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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Lyon, Jaques Moderne dit Grad Jaques, s.d. [vers 1530]. In-8 de (36) ff. (A-I4) dont 1 titre gravé dans une bordure, gothique à longues lignes, 12 gravures sur bois à pleine page, ptes. déchirures à 3 ff. sans manque, pte. restauration dans la partie supérieure du f. B3. Maroquin brun janséniste, dos lisse avec le titre doré en long, filet doré sur les coupes, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Gruel. 162 x 113 mm. --- Rare édition de l'Ars Moriendi « Art de bien vivre et de bien mourir » illustré de xylographies, petit livre de piété dont on ignore l'auteur et la date de composition, et dont il y eut plusieurs traductions. Dutuit, Livres xylographiques, I, p.62 ; Graesse, Trésor de Livres rares, 47 ; Brunet, I, 512 ; Baudrier, XI, 516-517 et 512 ; Pogue, Jacques Moderne, n°67. Guillaume Tardif, lecteur de Charles VIII, fut, selon Émile Mâle, l'auteur de cette libre traduction du texte des anciennes éditions xylographiques, dans laquelle le latin concis et obscur est « traduit, expliqué, développé par un véritable écrivain qui parle une langue grave et un français déjà classique ». Les premiers exemplaires de « l'Ars Moriendi » illustré apparaissent vers la moitié du XVe siècle avec des xylographies d'une efficacité tellement dramatique qu'elles ont contribué, à elles seules, beaucoup plus que le texte, à la diffusion très importante du petit livre : chaque image est placée en regard du texte, et illustre tour à tour la tentation du diable et la bonne inspiration de l'ange agonisant. Au fil des décennies (une des dernières éditions est de 1538), l'Ars devient un genre littéraire, et cependant il tend à se cristalliser, tandis que les illustrations deviennent de plus en plus grossières et se simplifient au maximum ; toutefois quelques thèmes du drame qui se déroule dans l'âme du fidèle au moment du trépas, représentés par l'ars moriendi, sont accueillis dans les traités contemporains sur les /// Lyon, Jaques Moderne dit Grad Jaques, n.d. [towards 1530].8vo [162 x 113 mm] of (36) ll. (A-I4) of which 1 engraved title in a frame, long lines in Gothic script, 12 woodcuts in full page, small tear to 3 ll. without loss, small restoration in the lower part of the B3 leaf. Brown morocco, flat spine with gilt title along, inner gilt triple fillet, gilt edges. Gruel. --- Rare edition of the Ars Moriendi "The Art of Dying" illustrated with woodcuts, small book of devotion of which we ignore the author and the date of composition, and of which there was several translations. Dutuit, Livres xylographiques, I, p.62; Graesse, Trésor de Livres rares, 47; Brunet, I, 512; Baudrier, XI, 516-517 and 512; Pogue, Jacques Moderne, n°67. Guillaume Tardif, Charles VIII's reader, was, according to Emile Male, the author of this free translation made from text of the ancient woodcut editions, in which the concise and dark Latin is "translated, explained, developed by a true writer who speaks a solemn language and an already classical French." The first copies of the illustrated "Ars Moriendi" appear towards the first half of the 15th century with woodcuts of such a dramatic effectiveness that they contributed, by themselves, much more than the text, to the very large broadcast of the small book: each image is placed facing the text, and alternately illustrates the devil's temptation and the good inspiration of the dying angel. As the decades went by (one of the last editions was in 1538), the Ars becomes a literary genre which illustrations become rougher and rougher as well as simpler; however a few themes of the drama which happen within the soul of the believer as he dies, represented by the ars moriendi, are included in the modern treatises regarding "novissima". The mind and the substance of the artes moriendi went to many other devotion books, and something of them survived in the countless exhortations to the ill and the dying that were published, especially in Franc.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe de Voltaire, enrichie de son paraphe, adressée à son éditeur genevois Gabriel Cramer : "faute horrible, inadvertence affreuse dont les faiseurs de feuilles feraient retentir l'Europe" mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    Pas de couverture. - s.d. (circa 1757-1759), 11,5x19cm, une page. - | « faute horrible, inadvertence affreuse dont les faiseurs de feuilles feraient retentir l'Europe » | Magnifique témoignage du soin obsessionnel de Voltaire porté à l'édition de ses uvres et de son souverain mépris pour la presse éphémère. Très rare lettre entièrement de la main de Voltaire s'achevant sur un trait de plume rageur en guise de paraphe, 13 lignes à l'encre noire, à son éditeur genevois Gabriel Cramer qui favorisa, souvent clandestinement, la diffusion des écrits et des idées du philosophe des Lumières. *** Voltaire adresse ce billet à Cramer, horrifié par une faute présente dans les épreuves de son Histoire de l'Empire de Russie (1759-1763) ; il pressent déjà les acerbes critiques des journalistes avides de sensation, baptisés « folliculaires » dans son célébrissime Candide, qui paraît la même année que le premier volume de son Histoire. Au centre du combat des Lumières, Voltaire veut établir une science historique fondée sur des sources directes et fiables, ne laissant pas de place à l'erreur et se démarquant de ses prédécesseurs. Il s'assure auprès de son éditeur de l'exactitude des faits qui constituent sa monumentale entreprise historique, écrite sous l' il attentif de la tsarine Elizabeth, puis de sa célèbre mécène Catherine la Grande lorsque son second volume paraîtra en 1763. CRAMER CONTRE VOLTAIRE Le destinataire de ce billet, l'éditeur genevois de Voltaire, publia en compagnie de son frère Philibert la quasi-totalité des ouvrages de l'infatigable écrivain entre 1756 et 1775, bravant les foudres de l'Eglise et de la police. Cramer est responsable de l'édition originale du plus célèbre de ses contes Candide ; il publia également ses ouvrages historiques dont l'Histoire de l'Empire de Russie est l'un des plus importants, mais aussi ses scandaleux dictionnaires et ses pièces de théâtre dans lesquelles Cramer jouera avec grand talent dans la demeure de l'écrivain à Ferney. Durant leur vingt-deux années de collaboration, Voltaire n'hésite pas à adresser d'emphatiques plaintes aux Cramer : « Sans cesse, Voltaire harcèle ses éditeurs. Avec un art consommé, il réclame des épreuves, propose des corrections, proteste contre les fautes typographiques, supplie les Cramer de lui envoyer telle feuille ou de remplacer telle page par un carton » (Robert Gagnebin). Cet « art voltairien » de la correction est ici parfaitement illustré par ce billet à la dramatique verve écrit entre 1757-1759, durant la rédaction de son Histoire de la Russie. Une erreur s'était glissée dans le chapitre narrant la régence de Sophie (1682-1689) concernant l'emplacement du monastère de la Trinité où se réfugièrent les membres de la famille régnante durant une révolte : « voicy bien une autre faute page 105 ligne vingt, à douze lieues de Pétersbourg répond douze lieues de Moscou ». L'enjeu était de taille, son Histoire ayant été commandée par le comte Shuvalov, favori de la tsarine Elisabeth, afin d'illustrer les succès de l'absolutisme éclairé. Voltaire avait conscience de l'importance d'une étude irréprochable, qui était soumise à l'approbation de la Cour de Russie - très exigeant avec lui-même, il ignorera cependant les corrections de ses censeurs moscovites. LE PHILOSOPHE ET LES JOURNALISTES Son Histoire se voulait avant tout une arme au service de l'Idéal des Lumières, se démarquant des biographies, tragédies et récits anecdotiques qui l'ont précédée ; la préface y fait état des écrits de piètre qualité sur la Russie et cite l'Histoire de Charles VI (La Haye, 1743) de La Lande, que Voltaire mentionne également dans le présent billet. Préférant maintenir sa critique de La Lande dans sa préface, Voltaire refuse cependant de transiger avec ses propres corrections : « J'aime encor mieux un carton à ce feuillet qu'à la préface. On peut trouver Lalande un mauvais écrivain, mais il ne faut pas se tromper. » Ce billet fait donc partie intégrante de l'intense travail de relecture de l'é.

  • 1. Le Nouveau Spectateur, 1 vol. in-8 de (4)-532-388-(2) pp. (1) f., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 2. Journal des Théâtres, 4 vol. in-8 de (2)-7-(1)-384-(2) pp. ; (2)-402 pp. ; (2)-407-(3) pp. ; (2)-304 pp., demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison en maroquin blond, dos lisse orné (relié vers 1810).3. Le Censeur dramatique, 4 vol. in-8, de 8-584 pp. ; 576 pp. ; 576 pp. ; 256 pp., cachets anciens, basane havane, dos à nerfs orné de fers à l'oiseau, pièces de titre en maroquin havane et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). Exceptionnelle collection publiée sous trois titres successifs entre 1776 et 1798 du « premier journal de théâtre proprement dit » (Hatin) dédié exclusivement à la critique dramatique - enrichie de deux lettres autographes de son dernier directeur Grimod de la Reynière, dont une adressée à l'acteur le plus prestigieux de son temps, Talma.En 1776, Jean-Pierre Le Fuel de Méricourt (1748-1778) acheta Le Nouveau Spectateur à son fondateur Le Prévost d'Exmes qui avait lancé un répertoire sous ce titre en 1770. La première livraison entièrement rédigée par ses soins parut chez Esprit le 1er avril ; le titre modifié pour la cinquième livraison devint Journal des Théatres ou le Nouveau Spectateur.« Ce qu?on y trouve de mieux, c?est une grande hardiesse à s?expliquer sur le compte des histrions, sacrilège littéraire dont ceux-ci se plaignent hautement, et qui pourra bien mériter au critique la suppression de son journal. » (Bachaumont, Mémoires secrets). Ce qui arriva ! Sur la plainte de comédiens, Le Fuel fut dépossédé de son journal après le n°14. C'est Jean Le Vacher de Charnois (1749-1792) qui prit sa succession et lança une nouvelle série du Journal des Théâtres (le n° 1 parut le 1er avril 1777) puis renonça cinq mois plus tard, en septembre 1777 ; le journal fut alors continué par Alexandre Grimod de La Reynière (1758-1838) alors âgé de 19 ans et un groupe d'amis. « Un Avertissement des nouveaux auteurs, le 15 septembre 1777, déclare : "par une Société de Gens de Lettres" puis « Nous sommes quatre, l'un donne ses soins à l'Opéra, l'autre aux Français, l'autre aux Italiens, le dernier se charge de veiller à l'impression. On n'en saura jamais davantage ». Les réponses des rédacteurs aux lecteurs sont signées A., D., B., O. Collaborateurs occasionnels : La Harpe, Leroy de Ligny, de La Tour, etc. En butte aux tracasseries de son nouveau censeur, Le Fuel fait appel à ses lecteurs dans la « Lettre aux souscripteurs du Journal des théâtres » du 10 novembre 1776, mais doit finalement céder la place. Le Vacher de Charnois, gendre du comédien Préville, bénéficie de l'appui financier de son beau-père et traite directement du rachat avec Le Prévost d'Exmes qui avait gardé un droit sur chaque souscription perçue. Le Fuel exprime son ressentiment dans un Mémoire à consulter pour les souscripteurs du Journal des théâtres. Il y expose les réponses faites aux souscripteurs étonnés et le résultat d'une comparution de toutes les parties le 30 janvier. Il semble néanmoins que Le Vacher de Charnois ait obtenu de garder tous les souscripteurs qui n'avaient pas souscrit d'engagement nominal avec Le Fuel. Mais le Journal des théâtres loue trop souvent Préville et sa fille, au détriment d'autres acteurs, particulièrement Molé, contre lequel Le Vacher revient sans cesse. A son tour, il est dépossédé. Dans une note d'une lettre de Cailhava à Le Vacher, celui-ci déclare renoncer au Journal des théâtres ; dans ce même numéro, on trouve un Avis à son successeur et les Adieux du rédacteur. Le journal est alors continué "avec une impitoyable rigueur à la définition du goût et de la vérité" par Grimod de La Reynière âgé de 19 ans et son groupe » (Pierre Peyronnet).« C'est ce journal que nous voulons ressusciter aujourd'hui », annonce Grimod vingt ans plus tard en 1797 s'inspirant du feu Journal des théâtres pour créer Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens. Les années révolutionnaires avaient amené de profondes modifications dans la vie des théâtres. Un nouveau public faisait la loi. L?argent et le pouvoir n?allant pas nécessairement de pair avec le bon goût et la culture, Grimod de La Reynière, scandalisé par la décadence du théâtre, entreprit de « ramener la saine portion du Public au goût du bon, au discernement du beau, à la juste mesure des convenances théâtrales et par de sévères mais courtoises critiques d?éclairer les comédiens sur les finesses de leur art et les acteurs sur les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique parut du 10 Fructidor an 5 (27 août 1797) au 10 Messidor an 6 (28 juin 1798). Ses trente et un numéros constituent une mine d?informations sur l?organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, le décor, le costume, l?interprétation du répertoire classique, à une époque où la Société des Comédiens français, dissoute par les autorités révolutionnaires, n?était pas encore renée de ses cendres ».Les tomes II et IV du Censeur dramatique sont truffés de deux lettres autographes signées de Grimod de La Reynière, la première à Monsieur Santerre Notaire à Magny (II, pp. 112-113) : Vous m'avez manifesté l'autre jour, Monsieur, le désir obligeant d'être au nombre des abonnés au Censeur dramatique, en conséquence j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint la quittance dont vous pouvez remettre le montant au Postier ; et vous pouvez être sûr de l'exactitude avec laquelle on vous le fera passer à Magny, lieu de votre résidence ordinaire. Si même vous pouviez nous y procurer quelques abonnés, je ne doute pas que le bureau ne consentit à vous faire jouir des mêmes avantages que les libraires sur les abonnements. En conséquence il vous ferait alors une remise de 2£ par souscription. Il m'aurait été bien plus agréable monsieur de vous envoyer gratuitement cette feuille mais vous connaissez assez ma malheure.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline : «Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes.» mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    STENDHAL

    Date d'édition : 1805

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 10 350

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    Pas de couverture. - 10 Floréal 13 [30 avril 1805], 18,5x23,1cm, une feuille. - Lettre autographe de Stendhal adressée à sa s ur Pauline. 28 lignes rédigées d'une fine écriture à l'encre noire. Prénom « Pauline » de la main de l'expéditeur au bas de la lettre. Numéro d'inventaire « 36 » à l'encre d'une autre main. Deux petites traces de timbre et cachet, une petite déchirure restaurée en marge basse de la page. Quelques infimes pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre. Rare et belle lettre de Stendhal adressée à sa s ur Pauline, dans laquelle transparaît toute la sensibilité du jeune homme et son amour pour l'art dramatique plus d'une vingtaine d'année avant ses grands succès romanesques. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint Henri Bayle, ici âgé de vingt-deux ans, avec sa s ur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un « journal » - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal. Notre lettre, d'un grand lyrisme, témoigne de la force du lien unissant le jeune écrivain et sa s ur : « Serrons-nous l'un contre l'autre ma bonne amie. Nous ne trouverons jamais personne qui aime Pauline comme Henri, ni Henri ne trouvera jamais une plus belle âme que Pauline. » L'emploi de la troisième personne et d'un vocabulaire amoureux érige la jeune femme au rang d'alter ego, d'âme-s ur et même de maîtresse idéale. Le jeune Henri est alors justement sous le joug d'une dévorante passion pour la comédienne Mélanie Guilbert qu'il a rencontrée à l'occasion de ses cours de déclamation chez Dugazon : « Je m'en vais peut-être vous ennuyer par ma sombre tristesse. Je sais bien que le sérieux des passions ardentes, n'est pas aimable. » Contrastant avec cette relation passionnée, Pauline symbolise la raison et l'équilibre, une figure qu'Henri, tel un pygmalion peut façonner à loisir. En bon précepteur il conseille : « Apprends par c ur des rôles. À propos de déclamation, je t'apprendrai mille choses. Je te porte un Gil Blas, et un Tracy. » On comprend ici l'adoration que Stendhal voua au théâtre dès ses plus jeunes années, tant en qualité de lecteur que de dramaturge (le fonds de ses archives à la Bibliothèque de Grenoble contient près de 700 feuillets d'ébauches) : « Je suis au désespoir de ne pas pouvoir vous porter des Bonnets. Mais attendez, peut-être un jour viendra que.comme dit Ulino. » Cette passion du théâtre, Henri compte bien la transmettre à sa s ur : « Nous travaillerons comme des diables, pendant le temps que je resterai à Grenoble. » En contrepied total avec l'éducation des femmes à son époque, il mit un point d'honneur à ce que Pauline soit une personne instruite ; on retrouve d'ailleurs dans plusieurs lettres des injonctions du frère ordonnant à sa s ur d'abandonner les travaux d'aiguille au profit des lectures qu'il lui recommande. Véritablement obsédé par le théâtre et persuadé qu'il deviendra un auteur de comédies à succès, il travaille sans relâche : « On m'annonce une chambre où je ne serai pas libre, et où je ne pourrai pas seulement déclamer. Tâche de déranger cet arrangement. » Bien des années avant la rédaction des grands romans qui feront sa renommée, Stendhal comprend déjà que la solitude - thème cher aux écrivains romantiques - est pour lui source de création et affirme : « Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes. » [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • Image du vendeur pour Caricatures originales de Léon Paillet, littérateur et auteur dramatique mort en 1854. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    PAILLET (Léon).

    Edité par 1850-1853, 1850

    Vendeur : Bonnefoi Livres Anciens, Paris, France

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    EUR 9 775

    Autre devise
    EUR 40 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    1. Feu de Saint Priest. Sa vie s'est passée dans l'occupation des gens de lettres. 2-3. Cher Filippi / Mia caro Filippi (21 x 13 cm). 4. Duporc emprisonné dans un castel fortifié se sauve à l'aide d'une échelle de cordes que lui fournit Coélina et le monstre du Lot. 5. Saint Priest étant mort d'une indigestion de pains à cacheter, Duporc pleure sur son cadavre (21 x 13 cm). 6. Pagès Duporc jurant pour la 30e fois sur le Coran qu'il ne reverra plus Coelina ! (21 x 13 cm).7. Emile Pagès dit Bergeron, il s'amusait après 1830 à arquebuser le tyran. 8. La marquis de la Pailleterie (Alexandre Dumas). 9. Dupin le dramaturge après un succès douteux. 10. O chétifs écrivains vous êtes tous des cuistres moi seul François Laurent protège les ministres. 11. Le marquis de Flèche en l'air. 12. Xavier aima beaucoup, c'est ce qui l'a tué (Xavier de Montépin). 13. De Lamartinière baron de Fénouillet. 14. Le baron de Truffe-Molle. 15. Ah tu ne vas pa t'envoler petit oiseau. 16. Nicolle après son voyage en Grèce. 17. Louis Lurine. 18. Ecole des Flamboyants (Ballue peintre). 19. Reviens dans la Prairie Messager du Printemps. 20. Orphelin Boyer. Sans soeur. 20 aquarelles originales sous serpente (30 x 20 cm sauf mention contraire) contrecollées sur carton fort montés sur onglet, en 1 vol. in-folio, demi-basane blonde à coins, dos lisse orné (reliure de l'époque). Album de vingt portraits charges dessinés et peints par Léon Paillet. Connu à la fin de Monarchie de Juillet et sous la IIe République comme auteur dramatique et publiciste - ou plus précisément « canardier » ; on sait par Félix Rybeyre, l'auteur des Grands journaux de France publié en 1862 que « M. Léon Paillet ne bornait pas ses loisirs à cette chasse devenue célèbre (les canards), il s'amusait aussi à croquer la charge des représentants dans une galerie grotesque digne du crayon de Nadard (sic), de Cham et de Carjat, les spirituels caricaturistes de notre époque ».Ces gouaches inédites en apportent la démonstration forte où son mordant est soutenu par une qualité de trait proche des illustres noms avancés par Rybeyre ; si, comme nous l'avons vu, on lui reconnaissait ce talent dès son vivant, nous n'avons en revanche pas retrouvé trace de ses oeuvres picturales en dehors de cet album. Parmi ses contemporains croqués, on remarquera Alexandre Dumas (qui le cite brièvement dans ses Mémoires) ou encore le comte de Saint-Priest, Louis Lurine, Pagès député de l'Ariège qu'il croisa certainement à l'Assemblée Nationale où Paillet avait ses habitudes de chroniqueur « Dans une encoignure de la Salle des Pas-Perdus, près de la porte qui menait à la salle des séances, on avait, par le fait d'une tolérance, déjà de vieille date, laissé s'établir une petite colonie de journalistes ou de soi-disant tels. Ils étaient là à peu près une douzaine d'écrivains, pour la plupart inconnus, assis autour d'une petite table de sapin, faisant sans cesse courir leur plume sur le papier. (?) Il y aurait cent in-folios à composer sur les inventions de ces intrépides improvisateurs. (?) On infligeât à ce coin de la salle le sobriquet de : Mare aux Canards, qu'il a justement porté. Cette Mare aux Canards avait aussi ses dignitaires, ses syndics, je crois. Ceux-là s'asseyaient, non plus sur le bancs de bois, comme tout le monde, mais sur des tabourets. On en connaissait jusqu'à trois. ? C'était d'abord ce pauvre et joyeux Léon Paillet, l'auteur de Voleurs et Volés - Edmond Texier l'avait baptisé du prénom de Canardin » (Souvenirs de la tribune des journalistes (1848-1852) par Philibert Audebrand (1867). Léon Paillet est l'auteur des vaudevilles Le Cabaret de la veuve (en collaboration avec Jules de Prémaray), Deux âmes de feu ! ! !, Edmond Kean ou La Vocation d'un artiste, L'Île de Crète, ou les Lois de Minos, panorama mythologique, Le Joaillier de Münich, mais aussi Banquet donné au Rocher de Cancale (quai de la Rapée) par M. Pattenotte pour célébrer sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur (1849) et surtout de l'argotique Voleurs et volés publié après sa mort (1855). Il meurt du choléra en 1854. Léon Paillet figure au Panthéon Nadar sous le numéro 167.

  • Image du vendeur pour Autograph manuscript signed twice "F. Leger" and "Fernand Léger". mis en vente par Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH

    Léger, Fernand, French painter (1881-1955).

    Edité par N. p., 28. III. 1951., 1951

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    Manuscrit / Papier ancien

    EUR 9 500

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    8vo. 3 pp. on bifolium. Unpublished theoretical reflections "On Liberty", in which Léger ponders the role of liberty as a driving factor in the succession of artistic styles. Léger identifies "liberty" and "truth" as the main forces of change, drawing a continuous line from pictorial realism to then-contemporary abstraction via impressionism, cubism, and surrealism. In abstraction, the "abandonment of objects", Léger recognizes the danger of "anarchistic deviation" due to "oversimplicity". He therefore announces "the return of the sujet" as a "very serious" reaction to this tendency. For Léger this development is far from being reactionary, and he even points to religious "paintings of great quality" from "primitive epochs" (meaning European pre-Renaissance art) as positive examples. "Liberty can be at play within an accepted modern constraint", for the ultimate guarantor of its realization, according to Léger, is "creative genius". In proclaiming the return of figurative painting, Léger's schematic text is well situated within avant-garde discourses, while his categories of "liberty", "truth", and "creative genius" have since come under more critical scrutiny. - The text in full: "C'est un mot qui domine le monde, qui s'impose a toutes les générations successives. De tous temps on s'est fait tuer pour elle. Elle est le moteur des révolutions. En art c'est c'est moins grave - c'est moins dramatique. Mais cette liberté est elle aussi facteur constructif dans totes les différentes époque [!] pictural qui ont fleuri le monde. Elle marche de front avec la vérité. La bataille est la même. Etre libre d'être vrai, quelle quantité peut-on imposer? Il y a dans chaque époque creative une part de ces deux forces. L'epoque 1830 - L'epoque Impressioniste. L'epoque Cubiste. L'epoque Surrealiste. L'epoque Abstracte. comportent toutes un chiffre constructif, Liberté verité[.] a remarquer toutefois que ces differentes évolutions qui se succèdent comportent, plus on s avance, à un besoin d évasion de la pure realité - La fuite du realisme s accentue en abandonnant les sujets (impressionnisme), en utilisant les objets (Cubisme), en abandonnant cet objet (art abstrait) - actuellement art abstrait 'art pour l'art' est étal - cet [!] tendance actuelle comporte en elle-même un danger, car elle est entierement imaginative sans aucune contrainte sujet ou objet. Par ce fait et par certaine deviation anarchique et trop facile, une réaction assez serieuse se fait jour, 'retour au sujet'. La liberté dont il est question est-elle en cause dans cette evolution que l'on pourrait croire réactonnaire? Pas du tout. Les grands époques primitives ont pu réaliser des tableaux de grande qualité en delineant un sujet aussi dramatique que la vie du christ - par exemple. La liberté peut jouer dans une contrainte moderne acceptee. Simplement avoir le genie creatif nécessaire pour realiser en qualité plastique le sujet choisi [.]". - Some browning. Well preserved.

  • CLAUDEL (Paul)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    Edition originale Signé

    EUR 9 000

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    Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, (20 avril) 1912. 1 vol. (160 x 215 mm) de 210 p. et [1] f. Maroquin janséniste émeraude, dos à nerfs, titre doré, date en pied, tranches dorées sur témoins, double-filet doré sur les coupes, doublures de maroquin ivoire orné d'un riche décor « à la fanfare » avec le chiffre « MM » porté 6 fois, garde de moire bleu, couverture et dos conservés, étui-cigare de maroquin bleu nuit (reliure signée de Huser). Édition originale. Un des 50 premiers exemplaires sur vergé d'Arches, réimposé (seul grand papier, n° 25). De la bibliothèque Raoul Simonson. Deuxième oeuvre dramatique de Paul Claudel, mais la première à être mise en scène, L'Annonce faite à Marie initie en cela son théâtre et figure parmi ses pièces majeures avec le Soulier de satin. Suivant son idée qu'« en art, il n'y a rien de définitif », Claudel en effet remaniait voire réécrivait ses textes. Ainsi de la genèse de cette pièce dont le propos augural fut écrit dix ans plus tôt sous le titre La Jeune fille Violaine, pièce elle-même remaniée en 1899 avant d'être réécrite en entre 1910 et 1911 pour donner naissance à L'Annonce.Le 22 décembre 1912 a lieu la première de la pièce sur la scène du théâtre de l'OEuvre. Dans ce théâtre créé par le comédien Lugné-Poe, le poète Camille Mauclair et le peintre Édouard Vuillard, l'inspiration est au symbolisme ; on y suit le précepte de l'un de ses chefs de file, Stéphane Mallarmé, qui voit dans la mise en scène (trop soignée ou présente) « une entrave à la rêverie du spectateur ». Le théâtre mystique de Claudel y a trouvé une place de choix. Claudel prendra une part importante comme metteur en scène de sa pièce aux côtés de Lugné-Poe. L'épure du décor, la diction « musicale » des acteurs voulue par l'auteur donnent les contours d'un style claudélien qui fera date. S'il n'y a que trois représen-tations, le public d'initiés qui s'y rendit sut s'en fait l'écho. L'Annonce est un succès ; alors que le texte a paru quelques mois plus tôt (avril 1912) en volume et dans La NRF (n° 36 à 40). André Gide incite la jeune maison des éditons de la NRF à un retirage : « Qu'avons-nous décidé de faire pour les représentations de L'Annonce faite à Marie ? Rien ? Il serait tout de même bon qu'on pût trouver le livre à acheter dans les couloirs. Bon et presque indispensable - autant pour Claudel que pour nous. » Le 13 février 1913 les éditions de la NRF procèdent (pour la première fois depuis leur création) à un retirage ; 2 200 exemplaires sortent des presses alors que Claudel, en poste en Allemagne, se prépare à y monter une nouvelle fois sa pièce dans le théâtre d'avant-garde du centre d'art d'Hellerau (au nord de Dresde) ; il y fera preuve d'idées particulièrement novatrices pour la mise en scène. Passé dans la bibliothèque de Raoul Simonson, cet exemplaire avait été précieusement établi dans le pur style « janséniste » où le décor n'apparaît qu'une fois le livre ouvert. Les contreplats de maroquin ivoire richement ornés comportent le chiffre « MM » répétés aux quatre angles. Nous pourrions émettre l'hypothèse que cette reliure fut commandée par le bibliophile Marcel de Merre dont le goût pour Claudel était prononcé. Il possédait en outre l'édition illustrée par Maurice Denis de L'Annonce faite à Marie dans une spectaculaire reliure de Paul Bonet. Si notre exemplaire n'est pas passé en vente lors de la dispersion de sa collection (Sotheby's, 2007) il est cependant acquis que Marcel de Merre fit régulière ment travailler Huser, comme P.-L. Martin ou les frères Maylander parmi les grands ateliers de relieurs de son époque. De la bibliothèque Raoul Simonson (ex-libris).

  • Image du vendeur pour Galerie dramatique costumes des theatres de Paris. mis en vente par Antykwariat Wójtowicz

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    Hardcover. Etat : Good. Vol. 1 - 10. Paris [1844-1870?]. Maison Martinet, Hautecoeur frères. (27 x 18,5 cm), 992 barwne litografie (kolorowanej ręcznie) w tym 20 tablic z numeracją podwójną, s. [40] tekstu, opr. psk. z epoki. Dzieło zawiera 992 litografie ręcznie kolorowane, zamieszczone w 10 voluminach. Wydawca ponumerował ryciny kolejno od 1 do 1000, z wyjątkiem numerów: 499, 500, 600, 700, 800, 900 i 1000, które zamieścił na kartach tekstowych znajdujących się na końcu tomu 5, 6, 7, 8, 9 i 10. Jedyny oczywisty brak jaki odnotowaliśmy w tym egzemplarzu to brak jednej grafiki o numerze 733, co oznacza, że prezentowany egzemplarz można zaliczyć do jednego z najpełniejszych oferowanych na rynku antykwarycznym. Każdy tom na końcu mieści dwie karty tekstowe z rejestrem rycin. Ten imponujący zbiór strojów teatralnych powstał w latach 1844-1870 i jest swego rodzaju dokumentem francuskiego repertuaru teatralnego i leksykonu aktorskiego w tym okresie, albowiem każda litografia zawiera nazwisko aktora, rolę oraz tytuł sztuki. Litografie zawarte w tomach 8-10 wykonano na beżowym tle. Ślady niew. zawilg. i zaplamień (szczeg. kart tekstowych). Brak kart tyt. i wstępnych. Oprawa jednolita: czarny półskórek ze złoc. zdobieniami i napisami na grzbiecie; otarcia opraw szczególnie krawędzi i narożników. Exlibris: "De la Bibliotheque Louis Becker Paris". Bardzo rzadkie. 10 VOLUMES WITH 992 HAND COLOURED LITHOGRAPHS. EDITOR NUMBERED THE PLATES FROM 1 TO 1000, APART OF NUMBERS 499, 500, 600, 700, 800, 900 AND 1000 THAT ARE ON TEXT LEAVES ON THE END OF VOLUMES 5, 6, 7, 8, 9 AND 10. IT MEANS THAT IN OUR SET LACKS ONLY ONE PLATE - NUMBER 733. VERY RARE - ALMOST COMPLETE SET! EACH VOLUME HAS AT THE END 2 TEXT LEAVES WITH REGISTER OF PLATES. THERE IS NO TITLE AND PRE-TITLE LEAVES IN THIS SET. THIS IMPRESSIVE COLLECTION OF THEATRICAL COSTUMES WAS CREATED IN 1844-1870 AND IS A KIND OF DOCUMENT OF THE FRENCH THEATER REPERTOIRE AND THE ACTING LEXICON IN THIS PERIOD, BECAUSE EACH LITOGRAPH CONTAINS THE ACTOR'S NAME, ROLE AND TITLE OF ART. LITOGRAPHS IN VOLUME 8-10 WERE MADE ON A BEIGE BACKGROUND. TRACES OF SLIGHT MOISTURE AND STAINS (STRONGER ON TEXT LEAVES). BINDING: BLACK HALF-LEATHER WITH ORNAMENTS AND TITLE ON SPINE, ABRASIONS ON BORDERS AND CORNERS. BOOKPLATE: DE LA BIBLIOTHEQUE LOUIS BECKER PARIS. AN EXPORT LICENSE IS REQUIRED FOR THIS BOOK, THAT TAKES CA. 30 DAYS. FOR THIS REASON BEFORE PURCHASE PLEASE CONTACT US.

  • Paris, Vezard & Cie, 1829. In-8 (207 x 127 mm). plein veau glacé vert sapin orné d un riche décor romantique, dos à 4 faux-nerfs garnis de triples filets dorés, fer spécial doré répété entre-nerfs, filets et palettes à froid et dorés, grand décor à la plaque estampé à froid sur les plats dégageant un médaillon central encadré d un jeu de filets d encadrement dorés, roulette sur les coupes, dentelles sur les chasses, gardes de papier marbré, tranches dorées (reliure de l'époque signée Thouvenin), x, (-11), 171 p. Édition originale de premier tirage, exemplaire provenant de la bibliothèque du duc d'Orléans, le futur roi Louis Philippe qui fut intimement mêlé à la composition de la pièce et participa à sa première représentation. Représentée à la Comédie-Française et interprétée par Mademoiselle Mars, la pièce connut un considérable succès et lança la carrière de Dumas. Elle fut qualifiée de "scandale en prose" en référence à 'Hernani', qualifiée de "scandale en vers" et que la pièce de Dumas avait devancé d une année. "C'est avec cette pièce que Dumas est passé de l'anonymat à la célébrité en quelques heures, le temps de la première représentation, le 11 février 1829 au Théâtre français ( ). Ce drame qui rompt avec les critères du théâtre classique est le premier drame romantique historique ( ). Dumas raconte lui-même dans ses Mémoires l'importance de cette pièce dans sa vie. Quatre chapitres y sont consacrés (pages 117 à 120) dans lesquels le choix du sujet, les difficultés avec la censure, avec les comédiens, les soucis d'argent avec son renvoi de son emploi chez le duc d'Orléans. Par la suite, Dumas reviendra sur la plupart des protagonistes, notamment dans sa trilogie sur les Valois" (Nicole Vougny, "Dumas père" en ligne). Provenance : le duc d'Orléans, bientôt proclamé Louis-Philippe roi des Français (le 9 août 1830) avec son timbre humide « Bibliothèque de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans » à son monogramme couronné en tête de la page de faux-titre ; exemplaire relié à son intention par Joseph Thouvenin (signée en pied du dos). Louis Philippe fut intimement mêlé à la production de cette pièce. Monté à Paris, Alexandre Dumas fut embauché, dès 1823, comme secrétaire du duc d Orléans sur la recommandation du général Foy, poste dont il démissionna peu avant la première représentation de cette pièce. "La veille de la première représentation, Dumas demande à être reçu par le duc d Orléans au Palais Royal. Il invite le prince, désormais son ex-employeur, à assister à la première de 'Henri III et sa Cour'. Le duc d Orléans lui répond qu il serait très heureux d y assister, mais il n est pas libre : il donne un dîner pour une vingtaine de princes et de princesses. Dumas ose lui répondre que, peut-être, ces princes et princesses seraient heureux d assister, eux aussi, à ce spectacle ! Pour le duc, c est impossible. On se met à table à six heures et la pièce commence à sept. Pas démonté, Dumas lui propose d avancer son dîner d une heure tandis que lui fera retarder la représentation de la même durée. Le Palais Royal étant voisin de la Comédie Française, tout pourrait s arranger. Louis-Philippe est intéressé, mais il ne dispose que de trois loges : insuffisant pour tous ses hôtes. Dumas a tout prévu : il a réservé une galerie à la disposition du prince. Enchanté, celui-ci lui assure alors qu il viendra avec tous ses invités assister à cette première ( ). Le soir de la première, le théâtre a mis à la disposition de Dumas une avant-scène dans laquelle prennent place Alexandrine, sa s ur aînée, et trois des grands amis de l auteur : Alfred de Vigny, Victor Hugo et le peintre Georges Boulanger. Le duc d Orléans arrive à l heure, s installe avec sa famille et ses amis dans la galerie qui lui est réservée. Dumas n en mène pas large au moment du lever de rideau ( ). À la fin de la pièce, la salle, y compris le duc d Orléans, applaudit debout. Alexandre Dumas a 27 ans. À partir de ce moment-là, il est sacré poète et auteur dramatique" (Virginie Girod, "Au c ur de l'histoire"). (Carteret, 'Romantique', I, p. 224 qui qualifie cet ouvrage de « très rare ». Vicaire, III, col. 337). Mors légèrement frottés. Quelques rousseurs éparses. Bel exemplaire, relié à l époque par Joseph Thouvenin qui obtint le titre de "relieur du duc d Orléans". ((Précieux exemplaire du futur roi Louis Philippe)).

  • BAUDELAIRE, Charles.

    Vendeur : Librairie L'Abac / Gimmic SRL, Bruxelles, Belgique

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    (Bruxelles) datée du Jeudi 27 Oct[obre], [18]64. 3 pp. (210 x 135 mm), à l'encre brune sur un doublefeuillet. (Pliures anciennes). Elle porte sur la publication prochaine des « Histoires grotesques et sérieuses » d'Edgar Allan Poe.Baudelaire, avec une nervosité et une impatience croissantes, insiste pour que lui soient envoyées desépreuves qu'il veut corriger de toute urgence. Via Noël Parfait, il veut faire pression sur l'imprimeur Raçonet l'éditeur Michel Lévy: « Quinze jours, trois semaines, UN MOIS, - Combien de jours se sont écoulésdepuis que j'attends la 2e EPREUVE de la 9e feuille ». Le 24 avril 1864, très endetté et malade, Baudelaire part pour la Belgique afin d'y entreprendre une tournéede conférences. Cependant, ses talents de critique d'art éclairé rencontrent peu de succès. Il se fixe àBruxelles, où il rend plusieurs visites à Victor Hugo, exilé politique volontaire. Il prépare un pamphletcontre son éphémère pays d'accueil qui représente, à ses yeux, une caricature de la France bourgeoise. Leféroce « Pauvre Belgique » restera inachevé. Souhaitant la mort d'un royaume qu'il juge artificiel, il en résumel'épitaphe en un mot : Enfin ! C'est en Belgique que Baudelaire rencontre Félicien Rops, qui illustreraquelques bribes condamnées ou soustraites des « Fleurs du mal » en son titre « Les Épaves » éditées àBruxelles par Auguste Poulet-Malassis en 1866. Lors d'une visite à l'église Saint-Loup de Namur,Baudelaire perd connaissance. Cet évanouissement est suivi de troubles cérébraux, en particulier d'aphasie.À partir de mars 1866, Baudelaire souffre d'hémiplégie. En juillet 1866, on le ramène à Paris. C est donclors de ce long séjour à Bruxelles que Baudelaire écrivit la lettre que nous proposons. Noël Parfait quant à lui était un écrivain et homme politique français, né le 28 novembre 1813 à Chartres(Eure-et-Loir) et mort le 19 novembre 1896 à Paris. Après le collège de Chartres, Noël Parfait est étudiantà Paris et prend une part active à la Révolution de 1830. Il se range dans l'opposition à la Monarchie deJuillet et comparaît trois fois devant les tribunaux pour ses pamphlets contre le régime, les « Philippiques» (1832-1834). En mai 1833, Noël Parfait publie « L'aurore d'un beau jour » : épisodes des 5 et 6 juin 1832,un appel à l'insurrection qui le fera condamner à deux ans de prison et 500 francs d'amende. Journaliste àLa Presse en 1836, il y rédige pendant cinq ans le feuilleton dramatique avec Théophile Gautier, collaborantégalement au Siècle et au National. En 1844, Honoré de Balzac lui apporte le manuscrit de « Les Paysans »pour une éventuelle publication dans La Presse, car il est chargé de lire les manuscrits avant leurpublication, ou non, dans le journal. Noël Parfait s'enthousiasme pour l oeuvre et obtient du directeurlittéraire Alexandre Dujarrier son accord de publication du roman. En 1848, il est commissaire dugouvernement provisoire à Chartres, et député d'Eure-et-Loir de 1849 à 1851, siégeant à la Montagne.Exilé après le coup d'État du 2 décembre 1851, il est accueilli à Bruxelles par Alexandre Dumas, quil'héberge chez lui, dans son hôtel particulier du 73, boulevard de Waterloo et en fait son secrétaire. Satâche consiste notamment à recopier les textes qu'Alexandre Dumas écrit en abondance et à recopier deslivres que l'écrivain emprunte et dont il veut conserver le texte. Noël Parfait corrige également lesépreuves des livres de poésie de Victor Hugo, alors exilé à Guernesey, avec lequel il a une abondantecorrespondance. Il rentre en France lors de l'amnistie de 1859 et collabore à plusieurs journaux, notamment Le Siècle. Ildevient correcteur pour l'éditeur Michel Lévy et, à ce titre, échange une correspondance avec GustaveFlaubert au sujet de « L'Éducation sentimentale », lui signalant des fautes de style. Il est de nouveau éludéputé d'Eure-et-Loir en 1871 et le reste jusqu'en 1893, étant réélu en 1876, 1877, 1881, 1885 et 1889.Inscrit au groupe de la Gauche républicaine, il est signataire du manifeste des 363 députés qui refusent laconfiance au gouvernement de Broglie, le 16 mai 1877. Réf. : Lettre publiée in Baudelaire, Correspondance, NRF/Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, II, pp.414-415. Livres.

  • Image du vendeur pour Le Moyen de devenir riche, et la Manière véritable par laquelle tous les hommes de la France pourront apprendre à multiplier et augmenter leurs thrésors et possessions, avec plusieurs autres excellens secrets des choses naturelles desquels jusques à présent l'on n'a ouy parler. Seconde partie du Moyen de devenir riche, contenant les Discours admirables de la nature des eaux et fontaines tant naturelles qu'artificielles des Fleuves, Puits Citernes, Étangs, Marées et autres eaux douces de leur origine, bonté et autres qualités. De l'Alchimie des métaux, de l'Or potable, du Mitridat, des Glaces, des sels végétatifs ou génératifs de sel commun. Description des marais salants. Des pierres tant communes que précieuses. Des causes de leur génération, formes, couleurs, pesanteur et qualités d'icelles, des terres d'argile, de l'art, de la terre, de son utilité, et du feu, de la marne et le moyen de la connaître. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    2 parties en un vol. in-8 (161 x 100 mm) de (16)-205-(1) pp. (la dernière chiffrée par erreur 255, saut de pagination 128 à 179 sans manque) 1 f.bl. (16)-526 pp. (sans l'ultime feuillet blanc Kk8), veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle). Première édition collective et posthume des oeuvres palisséennes en deux parties : Maniere veritable (publié en 1563 sous le titre ?Recepte véritable") et Discours admirables (1580) réunis en 1636 sous le titre attrayant Le Moyen de devenir riche par le libraire parisien Robert Foüet alors que Bernard Palissy était tombé dans l?oubli.Céramiste à la cour de Catherine de Médicis, inventeur des ?rustiques figulines? et pionnier en matière de géologie, Bernard Palissy (v. 1510-1589) fut également une figure notable de la Réforme en France : écrivain et philosophe hermétique, il fut ministre protestant à Saintes puis émailleur du Roi à Paris où il professa l?histoire naturelle. À près de quatre-vingts ans, il fut arrêté pour ses opinons religieuses, échappa à grand peine au bûcher et mourut à la Bastille. Quatre traités composent la ?Recepte véritable? : la Manière véritable par laquelle tous les hommes de la France pourront apprendre à multiplier et augmenter leurs possessions et leurs thresors ; Instruction pour apprendre à ceux qui n'ont eu la conaissance des lettres une philosophie naturelle et nécessaire à tous les habitants de la Terre ; Dessein d'un jardin autant délectable et d'utile invention qu'il s'en soit jamais vu ; Ordonnance pour bâtir une ville de forteresse et la plus imprenable qui se puisse imaginer. Dans les ?Discours admirables de la nature des eaux et fontaines? (seconde partie en onze livres), l'auteur explique « l'origine des eaux minérales par la dissolution des sels minéraux que l'on rencontre dans le sein de la terre, s'élève contre les doctrines des Alchimistes qu'il raille avec beaucoup d'esprit, dévoile plusieurs procédés de projection qui ne servaient qu'à faire des dupes, cherche à prouver que l'Or potable est un médicament plutôt dangereux qu'utile et que Paracelse vendait sous ce nom tout autre chose (?) présentés sous forme de dialogues le ?Traité des Pierres? est des plus intéressants pour l'histoire naturelle. Palissy fut le premier à établir une théorie exacte de la cristallisation alors nommée congélation » (Dorbon) posant les premiers éléments d'une cristallographie scientifique.Provenance : bibliothèque de Louis-Léon-Félicité de Brancas de Lauraguais (1733-1824) avec son ex-libris armorié aux initiales BCDL gravées dans les angles, sur le premier contreplat (ne figure pas au Catalogue d?une collection de livres choisis, provenans du cabinet de M *** (Paris Guillaume De Bure, fils aîné, 1770). Plus connu sous le nom de comte de Lauraguais, il compte parmi les grands bibliophiles du XVIIIe siècle. Membre de l'Académie des Sciences, il fit construire atelier et four à céramique dans son hôtel de Lassay et fut le premier en France, avec l'aide de Darcet, à expérimenter la fabrication de la porcelaine dure (faite avec du kaolin) dont le Japon et la Saxe avaient jusqu'alors gardé jalousement le secret et que Sèvres développera avec succès quelques années plus tard. Il dut se défaire de sa bibliothèque en 1770 pour faire face à une situation financière dramatique (Olivier-Hermal-Roton, 740). Cachet ?Amblard avocat? sur le titre.Très bon exemplaire. Traces de frottement, habile restauration dans la marge intérieure du titre, sans perte de lettres, faite au moment de la reliure au XVIIIe siècle ; petites taches, rousseurs, renforts sans gravité. Petite fente au bas de la charnière du premier plat.Brunet, IV, 319 ; Dorbon, n°3450 ; inconnu à Caillet (édition 1777) ; Duveen, p. 446 ; Debure, n°1503 « ouvrage singulier et recherché, dont les exemplaires se trouvent peu communément » ; voir : Juliette Ferdinand, Bernard Palissy Artisan des réformes entre art, science et foi, 2019.

  • Sand, George

    Edité par Paris, Cadot, 1859

    Vendeur : Librairie Amélie Sourget, Paris, France

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. SAND, George. LES BEAUX MESSIEURS DE BOIS-DORE. Paris, Cadot, 1859. 5 volumes in-8 de I/ (2) ff., 318 pp., (1) f. bl.; II/ (2) ff., 311 pp.; III/ (2) ff., 320 pp.; IV/; (2) ff., 319 pp.; V/ (2) ff.; 327 pp. Demi-veau fauve, dos ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison en veau rouge, initiales dorées en queue, tranches mouchetées, déchirures marginales à 3 ff. sans atteinte au texte. Reliure de l époque. EDITION ORIGINALE. Exemplaire dont la collation est conforme à l édition originale avec titres de relai datés 1859, état inconnu à Carteret et Clouzot. Roman historique, Les Beaux Messieurs de Bois-doré relate une suite de péripéties amoureuses et aventurières dans le contexte des oppositions religieuses sous le règne de Louis XIII. Un vieux marquis appartenant au monde ancien et son fils Mario, beau comme un dieu et brave comme mille chevaliers, vivent dans un Berry déchiré par les guerres de religion. Nous sommes au XVIIe siècle et nous croisons Louis XIII, Richelieu et le prince de Condé. Aux côtés de ces figures illustres, il y a aussi Laurence la huguenote et la troublante Pilar la bohémienne. Laquelle de ces deux femmes parviendra à ravir le c ur de Mario ? Aurore Dupin, baronne Dudevant, qui illustra le pseudonyme de George Sand, disait : « Il n y a rien en moi, rien de fort que le besoin d aimer ». Elle opposa d abord l amour aux préjugés et aux conventions ; puis elle en fit l initiateur d une nouvelle ère sociale ; enfin, elle le célébra, sans protestations contre l ordre établi, mais avec non moins d enthousiasme, comme l essence du bonheur et même de la vertu. « Le talent d écrivain de George Sand fut l un des plus spontanés de notre littérature. Elle a occupé une place très considérable dans la littérature du XIXème siècle. Elle a renouvelé l idylle, elle a transformé le roman. A égale distance du roman d aventures et du roman purement réaliste, elle a eu un genre moyen où il entre du romanesque, où il reste de la vérité, où une poésie douce et une sensibilité délicate trouvent leur place, et qui pourrait bien être le vrai roman français. Tourgueniev, George Eliot, Dostoïevski l ont passionnément admirée » (Carteret). « Les romans majeurs de George Sand ne peuvent être rangés dans un seul genre littéraire. Les Beaux messieurs de Bois-Doré le prouve avec éclat. C est à la fois un mélodrame, un roman de cape et d épée, un roman sentimental, une comédie, une bergerie, un roman politique et un roman religieux, et quoi qu en dise l auteur, un roman historique ; disons que c est surtout un roman d apprentissage dont plusieurs épisodes ont le rythme aux brides lâchées, chatoyant, la verve, l humour de cette Comedia dell arte qu elle connaissait si bien et appréciait » (Daniel Arsand). PRECIEUX EXEMPLAIRE, PUR ET GRAND DE MARGES, CONSERVE DANS SES RELIURES DE L EPOQUE. Provenance : bibliothèque Ludovic Halévy (avec ex-libris et initiales dorées frappées en queue des volumes). Compositeur membre de l'Académie des Beaux-Arts, Ludovic Halévy (1834-1908) collabora avec le duc de Morny, et fut rédacteur au Corps législatif en 1861. Auteur dramatique, il a donné à l'Opéra-Comique Carmen dont Bizet écrivit la musique.

  • [NOVERRE - PORTRAIT AU PASTEL]

    Edité par S.l., (ca 1770), 1770

    Vendeur : Librairie Historique F. Teissèdre, PARIS, France

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    44 x 56 cm, dessin ancien au pastel sur papier fort, sous verre, cadre de bois doré ancien, petite tache au centre du tableau. Portrait au pastel en buste répresentant très probablement le célèbre danseur-chorégraphe et maitre à danser, Jean-Georges Noverre, théoricien du ballet moderne.Finement exécuté très probablement entre 1760 et 1770, dans un subtil camaïeu de pastels gris et bleu-vert rehaussant la carnation et l'expression du visage, on y voit le maître de danse en perruque poudrée et habit de son siècle, tenant un livre ouvert en regardant le spectateur.Comme il était souvent l'usage dans la peinture classique, le modèle est représenté avec ses attributs ou un objet symbolique de sa fonction. Ouvert ici sur sa page de titre en noir et rouge qu'on déchiffre facilement, le livre est son célèbre ouvrage de théorie : Lettres sur la danse et sur les ballets édité en 1760 (marquant la datation terminus a quo) et signifiant ainsi l'identité du portrait au regardeur.Non signé, il ne nous a pas été permis de déterminer quel pastelliste a travaillé ici, ni si celui-ci fut fait à Paris ou à l'étranger étant donné que Noverre vécut aussi dans différentes grandes villes d'Europe. Contemporain des célèbres pastels de Watteau, Boucher ou de La Tour, ou même encore Perroneau qui exécuta aussi un portrait de Noverre, l'académisme poudré et délicat dans un medium en vogue n'a ici rien a envier à ses maîtres et signe une représentation de la haute société.Né à Paris en 1727 d?un soldat suisse au service de la Couronne, Noverre est formé à la danse par Louis Dupré auprès de qui il fait ses débuts en 1743 à l?Opéra-Comique de Paris.Il devient rapidement maître de ballet, à Versailles pour Louis XV, puis à Londres, Berlin et Lyon. Ensuite à la cour du duc Eugène de Wurtemberg où il crée, en 1763, son grand ballet d?action, Médée et Jason. Sa gloire devient notable et Noverre crée une centaine d?ouvrages notamment à Stuttgart et Vienne où il rencontre ses plus grands succès.Noverre regagne Paris en 1775 car la jeune Marie-Antoinette, dont il fut le maître à danser à Vienne, le nomme maître de ballet à l?Académie royale de musique. Il y reprend Médée et Jason, collabore avec Mozart pour Les Petits Riens (1778) avant de démissionner en 1781 puis partir pour Londres où il se réfugie durant la Révolution.Ses célèbres Lettres sur la danse et sur les ballets, représentées ici et publiées simultanément à Lyon et Stuttgart, théorisent et témoignent de sa vision avant-gardiste du ballet, dont il souhaite faire un art à part entière en liant musique, décors et mise en scène.A la suite de Louis de Cahusac (auteur dramatique de l'époque), Noverre estime que le ballet doit s?affranchir de l?art lyrique pour devenir cet art autonome. Il se démarquera par l?introduction de la pantomime, permettant de « mettre la danse en action » et il est aujourd'hui considéré comme un des pères du ballet moderne. Il développe ce ballet-pantomime, forme qui « vise à émouvoir le spectateur ».Le 29 avril, jour de sa naissance, est devenu la Journée internationale de la danse. Il mourra sous l'Empire à St-Germain-en-Laye.

  • Image du vendeur pour Le Mariage forcé. Comédie. mis en vente par Librairie HATCHUEL

    MOLIERE (Jean-Baptiste Poquelin, dit).

    Vendeur : Librairie HATCHUEL, PARIS, France

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    Paris, [Claude Blageart pour] Jean Ribou, 1668. In-12 (150 x 87 mm) demi-maroquin vieux rouge à coins, dos janséniste à 5 nerfs, titre doré, daté en pied, plats de papier caillouté du même rouge (reliure moderne), (4), 91 p., exemplaire grand de marges. Edition originale de cette comédie-ballet de Molière en un acte et en prose, créée dans l'appartement de la Reine mère au Louvre le 29 janvier 1664; le Roi Louis XIV y dansa costumé en Égyptien. La première représentation publique a eu lieu le 15 février 1664 au Théâtre du Palais-Royal par la troupe de Monsieur, frère du Roi. Cette première édition sera imprimée quatre ans après cette représentation. Lully qui avait d abord composé les intermèdes musicaux fut remplacé par Marc-Antoine Charpentier après la rupture intervenue en 1672 entre Molière et Lully. "Le Mariage forcé inverse les données habituelles en dressant le portrait d une coquette effrontée, d une grande modernité: loin de l innocence d Agnès dans L École des femmes , Dorimène envisage son alliance avec Sganarelle comme la promesse d une vie fortunée menée en toute indépendance, notamment avec le garçon qu elle aime. La farce porte sur cet homme à l âge avancé, un bourgeois naïf décontenancé par le discours libertaire de celle qu il croyait dominer, et qui consulte, à la va-vite et en vain, philosophes, bohémiennes et magiciens pour être rassuré sur ses noces, célébrées le soir-même" (Comédie Française en ligne). (Guibert, I, p.231. Lacroix, p.11-12. Riffaud, n°6821. Tchemerzine-Scheler, IV, 783). Bel exemplaire, grand de marges, bien conservé, très bien relié.

  • Image du vendeur pour [Arts Incohérents] La première pièce   Le verre d eau. 1886 et 1887. Deux monologues sous forme de « bande dessinée ». mis en vente par Librairie L'Abac / Gimmic SRL

    EUR 5 800

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    EUR 42 Frais de port

    De Belgique vers Etats-Unis

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    11 planches originales (21 x 13 cm) montées sur onglets, bradel demi-toile marron, tissu de soie japonaise bleue et marron (reliure de l époque). Les planches sont dessinées sur du papier à en-tête d un Établissement thermal de Vichy, à l encre de Chine : un joueur de casino (61 dessins) daté 1887 et signé ; et un buveur d eau (14 dessins) daté 1886 et signé pas de bulles, mais des légendes. Paul Bilhaud, né à Bruère-Allichamps le 31 décembre 1854 et mort à Avon le 8 janvier 1933, est un auteur dramatique français. Marié à la s ur de Paul Reboux, il est ami des frères Paul et Victor Margueritte, de Georges d'Esparbès, de Maurice Rollinat, l'intime de Sarah Bernhardt et de Maurice de Féraudy. Ami d'Alphonse Allais de longue date, il est, avec celui-ci, connu pour être l'un des précurseurs du minimalisme avec son Combat de nègres pendant la nuit, considéré comme l un des premiers monochromes de la création trente ans avant l exposition du Carré noir sur fond blanc de Kasimir Malevitch. Livres.

  • Image du vendeur pour Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens, par une Société de Gens-de-lettres ; rédigé par A. B. L. Grimod de La Reynière. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    EUR 5 175

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    De France vers Etats-Unis

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    31 livraisons reliées en 4 vol. in-8, demi-basane, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaison rouges et noires (reliure de l'époque). Édition originale. Collection complète rare.Grimod n'avait que 19 ans quand il collabora au Journal des théâtres de M. de Charnois, avec une impitoyable rigueur à la définition du goût et de la vérité. Dès le 29e numéro, Grimod quitta la revue et fonda cette nouvelle publication Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens. « C'est ce journal que nous voulons ressusciter aujourd'hui », annonce Grimod. Les années révolutionnaires avaient amené de profondes modifications dans la vie des théâtres. Un nouveau public faisait la loi. L?argent et le pouvoir n?allant pas nécessairement de pair avec le bon goût et la culture, Grimod de La Reynière, scandalisé par la décadence du théâtre, entreprit de « ramener la saine portion du Public au goût du bon, au discernement du beau, à la juste mesure des convenances théâtrales et par de sévères mais courtoises critiques d?éclairer les comédiens sur les finesses de leur art et les acteurs sur les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique parut du 10 Fructidor an 5 (27 août 1797) au 10 Messidor an 6 (28 juin 1798). Ses trente et un numéros constituent une mine d?informations sur l?organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, le décor, le costume, l?interprétation du répertoire classique, à une époque où la Société des Comédiens français fut dissoute par les autorités révolutionnaires. Très bon exemplaire. Des rousseurs.Hatin, 590 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes. Relié à a suite : [GRIMOD DE LA REYNIERE]. Visions d'un Bon Homme. A Paris, chez Renard, 1803. In-12 de 36 pp. Édition originale.

  • Image du vendeur pour REVUE " MESSAGES ". mis en vente par Livres de A à Z

    EUR 5 000

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    [BELLMER Hans], - [UBAC (Raoul)]. (illustrateur). 1939: 2 vol.: Tome 1 première année : William Blake, Sommaire : Présentation de Jean Lescure - Panorama de Jean Vagne - Blake et la Révolution par Jean Audard - Blake et la pensée moderne par Denis Saurat. Poèmes Jean Wahl - L'Imagination chez Blake par Geoffrey Stutfield. - Le Poète graphique par Herbert Read. Edition bilingue. Deux hors-texte : Tome 1 première année. Deuxième cahier : Métaphysique et Poésie. Sommaire : Poésie et Métaphysique de Jean Wahl. - Propositions non métaphysiques sur la poésie par Pierre Petitbon. - De l'inquiétude par Jules Prussen. - Etre et Poésie de Raymond Balmes. - Instant poétique et instant métaphysique par Gaston Bachelard - Jeux vagues [La Poupée]. Et en encart imprimé sur papier couché vert d'eau. Quatorze poèmes de Paul ELUARD. Deux photos de HANS BELLMER. (8 pages). ÉDITION PRÉ-ORIGINALE DES POÈMES D'-ÉLUARD avec deux photos par Bellmer, première version des célèbres Jeux de la poupée, annoncés " à paraître aux Éditions d'art " alors qu'ils ne seront édités qu'en 1949. Et Textes de O. V. Milosz, Jean Audard, Houang-Kia-Tcheng, T. S. Eliot, Albert-Marie Schmidt, Georges Blin, Daniel Simond, Herbert Read.1942: 4 vol.: I: Elements (ex. n°66/513), II: Dramatique de l'espoir (ex. n°366/513), III: Exercice du silence (ex. n°773/1200), IV: Exercice de la pureté (ex. n°12/258), avec signatures autographes de Raoul Ubac et Jean Lescure. 1943: 1 vol.: Domaine français (ex. non numéroté).1944: 4 vol.: I: Volonté d'impuissance (ex. n°303/520), II: Sources de la poésie (ex. n°440/1526), III: G. BATAILLE :L'Archangélique (ex. n°15/113), IV: Risques, travaux et modes (ex. n°1369/1513), 1946: 2 vol.: I: R.QUENEAU : Chêne et chien Très rare édition composée par Lescure à partir des invendus de l'édition Denoël de 37. La couverture a été entièrement recomposée ainsi que la page de titre et celle de dédicace. Un papillon collé sur l'ancienne justification annonce : " Cent exemplaires de Chêne et Chien numérotés de 1 à 100 ont été réservés aux Amis de Messages, le 31 janvier 1946 ". Notre exemplaire est le n° 13. (ex. n°13/100), 1946. Iet II: Les Mots et les Signes (ex. n°1080/2013). Poèmes de René Char " L'Extravagant ".Queneau Chêne et Chien et Georges Bataille L'Archangélique sont des tirés à part de la revue " Messages ". Très bel état. Exceptionnel ensemble complet des années 1939-1946 de cette revue de la " Résistance lyrique " dirigée par Jean Lescure, en édition originale, dont le nom a été modifié au cours des années pour déjouer la censure (" Exercice du silence " en déc. 1942, " Domaine français " en 1943,.), publiée une année (1943) à Genève pour exister, et qui n'éditait et publiait que des poètes refusant les idées nazies et de l'Occupation. La revue est avant tout poétique, valorisant une rhétorique qui " échappe " ou " transcende " les événements historiques, et qui par conséquent soit synonyme de " liberté ". Y sont présents les plus grands auteurs du XXe siècle.En 1938 3 numéros sont parus à l'enseigne : Les Presses du Hibou chez Jean Flory. Livres Reliure uniforme en demi-maroquin rouge à coins de très belle qualité.

  • Image du vendeur pour Marcel PROUST évoque son célèbre duel en février 1897 avec Jean Lorrain mis en vente par EPISTOLE

    Marcel Proust

    Vendeur : EPISTOLE, Paris, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. Marcel Proust (1871-1922), écrivain, dont l' uvre principale est la suite romanesque intitulée À la recherche du temps perdu, publiée de 1913 à 1927. Lettre autographe signée « Marcel Proust », [septembre 1897], 4 pages in-8, adressée à son « cher confrère » Lucien Mulhfeld*, critique d art dans l écho de Paris, que Proust connaissait depuis 1896.Légère fente à pliure latérale droite, sinon bon état. Proust mentionne ses problèmes de santé (asthme) et, rare et remarquable dans les lettres de Proust, il évoque son célèbre duel en février 1897 avec Jean Lorrain, dont Paul Adam était un des témoins. Il le rencontra à la Tour de Villebon (« Villebon » dans la lettre). Il fait également part de son « admiration profonde » pour l écrivain et regrette son absence à son mariage (le 24 juin 1897) avec Marthe Meyer, fille des Narcisse Meyer et s ur de Mme Mulhfeld (concernant cette lettre, voir notamment « Bulletin de la société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray » Bulletin n° 19 1969 pp 806 et ss). « Mon cher confrère, Tous les jours depuis trois mois j espère être mieux le lendemain et en profiter pour aller vous voir et tous les jours je suis assez souffrant pour redormir jusque vers 3 heures (avis à vous si vous passiez devant chez moi pour ne monter qu à cette heure là car plus tôt votre coup de sonnette en me réveillant serait très cruel ! mais surtout ne venez pas ce qui serait absurde d autant que je vais peut-être quitter Paris ces jours-ci si je suis mieux) et pour après, ne pas pouvoir me lever avant 4 ou 5 heures. Peut-être, cela va t il bientôt changer, mais bientôt aussi vous ne serez plus à Paris vous n y êtes peut-être plus. Alors je ne pourrai plus aller vous dire ce que je voulais vous dire. Voici. Madame Narcisse Meyer a été aimable pour moi. Pour les raisons que je vous disais je n ai pu ni en profiter ni la remercier. Voulez vous le faire pour moi ? ce n est pas tout. Son amabilité m était témoignée d une manière qui m eût été particulièrement agréable, me rapprochant de vous et de madame Muhlfeld d une part, à cette soirée et à ce mariage, et d autre part en me donnant une occasion d exprimer à Monsieur Paul Adam mon admiration profonde pour son talent, ma sympathie pour sa personne. J en avais eu l occasion déjà une fois, à Villebon mais dans des circonstances que des personnes plus âgées ont jugées si peu convenables pour le faire qu elles m ont conseillé de remettre à plus tard le plaisir que j y aurais trouvé. De ce second plaisir dont la maladie m a privé, voulez-vous aussi vous charger d exprimer le regret que j ai eu d y renoncer, à Paul Adam, à qui j aurais été si heureux d offrir mes félicitations et mes v ux. J ai peur que vous n y pensiez pas, à l une ni à l autre des deux commissions, mais si vous y pensez vous me ferez bien plaisir et je vous en serai reconnaissant [ ]. Marcel Proust ». * Lucien Muhlfeld (1870-1902), romancier et critique dramatique. ** Paul Auguste Marie Adam (1862-1920), écrivain et critique d'art. Il fut l'un des témoins de Jean Lorrain lors de son duel, à Meudon, avec Marcel Proust le 6 février 1897. Ils restèrent amis. En 1904, il est le co-président, avec Auguste Rodin et Vincent d'Indy de l'Union internationale des beaux-arts, des lettres, des sciences et de l'industrie. Signé par l'auteur.