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  • STATE BANK-CHICAGO.

    Date d'édition : 1928

    Vendeur : Librairie Chretien, PARIS, France

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    EUR 11 500

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    . Illustrateur : BOUTET de MONVEL (Bernard). (illustrateur). Aquarelle et mine de plomb, signée en bas à droite et titrée dans la partie inférieure, projet pour la State Bank de Chicago, 1928, 35.5 x 22.5 cm., cadre argenté. Dépassant le cadre européen, la renommée de Bernard BOUTET de MONVEL s'étendit jusqu'aux États-Unis. C'est lors d'une exposition à Chicago que la State Bank s'adressa à lui pour un projet décoratif du hall. Celui-ci fut abandonné mais il subsiste néanmoins plusieurs traces de cette composition. Exactement au centre, dans une vue légèrement plongeante, se tient une femme drapée, une corne d'abondance à la main. Elle est entourée de gratte-ciel. Tout dans cette esquisse suggère l'ascension d'un continent : format en longueur, formes élancées, cadrage serré et vue plongeante. Infimes salissures. uvre originale.

  • Image du vendeur pour A Map and History of Peiping. Formerly known as Peking; capital of provinces princedoms, and kingdoms since 1121 B.C.; in 1264 A.D. the capital of the Mongol Empire of Kublai Khan; made the capital of the Ming Empire and built as it is today by Yung Lo in 1421; continued as the capital of the Chinese Empire through the Ming and Ch?ing Dynasties; and now a city which will live long in the memory of man as one of the greatest the world has ever known. Completed of this fifth day of February in the year of our Lord Nineteen Hundred and Thirty-six.With Explanatory booklet. By Frank Dorn, Peiping. mis en vente par Librairie Camille Sourget

    Couverture rigide. Etat : Très bon. Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; text-align:justify; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Times New Roman","serif"; mso-fareast-language:EN-US;} Très rare édition originale, complète de la très belle carte repliée de Pékin et du fascicule de présentation accompagnant la carte, le tout sous chemise illustrée d?éditeur. La carte de Frank Dorn est sans doute la plus célèbre et la plus emblématique carte picturale de Pékin publiée au XXe siècle. Elle offre une foule d?informations ethnographiques et iconographiques du plus haut intérêt sur Pékin et ses environs, tout en conservant les qualités fantaisistes des grandes cartes picturales de la première moitié du XXe siècle. Elle présente une suite de vignettes illustrant l'histoire de la ville de Pékin aux temps anciens. La bordure de la carte regorge d?illustrations formidables qui retracent l?histoire de la ville depuis sa création en 1100 av. J.C., à travers ses nombreuses dynasties, jusqu?à la révolution de 1911 et le déplacement de la capitale à Nankin en 1927. Un mariage et un enterrement sont également représentés dans cette bordure. Le cartouche comporte d'ailleurs des noms et des dates d'événements historiques majeurs. La carte ne montre pas seulement les lieux historiques comme la Cité interdite ou le Temple du Ciel mais aussi des attractions touristiques plus récentes comme l?hippodrome, le zoo, les combats de coq Elle révèle également les occupations des habitants. La carte de Dorn est considérée comme une des grandes cartes de l'âge d'or de la cartographie illustrée. Frank Dorn (1901-81) était un ami et un admirateur du cartographe Jo Mora (1876-1947). Il a été clairement influencé par le style de Mora qui combinait l'illustration précise par des couleurs brillantes et un peu d'humour, avec des vignettes fournissant une histoire illustrée du lieu étudié. Frank Dorn est un artiste, auteur et officier militaire. En grandissant à San Francisco, il a étudié à la San Francisco Art Institute et est devenu un dessinateur accompli. Après l'obtention de son diplôme d'officier à West Point, il a été assigné à un poste aux Philippines. A côté de son travail militaire, il a écrit un livre sur les tribus autochtones qu'il a appris à connaître là-bas. Proche de Jo Mora, Dorn a commencé à faire ses propres cartes. Plus tard, vivant en Chine, Dorn a réalisé sa carte illustrée de "Peiping" après s?être immergé dans la culture locale, faisant des recherches sur la cité interdite et accumulant des antiquités. Il a servi dans ce pays comme conseiller militaire de l'armée chinoise. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il a été attaché au Chef d'Etat-Major Adjoint des Forces de l'Armée de Terre des États-Unis, le Général Stilwell, pendant la Campagne de Birmanie de 1942 à 1944. Un article de Life Magazine daté de 1942 a par ailleurs déclaré que "Dorn, un artiste, a dessiné les cartes de campagne de Stilwell." Dorn a finalement atteint le grade de Général de Brigade et est parti en retraite en 1953. Il s'est installé à Carmel, en Californie, vivant une semi-vie de bohème, écrivant et peignant. Dans les années 1960, il a réalisé quelques peintures psychédéliques étonnantes. Dans les années 1970, Dorn a écrit deux livres savants sur les théâtres chinois et birmans pendant la Deuxième Guerre mondiale. La carte accompagne un fascicule de 22 pages qui retrace l?histoire de la ville et présente une liste des lieux et monuments représentés sur la carte. Fascinante carte picturale de Pékin dessinée par un officier Américain envoyé en Chine dans les années 1930.

  • Image du vendeur pour Jules et JimLes Deux Anglaises et le Continent mis en vente par Librairie Walden

    ROCHÉ (Henri-Pierre)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    Edition originale

    EUR 10 000

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    Paris, Gallimard, (mars) 1953 et (avril) 1956. 2 vol. (125 x 190 mm) de 252 p. et 1 f. ; 306 p. et 1 f. Reliures souple en veau naturel blanc estampé d'une plaque originale à l'eau forte figurant chacune un décor, gardes de chèvre velours, titres à la chinoise à la feuille d'or blanc, tranches dorées sur témoins à l'or blanc, chemises et étui (reliures signées de Louise Bescond - titrages Claude Ribal, 2020). Édition originale. Un des 55 et 25 premiers exemplaires sur pur fil (n° 50 et n° 10). Ces deux romans essentiels d'Henri-Pierre Roché sont intimement liés à François Truffaut, puisqu'il les adaptera tous les deux. La lecture, en 1953, de Jules et Jim, « premier roman d'un vieillard de soixante-quatorze ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. [.] J'ai eu le coup de foudre pour ce livre ». Dix ans plus tard, il fera tourner Oskar Werner, Henri Serre et Jeanne Moreau pour incarner les personnages de Jules, Jim et Catherine. Avant de découvrir Les Deux Anglaises et le Continent, adapté en 1971, qu'il considéra comme son chef-d'oeuvre cinématographique.À cette date, Roché était mort. Non sans avoir laissé ses mémoires, qu'il tiendra jusqu'à l'avant-veille de sa mort, en avril 1959 : il y livre de nombreuses clés, en parlant en toute franchise de sexe, d'art et de littérature. Il revient évidemment sur l'importance de son diptyque formé par Les Deux Anglaises et Jules et Jim, qui lui donne l'envie de publier un jour son Journal, prévoyant de l'intituler Victor : « Tandis que [ce dernier] reflète ma vie de trente à quarante ans, Deux Anglaises la refléterait de vingt à trente ans. Mais peut-être serait-il plus courageux et plus attachant de bâtir un ensemble sur ma vie sentimentale et ?virile', avec mon journal intime ? ». Ce dernier sera publié en 1991.Exemple étonnant de premier roman écrit à l'âge de soixante-quatorze ans, Jules et Jim a inspiré un film célèbre à François Truffaut, qui adaptera également Les Deux Anglaises et le continent. « Je peux dire que la lecture, en 1953, de "Jules et Jim", premier roman d'un vieillard de 74 ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. J'avais 21 ans et j'étais critique de cinéma. J'ai eu le coup de foudre pour ce livre et j'ai pensé : si un jour je réussis à faire des films, je tournerai "Jules et Jim". J'ai peu après rencontré l'auteur du livre que l'idée d'un contact avec le cinéma enchantait. Au début 61, j'ai pensé que le moment était venu de concrétiser ce vieux rêve. J'ai essayé de transposer fidèlement ce beau livre que l'éditeur Gallimard présentait ainsi : "Un pur amour à trois". » Avant d'être élevé au Panthéon du Cinéma français, le film échappe de peu à l'interdiction totale, pour sa prétendue immoralité. Il sort en France avec une interdiction aux moins de 18 ans. Jules et Jim est la célèbre histoire d'un amour à trois : Jules, un poète juif allemand séjournant à Paris avant la première guerre mondiale, rencontre Jim, poète français qui devient son inséparable ami. Ils font de concert quelques conquêtes féminines, jusqu'à ce que Jules épouse Kathe, allemande elle aussi, en visite culturelle en France également.l'amour de Jules pour Kathe ne fonctionnant vraiment que s'il est complété par celui de Jim. Monument fondateur du polyamour, il est largement autobiographique : Jules et Jim se sont rencontrés à Paris, alors qu'ils étudiaient ensemble. Henri-Pierre Roché va raconter l'histoire de leur amitié et de leurs amours entre la France et l'Allemagne à 10 000 lieues des soubresauts de la Grande Guerre. Jim, c'est lui, ou presque ; et Jules et Kathe sont directement inspirés par l'écrivain autrichien Franz Hessel et par Helen Grund (Berlinoise, fille d'un banquier prussien protestant) : ils sont les parents de Stéphane Hessel.Mais l'histoire remonte aussi à un peu plus loin : Henri-Pierre Roché fut un bourreau des coeurs, peintre, écrivain et marchand d'art qui rencontre en 1916 Marcel Duchamp. A Paris, Roché se faisait le mécène des femmes artistes qu'il séduit, fréquente le Montmartre du Bateau-Lavoir avant d'être missionné aux Etats-Unis par le Haut-commissariat de la République française chargé d'encourager l'entrée en guerre des USA. C'est là qu'a lieu la rencontre avec Marcel Duchamp, alors la coqueluche des élites à New York. Duchamp vient de rencontrer Beatrice Wood, le 27 septembre 1916, pour laquelle il éprouve, tout de suite, un fort penchant . ce qui ne l'empêche pas de la présenter à Roché qui devient le premier amant -l'initiateur- de la jeune femme, tout en restant officiellement avec Marcel Duchamp. cet étrange trio franco-américain, Roché s'en souviendra vraisemblablement aussi au moment de rédiger son roman, comme beaucoup d'autres histoires de sa prime jeunesse où, pendant ses études à Paris, entre 1898 et 1900, "Hachepé", comme l'appelle Duchamp, mène «une double vie au cours de laquelle il enterre sa vie de garçon avec une rouerie systématique en abusant d'annonces matrimoniales (.) et diverses manipulations sentimentales qui resteront une constante de sa vie (.) L'expérience est assez déstabilisante pour qu'en mars sa mère l'envoie quelques semaines en cure hydrothérapeutique à l'institut Sonnenberg de Carspach en Alsace ».

  • Image du vendeur pour Rare déclaration de Frida Kahlo, certifiant cinq de ses dessins à l encre pour un ami mis en vente par Le Manuscrit Français

    Frida KAHLO

    Date d'édition : 1947

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. KAHLO, Frida (1907-1954) Pièce autographe signée « Frida Kahlo »
Mexico, 2 août 1947, 1/2 p. in-4°, avec enveloppe autographe Rare déclaration de Frida Kahlo, certifiant cinq de ses dessins à l encre pour un ami Traduction de l espagnol « À qui de droit :
Les dessins que transporte de son plein droit Monsieur Arthur Sidon et les personnes l accompagnant sont des orignaux de moi, et sont des présents que je leur ai faits, ils sont donc exempts de droits [de douane]. (Il y en a cinq, à l encre).
Frida Kahlo »

Texte original A quien corresponda:
Los dibujos que llevan en su poder los S[eño]res Arthur Sidon son originales míos, y son un obsequio que yo les hago, así que están excentos [sic] de derechos. (Son cinco, a la tinta).
Frida Kahlo Frida rajoute sur l enveloppe (au verso de laquelle son nom est imprimé en pleines lettres sur le rabat) : « Sr Arturo Sidon
Presente
De parte de Frida Kahlo » La présente attestation était probablement destinée à faciliter le passage de la frontière entre le Mexique et les États-Unis. En effet, si l enveloppe (à l attention de son ami) indique « Arturo », Frida américanise le prénom de ce dernier sur le document.
L artiste avait, en cette même année, réalisé l une de ses uvres demeurées les plus célèbres : Autoportrait aux cheveux lâchés Signalons qu une infime proportion des écrits de l artiste portent sa signature complète « Frida Kahlo », cette dernière ayant signé la plus grande partie de ses lettres « Frida ». Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Portrait photographique de Sigmund Freud dédicacé par Edmund Engelman mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    [FREUD Sigmund] ENGELMAN Edmund

    Date d'édition : 1938

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Photographie Edition originale Signé

    EUR 9 200

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    autre. - s.d. (1938), Carton : 31,8x39,5cm / photographie : 27,4x35,2cm, une photographie contrecollée sur carton. - Portrait photographique original de Sigmund Freud, réalisé par Engelman en 1938, tirage argentique de l'artiste d'après le négatif original retrouvé en 1952. En effet, après la Nuit de Cristal, le jeune photographe juif Edmund Engelman (1907-2000) s'enfuit aux États-Unis laissant derrière lui les précieux mais compromettants négatifs de cette séance photographique clandestine. Il ne les récupérera qu'après la Seconde Guerre mondiale, en 1952, auprès de la fille du psychanalyste, Anna Freud. Envoi autographe signé du photographe Edmund Engelman en marge basse du cliché?: «?à Nadine Nimier. Cordialement Edmund Engelman.?» Nadine Nimier fut l'épouse de l'écrivain Roger Nimier. Elle anima «?Les Après-midi de France Culture?», émission dans laquelle elle reçut certaines éminences de la psychanalyse notamment Jacques Lacan et Françoise Dolto. C'est le 20 janvier 1980 qu'elle interviewa Edmund Engelman, alors en visite à Paris pour l'exposition de ses photographies à la galerie Erval. Très beau portrait du fondateur de la psychanalyse, réalisé en mai 1938, peu de temps avant son départ de Vienne vers Londres. Cent-six clichés furent réalisés lors de cette visite clandestine d'Engelman à Freud au 19 de la rue Berggasse à Vienne. Parmi celles-ci, on connaît beaucoup de photographies représentant le cabinet et les uvres d'art du psychanalyste, mais l'artiste ne réalisa que quelques portraits du maître. Cette séance photographique fut réalisée à la demande d'August Aichhorn et témoigne des derniers instants du berceau de la psychanalyse, discipline désormais interdite sous le régime nazi?: «?Le dimanche 13 mars, une séance du comité de direction de la Société Viennoise de Psychanalyse a lieu et deux décisions sont prises?: tous les membres de la Société doivent quitter le pays le plus rapidement possible et le siège de la Société devra se trouver à l'endroit où Freud s'installera.?» («?August Aichhorn et la figure paternelle?: fragments biographiques et cliniques?» in Recherches en psychanalyse n°1, 2004) Edmund Engelman dans son ouvrage intitulé La Maison de Freud Berggasse 19 Vienne paru en 1979 raconte?: «?Je me rappelle à la fois ma surexcitation et ma peur, ce matin pluvieux de mai 1938, comme je marchais dans les rues désertes de Vienne en direction du 19, Berggasse. Je transportais mes appareils, mon trépied, mes objectifs et mes pellicules dans une petite mallette qui paraissait s'alourdir à chacun de mes pas. J'étais persuadé que n'importe qui saurait à me voir que j'allais chez le Dr Sigmund Freud, pour accomplir une mission dont les nazis n'auraient guère apprécié la teneur. [.] J'avais peur qu'il n'y eût pas assez de lumière pour bien photographier l'intérieur de la maison de Freud. Recourir au flash ou aux projecteurs était hors de question, puisque la Gestapo maintenait la maison sous surveillance constante. Ce document unique sur l'endroit où Freud avait vécu et travaillé au cours des quarante années passées, il faudrait l'exécuter sans éveiller le moindre soupçon. Je craignais pour ma propre sécurité comme pour la vie des Freud, et ne voulais pas me compromettre par un faux pas, alors qu'ils étaient si près de quitter Vienne sains et saufs. [.] Un week-end de 1933, j'eus le plaisir de rencontrer dans la résidence d'été d'un ami, en dehors de la ville, un certain August Aichhorn qui s'intéressait de près au champ extrêmement controversé de la psychanalyse et était, à ma vive curiosité, un intime du célèbre professeur Freud. [.] Nous fûmes très vite bons amis. [.] Il me confia que Freud, après un terrible harcèlement (perquisition des nazis chez lui, détention de sa fille Anna), avait finalement reçu la permission de partir pour Londres, grâce à l'intervention de hautes personnalités et de diplomates étrangers. Les Freud, me dit-il, se mettraient en route dans les dix jours. Le célèbre appartement.

  • EUR 8 000

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    1 lettre autographe signée 4 pp. In-4 6 janvier [1946] Minimes fragilités aux pliures. Exceptionnelle et dense lettre de Simone de Beauvoir à Jean-Paul Sartre, signée « votre charmant Castor ». Elle évoque leurs amis, leur amour, l'existentialisme, la presse les entourant, leurs détracteurs, le café de Flore, etc. Simone de Beauvoir passait les fêtes de Noël àMegève(1945-1946) avecson ancien amant Jacques-Laurent Bost, lephilosophe et psychanalyste Jean-Bertrand Lefèvre-Pontalis, tout-deux élèves de Jean-Paul Sartre, ainsi que les soeursWanda et Olga Kosakiewicz, toutes deux maîtresses de Jean-Paul Sartre (Olga avait épousé Bost).Jean-Paul Sartre, quant à lui, se rendait alors aux États-Unis pour donner une série de conférences et rencontrer la presse et les intellectuels américainsetpour y retrouver une femme : Dolorès Vanetti. "Mon tout cher amour, je suis un peu anxieuse parce que voila Bost qui se ramène deParis et il paraît qu'avant-hier il n'y avait encore pas le moindre télégramme de vous. Avez-vous eu une si grande tempête et tant de jours de bateau ? Et quand aurai-je de vos nouvelles ? Ça m'angoisse un peu. Je serai bien soulagée quand j'aurai des nouvelles. J'ai été, à part ça, trèscontente hier quand j'ai vu Bost et [Olga] Kos[akiewicz] qui se sont arrivés sans que j'en ai reçu la dépêche les annonçant, si bien que je les ai trouvés à 5 h. en rentrant de faire du ski. Ilsont Wanda avec eux parce qu'elle n'a pas pu s'arranger autrement. Mais Wanda n'est pas gênante. C'est Kos[akiewicz] qui était terrible à l'arrivée ; elle a sangloté toute la soirée d'hier parce qu'il n'y avait pas l'eau courante dans les chambres. Bost était désespéré il croyait qu'il devrait quitter cet endroit qui est vraiment formidable. Heureusement aujourd'hui Kos a beaucoup dormi, pris des bains de soleil, mangé, et ça la rassérène.Wanda a déjà commencé le ski. Ce matin je suis descendue en ski à St-Gervais avec Bost chercher des skis pour tout le monde et l'après-midi j'ai donné une petite leçon à Wanda qui est pleine de courage et a travaillé seule tout l'après-midi, si bien qu'elle commence à faire de petites descentes. Moi, je suis ravie parce que j'ai appris beaucoup de choses et je commence à vraiment me débrouiller.Aujourd'hui, j'ai acheté une brassée d'hebdomadaires. Bost m'en a apporté aussi, ainsi que tout votre courrier de Paris. Sur le moment, ça m'a fait un drôle d'effet de voir qu'on continuait à tant s'occuper de nous pendant que nous ne sommes plus là et à faire des dessins sur. l'heure existentialiste au café de Flore, alors que le café de Flore est si loin. Votre entrevue avec les communistes a eu comme résultat un grand article de Garaudy en 1ère page des Lettres françaises qui est une "exécution", une"excommunication" stupide et totale [Roger Garaudy, « Sur une philosophie réactionnaire. Un faux prophète : Jean-Paul Sartre », dans Les Lettres françaises, n° 88, Paris, 28 décembre 1945] ; on appelle l'existentialisme une "philosophie de ratés", on vous traîne dans la boue.Merleau-Ponty m'écrit que les communistes plus éveillés ([Pierre] Hervé, [Pierre]Courtade, etc.) sont furieux mais, comme il leur a dit justement, ils sont furieux en paroles, tandis que par écrit, officiellement, il n'existe que les articles de [Henri] Lefebvre et Garaudy. - Et tant qu'à faire je regrette que nous n'ayons pas pris les devants [Le philosophe Maurice Merleau-Ponty, ami de Jean-Paul Sartre depuis leurs études à l'École normale supérieure, était alors membre du comité directeur de la revue Les Temps modernes].D'autre part, un monsieur Las Vergnas se couvre de ridicule dans les Nouvelles littéraires avec deux articles sur."Snobisme de la laideur" et "Snobisme de labeauté [l'écrivain et critique Raymond Las Vergnas avait publié dans Les Nouvelles littéraires deux articles hostiles à Jean-Paul Sartre, « Sur un snobisme de la laideur », le 27 décembre 1945, et « Pour un snobisme de la beauté » le 3 janvier 1946] où il parle de "Lui" et de "son influence" avec des rugissements, "Lui" étant vous autre, petit. Il prétend vous avoir entendu dans la cour de l'école communale chanter ". Dis-moi Vénus." [air de La Belle Hélènede Jacques Offenbach] en clignant de l' il, "déjà !". Il paraît que toute la Sorbonne est furieuse de cette intervention car. son attaque est d'une stupidité qui tue l'art.Naturellement, mille choses dites à ce sujet sur vous et moi avec des défenseurs et des ennemis comme toujours.Je suis contente parce que mon éditorial a un gros succès [son article "L'Existentialisme et la sagesse des nations", paru dans Les Temps modernes en décembre 1945]. M-Ponty me l'écrit et les journaux le disent. Mr Beer, qui dirige maintenant L' uvre demande si vous avez une pièce à lui donner [Lucien Beer dirigeait le Théâtre de L' uvre]. Je lui écris ce soir même pour régler ça au plus vite. A part ça, rien d'intéressant dans votre courrier - on vous redemande à Lausanne pour le plus tôt possible et on veut jouer Huis clos à Liège et Bruxelles. Je vous raconte tout ça pour vous amuser, mais je dois dire que ça me semble drôlement lointain et oiseux. J'ai un gros dégoût de la "vie littéraire". Je voudrais rester longtemps sans vivre à Paris. Je voudrais vous retrouver et vivre avec vous un grand temps loin du Flore et de tout ça. Je me demande comment ça s'arrangera mais il me semble que ça ne peut pas durer comme c'était d'octobre à décembre. Ici au contraire je me sens si loin, je crois que je pourrais rester des mois à faire du ski et à écrire. Enfin, on verra à votre retour. En attendant, je serais tout à fait heureuse si j'avais des nouvelles de vous. Mon cher petit, je voudrais que tout soit bien pour vous comme c'est pour moi.Je me rappelle les derniers jours qu'on a passés ensemble et comme nous nous aimions tant et je voudrais bien dormir en vous sentant à côté de moi, et après vous avoir embrassé très fort et tout serré contre moi. Vous êtes ma vie et mon amour. J'embrasse votre chère petite figure.Votre.

  • Image du vendeur pour Giselle - Théâtre Romantique Russe". mis en vente par Librairie Chretien

    Date d'édition : 1923

    Vendeur : Librairie Chretien, PARIS, France

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    . Illustrateur : ZACK (Léon). (illustrateur). 11 gouaches, sur papier cartonné, sur papier cartonné (feuilles 49 x 30 cm, dessins 45 x 27 environ), deux dessins datés et signés, en bas à gauche, 1923, encadré. Léon ZACK (Nijni Novgorod, Russie 1892 - 1980 Issy-les-Moulineaux) fuit la Russie avec sa femme et sa petite fille en 1920. Il s'installe à Paris où il rencontre PICASSO et LARIONOV. Il s'intègre dans la scène artistique et réalise deux ans plus tard les décors et costumes pour les ballets russes de Boris ROMANOFF à Berlin. Ses premières lithographies datent de la même année. Il évolue peu à peu vers un style abstrait dans les années 1950. Boris ROMANOFF est un danseur et chorégraphe russe. A partir de 1913, il travaille pour DIAGHILEV et met en scène les musiques de STRAVINSKI. Il quitte la Russie en 1920 et dirige depuis l'Allemagne la compagnie qu'il a créée, le "Théâtre Romantique Russe". Le théâtre étant un des champs d'expression privilégiée de l'émigration russe, il travaille ensuite avec sa femme Elena SMIRNOVA et Anna PAVLOVA, formées à l'école impériale russe ; et l'Opéra Russe de Paris et les Ballets Russes de Montecarlo. Léon ZACK représente tous les personnages du folklore russe : les princes, les tsars, les moujiks, les bergers, les dames de compagnie, les paysannes, les tsarines et les musiciens. La compagnie a monté cinq spectacles "Nuit Andalouse" (d'après L'Arlésienne de BIZET), "La Danseuse et la Larronne" (d'après MOZART), "Quatrocento" (ballet sur les nouvelles et peintures de la Renaissance italienne), "La Pâtisserie enchantée", et de nombreux ballets. Elle effectue des tournées en Autriche, Espagne, Etats Unis, Allemagne, France et Angleterre. Les gouaches sont des études préparatoires à "Giselle", le plus célèbre ballet de la compagnie (création originale de Adolphe Adam et Jules Henri Vernoy de Saint Georges pour l'Opéra de Paris en 1841) ; c'est l'archétype du ballet romantique où l'héroïne, par amour, danse jusqu'à en mourir. ROMANOV travaille d'après la chorégraphie de Marius PETIPA (créée en 1884 pour le théâtre de Saint Pétersbourg), mais toutes les danses classiques du premier acte sont remplacées par des danses de caractère. Giselle, intérprétée par Eléna SMIRNOVA, revêt le costume d'une petite paysanne. Il s'est inspiré d'un ballet de TAGLIONI, "Sylphide", dont l'action se situe en Ecosse : il y a transporté le thème du ballet. On peut voir dans la suite proposée un costume traditionnel écossais avec le kilt traditionnel, la cornemuse, et brodé sur les rubans des chausses, une des devises du Royaume-Uni ("Honni soit qui mal y pense"). Les danseurs, Elena KRUGER (La Princesse Bathilde), Boris ROMANOV (Hilarion, un garde chasse), Eléna SMIRNOVA (Giselle), et OBOUKHOV (Le Duc Albrecht) (in Nina TIKANOVA, "La Jeune fille en bleu, Pétersbourg-Paris-Berlin", Paris, L'Age d'Homme, pp. 65-67). Le ballet a été présenté aux Théâtres des Champs Elysées en 1923. Petites taches, déchirures, plis et légers manques de papiers. Oeuvre originale.

  • Image du vendeur pour I. « Plan des ville, citadelle, forts et port de Calais »; II. Cassini. Carte particulière des environs de Lille, Tournay, Valenciennes, Bouchain, Douay, Arras, Béthune. 1745. mis en vente par JF LETENNEUR LIVRES RARES

    [ROCHAMBEAU, Jean-Baptiste Donatien, de Vimeur comte de].

    Edité par [I. France, circa 1780]. II. Bruxelles, chez George Fricx, rue de la Madeleine, imprimeur. 1745. 1780, 1780

    Vendeur : JF LETENNEUR LIVRES RARES, Saint Briac sur mer, France

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    I: 1 feuille de 1 102 mm par 511 mm, tracée à l'encre et aquarellée ; II: 1 feuille de 420 mm par 456 mm, imprimée en noir. Les deux sont contrecollées sur toile. Cartonnage-étuis d'époque à rabats. Exceptionnel ensemble de deux plans provenant de la collection personnelle du comte de Rochambeau ( 1755 -1813 ), célèbre héros de la guerre d'indépendance américaine. A son retour victorieux d Amérique, le comte de Rochambeau est reçu par Louis XVI pour le remercier personnellement de son intervention décisive dans la guerre d Indépendance des États-Unis d Amérique. Le roi le récompense en l'honorant du cordon bleu du Saint Esprit que Rochambeau reçoit lors de la cérémonie de réception du 1er janvier 1784. Le 3 avril suivant, le roi lui confie l'un des plus beaux commandements militaires du royaume : la région de Picardie, de Calais et du Boulonnais, poste vacant suite à la mort du maréchal de Croy. Ces deux cartes représentent donc la région de son commandement. La ville de Calais a été de tout temps une place stratégique située en première ligne face à l Angleterre, contre laquelle Rochambeau et ses troupes viennent tout juste de combattre sur le terrain Américain. 1779, juste avant son expédition, Rochambeau avait en outre préparé un projet d invasion de l Angleterre finalement avorté. La paix tout juste signée, Louis XVI lui confie donc un poste stratégique pour lequel il est particulièrement compétant. Les archives du comte de Rochambeau, dont la collection de plans et cartes, fut conservée pendant 200 ans dans par sa famille. La plus grande partie a été récemment soustraite par les archives Nationales de France. Seule une petite partie a été vendue, dont quelques cartes des champs de bataille américains cédées à des prix record. Le présent plan manuscrit de la ville de Calais est remarquable par ses dimensions et la précision des détails représentés. Il est exécuté à l Échelle d un pouce pour 100 toises et comporte une Rose des vents et fleurs de lys. Inscription à la plume au dos « IK 84 » [cote de classement de la bibliothèque de la famille de Vimeur de Rochambeau] et titre « Calais ». Figurant la ville fortifiée de Calais, sa citadelle, son port et le fort Nieulay. Il existe d autres versions de ce plan, toutes conservées dans des collections publiques (Au musée des Beaux Arts de Calais, à la Bibliothèque nationale et dans le fonds Marine des Archives nationales). Le second plan est de Cassini : Carte particulière des environs de Lille, Tournay, Valenciennes, Bouchain, Douay, Arras, Béthune. Imprimée en 1745 à Bruxelles. I: 1 sheet of 1,102 mm by 511 mm, drawn in ink and watercolored; II: 1 sheet of 420 mm by 456 mm, printed in black. Both are laminated on canvas. Vintage cardboard with flaps. Exceptional set of two plans from the personal collection of the Count of Rochambeau (1755 -1813), famous hero of the American War of Independence. Upon his victorious return from America, the Count of Rochambeau was received by Louis XVI to personally thank him for his decisive intervention in the American War of Independence. The king rewarded him with the blue cordon of the Holy Spirit, which Rochambeau received during the reception ceremony on January 1, 1784. On April 3, the following year, the king entrusted him with one of the finest military commands in the kingdom: the region of Picardy, Calais and Boulonnais, a vacant position following the death of Marshal de Croy. These two maps therefore represent the region of his command. The city of Calais has always been a strategic place located in the front line against England, against which Rochambeau and his troops have just fought on American soil. In 1779, just before his expedition, Rochambeau had also prepared a project of invasion of England, which was finally aborted. With peace just signed, Louis XVI entrusted him with a strategic position for which he was particularly competent. The archives of the Count of Rochambeau, including the collection of plans and maps, were kept for 200 years in his family. Most of it was recently removed by the National Archives of France. Only a small part has been sold, including some maps of American battlefields sold at record prices. The present manuscript map of the city of Calais is remarkable for its size and the precision of the details depicted. It is executed at a scale of one inch to 100 toises and features a compass rose and fleur-de-lis. Inscribed in pen on the back "IK 84" [classification number of the Vimeur de Rochambeau family library] and titled "Calais". Depicting the fortified city of Calais, its citadel, its harbor and Fort Nieulay. There are other versions of this plan, all preserved in public collections (at the Musée des Beaux Arts in Calais, at the Bibliothèque nationale and in the Marine collection of the Archives nationales). The second map is by Cassini: Carte particulière des environs de Lille, Tournay, Valenciennes, Bouchain, Douay, Arras, Béthune. Printed in 1745 in Brussels.

  • Image du vendeur pour Hospitalitas (Labor improbus omnia vincit)". mis en vente par Librairie Chretien

    STATE BANK-CHICAGO.

    Date d'édition : 1928

    Vendeur : Librairie Chretien, PARIS, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    EUR 6 325

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    EUR 25 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    . Illustrateur : BOUTET de MONVEL (Bernard). (illustrateur). Aquarelle et mine de plomb contrecollée sur papier fort, dessin préparatoire pour la State Bank de Chicago, 1928, 28.5 x 23 cm., encadrée. Dépassant le cadre européen, la renommée de Bernard BOUTET de MONVEL (Paris 1881-1949) s'étendit jusqu'aux États-Unis. C'est lors d'une exposition à Chicago que la State Bank s'adressa à lui pour un projet décoratif du hall. Celui-ci fut abandonné mais il subsiste néanmoins plusieurs traces de cette composition. Exactement au centre, dans une vue légèrement plongeante, se tient une femme drapée, une corne d'abondance à la main. Elle est entourée de gratte-ciel. Tout dans cette esquisse suggère l'ascension d'un continent : format en longueur, formes élancées, cadrage serré et vue plongeante. Infimes salissures. Oeuvre originale.

  • Image du vendeur pour Armor, avec huit eaux fortes de Romanin mis en vente par Librairie de l'Avenue - Henri  Veyrier

    MOULIN, Jean] CORBIERE, Tristan

    Edité par Paris, René Helleu, 1935

    Vendeur : Librairie de l'Avenue - Henri Veyrier, Saint-Ouen, FR, France

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Signé

    EUR 6 009

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    EUR 35 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture souple. Etat : Bon état. In-folio 420 x 320, en feuilles sous couverture rempliée ornée d une vignette sur bois rouge, 5ff- 57 pp. - 1 ff , 8 eaux-fortes de Romanin sous serpente. Tiré à 150 exemplaires numérotés sur Ingres d'Arches. L'ouvrage présente un défaut de foliotage : la table indique le poème " Paysage mauvais " à la page 11 alors qu'il est imprimé en page 13, le texte est cependant bien au complet de tous les poèmes indiqués Couverture un peu ternie. Le seul ouvrage illustré par Jean Moulin. Sous-préfet à Chateaulin de 1930 à 1933, il rencontra Max Jacob et, sur son conseil, illustra le recueil de poèmes de Tristan Corbière, «Armor», extrait des Amours jaunes. Le poème de Corbière évoque l'un des tragiques épisodes des relations entre la Bretagne et la République : soixante mille mobiles bretons, levés par Gambetta pour s'opposer aux envahisseurs prussiens, furent rassemblés en 1870 dans un camp à Conlie près du Mans. Les conditions étaient telles que bon nombre y moururent. Ceux qui en réchappèrent furent envoyés à la «boucherie» de la bataille du Mans. Jean Moulin dessine une fosse commune, en bordure d'un immense champ de croix de bois, où s'entassent corps d'hommes et de femmes. La fulgurante prémonition impressionne. Il signe ses oeuvres sous le pseudonyme de Romanin. En 1942, il ouvre une galerie d'art à Nice sous le même pseudonyme pour couvrir ses activités dans la résistance. Ouvrage très rare, enrichi d'un bel envoi autographe à Antoinette [Sach] "en hommage à son beau talent. Très sympatiquement. Romain". Jean Moulin et Antoinette se sont rencontrés en 1936 lors d un dîner mondain. Entre eux, il y avait de nombreuses affinités, une communion d esprit. "Mais" écrira Antoinette, "Jean Moulin ne m aimait pas. Il y avait une affinité, quelque chose de très rare. C était de la confiance. C était supérieur à l amour". Il proposera le mariage à Antoinette et de lui faire un enfant ; elle refusa. Mais leurs relations restèrent très étroites. cf. Pierre Péan, Jean Moulin - L'Ultime mystère, Albin Michel 2015 Selon Péan, c est elle qui le poussa à rejoindre le général de Gaulle à Londres, plutôt que de rallier les Etats-Unis. in-4°.

  • Image du vendeur pour Hans HARTUNG - original signed drawing - abstraction mis en vente par Manuscripta

    Hans HARTUNG

    Vendeur : Manuscripta, LYON, France

    Membre d'association : ILAB

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

    EUR 5 000

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    EUR 10 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Hans HARTUNG (1904 - 1989), peintre français d origine allemande Sans titre, 1967 Dessin aux crayons de couleurs sur papier réalisé à l occasion d une présentation de ses oeuvres à la galerie de France. Dédicacé, daté (15-12-67) et signé en bas à gauche. Dimension : 31,8 x 31,8 cm. Hans Hartung s oriente très tôt vers l abstraction alors qu il a fui l Allemagne nazie pour s installer à Paris. Dans les années 30, il perfectionne sa méthode qu il qualifie de « spontanéité calculée ». Mais il met du temps à se faire reconnaitre. Il s engage dans la légion étrangère durant la guerre et y laisse une jambe. De retour à Paris, il participe à ses premières expositions, à la Biennale de Venise, un film lui est consacré. Un changement stylistique majeure s opère en 1960, quand il découvre les peintures industrielles qui lui permet de sauter l étape du dessin préparatoire avant la mise en couleur, pour attaquer spontanément la toile à l acryliques et vinyliques, qu il gratte en des formes zébrées sur de grand format. La renommée arrive, Hartung est très demandé, il expose en Europe et aux Etats-Unis. C est à partir du début des années 50, qu il est pris à la galerie de France. Créée en 1942 par Paul Martin, elle ne connait son envole qu à partir de 1951, reprise par le tandem Myriam Prévot et Gildo Caputo. Durant les années 50 et 60, c est une des galeries parisiennes les plus influentes, fer de lance des mouvements abstraction lyrique et de la non figuration. L éditeur et galeriste Jean-Robert Arnaud écrit : « La Galerie de France était alors une véritable institution, elle dominait la vie artistique internationale et était devenue le lieu d'exposition obligatoire de tout artiste venant du monde entier qui recherchait la consécration de Paris, pour quelque temps encore capitale mondiale de l'art. Grands prix internationaux pour ses artistes, expositions muséales tous azimuts (le musée d'Art moderne de la Ville de Paris était devenu une véritable succursale de la galerie), listes d'attente pour les collectionneurs ». Parmi les nom illustres qui sont exposés à la galerie l on peut citer : Pierre Soulages, Pierre Alechinsky, Victor Brauner, Serge Poliakoff, Gustave Singer, Zao-Wou-Ki, Mario Prassinos. Après le suicide de Myriam Prévot, la galerie s éteint en 1981. Dédicacé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour LE CORBEAU. Poème accompagné de 18 lithographies originales par An. Girard [en réalité 36 lithographies]. Traduction Charles Baudelaire. mis en vente par Librairie L'amour qui bouquine

    EUR 4 800

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    EUR 13,50 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Couverture rigide. Etat : Comme neuf. Edition originale. EDGAR POE. AN. GIRARD (André Girard), illustrateur. LE CORBEAU. Poème accompagné de 18 lithographies originales par An. Girard [en réalité 36 lithographies]. Traduction Charles Baudelaire. Sans lieu, sans nom, sans date [1929] "Cet ouvrage a été tiré à 110 exemplaires sur pur fil Lafuma. Exemplaire N°17" (mention imprimée au bas de la page de titre. 1 volume grand in-4 (30,5 x 25 cm) de 38 feuillets non chiffrés dont la page de titre, 18 lithographies hors-texte dont 4 ont été coloriées à la main par l'artiste, en tête de chaque paragraphe on trouve 18 lithographies tirées en noir (plus petites). Reliure d'artiste en maroquin noir avec papier peint à la main ciré encastré dans chacun des deux plats, dos lisse titré à la verticale en grandes lettres d'or, auteur doré à l'horizontale en tête du dos, doublures et gardes de papier vert d'eau, charnières de même maroquin noir, non rogné, couverture imprimée en noir conservée. (reliure signée J. CRISTOFINI). Parfait état de la reliure. Intérieur très frais sans rousseurs. A noter deux ou trois petites déchirures marginales sans gravité. Tirage unique à 110 exemplaires d'après la page de titre. Exemplaire de dédicace offert par l'artiste "à son vieux Chassagny et à sa charmante femme, avec mes v ux pour 1930. [signé] An Giard" André Girard, natif de Chinon, orphelin dès 1915, il intègre alors l'École nationale supérieure des arts décoratifs puis en 1916 l'École des Beaux-Arts. Fuyant les bombardements la famille se réfugie en 1918 à Saumur chez les grands-parents. C'est là qu'il rencontre le peintre Georges Rouault dont il devient l'élève et l'ami. Il sera également inscrit dans l'atelier de Pierre Bonnard. Il dessine déjà régulièrement. Libéré de ses obligations militaires en 1923, il exerce alors les métiers de peintre, caricaturiste, décorateur de théâtre et affichiste publicitaire. En 1925 il est lauréat du concours pour l'affiche de l'Exposition internationale des arts décoratifs. Il réalise, entre autres, les affiches publicitaires de Duco (1928-29), Peugeot (1930), Mercier Frères (1930), les cigarettes Gitanes (1930), Marconi (1935), Dubonnet, The Capehart, Shell. Dans les années 1930, il est l'un des affichistes en vogue à Paris. Il se marie le 5 avril 1924 à Asnières-sur-Seine avec Andrée Jouan et s'installe à Levallois-Perret, où naissent ses deux premières filles, Évie (qui épousera le pianiste Jean Casadesus) et Gabrielle dite Danièle (qui sera actrice sous le nom de Danièle Delorme), puis à Neuilly. Il commence également une longue collaboration avec Columbia dont il illustrera de nombreuses pochettes de disque et dont il dessine le logo. Il travaille également comme scénariste et acteur du cinéma parlant à ses débuts, cosignant notamment avec Jean Renoir le scénario de La Chienne (1931). Dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, il publie de nombreux dessins politiques dans la presse, Les Échos, Paris-Midi, Paris-Soir, Match, Marianne, Le Rire. Fin 1940 il fonde avec un ami le Réseau Carte (réseau de la Résistance antiallemand, antigaulliste, anticommuniste et anticollaborationniste). Il part pour les Etats-Unis en 1943. s'active au sein du courant antigaulliste. Il y donne des conférences et écrit des articles et des livres où il manifeste son opposition à la fois aux Britanniques et aux Gaullistes. À New York, il peint des toiles d'inspiration religieuse (chemins de croix, apocalypse.). En 1950, il utilise une technique qu'il nomme peinture sur lumière, peignant directement sur de la pellicule selon le procédé inventé par Norman McLaren dans les années 1930. En 1952, il réalise la décoration de plusieurs églises à New-York, dans le Vermont, chapelle du Mont Mansfield, et en Californie, la Saint Ann Chapel à Palo Alto dont il peint les vitraux. George Stevens lui commande 352 toiles de scènes bibliques pour le film La Plus Grande Histoire jamais contée (1965). Il meurt à Nyack, aux États-Unis, le 2 septembre 1968, où il est enterré. Cette édition illustrée du Cor. Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Lettre sur le jazz et la peinture?: «?J'ai souvent pensé en les écoutant à des équivalences colorées possibles?» mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    LEGER Fernand

    Date d'édition : 1948

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 4 025

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    couverture souple. - [s.d.] circa 1948, 14,6x19cm, 2 pages sur un feuillet sous chemise. - | «?Votre «?swing?» m'intéresse. Vous avez trouvé un style sonore qui colle au sujet?». | Magnifique lettre autographe signée et inédite de Fernand Léger sur le jazz américain et les couleurs, adressée à Gaston Criel, auteur d'un essai pionnier sur le «?Swing?». Le peintre se remémore son exil aux États-Unis de 1940 à 1945, parle de Louis Armstrong et de sa captivante découverte du jazz expérimental à New York, en compagnie des peintres afro-américains de la Harlem Renaissance. 29 lignes à l'encre noire, rédigées sur un feuillet. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motifs stylisés, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Léger répond à Georges Criel et le félicite de son essai sur le jazz américain?: «?Votre «?swing?» m'intéresse. Vous avez trouvé un style sonore qui colle au sujet?». Criel avait en effet adopté dans son essai, intitulé Swing, le style très rythmé du «?bebop?» que Léger avait eu l'occasion d'entendre à New York. Cette première étude sur le jazz en langue française fut unanimement saluée, de Sartre à Stravinsky en passant par Gide, Senghor, ou Poulenc. La lettre, non-datée, fut écrite en 1948, l'année de publication de l'essai de Criel. Après un long exil aux Etats-Unis entre 1940 et 1945, Léger était reparti pour la France et avait pris sa carte au parti communiste. Installé à Paris, il réouvre à la même période son académie de peinture dans un nouveau local boulevard de Clichy, qui lui vaudra un afflux d'étudiants américains, anciens GI démobilisés, comme Sam Francis ou Kenneth Noland. Dès 1924, Léger avait fait la rencontre simultanée du jazz et de l'Amérique par son film expérimental Ballet mécanique, tourné par les Américains Dudley Murphy et Man Ray, sur des musiques de Duke Ellington et George Antheil. Trois séjours à New York entre 1931 et 1939, pleins de projets et de rencontres - avec l'écrivain Dos Passos notamment - avaient familiarisé Léger avec cette métropole emblématique de la modernité. Mais c'est son exil durant la guerre qui l'introduisit réellement à l'Amérique et à la musique jazz?: «?J'ai pu pendant 5 ans d'Amérique réagir pour ou contre cette expression nègre?». En 1941, il découvrit le pays lors d'une traversée en bus vers l'Ouest, donna des conférences en Californie et fit projeter son Ballet Mécanique à la célèbre université expérimentale de Black Mountain en Caroline du Nord. C'est également aux Etats-Unis qu'il inventa en 1942 un nouvel usage de la couleur, en s'inspirant du jeu des projecteurs publicitaires balayant les façades de Times Square?: la couleur se trouve désormais dissociée du dessin, et donne naissance à sa toile Starfish (Solomon R. Guggenheim Museum), sa série des «?Cyclistes?» (Biot, Musée national Fernand Léger) et des «?Plongeurs?», dont il réalise un exemplaire monumental en 1943 pour la maison de l'architecte de Rockefeller, Wallace K. Harrison, à Long Island. Le jazz, synonyme de modernité et de libération, fut également l'occasion d'explorer la couleur. Léger donne une saisissante description synesthésique de ses expériences sonores?: «?J'ai souvent pensé en les écoutant à des équivalences colorées possibles. Les sardanes espagnols par exemple c'est de la couleur pure. Jaune bleu rouge. Le Jazz comporterait souvent des nuances?». Il assista dans les clubs new-yorkais à la naissance du bebop, nouvelle forme de jazz au rythme effréné et à la virtuosité époustouflante, dont les innovations harmoniques et rythmiques marquèrent le peintre dans ses compositions. Le peintre se remémore la découverte de ce jazz furieux des années 1940?: «?La confusion du départ m'intéressait surtout. Leur côté animal instinctif s'y donnant à plein ; des cris sourd aigus. Des bruits incontrolable [sic] ayant une valeur spontanée étonnante, ensuite la domestication de cette jolie sauvagerie s.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe signée inédite adressée au critique Charles Estienne : "Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la "mesure" que nous prêche aimablement M. Camus." mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    EUR 4 025

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Pas de couverture. - Paris 8 janvier 1953, 21x27cm, 1 pages et quelques lignes sur un feuillet. - Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée au critique Charles Estienne?; une page et quelques lignes à l'encre noire sur un papier à en-être de la galerie de l'Étoile Scellée. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi, un petit manque angulaire en marge haute droite. Très belle lettre rendant compte de la disparition de l'un des amis les plus chers d'André Breton et de sa brouille avec Albert Camus. Breton fait part à son ami de la disparition de l'artiste surréaliste tchèque Jind?ich Heisler?: «?Votre lettre parlait de ces jours où il semble «?qu'il y ait juste assez de feu pour vivre?»?: c'était bien loin d'être assez de feu lundi, lorsqu'elle me parvenait?: un de mes deux ou trois meilleurs amis, Heisler, pris soudain de malaise en se rendant chez moi le samedi, avait dû être hospitalisé d'urgence et je venais de recevoir le pneumatique de Bichat m'annonçant sa mort. Je suis resté longtemps hagard devant ce fait non moins impensable qu'accompli?: il n'était pas d'être plus exquis que celui-ci, mettant plus de chaleur dans ses entreprises, dont la plus constante était de tout alléger et embellir à ceux qu'il aimait.?» Les deux poètes étaient en effet très proches?: Heisler avait participé, au côté de Breton, au lancement de Néon en 1948 et l'avait soutenu lors d'un épisode dépressif, l'accompagnant avec d'autres amis à l'île de Sein. «?Le début de l'année 1953 est assombri par la mort de Jind?ich Heisler (le 4 janvier). Fidèle entre les fidèles, il «?a vécu intégralement pour le surréalisme?» selon Breton qui rend hommage à son activité d'animateur?: «?C'est ainsi qu'il fut de 1948 à 1950 l'âme de Néon et jusqu'à ses derniers instants le plus grand enfanteur de projets que son génie lui soufflait le moyen de réaliser comme par enchantement.?»?» (Henri Béhar, André Breton) Dans cette lettre empreinte de douleur, Breton fait soudainement référence à L'Homme révolté d'Albert Camus paru deux années plus tôt?: «?Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la «?mesure?» que nous prêche aimablement M. Camus.?» Les deux écrivains se rencontrent à New York à la fin mars 1946 alors que Camus est invité aux États-Unis pour une tournée de conférences comme représentant de Combat. «?Tous deux se concertent sur la meilleure façon de préserver le témoignage de certains hommes libres des distorsions idéologiques. Ils rêvent à une sorte de pacte par lequel des gens de leur trempe s'engageraient à ne s'affilier à aucun parti politique, à lutter contre la peine de mort, à ne jamais prétendre aux honneurs quels qu'ils soient.?» (ibid.) Avec d'autres intellectuels, ils fonderont en 1948 le Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR). Cet idylle prendra fin quelques années plus tard, à l'automne 1951, lorsque Camus publiera «?Lautréamont et la banalité?» extrait de son Homme révolté à venir. Breton, extrêmement blessé, lui répond dans un article intitulé «?Sucre jaune?» (in Arts)?: «?Cet article [.] témoigne de [l]a part [de Camus], pour la première fois, d'une position morale et intellectuelle indéfendable. [.] Il ne veut voir en Lautréamont qu'un adolescent «?coupable?» qu'il faut que lui - en sa qualité d'adulte - il morigène. Il va jusqu'à lui trouver dans la seconde partie de son uvre?: Poésies, une punition méritée. À en croire Camus, Poésies ne serait qu'un ramassis de «?banalités laborieuses?» [.] Il n'y aurait encore que demi-mal si l'indigence de ces vues ne se proposait d'élever la thèse la plus suspecte du monde, à savoir que la «?révolte absolue?» ne peut engendrer que le «?goût de l'asservissement intellectuel?». C'est là une affirmation toute gratuite, ultra-défaitiste qui doit encourir le mépris plus encore que sa fausse démonstration.?» Ainsi, deux ans plus tard, Breton tient encore rigueur du crime de lèse-majesté de Camus envers celui que Breton a érigé en père du sur.

  • Image du vendeur pour Voyage dans les Etats-Unis d'Amérique, fait en 1795, 1796 et 1797. mis en vente par CLAVREUIL

    LA ROCHEFOUCAULT-LIANCOURT, François-Alexandre-Frédéric.

    Edité par Paris, Du Pont, Buisson, Charles Pougens, 1799

    Vendeur : CLAVREUIL, Paris, France

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    Livre Edition originale

    EUR 4 000

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    EUR 24 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Edition originale. 8 volumes in-8 (190 x 120 mm), illustrés de 3 cartes gravées sur cuivre et 9 tableaux dépliants. Veau moucheté, roulette dorée en encadrement, dos lisse orné, pièce de titre et de tomaison en maroquin noir, tranches jaunes (reliure de l'époque). Sabin, 39056. Édition originale. Humaniste, ouvert aux progrès agricoles et industriels, François Alexandre Frédéric, duc de La Rochefoucauld avait fondé une ferme modèle et des écoles à Liancourt. Membre de l'Académie des Sciences et de la Société d'Agriculture de Paris, il participa à la fondation de l'Ecole nationale des Arts et Métiers. Il émigra pendant la Révolution, passant d'abord en Angleterre, puis séjournant aux Etats-Unis pendant trois ans. Il parcourut le pays étudiant les ressources économiques, la constitution, les différentes classes de la société américaine, les moeurs des habitants. La relation de son voyage, écrite dans un style précis et simple, est émaillée d'observations importantes pour la connaissance des Etats-Unis à la fin du XVIIIème siècle. Les trois cartes gravées montrent les Provinces septentrionales, les Provinces méridionales, et L'Amérique septentrionale divisée en ses 17 provinces. Les 9 tableaux dépliantes (dont 8 dans le dernier volume) donnent des détails sur le corps législatif, le sénat, et d'autres institutions de la démocratie américaine. Bel exemplaire, malgré une petite auréole en tête du volume I. (inv 14293).

  • LÉOPOLD;

    Edité par Paris, Pillet Aîné, 1820, 1820

    Vendeur : Laurent COULET, Paris, France

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    EUR 3 500

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    EUR 9 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    In-8 de X, 824, (4), 825-838, 13 pp., (2) ff., 4 pl., 15 -29 pp., maroquin bleu nuit, large frise de poste dorée en encadrement sur les plats, dos lisse orné de caissons de fleurons sur un semis de mille points dorés, coupes et bordures ornées d'une roulette dorée, doublures et gardes de tabis vieux rose, tranches dorées (Lefebvre). Nouvelle édition augmentée de ce très exhaustif index"réunissant toutes les connaissances nécessaires et même indispensables à l'exercice du commerce, de l'industrie, des arts et métiers". On y découvrira entre autres : "la situation géographique de tous les lieux qui intéressent le commerce, les productions et marchandises de toute espèce, les fraudes qui se commettent dans leur vente, les foires et marchés de chaque endroit, les poids, mesures et monnaies de tous les pays, la navigation, les assurances, les avaries, les lettres de change, les sociétés de commerce, les poursuites judiciaires, les devoirs du commerçant, les faillites, les banqueroutes, des modèles de tenue de livres, d'acte de société, les patentes, les tarifs de douanes, le change des villes commerciales de l'Europe, etc." L'ouvrage est bien complet de son Supplément contenant "la liste des fabricants et des artistes qui ont obtenu des médailles ou autres distinctions aux expositions des produits de l'industrie française". Il contient en outre plusieurs tableaux, in et hors texte, ainsi que 4planches gravées en taille-douce rempliées présentant avers et revers des pièces de monnaies des principaux pays d'Europe, des États-Unis et de la Turquie. Remarquable exemplaire, relié avec élégance par Lefebvre, actif de 1805 à 1835 et neveu de Bozerian. Il employa souvent son matériel et relia seul ou avec lui (cf. Ramsden, French Bookbinders 1789-1848, pp. 123 et 42).

  • Date d'édition : 1990

    Vendeur : Librairie Chretien, PARIS, France

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    EUR 3 450

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    EUR 25 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    . Illustrateur : THEIMER (Ivan). (illustrateur). Aquarelle, signée et datée en bas à gauche, titrée Corsica, 1990, 13 x 19 cm., encadrée. Ivan THEIMER, sculpteur, peintre et illustrateur, (Olomouc-Moravie-1944), s'initie à l'Ecole des Arts Décoratifs de Uherské Hradiste puis se réfugie en France en 1968 et reprend ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Paris. Sa participation au Salon de la Jeune Sculpture est le point de départ d'expositions internationales en France, Suisse, Italie, États-Unis . La célébrité lui sourit grâce à ses réalisations monumentales : sculpture pour le "Monument de la Déclaration des Droits de l'Homme" au Champ de Mars à Paris, "Obélisques" au Palais de l'Élysée, la "Fontaine d'Orion" à Olomouc, "L'Obélisque" de la Place de la Victoire à Bordeaux . Il réalise les décors pour "Le Barbier de Séville" pour l'opéra de Rossini au Festival d'Aix en Provence, et ceux de "Julius Caesar" de Häendel pour l'Opéra de Götebourg en Suède. Graveur à l'eau-forte de talent il illustre " Le passegiate" de J.J. Rousseau, "Le Roi Cophetua" de Julien Gracq, "La nuit de Gheel" de Jean Mistler, "Trois tortues et quelques autres" de Roger Grenier, "Chère Charlotte" de Bohumil Hrabal . Ivan THEIMER nous ouvre ses carnets de voyage, celui-ci dans les montagnes corses avec ces 3 silhouettes familiales. uvre originale.

  • Image du vendeur pour Flight to Arras mis en vente par Librairie Walden

    SAINT-EXUPERY (Antoine de) - LAMOTTE (Bernard, ill. de)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    New York, Reynal & Hitchcock, [février] 1942. 1 vol. (140 x 210 mm) de 255 p. et 1 f. Bradel demi-chagrin bleu, dos à faux nerfs, titre doré, contreplat et garde ill. en couleurs par Bernard Lamotte, tête dorée, étui éditeur avec pièce de titre sur le plat (cartonnage de l'éditeur). Édition originale. Elle paraît avant l'édition française, également publiée à New York, aux Éditions de la Maison française, la même année. Un des 500 premiers exemplaires signés par l'auteur et l'illustrateur (n° 163). Le 23 mai 1940, le capitaine Saint Exupéry effectue une mission de reconnaissance aérienne sur la ville d'Arras. Il pilote le Bloch 174 N°24. À son bord, le lieutenant Dutertre occupe le poste d'observateur et le sergent Mot celui de mitrailleur. Ils volent à basse altitude quand soudain, ils sont attaqués par la DCA (défense antiaérienne allemande). Leur avion est criblé de balles et un réservoir d'huile est crevé par un obus. Saint-Exupéry réussit cependant à retourner à la base du groupe 2/33 avec ses passagers sains et saufs. Pour cet exploit il sera récompensé de la Croix de guerre avec palme et cité à l'ordre de l'Armée de l'Air, le 2 juin 1940. Cette mission lui fournira le titre de son livre Flight to Arras. Durant les deux ans qui suivent l'expédition sur Arras, Saint-Exupéry travaille au récit de cette mission, depuis les États-Unis où il s'est exilé. Il veut saluer le courage et la force des jeunes pilotes : Gavoille évidemment, mais aussi Sagon, Pénicot, Dutertre, Hochedé, le commandant Alias et le lieutenant Israël. Il tente d'expliquer la situation de la France et sa capitulation. Il cherche à inciter les États-Unis à entrer en guerre. Installé à New York depuis décembre 1940, il y a retrouvé Pierre Lazareff et Bernard Lamotte, un ancien camarade des Beaux-Arts. Lorsque Pilote de guerre est achevé, le texte paraît en pré-originale, en anglais, en janvier 1942 dans la revue Atlantic Monthly, avec des illustrations de son ami Lamotte. Elles sont conservées pour l'édition en volume, avec des magnifiques gardes peintes par Lamotte pour le tirage de luxe. Parallèlement, le texte français est publié aux Editions de la maison française, sans illustrations. « En vérité, ce livre est un grand et beau livre, peut-être le vrai livre de la guerre de 1939 » écrit Pierre Mac Orlan dans le journal Les Nouveaux Temps, le 8 janvier 1943. Dès sa parution, il connaît un grand succès aux États-Unis : « Ce récit et les discours de Churchill constituent la meilleure réponse que les démocraties n'aient jamais trouvée à Mein Kampf » (Edward Weeks, dans L'Atlantique, cité dans Schiff, p. 363). Les Américains sont bouleversés par le récit et placent pendant six mois le volume en tête des ventes, contribuant à rectifier l'image de la France aux yeux de l'opinion publique et des hommes politiques. La voix de Saint-Exupéry semble être entendue. John Barbeen déclare dans The Chicago Herald le 29 mars 1942 : « Les critiques ne font pas que louer le talent de l'écrivain. Ils font pénétrer dans la presse l'idée d'une France profonde, différente de l'état-major en perpétuelle retraite [.] Ils font sentir l'absurdité de voler, poursuivi par la chasse allemande, quand on n'a pu, en neuf mois, obtenir des avions résistant au froid des hautes couches de l'atmosphère ». En France, les Éditions Gallimard soumettent le livre au service de propagande allemand qui autorise sa publication, non sans avoir supprimé un court passage de quatre mots, censurés : « Hitler est un idiot » ; mais le livre est rapidement interdit tant il fait de bruit. Il poursuivra alors sa diffusion de manière clandestine, sous la forme de deux éditions (à Lille, puis à Lyon).

  • Image du vendeur pour Les Faux-monnayeurs mis en vente par Librairie Walden

    GIDE (André)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, (28 novembre) 1925. 1 vol. (170 x 215 mm) de 503 p., [1] et 1 f. Broché, non coupé, chemise et étui. Édition originale.Un des 121 premiers exemplaires réimposés sur vergé, (n° I).Exemplaire de M. Henry Church. L'Américain Henry Church (1880-1947) fut l'un des plus grands collectionneurs et mécène du XXe siècle. Descendant d'un des émigrants du Mayflower et d'un pharmacien qui possédait le monopole de la commercialisation du bicarbonate de soude aux États-Unis, il consacre une partie de son immense fortune aux Arts et Lettres. Il s'installe à partir de 1920 en France, avec son épouse Barbara, à Ville d'Avray. Ils y construire, entre 1927 et 1929, deux, puis trois villas contiguës dessinées et construites par Le Corbusier, qui seront meublées par Charlotte Perriand. Durant cette période, il finança la revue littéraire Mesures, fondée par ses soins avec l'aide de Jean Paulhan en 1935 qui la dirigea à ses côtés. Il devient un mécène important pour les Arts parisiens, et obtient de Gaston Gallimard l'attribution des n° 1 des fameux réimposés de la collection littéraire, qui seront nominatifs à son nom pendant plus d'une décennie.Très bel exemplaire.

  • EUR 2 950

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    Pas de couverture. Etat : Très bon. Edition originale. Jules Pascin (Julius Mordecai Pincas dit Jules Pascin, né le 31 mars 1885 à Vidin (Bulgarie), et mort le 2 juin 1930 à Paris, est un peintre et dessinateur américain d'origine bulgare. Dessin original à l'encre brune et lavis d'aquarelle dans les tons de rose et mauve "Six femmes légèrement vêtues" (sans doute des femmes prostituées faisant le trottoir) Dimensions : 22 x 15 cm. Signé en bas à droite. Cachet d'atelier. Au verso de la feuille, tampon "Succesion Pascin, Le Commissaire-Priseur (nom resté en blanc)". Très bon état. A noter une légère marque sur le pourtour du à un ancien encadrement (très peu visible). Voir photo. Détails sur demande. Pièce d'exception pour cet artiste recherché. Issu d'une famille aisée de négociants et de financiers établis à Bucarest en 1892, fils d'un juif espagnol et d'une Italienne, sa famille désapprouve ses activités artistiques. C'est à Bucarest qu'il entretint en 1901, une liaison avec une courtisane, tenancière d'une maison close, ce qui ne manquera pas d'influencer son uvre. Il vécut et reçut sa formation à Vienne, Budapest (1902), Berlin, et Munich (1903), avant de venir s'installer à Paris, où il cède à sa famille scandalisée par son mode de vie, il prend le nom de Pascin, anagramme de Pincas. Celui qui fut appelé le « prince de Montparnasse » et le « prince des trois monts », fait partie des peintres de l'école de Paris. Vivant chichement à Munich en dépit de sa collaboration comme illustrateur au journal satirique allemand Simplicissimus, il arrive à Paris le 24 décembre 1905, année où les « Fauves » triomphent au Salon d'automne. Il s'installe au Grand Hôtel des Écoles , rue Delambre. La colonie artistique allemande du Dôme et de la Rotonde accueillent à bras ouverts « l'inquiétant Pascin ». Influencé d'abord par le fauvisme, puis par le cubisme dont il se détourne très vite, il s'affirme comme le dessinateur insatiable des nuits parisiennes dont les mensualités toujours versées par la revue Simplicissimus lui permettent d'être un animateur sans compter. Son ami et compagnon de débauche, le dessinateur Henri Bing le décrit comme « un anarchiste déguisé en dandy ». Il s'affirme n'être que l'admirateur de Boucher et de Fragonard. « Pourquoi une femme est-elle considérée comme moins obscène de dos que de face, pourquoi une paire de seins, un nombril, un pubis sont-ils de nos jours encore considérés comme impudiques, d où vient cette censure, cette hypocrisie ? De la religion ? » Au cours de l'automne 1907, il se lie avec Hermine-Lionette Cartan dite Hermine David, femme peintre de talent, et s'installe no 1 rue Lepic, à l'Hôtel Beauséjour jusqu'au courant de 1909, ou il va au no 49 rue Gabrielle. Il occupe un atelier à Montmartre près de celui occupé par Kees van Dongen. De 1908 à 1912, il participe au Salon d'automne avec des dessins ou des aquarelles. En 1909, il rencontre Cécile Vidil (1891-197) dite « Lucy », modèle de Marquet et de l'atelier Matisse, qui devient sa seconde maîtresse. De 1913 à 1914, il habite au no 3 rue Joseph-Bara. Avant la guerre de 1914-1918, il doit quitter la France en raison de sa nationalité, la Bulgarie étant une nation hostile à la France, et se rend début octobre 1914 aux États-Unis où il bénéficie d'une certaine notoriété depuis l'Exposition internationale d'art moderne de New York (1912). En compagnie du graveur américain George Overbury Hart dit « Pop Hart » (1868-1933), il part, début février 1915, pour le carnaval de La Nouvelle-Orléans. L'Écolière (1908), Hokkaido, Museum of Modern Art. Les petites américaines, 1916, Paris, musée d'art et d'histoire du Judaïsme. Le 25 septembre 1918 Pascin épouse Hermine David, qui l'a rejoint au printemps 1915. Il obtient la nationalité américaine le 30 septembre 1920. Fixé à New York, se liant d'amitié avec Alfred Stieglitz, il voyage beaucoup, rapportant des dessins et des aquarelles de Cuba, du Texas, de la Floride et de Caroline du Sud. En octobre 1920, Pascin revient à Paris et s'initie à la gravure avec Je.

  • Image du vendeur pour Ramayana de Valmiki illustré par les miniatures indiennes du XVe au XIXe siècle --- 7 volumes reliés pleine toile et 1 livret d accompagnement sous coffret illustré, mis en vente par Okmhistoire

    Couverture rigide. Etat : Neuf. 2ème Édition. Paris 2011. 7 volumes reliés pleine toile et 1 livret d accompagnement sous coffret illustré. Format in-4°( 27 x 29 cm ). --------- 1624 pages pour l'ensemble .********************* Présentation éditeur : "" Le Ramayana de Valmiki, texte fondateur de la culture indienne, raconte l épopée du prince Rama et prône les valeurs universelles de courage, de loyauté et d amour. Cette édition monumentale rassemble pour la première fois l intégralité de l épopée du Ramayana illustrée par 660 miniatures indiennes, formant un ensemble de 1624 pages réparties en 8 volumes. Grâce au soutien et à la confiance des conservateurs, des experts, des marchands d art et des collectionneurs privés du monde entier, cet ouvrage dresse un panorama inégalé de l art de la miniature indienne. Dix années de recherches ont permis d identifier les plus belles peintures inspirées de ce texte sacré : un voyage éblouissant au c ur de l art indien, dans un monde onirique plein de couleurs, de délicatesse et de poésie. Près de 5000 miniatures du Ramayana ont été collectées, parmi lesquelles 660 ont été sélectionnées en vertu de critères rigoureux et précis : style, beauté de la mise en page et de la composition, richesse et audace du chromatisme, mais aussi fidélité au texte du Ramayana ou, au contraire, interprétation singulière des scènes. Cet éblouissant florilège est constitué d uvres majeures provenant des plus grands musées d Inde, d Europe, des États-Unis, du Qatar, de Singapour, d Australie et du Canada, et aussi d'oeuvres méconnues, conservées dans le secret de collections privées. Une campagne photographique sans précédent a été menée en Inde et dans le monde pour dévoiler ces richesses de l art indien."" *************************.

  • Image du vendeur pour Hémisphères - Revue franco-américaine de poésie. French American quarterly of Poetry. Collection complète du N°1 au N°6 mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    couverture souple. - Editions Hémisphères, New York Eté 1943-1945, 15,5x24cm, 6 numéros brochés en 5 volumes. - Edition originale de cette revue dirigée par Ivan Goll et réunissant les écrivains et surréalistes français alors en exil aux Etats-Unis et leurs amis américains. Nombreuses contributions dont celle de Saint-John Perse, Roger Caillois, William Carlos Williams, Alain Bosquet, Ivan Goll, André Breton, Aimé Césaire, André Masson, Henry Miller, Kurt Seligmann, Denis de Rougemont, Julien Gracq, Eugène Guillevic, Robert Lebel. Illustrations de George Barker, André Masson, Wifredo Lam, Yves Tanguy. Agréable et rare ensemble malgré un petit manque en pied du dos du double numéro 2 & 3. Collection complète en 6 numéros et 5 livraisons (le N°2&3 étant double) de cette importante revue qui offre un paranoma du mouvement Surréaliste en exil et qui fournit un aperçu de l'influence des contributeurs sur le développement de la scène artistique new-yorkaise. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] (COLLECTIVE WORK) Ivan GOLL & André BRETON & Henry MILLER & Kurt SELIGMANN & Aimé CÉSAIRE illustrated by Yves TANGUY & Wifredo LAM & André MASSON & George BARKER Hémisphères - Revue franco-américaine de poésie Complete collection #1 to #6 Éditions Hémisphères | New York Summer 1943-1945 15,5 x 24 cm | 6 issues in original wrappers in 5 volumes First edition of this magazine led by Ivan Goll, uniting French surrealists then in exile in the United States with their American peers. Several contributions including those from Saint-John Perse, Roger Caillois, William Carlos Williams, Alain Bosquet, Ivan Goll, André Breton, Aimé Césaire, André Masson, Henry Miller, Kurt Seligmann, Denis de Rougemont, Julien Gracq, Eugène Guillevic, Robert Lebel. Illustrations by George Barker, André Masson, Wifredo Lam, Yves Tanguy. Pleasant and rare collection despite a small piece missing at the foot of the spine on the double issue 2 & 3. Complete collection in 6 issues and 5 deliveries (numbers 2 & 3 being double) of this important magazine that offers a panorama of the Surrealist movement in exile and provides an insight into the influence of the contributors on the New York art scene.

  • Image du vendeur pour Le Voyage dans la Lune. Opéra-féerie en 4 actes et 23 tableaux de MM. Leterrier, Vanloo et Mortier. Musique de Jacques Offenbach. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    OFFENBACH (Jacques).

    Edité par Typographie Lahure (1875), Paris, 1875

    Vendeur : Bonnefoi Livres Anciens, Paris, France

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    Signé

    EUR 2 875

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    EUR 40 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    In-8 de 16 pp., cartonnage Bradel papier coquille, pièce de titre manuscrite en long, couverture illustrée conservée (reliure moderne). Livret du Voyage dans la Lune, opéra-féérie de Jacques Offenbach imprimé l'année de sa création le 26 octobre 1875 au théâtre de la Gaîté que le compositeur venait de céder à Albert Vizentini : le nom de ce dernier et celui du théâtre apparaissent avec d'autres 'étoiles' sur la remarquable repre?sentation graphique de l'oeuvre qui sert de couverture.D'après P. Gondolo della Riva, dans le n° 2 du Bulletin de la Société Jules Verne, 1967, la collaboration de Jules Verne à cette pièce est possible (BnF).Quelques jours après la première du Voyage dans la Lune, Jules Verne s?émeut d'ailleurs auprès de son éditeur des similitudes avec son ?uvre : « Deux jours après la première représentation du Voyage à la lune [sic] les emprunts des auteurs à De la Terre à la Lune comme point de départ et Au centre de la Terre comme dénouement me semblent incontestables. ». Cette affaire ne semble pas avoir eu de suite, ou peut avoir été réglée à l'amiable. En 1877, Jacques Offenbach créera Le Docteur Ox d'après une nouvelle de Jules Verne, et avec son accord.L?opéra-féérie connut un succès populaire avec 185 représentations.Précieux exemplaire portant un envoi autographe signé de Wernher von Braun, père du missile V2 sous l'Allemagne nazie et de la fusée Saturn 5 du programme américain Apollo : Prof. Jean-Paul Binet with warmest personal regards - Wernher von Braun.« L?ingénieur allemand Wernher von Braun est l?un des plus grands personnages controversés du XXe siècle. Il a permis à l?homme de marcher sur la Lune, mais reste entaché par sa compromission avec le nazisme. Le 16 juin 1977, décédait à Alexandria (Virginie, Etats-Unis) celui-là même qui, dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, a contribué à envoyer les Américains sur la Lune grâce à son super-lanceur Saturn 5 : Wernher von Braun. Outre l?exploit des missions Apollo, plusieurs temps forts parfois contestables ont marqué la vie de cet ingénieur allemand, né le 23 mars 1912 à Wirsitz, en Posnanie, aujourd?hui Wyrzysk, en Pologne » (Philippe Varnoteaux et Olivier Couderc, Air & Cosmos). Membre de l?Académie royale de médecine de Belgique, l'éminent chirurgien pédiatre Jean-Paul Binet (1924-2008) Commandeur de la Légion d?Honneur, Officier de l?Ordre national du mérite, Croix de guerre 1944-1945, avait été élu correspondant de l?Académie des sciences dans la section de biologie humaine et sciences médicales.

  • Salvador DALI

    Vendeur : Manuscripta, LYON, France

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

    EUR 2 800

    Autre devise
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    De France vers Etats-Unis

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Salvador DALI (1904 - 1989), peintre espagnol Document imprimé titré « L Bienal Internacional de Pintura », agrémenté d un dessin signé. [Barcelone] 1967. 1 page in-4°. Superbe pièce réalisée sous la direction de Dali présentant la Biennale internationale de peinture espagnole à la galerie Mundi-Art à Barcelone « Bienal Buenos dias Dali 1967 ». Document encadré sous un passe-partout de feutre rouge d origine. L artiste surréaliste a réalisé au feutre noir, d un seul jet, son célèbre Don Quichotte, signé deux fois et accompagné de la couronne du roi Dali, daté (1967). Dimensions : 20,3 x 29,5 cm De cette exposition a été tiré un catalogue général des uvres des artistes présentées à la "Biennale Internationale de Peinture : F. Estrada Saladich" tenue à la Galerie Mundi-Art de Barcelone du 24 octobre au 24 novembre 1967. Le célèbre Don Quichotte de la Mancha de l'écrivain Miguel de Cervantes est un thème récurrent dans l' uvre de l'artiste qu'il a représenté sous toutes ses formes : sculpture, peinture, gravures, estampes, dessins. Il apparait pour la première fois dans un roman illustré d une série de 30 estampes, 10 aquarelles et 20 dessins, lors de son exil aux États-Unis en 1946. Bon état. Signé par l'auteur.

  • MÉRIMÉE Prosper.

    Edité par Édition Galatea, 1944

    Vendeur : Librairie Pierre Adrien Yvinec, Paris, France

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    Livre

    EUR 2 500

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    EUR 9 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Édition illustrée. In-folio (340 x 256 mm), 2 ff. n. ch., 116 pp., 2 ff. n. ch. Demi-maroquin rouge à bandes, filet d'encadrement doré sur les plats, dos lisse orné en doré du titre, du noms de l'auteur et de l'illustrateur, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, étui bordé (Alix). Cette "publication estimée" (Carteret) fut tirée à 300 exemplaires, celui-ci est un des 221 sur Lana. Elle est illustrée de 27 lithographies originales en couleurs d'Antoni Clavé, dont un frontispice, 7 hors-texte, 14 dans le texte et 5 culs-de-lampe. Peintre en bâtiment, Antoni Clavé (Barcelone, 1913-Saint-Tropez, 2005) suivit des cours du soir à l'École des Beaux-Arts de Barcelone, dès 1926, et commença à faire des illustrations, affiches et décors. Son activité fut interrompue avec la guerre civile, en 1936, alors qu'il devint combattant de l'armée républicaine. Il arriva en France en janvier 1939, fut interné à Prats de Mollo, puis au camp des Haras à Perpignan. Libéré grâce à Martin Vivès, il exposa dans la foulée ses dessins et gouaches exécutés dans les camps puis partit pour Paris en avril 1939. Un an plus tard il exposait à la librairie "Au Sans Pareil", sans succès. Il s'installa dans son premier atelier en 1944 au 45 de la rue Boisssonnade. En 1942 naquit son fils Jacques et sa mère arriva à Paris. Époque intimiste où il fut influencé par Bonnard et Vuillard. En 1944 il exécuta ces lithographies pour Lettres d'Espagne de Prosper Mérimée. La même année il rencontra Picasso, choc profond qui sera déterminant pour l'avenir de son oeuvre. La Société Nationale des Beaux-Arts lui décerna le Prix spécial en 1944. À partir de 1946 commença pour lui une carrière d'illustrateur, c'est alors qu'il créa les décors et costumes pour Los Caprichos au Théâtre des Champs-Elysées et le Prince travesti de Marivaux à la Comédie Française. Il illustra également d'autres livres de bibliophilie, La Dame de Pique de Pouchkine et Carmen de Prosper Mérimée en 1946 ; Candide de Voltaire en 1948. Puis commença la série des ballets de Roland Petit pour lesquels il inventa des décors et des costumes: Carmen (1949), Revanche (1951), Deuil en vingt-quatre heures (1953), La Peur (1955). Durant toute cette période, il fut très sollicité, alla aux États-Unis, en 1952, pour créer les costumes et décors du film Hans Christian Andersen. À cette époque, Clavé se rendit compte que son art était entièrement absorbé par des commandes d'oeuvres décoratives. Il décida de peindre et d'arrêter la décoration en 1954. Il installa un atelier au 4 rue de Châtillon à Paris et travailla avec acharnement. Inclassable, ni figuratif ni abstrait et les deux à la fois, avec sa force et son mystère, il aimait aussi les collages et se livrait volontiers au hasard de la création. Quant à la sculpture, il ne s'y intéressa que par périodes, au début de sa carrière et ensuite beaucoup plus tard. À la fin des années 1950, Clavé connut le succès. Mais en 1963, il s'interrogea: il avait cinquante ans, une oeuvre considérable. Il était reconnu en France, aux États-Unis, au Japon, en Suisse, en Suède, on rechercha ses toiles dans le monde entier, ce qui l'inquiéta. Il décida de quitter Paris et la société qui faisait la mode, notamment le monde du spectacle. Il quitta Paris pour Saint-Tropez en 1965. Il se construisit un atelier et une maison au Cap Saint-Pierre qu'il décora avec un soin méticuleux, aidé de sa femme Madeleine. Tous deux réalisèrent un Palais de couleurs avec des tentures. C'est là que les plus grandes toiles du peintre furent composées. En 1977, il exposa ses premiers trompe-l'oeil. Le musée d'art moderne de la ville de Paris lui consacra une rétrospective en 1978 et il exposa ses oeuvres "en marge de la peinture" au Musée national d'art moderne Centre Pompidou. La Biennale de Venise exposa plus de cent oeuvres au pavillon espagnol en 1984. La même année, il reçut la médaille d'or du mérite des beaux-arts par le ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports. Très bel exemplaire.

  • Image du vendeur pour Histoire d'un Inventeur au dix-neuvième siècle. Adolphe Sax, ses ouvrages et ses luttes [Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur avec une lettre autographe signée d'Adolphe Sax ] [ On joint : ] Appel au public [ Prospectus d'Adolphe Sax ] mis en vente par Librairie du Cardinal

    rigide. 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-maroquin vert à grain long, dos à 4 nerfs orné, Pagnerre, Paris, 1860, 2 ff., frontispice, 552 pp. [ On joint : ] "Appel au Public", prospectus d'Adolphe Sax, Imp. J. Kugelmann, Paris, s.d. [ circa 1874-1880 ? ], 4 pp. Exceptionnel exemplaire de l'édition originale de la biographie très détaillée d'Adolphe Sax (1814-1894), l'inventeur du saxophone et du saxhorn, dédicacé par l'auteur et enrichi d'un billet autogaphe signé d'Adolphe Sax monté en tête : "Mon cher ami, la Cour en audience solennelle vient de prononcer ma réhabilitation". L'exemplaire est enrichi d'une superbe dédicace d'Oscar Comettant à l'écrivain Jules Lecomte : "Acceptez, cher Mr Jules Lecomte, cet exemplaire d'une histoire commencée au moment où le héros qui en est le sujet semblait ne plus tenir à ce monde que par un fil, le bistouri. Le bistouri a été écarté, le héros se porte à merveille, en vie [. ] sa vie, ce qui, je l'espère, n'offusquera personne, pas même la faculté de médecine qui l'avait déclaré mort, et même un peu enterré, je crois. Paris, 19 décembre 1859". On joint un "Appel au Public" d'Adolphe Sax dans lequel il demande le soutien du public contre ses contrefacteurs, et évoque son deuxième dépôt de bilan en 1873 ainsi que les effets néfastes de la "dissimulation d'une réhabilitation légalement établie", ce qui fait écho aux termes de son billet autographe. Né à Bordeaux, le musicologue Oscar Comettant (1819-1898) fut aussi un voyageur fameux (notamment aux Etats-Unis, au Danemark ou en Australie), plus intéressé aux institutions, à la vie politique et à l'éducation qu'aux grands paysages. Comettant sait être didactique (il use souvent de dialogues fictifs très accessibles pour exposer les sujets les plus complexes) et précis dans cet ouvrage étonnant, publié alors que son contemporain Adolphe Sax n'avait que 56 ans ; mais Sax avait alors déjà inventé le saxophone, le saxhorn, le saxotrombas, développé le clairon et les ancêtres du trombone à coulisse et du saxtubas, et perfectionné le hautbois ; en 1876, il inventera le tuba wagnérien. Etat très satisfaisant (petits mq. de cuir aux mors en coiffes, petit accroc sans mq. à un feuillet du prospectus, petites mouill. marginales, bon exemplaire par ailleurs) pour cet exemplaire exceptionnel provenant de la bibliothèque de l'écrivain Jules Lecomte (1810-1864) et qui fut vendu en 1864 lors de la dispersion aux enchères de ses nombreux livres (on le retrouve sous le numéro 112 du "Catalogue" de cette vente). Langue: Français. signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour The Way of a Pilgrim mis en vente par Librairie Walden

    [KEROUAC] LAX (Robert)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    Signé

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    New York, Harper & Brothers, 1952. 1 vol. (120 x 185 mm) de 242 p. et [1] f. Cartonnage et jaquette illustrée de l'éditeur. Récits d'un pèlerin russe est le titre en français d'un ouvrage russe de la fin du XIXe siècle, écrit par un auteur anonyme, considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre spirituels de l'orthodoxie russe. Cet ouvrage, publié plusieurs fois à partir de 1880, dans des versions légèrement différentes, a été largement diffusé en Europe et traduit dans de multiples langues. Il est régulièrement réédité jusqu'à nos jours, chez de nombreux éditeurs ; le manuscrit original, tout comme son auteur, ne sont pas connus. Selon le spécialiste Antoine Arjakovsky, l'original en russe, ou une copie, fut longtemps présent au monastère du mont Athos et fut publié pour la première fois à Kazan en 1865, sous le titre russe de Récit candide d'un pèlerin à son père spirituel ( ). Il n'est publié à Paris qu'en 1930. L'exemplaire de Jack Kerouac. Il lui avait été offert par Robert Lax, « l'une des grandes voix originales de notre époque [.], un pèlerin à la recherche d'une belle innocence », des mots mêmes de Kerouac. Circus of the Sun, un recueil de poèmes, est l'une de ses oeuvres les plus acclamées. Lors de sa publication en 1959, le New York Times l'a qualifié de « peut-être le plus grand poème en langue anglaise de ce siècle ». Il quitte les États-Unis en 1964, pour aller vivre plus de trente-cinq ans en Grèce, aux environs de Patmos. L'exemplaire est accompagné d'une note, frappée à la machine, signée par Robert Lax, adressée à Kerouac : «Dear Jack, Am sending you a book (from Russian) called The Way of a Pilgrim. Am reading it now and like it a lot and think you will. In part two which I just skipped to yesterday has a great thing on the power of prayer (page 207) another (146) on the essentials of confession. both are pretty traditional, but stated best here of almost any place. psychologically, for me at least, they're very liberating. (.). Yours, Bob, Olean House, Olean, NY». «When Lax and Kerouac became friends in the 1950's, Kerouac felt a strong attraction to Lax's spirituality and talked about joining him at a Catholic retreat center on the outskirts of Paris, but those were the days just after the great success of On the Road, when fame, alcohol, and easy seduction were drawing Kerouac toward the slough of despond that would eventually kill him. Within a short time Lax himself was corresponding with Kerouac, beginning a friendship that would reach its apex five years later in New York. By then the deadly fame that followed On the Road was making Lax the kind of friend Kerouac needed (.) When Lax moved back to New York for a longer period, he and Kerouac would come to know each other quite well and talk about a wide range of subjects, but during their first encounters their conversations seem to have centered on Christianity and, more specifically, Catholicism. As he did for most of his adult life, Kerouac was living with his devoutly Catholic mother, and in those days before On the Road he was considering turning more fully toward Catholicism rather than away from it, as he did later. One of the things that initially attracted him to Lax was Lax's friendship with Merton, whose writings and monastic life Kerouac admired. As he and Lax spent more time together, he began to see Lax himself as a paragon of what a Catholic could be: a man devoted to both art and the search for truth who chose to live in poverty and simplicity. When Lax was about to return to Europe, he invited Kerouac to come live with him at L'Eau Vive (which Kerouac thought was some kind of monastery) and Kerouac considered it.» (Michale Gregor, The Uncommon Life of Robert Lax, NY, 2015). L'écriture littéraire de Kerouac ira toujours de pair avec la manifestation de sa quête spirituelle : « Toujours chercher. J'arrive à la conclusion que trouver m'emmerde. Et c'est presque tout le temps décevant. » (Journal, p. 137). Il explorera toutes les formes d'écriture, de la prose à la forme la plus brève d'écrit littéraire, le haïku, mais sa recherche spirituelle prendra principalement place dans trois ouvrages, On the Road, Desolation Angels et Dharma Bums, tous rédigés après la parution, et sans doute la lecture, de ce Way of pilgrim. The Way of Piligrim est également au coeur du roman de Salinger Franny and Zooey, publié en 1961 ; Franny, une jeune étudiante, est fascinée par les Récits, décrivant l'ouvrage comme une façon de « voir Dieu », et expliquant que la « Prière du coeur » est semblable aux techniques utilisées dans l'hindouisme et le bouddhisme. Franny and Zooey devint un best-seller international qui contribua à répandre la popularité des Récits au-delà des traditions orthodoxes. Avec le tampon de la succession Kerouac «Property of the Estate of Jack Kerouac, John Sampas, Executor the Estate of Jack Kerouac», enrichi du timbre à sec «Jack Kerouac Estate». Récits d'un pèlerin russe est le titre en français d'un ouvrage russe de la fin du XIXe siècle, écrit par un auteur anonyme, considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre spirituels de l'orthodoxie russe. Cet ouvrage, publié plusieurs fois à partir de 1880, dans des versions légèrement différentes, a été largement diffusé en Europe et traduit dans de multiples langues. Il est régulièrement réédité jusqu'à nos jours, chez de nombreux éditeurs ; le manuscrit original, tout comme son auteur, ne sont pas connus. Selon le spécialiste Antoine Arjakovsky, l'original en russe, ou une copie, fut longtemps présent au monastère du mont Athos et fut publié pour la première fois à Kazan en 1865, sous le titre russe de Récit candide d'un pèlerin à son père spirituel ( ). Il n'est publié à Paris qu'en 1930. L'exemplaire de Jack Kerouac. Il lui avait été offert par Robert Lax, « l'une des grandes voix originales de notre époque [.], un pèlerin à la recherche d'une belle innocence », des mots mêmes de Kerouac. Circus of the Sun, un recueil de poèmes, est l'une de ses oeuvres les plus a.

  • Image du vendeur pour Heures de Maistre Estienne Chevalier, texte restitué par M. l'abbé Delaunay -  uvre de Jehan Foucquet. mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    DELAUNAY Abbé FOUQUET Jean

    Edité par Léon Curmer, 1866

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    Couverture rigide. - Léon Curmer 1866-1867, in-4 (23,5x29cm), étui (33x26x12cm), Vol 1 : [16] ff., 214 pp., [4] ff., 54 pl. hors-texte avec num. alpha. et 5 grav. de page de titre ; vol 2 : [8] ff., [2]-168 (i.e 162)-24-[4]-42 pp., [77] ff., 5 pl. hors-texte avec num. alpha., 15 grav. de page de titre et 2 grav. sur acier., 2 volumes reliés et coffret éditeur. - Edition originale de la reconstitution des Heures de Maistre Estienne Chevalier par l'abbé Delaunay et Léon Curmer, enrichie d'une étude de l' uvre du célèbre enlumineur du XVe siècle, Jean Foucquet ; imprimée à 550 exemplaires et richement ornée de nombreuses chromolithographies à pleine page réhaussées d'or et d'argent, de gravures sur acier et d'encadrements chromolithographiques. Elle fut publiée en livraisons avec 550 souscripteurs et réalisée avec le plus grand soin grâce au travail des artistes graveurs et des dernières technologies d'impression. L'intensité des couleurs et la finesse du trait rend honneur à l'art de Jean Foucquet. Cette édition illustre particulièrement le goût du XIXe pour le Moyen âge. Cependant cela ne correspond pas à une édition fidèle au manuscrit d'origine. Les éditeurs ont pris la liberté de remplacer les textes et de les enrichir d'enluminures d'époques et de styles divers sans respecter le contexte de production du manuscrit. Bel exemplaire conservé dans le rarissime coffret éditeur et bien complet des feuillets et des planches tous montés sur onglets ; en très bel état malgré des rousseurs éparses. Deux volumes en plein maroquin noir, dos à 5 nerfs avec titre, tomaison dorés et nom de l'éditeur « L. Curmer », premier plat orné d'un chiffre « M mêlé d'une croix(?) » orné de rinceaux et ciselé en argent dans un style gothique, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, contreplats orné d'un encadrement composé de deux roulettes et de filets dorés, gardes de papier vert avec des motifs floraux dorés. Les volumes sont conservés dans un étui rigide en chagrin noir, double filet et filet d'encadrement avec petits fers en coins estampés à froid sur le plat, serrure en étain et clef conservée, intérieur recouvert de satin de soie rouge matelassée, tampon de l'éditeur à l'or à l'intérieur « Librairie, L. Curmer, r. Richelieu, 47 », coussin dans le même satin rouge entre les deux volumes ; petites indentations et frottements sur les plats des reliures, traces de restauration sur l'étui, garde volante supérieure fendue de moitié dans la longueur. (Reliure dans le style de Charles Capé) Le manuscrit modèle, Les Heures d'Étienne Chevalier, est illustré des miniatures peintes par Jean Fouquet entre 1452 et 1460. Ces enluminures incarnent l'apogée de l'art de l'enlumineur et une des merveilles de l'art occidental. Le manuscrit est composé de textes en latin calligraphiés dans une hybrida textualis sur 16 lignes et orné de magnifiques miniatures pleine-page, de bandeaux marginaux composés de rinceaux fleuris avec les initiales du commanditaire et de lettrines peintes. Conservé deux siècles dans la famille d'Étienne Chevalier, le manuscrit fut démembré et ses feuillets dispersés au XVIIe siècle. Le dernier à l'avoir probablement observé complet fut l'érudit François Roger de Gaignière à la fin du XVIIe et dès 1731, le moine mauriste et philologue, Bernard de Montfaucon, déclara le manuscrit disparu. 40 miniatures resurgirent ensuite à la fin du XVIIIe découpées et montées en tableaux. Au moment de la réalisation de l'édition de Curmer en 1866, les feuillets conservés étaient en partie dans la collection de M. Feuillet de Conches, dans le musée Rogers à Londres et les 40 miniatures en possession d'un banquier allemand, Georg Brentano (qui furent ensuite vendues au duc d'Aumale qui les légua à l'Institut de France). Les feuillets identifiés sont aujourd'hui conservés au château de Chantilly, au Louvre, à la BnF, au British Museum et aux Etats-Unis. C'est donc dans ce contexte qu'il faut imaginer la folle entreprise de restitution éditoriale de l'abbé Delaunay Vol 1 : [16] ff., 214 pp., [4] ff., 54 pl. hors-texte avec num. alpha. et 5 grav. de page de titre ; vol 2 : [8] ff., [2]-168 (i.e 162)-24-[4]-42 pp., [77] ff., 5 pl. hors-texte avec num. alpha., 15 grav. de page de titre et 2 grav. sur acier.

  • Image du vendeur pour Douarnenez". mis en vente par Librairie Chretien

    Date d'édition : 1924

    Vendeur : Librairie Chretien, PARIS, France

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    . Illustrateur : MERCIER (Jean-Adrien). (illustrateur). Huile sur panneau de bois signée en bas à droite, datée 1924, titrée au dos, 26,5 x 35 cm., cadre doré. Jean-Adrien Mercier (1899-1995), élève à l'École des Arts Décoratifs de Paris, est un illustrateur et aquarelliste angevin de premier ordre mais aussi un affichiste et un décorateur (Paquebot France). Une exposition rétrospective lui fut consacrée en 1995 à la Bibliothèque Forney, ainsi que des expositions tournantes, notamment aux Etats-Unis. La Bretagne, souvent visitée, fut une source fréquente d'inspiration. Oeuvre originale.

  • 2 parties en 1 vol. in-12 de XXIV-214 pp. et (4)-20 pp., demi-veau fauve, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque). Édition originale très rare. Fiction utopico-maçonnique imaginée par Félix Nogaret, ancien Vénérable de la Loge du Patriotisme à Versailles, dans laquelle il annonce que "Sa Majesté Prussienne [Frédéric II] vient d'établir de nouveaux règlements pour la société des Francs-Maçons" allusion aux "Grandes Constitutions de 1786" à l'origine du "Rite écossais ancien et accepté" qui sera fondé en 1801 à Charleston aux États-Unis.« Initié un an avant son accession au trône, Frédéric II (1712-1786) se garda de toute activité maçonnique tout au long de son règne, ce qui ne l?empêcha pas d?exprimer ouvertement, en diverses occasions, sa sympathie à l?égard de l?Art Royal. Ce qui devait lui valoir, finalement, d?être considéré, par tous les francs-maçons prussiens et étrangers, comme un véritable protecteur de l?« Ordre maçonnique ». D?où la délivrance présumée ? et pour certains indiscutablement authentique ? des principaux textes fondateurs du Rite écossais ancien et accepté ; en particulier des Grandes Constitutions de 1786 » (Guy Chassagnard).L'auteur complète son récit par plusieurs textes maçonniques dont (pages 166 sqq.) : Du Roi de Prusse considéré comme Maçon, Des caractères maçonniques, avantages en résultans, etc.François-Félix Nogaret (1740-1831), bibliothécaire de la Comtesse d'Artois, fut nommé par Lucien Bonaparte censeur dramatique (destitué par Fouché en 1807). Initiales "L.D." sur le premier contreplat à l'encre du temps. Très bon exemplaire sur papier bleuté, texte encadré.Fesch, 1012 ; Hartig et Soboul p. 68 (anonyme) ; titre inconnu à Caillet (article "Nogaret" III, 8039-8041), Dorbon, Fortunati et Trousson.