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Edité par CALMANN-LEVY, 2005
ISBN 10 : 2702135641ISBN 13 : 9782702135648
Vendeur : Chapitre.com : livres et presse ancienne, LAMNAY, France
Livre
Paperback. Etat : OKAZ. Etre un élève juif à la prestigieuse École polytechnique en 1941, l'un des quatre ayant passé la barre des 3% de numerus clausus imposée aux «Israëlites», n'allait pas sans poser des problèmes à l'administration, soucieuse de respecter tout à la fois la stricte méritocratie qui faisait la réputation de l'école, et la lettre, sinon l'esprit, des lois anti-juives de Vichy. Bernard Lévi, sortant du lycée et des «prépas» la tête pleine de Virgile et de Verlaine et qui se trouve avoir un grand rabbin de France dans son ascendance, va se retrouver «élève bis». C'est-à-dire intégré aux cours mais exclu des classements, comme si ses résultats ne comptaient pas. Ce traitement de défaveur suscite des réactions variées de la part de ses camarades de promotion: il le rapproche de certains d'entre eux, et crée un fossé infranchissable avec d'autres. En 1943, quand l'école se rapatrie à Paris, en zone occupée, les autorités sont bien embarrassées: peut-on imaginer le bel uniforme noir être défiguré par l'étoile jaune? Pour les quatre Juifs de la promotion 41, on opte pour une dernière année suivie par correspondance! Son diplôme en poche, Bernard Lévi rejoint la résistance. C'est sans uniforme qu'il combat alors l'ennemi, puis sous la tenue de midship qu'il traque ensuite les sous-marins allemands. «J'ai été un Juif favorisé, mais inconscient de l'être», écrit-il, car l'horreur administrative qui l'a cantonné dans une forme de schizophrénie (comment peut-on être à la fois l'élite et la lie de la nation?) l'a préservé du pire, au contraire de sa famille. Son récit, où se mêlent humour et émotion, reconstitue grâce à des correspondances et à l'agenda d'un camarade de sa promotion une époque où un «Français israëlite», fils, petit-fils et arrière-petit-fils de Français, était décrit par le général dirigeant l'école comme ceci: «Type sémite caractérisé au physique comme sans doute au moral. Ne peut être considéré comme une recrue de classe pour les services de l'Etat». Le livre est dédié aux polytechniciens résistants de sa promotion, juifs ou non, qui sont morts pour la France. - Nombre de page(s) : 249 p.-16 p. de pl. - Poids : 0g - Langue : fre - Genre : Autobiographies contemporaines Anthologies/Dico.
Edité par CALMANN-LEVY, 2005
ISBN 10 : 2702135641ISBN 13 : 9782702135648
Vendeur : LiLi - La Liberté des Livres, CANEJAN, France
Livre
Etat : good. vendeur pro, expedition soignee en 24/48h.Le livre peut montrer des signes d'usure dus à son utilisation, des défauts esthétiques tels que des rayures, des bosses et/ou des coins legerement endommages.
Edité par Editions Calmann-Levy, Paris, 2005
ISBN 10 : 2702135641ISBN 13 : 9782702135648
Vendeur : MARCIAL PONS LIBRERO, MADRID, Espagne
Livre
TAPA BLANDA. Etat : New.
Edité par CALMANN-LEVY, 2005
ISBN 10 : 2702135641ISBN 13 : 9782702135648
Vendeur : Chapitre.com : livres et presse ancienne, LAMNAY, France
Livre
Paperback. Etat : NEUF. Etre un élève juif à la prestigieuse École polytechnique en 1941, l'un des quatre ayant passé la barre des 3% de numerus clausus imposée aux «Israëlites», n'allait pas sans poser des problèmes à l'administration, soucieuse de respecter tout à la fois la stricte méritocratie qui faisait la réputation de l'école, et la lettre, sinon l'esprit, des lois anti-juives de Vichy. Bernard Lévi, sortant du lycée et des «prépas» la tête pleine de Virgile et de Verlaine et qui se trouve avoir un grand rabbin de France dans son ascendance, va se retrouver «élève bis». C'est-à-dire intégré aux cours mais exclu des classements, comme si ses résultats ne comptaient pas. Ce traitement de défaveur suscite des réactions variées de la part de ses camarades de promotion: il le rapproche de certains d'entre eux, et crée un fossé infranchissable avec d'autres. En 1943, quand l'école se rapatrie à Paris, en zone occupée, les autorités sont bien embarrassées: peut-on imaginer le bel uniforme noir être défiguré par l'étoile jaune? Pour les quatre Juifs de la promotion 41, on opte pour une dernière année suivie par correspondance! Son diplôme en poche, Bernard Lévi rejoint la résistance. C'est sans uniforme qu'il combat alors l'ennemi, puis sous la tenue de midship qu'il traque ensuite les sous-marins allemands. «J'ai été un Juif favorisé, mais inconscient de l'être», écrit-il, car l'horreur administrative qui l'a cantonné dans une forme de schizophrénie (comment peut-on être à la fois l'élite et la lie de la nation?) l'a préservé du pire, au contraire de sa famille. Son récit, où se mêlent humour et émotion, reconstitue grâce à des correspondances et à l'agenda d'un camarade de sa promotion une époque où un «Français israëlite», fils, petit-fils et arrière-petit-fils de Français, était décrit par le général dirigeant l'école comme ceci: «Type sémite caractérisé au physique comme sans doute au moral. Ne peut être considéré comme une recrue de classe pour les services de l'Etat». Le livre est dédié aux polytechniciens résistants de sa promotion, juifs ou non, qui sont morts pour la France. - Nombre de page(s) : 249 p.-16 p. de pl. - Poids : 0g - Langue : fre - Genre : Autobiographies contemporaines Anthologies/Dico.