Search preferences

Type d'article

Etat

  • Tous
  • Neuf
  • Ancien ou d'occasion

Reliure

  • Toutes
  • Couverture rigide
  • Couverture souple

Particularités

  • Edition originale
  • Signé
  • Jaquette
  • Avec images
  • Sans impression à la demande

Pays

Evaluation du vendeur

  • EUR 33 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

    Ajouter au panier

    Couverture rigide. Etat : Comme neuf. Edition originale. Paris 1998. 1 Volume/1. -- Comme Neuf -- Reliure éditeur cartonnée . Format in-8°( 22,5 x 16 cm )( 1230 gr' ). ----- 809 pages . ********** "" Comment et pourquoi Ronsard, prince des poètes de son temps, fut-il aussi violemment décrié, rejeté dans " l'oubli ", puis à nouveau revendiqué comme champion de la liberté dans l'art ? Claude Faisant a voulu étudier " cet étrange pouvoir de métamorphose " qui permet aux grandes uvres de " vaincre le temps, en retrouvant après des siècles un sens second et une vie nouvelle ". Il f allait, par un travail patient et érudit, suivre l'histoire des jugements portés sur Ronsard, en les replaçant dans la mentalité et les préoccupations de chaque époque. Mais parallèlement, il fallait aussi développer une réflexion plus ample sur le fonctionnement de la réception critique. En effet, celle-ci n'est pas entièrement soumise au hasard des circonstances : elle obéit aux lois de l'imaginaire, qui engagent un auteur dans un processus de mythification, selon des conditions précises. La figure de Ronsard devient un repère, et ses avatars lui font prendre progressivement une sorte d'autonomie : les Romantiques n'auraient pas " ressuscité " le vieux poète, si déjà son image mythique n'avait commencé à se dessiner chez les Classiques. Il n'existe nulle c onvocation soudaine du passé dans l'histoire littéraire, mais une longue gestation - elle-même quasi poétique -, qui supporte les retournements des valeurs négatives et positives. La thèse que Claude Faisant, trop tôt disparu, n'avait pas pu remanier pour la publication est enfin offerte dans cet ouvrage, grâce au soin de quelques-uns de ses amis . Et nous découvrons, au-delà de son intérêt scientifique, qu'elle nous concerne plus que jamais. Nous qui savions que les civilisations (et les littératures) sont mortelles, nous ne mesurions peut-être pas assez précisément combien les mouvements esthétiques ne peuvent s'inventer une identité nouvelle qu'en inventant d'abord leur héritage culturel comme filiation vivante. '' ******************.