recommande. Véritablement obsédé par le théâtre et persuadé qu'il deviendra un auteur de comédies à succès, il travaille sans relâche : « On m'annonce une chambre où je ne serai pas libre, et où je ne pourrai pas seulement déclamer. Tâche de déranger cet arrangement. » Bien des années avant la rédaction des grands romans qui feront sa renommée, Stendhal comprend déjà que la solitude - thème cher aux écrivains romantiques - est pour lui source de création et affirme : « Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes. » [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • À lépoque où se situe cette lettre, le jeune Beyle, engagé dans larmée sous les ordres de son cousin Pierre Daru, voyage en Allemagne, dans le sillage de Napoléon 1er, à qui il voue une profonde admiration. La route de Berlin à Hanovre passait par « Stendal ». Onze ans plus tard le nom lui reviendra en mémoire pour inventer son masque de prédilection. En juillet 1807, Beyle était alors confirmé dans ses fonctions, et titularisé.Sitôt quà dix-sept ans Stendhal eût quitté Grenoble et son père haï, il découvrit toute la force de laffection qui le liait à sa s ur Pauline (laînée de ses deux s urs, née en 1786 ; il détestait sa seconde s ur Zénaïde, la préférée du père). Henri fait de Pauline sa confidente et commence à entretenir avec elle une étroite correspondance, qui constitue un véritable trésor épistolaire : .Tu mécris donc enfin, je te trouve charmante, prends encore patience jusquà ce que jaille à Grenoble, je te promets de te tirer dennui. Jure-moi de prendre patience encore quelque tems. Stendhal poursuit sur son itinéraire : .Je suis arrivé de Halberstadt à 1h du matin, et je repars demain à 6. Me Alexandrine [lépouse de Pierre Daru] qui est à Berlin est passée par ici, elle ma montré beaucoup damitié. Jarrivais dHanovre jolie ville, charmant voyage je te rendrai compte de tout ça, je ne veux aujourdhuy que te donner signe de vie.V. [Victorine Mounier] a beaucoup plus dexpérience que toi, fais toi assez son amie pour lui parler à c ur ouvert sur tes projets [En 1802 Beyle sétait pris à Paris dune vive passion pour Victorine Mounier. La jeune femme, étant revenue à Grenoble pour se marier, Stendhal pria sa s ur de se rapprocher delle afin de le renseigner sur celle-ci].Puis il charge Pauline de plusieurs commissions : la première : .Prie mon papa de mexpédier Courrier par Courrier lextrait de Baptême qui prouve que je suis né le 22 Janvier 1782, remarque lannée, le ministre le demande pour lexpédition de mon Brevet 1782 et non 1783., la seconde : .Prie mon grand papa décrire à Mr D. [Daru] le plus courtement possible. Me Alex. à Berlin et me voulant du bien, fera bien réussir la lettre. Prie-le de ne pas parler de Me Al. autrement on verrait quil écrit parce que je len prie. Chose quil faut surtout éviter. Il ajoute affectueux : .Je taime toujours plus. Adieu ma chère amie, écris-moi, les lettres que tu veux bruler sont toujours les meilleures. Jétais sur le point de te croire, amoureuse et moubliant, écris souvent. Sa troisième requête concerne lenvoi .dune bonne empreinte du cachet de mon père.Il ajoute un P.S. : .Mille et mille choses à notre bonne tante.

  • Stendhal, French writer (1783-1842).

    Edité par [Milano], 7. XI. [1813]., 1813

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    4to. ¾ p. With autogr. address. A hitherto unpublished letter to his sister Pauline Périer-Lagrange. On the point of leaving Milan, he invites his sister to wait for him on the way to make the trip with him to Paris. "Mes affaires me rappellent à Paris, ma chère amie. Il est possible que je parte le 12 novembre, mais c'est le 15 au plus tard que je me mettrai en route. Je suppose que tu attendras un moment plus brillant pour faire le voyage de Paris. Cependant, si tu as la possibilité de le faire, je suis d'avis de partir, vu que l'occasion est chauve, comme dit don Japhet d'Arménie. Si tu n'as rien de mieux à faire, rends-toi à Cularo le 15 nov. Tu ne m'y attendras pas: 3 jours au plus. Sinon viens à Bourgoin le 16 ou le 17. J'embrasse tendrement ton mari. Je ne resterai que 20 à 24 h. au plus à Cularo; depuis la mort de notre pauvre grand-père, je n'ai plus de coeur dans cette ville. | Chapuis". - As soon as Stendhal arrived in Paris at the end of November 1813, he was to be charged with the defense of his native city Grenoble, a mission which proved impossible considering the superiority of the coalition forces. Like many high-ranking Napoleonic officials, Stendhal found no place in the strictly diminished government of the Bourbon Restoration under King Louis XVIII, and became a Napoleon's nostalgic and liberal, an oppositionist. He once more went to Milan and became the literary man and writer he is known as.

  • STENDHAL, Henri Beyle.  

    Date d'édition : 1839

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Ambroise Dupont, 1839.2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 402 pp.; II/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 445 pp. Complet ainsi. Quelques exemplaires possèdent hors pagination 1 feuillet de catalogue relié à la suite du texte. L'exemplaire du baron Rothschild, décrit et collationné par Picot, ne possède pas ce feuillet publicitaire facultatif. Quelques rousseurs et traces de mouillures. Reliés en demi-chagrin bordeaux de l'époque, dos à nerfs ornés de caissons à froid, de filets et de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l'époque.202 x 128 mm. --- Edition originale de second tirage de l'un des romans les plus convoités du XIXe siècle. Carteret 358 ; Clouzot 257 ; Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, 458. « Très rare et extrêmement recherché. Généralement fort simplement relié à l'époque. Souvent piqué. Nombre d'exemplaires portent la mention ?Deuxième édition', qu'on ne peut qualifier de réellement fictive. Il s'agit bien en effet d'un second tirage. Le papier, différent, est vergé ». (Clouzot). « Les différents exemplaires de l'édition originale de la chartreuse de Parme que j'ai vus sont tous sur papier vélin ; il existe, sous la même date de 1839, une édition de cet ouvrage portant sur les titres et sur les couvertures : ?Deuxième édition'. L'exemplaire que j'ai vu est sur papier vergé. En réalité, c'est un nouveau tirage sur la même composition plutôt qu'une seconde édition. La collation des volumes est identiquement la même que celle de l'édition originale » (Vicaire, Manuel de l'amateur, 458). Ce second tirage possède donc exactement la même collation que le premier tirage et les exemplaires des deux tirages sont exactement de même dimension. La seule différence entre les deux tirages est donc le papier utilisé (vélin pour le premier, vergé pour le second). L'éditeur a sans doute ajout /// Paris, Ambroise Dupont, 1839. 2 parts in 2 volumes 8vo [202 x 128 mm] of: I/ (2) ll. for the half-title and the title, 402 pp.; II/ (2) ll. for the half-title and the title, 445 pp. Complete like this. Some copies have 1 catalogue leaf out of pagination bound in after the text. The baron Rothschild's copy, described and collated by Picot, doesn't contain this optional advertising leaf. Some slight foxing and waterstaining. Bound in contemporary brown half-shagreen, spines ribbed and decorated with blind-stamped fillets, mottled edges. Contemporary binding.  --- First edition, second issue, of one of the most coveted novels from the 19th century. Carteret 358 ; Clouzot 257 ; Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, 458.  « Very rare and extremely sought-after. Usually very simply contemporary bound. Often foxed. Many copies bear the indication ?Deuxième édition', which we can't qualify of truly false. It is indeed a second issue. The paper, which is different, is laid-paper. » (Clouzot)  « The various copies of the first edition of the Chartreuse de Parme that I saw were all on vellum paper; there is, under the same date of 1839, an edition of this work bearing on the titles and on the wrappers: ?Deuxième édition'. The copy I saw is on laid-paper. In fact, it is a new issue on the same composition rather than a second edition. The volumes' collation is identical to the first edition. » (Vicaire, Manuel de l'amateur, 458) This second issue has exactly the same collation as the first issue, and copies of both issues have exactly the same dimensions (the only difference between the two issues is the paper on which they were printed: vellum paper for the first one, laid-paper for the second one). The editor has certainly added the indication « Deuxième édition » on the titles so he could sell better his new issue on laid-paper.  Stendhal dreamt of printing a novel about Ale.

  • Image du vendeur pour Autograph letter signed ("F. Brenier"). mis en vente par Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH

    Stendhal (i.e., Beyle, Marie-Henri), French writer (1783-1842).

    Edité par No place, [14 May 1814]., 1814

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

    EUR 9 500

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    8vo. 3 pp. on bifolium. With autograph address on verso. To his sister Pauline Périer-Lagrange (1786-1857) in La Tour-du-Pin about the Bourbon Restoration shattering his dreams of a successful career under Napoleon, as well as his departure for Italy, mentioning a letter to their father requesting the title to estates with an income of 2,400 francs: "Tu verras, ma chère Pauline, dans le journal d'aujourd'huy, the total fall of my hope. Ainsi, il faut finir. Je passerai à Lyon dans un mois, de là à Gênes et Rome. J'ai écrit officiellement au Bastard [i. e. his father, the lawyer Chérubin Beyle] pour lui demander des terres rapp[ortan]t 2400F". He would like to grant general authority to the prosecutor Ennemond Hélie, discusses plans to sell his furniture as well as his cabriolet to raise enough money for his travels and a couple of months beyond the point when he will receive monies from M. Gagnon (likely a relative: his grandfather, Henri Gagnon, died in 1813), and admits having to struggle to reason with his creditors over a sum of 37,000 francs, hoping Pauline might persuade their father to help him out: "Je vends mon Mobilier et mon Cabriolet. Le produit de cette vente me donne le voyage et quelques mois. Ensuite l'argent que payera Mr. Gagnon. Le difficile est de faire entendre raison aux 37000F créanciers d'ici. Si tu peux pousse le bastard à être honnête homme une fois en sa vie [.]". Planning to meet her in Lyon in June, he asks her not to keep his fate a secret, sure to provoke some feelings of pity and shame among their family, especially their father, and happy never to see Grenoble again: "Nous nous donnerons rendez-vous à Lyon vers la fin de Juin. Mais où es-tu toujours au Plantier? [.] Ne fais pas mistère de ma misère. La pitié fera tomber la haine fondée sur l'envie, et peut-être donnera un peu de Vergogne au Bastard, qu'au reste j'espère bien ne plus revoir, ni Cularo [i. e. Grenoble] non plus [.]". - Signed with the pseudonym "F. Brenier". A small paper flaw due to opening the letter. - Champion, Correspondance générale II, 987.

  • Image du vendeur pour L'ABBESSE DE CASTRO avec des illustrations d'Eugène Courboin. mis en vente par Librairie L'amour qui bouquine

    STENDHAL (Henri Beyle, DE). Eugène COURBOIN, illustrateur. Angelo MARIANI (provenance). UZANNE, Octave (directeur de la publication, éditeur).

    Edité par Paris, Publié pour les Sociétaires de l'Académie des Beaux Livres (Bibliophiles contemporains), 1890 (achevé d'imprimer le 20 décembre 1890)., 1890

    Vendeur : Librairie L'amour qui bouquine, ALISE SAINTE REINE, France

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    Livre Edition originale

    EUR 9 500

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    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Comme neuf. Edition originale. STENDHAL (Henri Beyle, DE). Eugène COURBOIN, illustrateur. Angelo MARIANI (provenance). UZANNE, Octave (directeur de la publication, éditeur). L'ABBESSE DE CASTRO avec des illustrations d'Eugène Courboin. Paris, Publié pour les Sociétaires de l'Académie des Beaux Livres (Bibliophiles contemporains), 1890 (achevé d'imprimer le 20 décembre 1890). 1 volume grand in-8 (26 x 18 cm), 170-(2) pages. Toutes les pages sont décorées d'encadrements en camaïeu par Eugène Courboin, eaux-fortes dans le texte gravées par Manesse d'après les dessins d'Eugène Courboin. Reliure de l'époque plein maroquin violine, dos à deux nerfs, plats décorés d'une guirlande de fleurs oranges et feuillage de houx, décor mosaïqué au centre du premier plat avec rehauts de motifs au fer à dorer avec la devise dorée AMOR A -MORT (avec serpents argentés, anges souffleurs de trompettes, le tout surmonté par une tête de mort en majesté cernée de rayons d'or), avec feuillages. Dos mosaïqué de fleurs de lis avec titre doré au centre. Encadrement intérieur mosaïqué de fleurettes rouges et feuillage doré, doublures et gardes de tabis gris, filet doré sur les coupes, tranches dorées. Etui bordé. Reliure signée CH. MEUNIER 97 (Charles Meunier, 1897). Exemplaire parfaitement conservé. Quelques décharges en regard des gravures. Tirage à 160 exemplaires pour les membres de la Société des Bibliophiles Contemporains. Celui-ci imprimé pour Monsieur Angelo Mariani. Les encadrements par Eugène Courboin sont d'une inventivité et d'une imagination qui annoncent le Symbolisme et l'Art nouveau. Les eaux-fortes insérées dans les pages (différentes tailles) apportent un aspect esthétique supplémentaire à l'ensemble. Ce livre peu connu des bibliophiles, d'un tirage rare, mérite cependant toute leur considération. L Abbesse de Castro est la plus connue des Chroniques italiennes de Stendhal et constitue un condensé particulièrement riche de l écriture stendhalienne. L écriture de cette chronique est contemporaine de celle de La Chartreuse de Parme : la découverte en 1833 de manuscrits italiens dans les bibliothèques ou chez de riches particuliers fournit la première impulsion à l imagination de l auteur, qui ne se démentira jamais jusqu à sa mort prématurée. Stendhal s empare de ce matériau et se l approprie, tant et si bien que la majeure partie de L Abbesse de Castro n est en rien une traduction, mais bien une invention. Cette chronique se présente comme une histoire d amour impossible entre Hélène, élevée au couvent de Castro, riche héritière d une puissante famille des environs de Rome, et Jules, fils de brigand, et pauvre parmi les pauvres. Leur différence sociale, la religion, une sourde fatalité : tout s oppose à leur union et concourt à leur perte. Histoire effrénée d amour, de violence et de mort dans l Italie du XVIe siècle, L Abbesse de Castro revisite les grands mythes amoureux de la littérature. Il s'agit du deuxième ouvrage publié par les soins d'Octave Uzanne pour les membres de la jeune société des Bibliophiles contemporains, née à peine un an auparavant (novembre 1889). Octave Uzanne en est le maître d' uvre. Il emploie ici le talent d'Eugène Courboin qui participera à d'autres publications bibliophiliques pour le Prince des Bibliophiles. Provenance : de la bibliothèque Angelo Mariani relié pour lui et imprimé à son nom. Angelo Mariani (1838-1914) fut l'inventeur et le propagateur du vin tonique à la coca, dit vin Mariani. Il fut l'ami intime d'Octave Uzanne et de son frère Joseph qui fut son secrétaire et le directeur des Figures Mariani (biographies de personnolités) recueillies entre 1894 et 1914 (puis avec le fils de Mariani de 1914 à 1925). Mariani fut également mécène et bibliophile. Splendide exemplaire relié en maroquin mosaïqué richement décoré pour Monsieur Angelo Mariani, ami de l'auteur et célèbre inventeur et propagateur du vin à la coca dit Vin Mariani. Un des plus beaux exemplaires qu'on puisse imaginer pour cet ouvrage.

  • Image du vendeur pour De l'amour. mis en vente par Le Cabinet d'Amateur

    STENDHAL

    Edité par Paris, Mongie, 1822 & Bohaire, 1833., 1833

    Vendeur : Le Cabinet d'Amateur, Neuchâtel, Suisse

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    Edition originale

    EUR 8 745,67

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    2 volumes in-12, III-232; 330p. Edition originale. Il s'agit en fait de l'édition de 1822 parue chez Mongie, avec de nouvelles couvertures et une nouvelle page de titre imprimée pour le premier volume (le second volume a toujours sa page de titre de 1822). Tous les exemplaires du tirage original furent repris par Bohaire qui les remit en vente avec un nouveau titre et de nouvelles couvertures en 1833. Stendhal commença la rédaction de cet ouvrage le 29 décembre 1819 à Milan. De l'amour s'inspire des amours platoniques et malheureuses que Stendhal éprouva pour la femme d'un officier polonais, Matilde Dembowski, née Viscontini. Pendant dix mois, il travailla à la rédaction de ce qui ressemble plus à une confession qu'à un véritable roman. Il y expose sa célèbre théorie de la « cristallisation » amoureuse. Ce livre passa totalement inaperçu à sa sortie, probablement à cause de la froideur de ton employée par Stendhal. Magnifique exemplaire dans des reliures signées A.D. Lavaux. Des plus recherchés. Reliures à coins demi-maroquin rouge à longs grains, dos lisses ornés de filets dorés, titre dorés, têtes dorées, gardes marbrées, couvertures conservées.

  • A Paris, de l Imprimerie de P. Didot l Aîné, 1814, Edizione originale. Esemplare proveniente dalla biblioteca di Giannalisa Feltrinelli, come da ex libris al contropiatto. Molto fresco e pulito, a grandi margini, in pregevole legatura moderna di pregio. Raro primo libro di Henri Beyle, pubblicato con lo pseudonimo «L.-A.-C. Bombet» ( Stendhal sarebbe nato tre anni più tardi) nell anno del tracollo di Napoleone. Beyle aveva puntato molto sulla carriera in seno all impero, e rimaneva con un mucchio di debiti: cominciò dunque a pubblicare anche perché spinto dal bisogno. All occhiello compare solo «Lettres sur le célèbre compositeur Haydn», che infatti occupano le prime 287 pagine e costituiscono la parte di gran lunga più importante del libro. Peccato, tuttavia, che esse siano state letteralmente rubate dalle lettere a Haydn di Giuseppe Carpani, pubblicate a Milano due anni prima, nel 1812: Stendhal opera una vera e propria traduzione delle «Haydine» non accreditata come tale, spesso libera ma assolutamente aderente, non solo agli episodi quanto ai giudizi musicali espressi dal musicologo italiano, preoccupandosi inoltre di retrodatare leggermente le lettere allo scopo di poter sostenere l insostenibile, ovvero che il plagio fosse al contrario. «Bombet had not only plagiarized and shamelessly pillaged his - Carpani s - book, but also impersonated its author» (Hermans, p. 46). -- «Among the exquisite judgments of the great composers on which Stendhal prided himself, or the appreciations of music in general which seemed to [a number of Stendhalien critics] to be stamped withe the recurrent Stendhal ideas, an attentive reading readily convinces one that the majority, and those the most important [ ] belong to Carpani. And consequently [ ] we are forced to conclude that in matters of musical esthetics, he modeled his judgement on that of Carpani, of whom he became not only the plagiarist but also the disciple» (Brenet, p. 438 tradotto da Gotwals, p. 448 nota). -- Seppure anche il resto dell opera risulti un centone di fonti non dichiarate ma ormai da tempo scoperte dagli studiosi (persino la «vie de Mozart», che è pur indicata come tradotta da un autore tedesco ma le vere fonti sono altre), e seppure l appropriazione faccia buona parte dell abituale bagaglio compositivo di Stendhal, in nessun altro caso tuttavia si verifica una situazione così imbarazzante come la traduzione quasi integrale di un libro impegnativo e di tale personalità, quale quello di Carpani. Il fatto è che Beyle «Come leggere dunque il libro di Stendhal, una volta ricordata questa storia?» si chiede giustamente Arbo nell introduzione all edizione italiana del 1993. Parafrasando la tesi espressa da Claudon nel 2011, la risposta sta tutta nello stile, quello di Stendhal, che riscrive l italiano rigorosamente neoclassico di Carpani per appropriarsi di una tema che allora stava al centro della sua vita (la Vienna vissuta al seguito di Napoleone) e della cultura europea. -- «As open letters flew between Carpani and Bombet, one editorial note in Le Constitutionnel [ suggested] that whichever was the original it surely deserved to have been translated into the other language» (Hermans, p. 47). Carteret, Le Tresor, p. 343; Brenet, Stendhal, Carpani et la Vie de Haydn (Bullettin français de la S.I.M. 5, mai 1909, 430-8); Gotwals, The Earliest Biographies of Haydn (Musical Quarterly 45:4, 1959, 439-459); Rolland & Muller, Stendhal uvres complètes 41 (Genève 1970); Arbo, intr. all edizione Pordenone 1993;Claudon, Beyle et Haydn (Recherches & Travaux 79,2011, 99-112); Hermans, Translation in Systems (New York 2014 [Manchester 1999]), pp. 46-7 in 8°, notevole legatura moderna in pieno marocchino blu notte: al dorso cinque piccoli nervi, filetti in oro e titolo in oro al secondo quadrante, data in oro al piede; dentelle riccamente lavorate in oro, risguardi pavonati, cuffie ribattute, segnalibro in seta tricolore, tutti i tagli in oro; pp. 468. Edizione originale. Esemplare proveniente dalla biblioteca di Giannalisa Feltrinelli, come da ex libris al contropiatto. Molto fresco e pulito, a grandi margini, in pregevole legatura moderna di pregio. notevole legatura moderna in pieno marocchino blu notte: al dorso cinque piccoli nervi, filetti in oro e titolo in oro al secondo quadrante, data in oro al piede; dentelle riccamente lavorate in oro, risguardi pavonati, cuffie ribattute, segnalibro in seta tricolore, tutti i tagli in oro;

  • Image du vendeur pour Promenades dans Rome mis en vente par Librairie  Amélie Sourget

    Stendhal

    Edité par Delaunay, 1829

    Vendeur : Librairie Amélie Sourget, Paris, France

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    Edition originale

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. STENDHAL (Henry Beyle dit). PROMENADES DANS ROME. Paris, Delaunay, 1829, 2 volumes in-8, demi-veau blond, dos à nerfs ornés de filets dorés et à froid, exemplaire partiellement non rogné. Reliure de l époque. 219 x 135 mm. EDITION ORIGINALE. Clouzot, 257 ; Carteret, II, 352 ; Vicaire, I, 456 ; De Backer, 1320. « Assez souvent piqué » (Clouzot). Bel exemplaire, pur. Les Promenades se présentent comme un journal de voyage qui couvre presque deux ans d août 1827 à avril 1829. Nous retrouvons Stendhal dans ses considérations sur l'art, ses idées sur la beauté, sur le sublime, ses appréciations nuancées et toujours très personnelles sur les uvres d art, qui complètent les jugements portés dans l Histoire de la peinture en Italie. Mais Stendhal ne se contente pas de nous faire visiter des monuments ; il nous promène dans la société romaine, et les portraits de quelques-uns des personnages qu'il nous présente seraient dignes, par la pénétration psychologique de l'auteur, par cette manière unique que Stendhal a de radiographier en quelque sorte le personnage vivant et de nous montrer les ressorts de son comportement, de figurer dans ses romans. A propos de cette société et de la cour pontificale, Stendhal, avec la pente naturelle de son esprit, est insensiblement mené à nous présenter, par petites touches, une analyse de cet étrange Etat pontifical ; souvent ses considérations dépassent le monde qu il décrit et s'étendent à toute la société de son temps « Que l on ouvre au hasard ( ) Promenades dans Rome quelque chose nous saisit et nous relance à tout instant dialogue sans fard avec cet homme qui s avoue là tout entier, et à chaque phrase nous affûte davantage. Quelqu un de proche, d amical même, devise gaiement avec nous et nous rend légère la profondeur, les palpitations de la passion nous assaillent à notre tour et nous souscrivons à cette furieuse exigence de pureté : l Italie c est bien la vraie terre où renaître à soi, la vie vécue comme une aventure, une surprise, la fraîcheur d une fleur à cueillir et respirer » (Yves Peyré, En français dans le texte). « Les Promenades dans Rome, par la justesse de leurs observations et surtout par le caractère direct des réflexions de Stendhal, constituent un des plus libres et des plus vivants exposés d une pensée toujours originale et vive » (Dictionnaire des uvres). SUPERBE EXEMPLAIRE, TRES GRAND DE MARGES, CONSERVE DANS SES SEDUISANTES RELIURES DE L EPOQUE EN DEMI-VEAU BLOND ; sensiblement plus grand que l exemplaire en veau d époque vendu 17 500 en mai 2005. Des bibliothèques Jean-Auguste Millard (1802-1885), de Troyes, ancien représentant du peuple à l Assemblée nationale en 1848, avec ses cachets humides sur les faux-titres, et B. Loliée.

  • STENDHAL, Henri Beyle.

    Edité par Paris, Delaunay et Pelicier, 1817., 1817

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    EUR 7 500

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Édition originale, très rare. C'est dans cet ouvrage qu'apparaît pour la première fois, imprimé sur la page de titre, le pseudonyme "M. de Stendhal". Vicaire, I, 452 ; Fléty, p. 60. « Rare ». Clouzot, 256. « Ouvrage rare et important ». Carteret, II, 346. Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures. «  uvve que Stendhal publia en 1817 ; l auteur, officier de cavalerie , qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814 , y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s attache à l itinéraire fictif d un voyage que l auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815 L Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l esprit, pour la liberté des entretiens, l activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les âmes sèches qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l agréable vie d une société qui n a de compte à rendre qu à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l Italie au XIXe siècle par ses Promenades dans Rome ». Dictionnaire des uvres, V, 823. Précieux exemplaire de cette rare édition originale de Stendhal conservé dans sa pleine reliure de l époque signée de Doll, condition des plus rares. Provenance : Auguste Lambiotte (n° 96 de la 4e vente Lambiotte de décembre 1977).

  • Image du vendeur pour Lettres écrites de Vienne en Autriche, sur le célèbre compositeur Jh Haydn suivies d'une vie de Mozart et de considérations sur Métastase et l'état présent de la musique en France et en Italie par Louis-Alexandre-César Bombet mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    EUR 6 900

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    Couverture rigide. - De l'Imprimerie de P. Didot l'aîné, Paris 1814, 12,5x20,5cm, relié. - Edition originale du tout premier livre de Stendhal, publiée sous le pseudonyme de Louis-Alexandre-César Bombet. Reliure de l'époque en demi veau brun à coins, dos lisse orné de filets et fers dorés ainsi que d'une pièce de titre de maroquin rouge. "Très rare" selon Clouzot. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] De l'Imprimerie de P. Didot l'Aîné | Paris 1814 | 12,5 x 20,5 cm | bound in calf First edition of Stendhal's very first book, published under the pseudonym of Louis-Alexandre-César Bombet. Contemporary binding in half brown calf, spine decorated with gilt fillets and tooling as well as a red morocco title piece. "Very rare" according to Clouzot.

  • Stendhal

    Vendeur : Orsi Libri ALAI, ILAB, Milan, Italie

    Membre d'association : ALAI ILAB

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    Manuscrit / Papier ancien

    EUR 6 500

    Autre devise
    EUR 40 Frais de port

    De Italie vers Etats-Unis

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    senza rilegatura. Etat : ottimo. Sine loco, 1840 (6 ottobre?), 1 bifolio e 1 carta; manoscritto a inchiostro nero, scritte 6 facciate, di cui 1 di indirizzo. Documento autografo originale. Autografo in ottime condizioni di conservazione. Stendhal parla di un incontro con una giovane donna e delle sue giornate a Parigi; passa poi a parlare delle distribuzione di copie della «Certosa di Parma» in Italia, menzionando alcuni dei destinatari (tra cui forse anche Niccolini); vorrebbe che Ricordi ne vendesse alcune copie; la lettera precede di qualche giorno i tentativi di emendare il romanzo dopo la lettura dell'articolo sulla «Certosa di Parma» che scrisse Balzac; il tempo non gli avrebbe concesso di farlo: Stendhal morì a marzo del 1842.

  • Image du vendeur pour L'Abbesse de Castro par M. de Stendhal, Auteur de Rouge et Noir, de la Chartreuse de Parme, etc. mis en vente par Librairie Camille Sourget

    EUR 6 500

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    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Dumont, éditeur, 1839.In-8 de (2) ff. pour le faux titre et le titre, 329 pp. Petite déchirure habilement restaurée dans la marge blanche de la p. 153 sans atteinte au texte, petit manque de papier dans la marge blanche de la p. 163. Demi-basane rouge, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin vert, non rogné. Petit manque à la pièce de titre. Cachet d'appartenance sur le titre. Reliure de l'époque. 219 x 135 mm. --- Edition originale de cet ouvrage « rare et recherché » (Clouzot). Clouzot, 257 ; Carteret, II, 360 ; Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, 646 ; Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, 460. Elle est composée de trois nouvelles : L'Abbesse de Castro, Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano et Les Cenci. « Récit de Stendhal publié à Paris en 1839. L'édition originale comprenait, en plus du récit qui donne son titre au volume, ?Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano' et ?Les Cenci' ; les trois nouvelles avaient déjà paru dans ?La Revue des deux mondes', de 1837 à 1839. Lecteur d'anciens manuscrits, Stendhal recherchait dans l'histoire italienne des exemples de cette ?énergie', faite de passion et d'instinct, dont il a doté les principaux personnages de ses créations romanesques. A ce point de vue, l'histoire de la Renaissance italienne offre, en ce qui concerne les figures féminines, tous les éléments pour une reconstitution idéale de cette époque, riche en caractères et pleine de luttes. L'Abbesse de Castro est un exemple typique de ces récits que l'auteur se plaira à intituler plus tard ?Chroniques italiennes' [?]. Ces récits italiens, que l'on imagine à peine traduits et adaptés d'anciens manuscrits, recréent avec bonheur cette vie, pleine de passions et d'amours, que l'auteur apprécia en Italie et que l'on peut effectivement retrouver aussi bien dans l'histoire de l'art que de la société italiennes. Dès lors, on comprend que ces ?Chroniques i /// Paris, Dumont, éditeur, 1839. 8vo [219 x 135 mm], (2) ff. with the half-title and the title, 329 pp. A small repaired tear in blank margin of p. 153 without loss, paper flaw in lower blank margin of p. 163. Bound in red half-roan, flat spine with gilt fillets, green morocco lettering piece, uncut. Small portion of the lettering piece missing. Owner's stamp on title-page. Contemporary binding. --- First edition of this rare work. Clouzot, 257 ; Carteret, II, 360 ; Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, 646 ; Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, 460. It comprises three short stories: L'Abbesse de Castro, Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano and Les Cenci. A good wide-margined copy with untrimmed edges of this rare first edition, preserved in its contemporary unrestored half-binding. Only 3 copies of this work preserved in wrappers or in a contemporary unrestored binding are recorded in ABPC since 1975.

  • Image du vendeur pour Stendhal désespère de savoir Victorine Mounier lui échapper et se console dans les bras d une autre mis en vente par Le Manuscrit Français

    STENDHAL

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. STENDHAL, Henri Beyle, dit (1783-1842) Lettre autographe à sa soeur, Pauline Périer-Lagrange
Dimanche, [13 mai 1810], 3 p. 1/4 in-4°, adresse autographe sur la quatrième page
Bris de cachet à l ouverture de la lettre, sans atteinte au texte, petites fentes aux plis Stendhal désespère de savoir Victorine Mounier lui échapper et se console dans les bras d une autre « Il paraît que je ne pourrai pas me dispenser d aller faire un tour à Lyon. C est un contre-temps très marqué pour les intérêts d ambition. Pour les autres, tu sens si je puis m affliger d une destination qui me donne l espoir de te revoir. Mais pendant mon absence, qui pressera ma nom[inati]on et, une fois nommé, qui sera là pour me faire employer à Paris et éviter la triste sous-préfecture ? Je serai C[ommissaire] d[es] G[uerres] de la place de Lyon, beau poste, mais accablé d affaires pour lesquelles il faudra au moins trois ou quatre secrétaires que je ne pourrai pas engager, car au premier signe officiel que je suis nommé, je déserterai, non pas pour aller boire, mais pour me faire examiner. Mon ordre est du 8, j aurais dû être à Lyon le 18 au plus tard. M. Charmat, mon ordonnateur, sera en colère d avoir été chargé tout ce temps de l ennuyeuse besogne de sous-ordre. Ce cruel-là me refusera la permission d aller passer vingt-quatre heures à Grenoble. Voilà le plan du drame que je vais exécuter cet été. Je n ai pas le temps de te parler de ta simple et charmante lettre. Tu ne m annonces que de mauvaises nouvelles et cependant, en lisant ta lettre, j étais beaucoup plus occupé de la finesse et de la simplicité charmante que j y trouvais, que du plat renard qui vient m enlever ce qu il n appréciera pas et ce que j aimais mieux que lui [allusion au mariage de Victorine Mounier]. J ai pris, sans qu il y parût, des renseignements sur l homme. C est l égoïste le plus sec et le c ur le plus étroit que nous connaissions, me dit-on de toutes parts. Comment ton amie, à qui je fais la justice de ne pas la croire aveuglée par l amour, ne voit-elle pas ce qui frappe tout le monde ?
Connais-tu quelqu un à Lyon ? Envoie-moi une lettre de recommand[ati]on poste restante. J y serai d un beau sombre. Mes journées sont remplies ici par une femme, dont je ne suis pas amoureux, mais à laquelle je pense sans cesse. Depuis que je vois le départ sous mes pas, je ne puis plus lire, tant je pense à elle. Je crois qu il ne faut qu un peu d absence à tout cela pour me remplir de la mélancolie la plus ridicule. Ce qui me le fait craindre, c est que je ne l ai pas. Je te conterai tout ça et tu te moqueras de moi ferme. Je me conduis comme un respectable membre de Lycée. Il me semble que je partirai d ici à huit jours, par conséquent le commencement de juin me verra aux rives du Rhône, en grossissant le cours de mes larmes amères.
Ne dis pas mon voyage à Gr[enoble], même à nos parents. Il y a encore quelque possibilité de l éviter. » Les sentiments exprimés ici pour Victorine Mounier (1783-1822) ne sont pas récents. Il fait sa connaissance, dès 1806, à Grenoble, quand son ami Édouard Mounier lui présente sa s ur. La connaissant peu, il lui imagine mille qualités et rêve de mariage. Elle demeure toutefois un amour « désincarné ». Il écrit d abord à son frère, dans l espoir qu il fera lire les lettres à sa s ur puis à Victorine elle-même, sans recevoir de réponse. Stendhal apprendra, avec dépit, le mariage de Victorine en 1811.
L année 1810 marque pour Stendhal le début de son ascension sociale. Ayant reçu l ordre de se rendre à Lyon le 11 mai 1810 mais qu il décide finalement d ignorer, il continue à fréquenter les théâtres, à lire, à se promener, et à écrire. Nommé auditeur au Conseil d État le 1er août, il devient à l automne inspecteur du Mobilier et des bâtiments de la Couronne. Stendhal fréquente alors des personnages puissants et vit notamment dans l intimité de la famille du comte Daru. Il s est acheté un cabriolet à la mode, des cachets à ses initiales, loue un appartement plus confor.

  • Stendhal -

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    Marie-Henri Beyle noto come Stendhal - Oeuvres. Paris, Le livre du Divan, 1927-1937. Raro insieme di 79 volumi in 16°; bross. edit.orig. in cartoncino grigio con tit. in rosso e nero; ciascun vol. intonso su carta forte Vergé Lafuma a tiratura limitata. Edizione originale completa con l'aggiunta di 2 opere di lettere inedite pubblicate successivamente per un totale di 83 vol. Indice cronologico delle opere pubblicate:1927 - De l'amour - 2 vol. - es.n° 571 di 1800 copie num. su carta - Rome, Naples et Florence - 3 vol. - es. n° 587 di 1800 copie num. su carta / Le rouge et le noir- 2 vol. - es. n° 1592 di 2500 copie num. / Vie de Henri Brulard, 2 vol. - es. n° 764 di 2500 copie num. - La Chartreuse de Parme - 2 vol- - es. n° 2319 di 2500 copie num. - Souvenirs d'égotisme - 1 vol. - es. n° 456 di 3000 copie num. - Armance, ou quelques scènes d'un Salon de Paris en 1827 - 1 vol. - es. n° 56 di 1800 copie / Romans et nouvelles - 2 vol. - es. n° 676 di 2500 copie num. / Lamiel, - 1 vol. - es. n° 1259 di 2100 copie num. / Racine et Shakespeare - 1 vol. - es. n° 584 di 1800 copie num. / Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase - 1 vol. - es. n° 993 di 1800 copie / num. / 1929 - Mémoires d'un touriste, 3 vol. es. n° 105 di 1900 copie num. / Lucien Leuwen - 3 vol. es. n° 1170 di 2650 copie num. / Histoire de la peinture en Italie - 2 vol. es. n° 339 di 1800 copie num. / Chroniques italiennes, 2 vol. es. n° 57 di 2100 copie num / Vie de Rossini. 2 vol. - es n° 576 di 1800 copie num. / 1930 - Napoléon - 2 vol. - es. n° 15 di 1800 copie num. / Molière, Shakespeare, La comédie et le rire - 1 vol . es. n° 511 di 1800 copie num. / Voyage dans le Midi de la France - 1 vol. - es. n° 47 di 2150 copie num. / 1931 - Théatre; 3 vol. - es. n° 44 di 1800 copie num. / Promenades dans Rome; 3 vol. - es. n° 178 di 2050 copie num. / Pensées: filosofia nova - 2 vol. . - es. n° 215 di 2200 copi num. / Idées italiennes sur quelques tableaux célèbres - 1 vol. - es. n° 391 di 1500 copie num. / 1932- Écoles italiennes de peinture; 3 voll. - es. n° 170 di 1800 copie num. / Melanges d'art - 1 vol. es. n° 11 di 1800 copie num. / Pages d'Italie - 1 vol. es. n° 474 di 1800 copie num. / 1933 - Mélanges de littérature - 3 vol es.n° 196 di 1800 copie num. / Mélanges de politique et d'histoire; 2 vol. - es. n° 235 di 1800 copie num. / 1933 - 1934 - Correspondance - 10 vol. - es. n° 54 di 1800 copie num. / 1935 - 1936 - Courrier anglais, letteres a stritch paris monthly review; / 5 vol.- es. n° 273 di 1800 copie num. / Mélanges intimes et marginalia - 2 vol. es. n° 283 di 1500 copie num. / 1937- Table alphabétique des noms cités dans l'édition de ses ?uvres; / 4 vol. - es. n° 104 di 900 copie num. / Journal - 5 vol. - es n° 86 di 1800 copie num. / 1943 - Lettres a Stendhal (1803-1806) - 2 vol. - es. n° 965 di 1200 copie num. / 1947 - Cent soixante-quatorze lettres a Stendhal : 1810-1842. / 2 vol. - es. n° 225 di 4000 copie num.