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  • Image du vendeur pour Très importantes et dernières archives en main privées comprenant manuscrits, tapuscrits, épreuves corrigées, tirés à part, éditions originales mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    EUR 138 000

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    couverture souple. - S.n., s.l. 1887, divers, 11 pages sur 7 feuillets pour les manuscrits + 4 feuillets pour la transcription. - | Uniques archives en mains privées du fondateur du libéralisme et de la science économique moderne | Exceptionnel ensemble d'archives manuscrites et imprimées - le dernier en mains privées - du fondateur du libéralisme et de la science économique moderne, Léon Walras, conservées et annotées par William Jaffé. L'un des 5 plus importants ensembles d'archives de celui que Schumpeter considérait comme le « plus grand de tous les économistes ». Cet ensemble de 42 documents d'importance, comprenant des manuscrits autographes complets, des épreuves corrigées, des tirés à part abondamment annotés, et des ouvrages imprimés enrichis, fut adressés par Aline Walras puis Gaston Leduc à William Jaffé qui ajouta sur certain ses notes autographes et établit grâce à eux la première traduction des Eléments d'Economie politique Pure. Léon Walras, inventeur de la théorie de l'équilibre économique, a en effet bouleversé la conception classique en imposant des équations mathématiques pour expliquer et influencer l'économie. Concomitamment avec Jevons et Menger, il fonde la théorie marginaliste, qui deviendra un pilier de la Science économique du XXeme siècle, comme le notait déjà à Milton Friedman, dans son essai consacré à Léon Walras à l'occasion de la traduction par Jaffé des Elements of Pure Economics : « it belongs on [any student's] "five foot shelf." [.] A person is not likely to be a good economist who does not have a firm command of Walrasian economics » (Milton Friedman) Malgré l'importance de la pensée de Léon Walras, les documents originaux, autographes ou imprimés du fondateur de l'Ecole de Lausanne, sont d'une extrême rareté, tant en mains privées, qu'en ventes publiques ou en institutions. *** PROVENANCE ET HISTOIRE DES ARCHIVES WALRAS Fondateur de la Science économique avec Stanley Jevons et Carl Menger, on lui attribue la paternité du Libéralisme, omettant généralement son engagement social et humaniste. La théorie de l'équilibre économique élaborée par Walras a en effet bouleversé la conception classique de l'Economie qui, depuis Smith, Riccardo et Marx fonde la valeur sur le travail nécessaire à la production et sur l'opposition des classes sociales. Malgré l'importance de la production de Léon Walras, les documents originaux, autographes ou imprimés de l'un des plus importants économistes de la fin du XIXème siècle sont d'une extrême rareté, tant en mains privées, qu'en ventes publiques ou en institutions. Cette extrême rareté a contribué à une méconnaissance du nom de Walras, cependant que les co-fondateurs de la théorie marginale, sont souvent présentés comme ses prédécesseurs. Or comme l'écrit l'historien de la pensée économique Mark Blaug : « La Théorie de l'économie politique de Jevons (1871) n'a pas été bien accueillie lors de sa parution, mais elle a été lue. Les Principes d'économie de Menger (1871) furent à la fois lus et bien accueillis, du moins dans son propre pays. Mais l'ouvrage en deux parties de Walras, Éléments d'économie pure (1844-1877), fut monstrueusement négligé partout. (.] Walras s'est fixé une tâche qui allait au-delà de Jevons et Menger, ses co-découvreurs de la théorie de l'utilité marginale, à savoir écrire et résoudre le premier modèle multi-équationnel d'équilibre général sur tous les marchés. De plus, Walras allait bien au-delà de Jevons en employant un mode d'exposition mathématique, ce qui suffisait à effrayer la plupart de ses lecteurs contemporains. Mais alors que Jevons et Menger sont désormais considérés comme des monuments historiques, rarement lus uniquement pour eux-mêmes, l'appréciation posthume de l' uvre monumentale de Walras s'est si nettement développée depuis les années 1930 qu'il est peut-être aujourd'hui l'économiste du XIXe siècle le plus lu après Ricardo et Marx, notamment depuis la traduction des Éléments en anglais en 1954. » (1) Ce n'est en effet que gr.

  • Image du vendeur pour Oper und Drama mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    WAGNER Richard

    Edité par Verlagsbuchhandlung von J.J. Weber, 1869

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 34 500

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    Couverture rigide. - Verlagsbuchhandlung von J.J. Weber, Leipzig 1869, 14,5x23cm, relié. - | Ce superbe aveu autographe de Wagner recèle une vérité secrète liée à son histoire d'amour contrarié | Deuxième édition en partie originale, avec une nouvelle préface (« An Constantin Frantz », datée du 28 avril 1868 à Tribschen bei Luzern). La première édition a été publiée chez le même éditeur en 1852. Reliure en plein maroquin bordeaux, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier coquille, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, premier plat de couverture conservé, tête dorée, double filet doré sur les coupes. Quelques rousseurs, plus prononcées sur certains feuillets, une petite restauration au coin supérieur droit page IX-XIV sans atteinte au texte, une annotation au crayon pages 116 et 139, habiles restaurations en tête et en pied du mors supérieur. Exceptionnel et intime envoi autographe signé de Richard Wagner à un ou une mystérieuse dédicataire : « Hierbei sollst du meiner gedenken, denn alles habe ich ernstlich gemeint. R. W. » [Tu te souviendras de moi, car tout cela je l'ai pensé sérieusement]. *** Cette émouvante confidence manuscrite à la tonalité éminemment personnelle, de surcroît sur le plus important de ses écrits théoriques, se distingue radicalement des expéditifs « Zur Erinnerung » écrits par le compositeur sur ses partitions d'opéra, ou des petits mots qu'il avait coutume de distribuer aux mécènes à l'issue de ses représentations. Nous n'avons pu référencer aucun autre exemplaire d'Oper und Drama avec envoi passé sur le marché ou dans une institution. L'autobiographie et la correspondance du compositeur révèlent cependant l'existence de deux dédicaces sur cette uvre majeure. Un premier envoi est adressé à Theodor Uhlig sur le manuscrit original du texte, avec une citation autographe inspirée de Goethe. Le second et seul autre envoi mentionné dans une lettre de Wagner aurait été réalisé sur la présente édition pour Malwida von Meysenbug. S'il n'est pas impossible que notre exemplaire du « livre de tous les livres sur la musique », selon Richard Strauss, soit celui-ci, le style et la teneur de l'envoi permettent de légitimement attribuer cet exemplaire à un dédicataire plus prestigieux encore. UN MANIFESTE « TRÈS SOLIDE » Wagner achève en février 1851 l'écriture d'Oper und Drama. Ce « livre très solide » - tel qu'il le décrit dans une lettre à Franz Liszt, énonce les principes révolutionnaires du Leitmotiv et de Gesamtkunstwerk, utopie politique et esthétique d'un drame musical synthèse des arts. Le texte fait partie de ses Zürcher Kunstschriften, trois essais fondateurs composés durant ses années d'exil suisse, avec Kunstwerk der Zukunft, et Die Kunst und die Revolution. Il y expose la forme qu'allait prendre son célébrissime Ring, futur « festival scénique en un prologue et trois journées », et inclut ses réflexions sur la relation art et société, ainsi que ses théories sur l'avenir de l'opéra. En 1868, il décide d'achever la composition de cette monumentale tétralogie et travaille simultanément à la seconde édition d'Oper und Drama, qui paraîtra en fin d'année 1868 - et non en 1869 comme l'indique la couverture. Elle ne différera finalement de la précédente que par sa nouvelle préface - le peu de modifications apportant ici la preuve de la permanence de sa vision musicale et artistique près de vingt ans après sa première rédaction. Il ne cessera de la défendre avant de trouver la manifestation ultime de son grand uvre à Bayreuth en 1876. Cette seconde publication corrigée et enrichie d'une préface repensée, s'inscrit donc dans le processus créatif de l'artiste en élevant sa réflexion au rang de manifeste politique et musical, comme en témoigne la dédicace aussi intime qu'énigmatique de notre exemplaire. La prééminence de l'ouvrage pour le compositeur, l'absence d'attribution explicite de l'envoi, le tutoiement, et la teneur du message confirment l'im.

  • Image du vendeur pour Le Poème de l'angle droit. Complete book. mis en vente par Midori Art Books

    Le Corbusier

    Edité par Tériade, 1955

    Vendeur : Midori Art Books, Paris, France

    Evaluation du vendeur : Evaluation 3 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 29 500

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    Hardcover. Etat : Very Good. Etat de la jaquette : Very Good. 1st Edition. In-folio, en feuilles, couverture illustrée rempliée, chemise et étui de l'éditeur. Le plus célèbre des ouvrage illustré par Le Corbusier fut intégralement composé et illustré par l'artiste entre 1947 et 1953. Les poèmes manuscrits de l'artiste sont ornés de 90 lithographies originales : 20 en couleurs à pleine-page, dont la couverture, et 70 compositions en noir dans le texte. Edition limitée à 270 exemplaires imprimée sur vélin d'Arches à l'atelier Mourlot, et signée par Le Corbusier au colophon. Un des plus beaux livres du XXe siècle, ici en très bel état. One of the most beautiful illustrated book of the XXth century. Original edition of Le Corbusier's poems illustrated with 90 original lithographs : 20 in colors in double-page and 70 in b/w in the text. Limited edition of only 270 copies, all signed by Le Corbusier. Beautiful copy. Signed by Illustrator(s).

  • TWAIN Mark TAINE H. A.

    Date d'édition : 1876

    Vendeur : Bauman Rare Books, Philadelphia, PA, Etats-Unis

    Membre d'association : ABAA ILAB PBFA

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale Signé

    EUR 24 066,14

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    "(TWAIN, Mark) TAINE, Hippolyte. The Ancient Regime. New York: Henry Holt and Co., 1876. Octavo, original green cloth. Housed in a custom half polished calf clamshell box. $25,000.Mark Twain's signed copy of Hippolyte Taine's The Ancient Regime, signed "Saml. L. Clemens, Hartford 1876" on the front flyleaf and annotated by him on the final text leaf, "Finished Jan 29th" and beneath that note, "Finished Sept. 10th," indicating that he read the book twice. With the bookplate prepared by Anderson Auction Company in 1911 stating "This book is from the Library of Samuel Longhorne Clemens (Mark Twain)" signed by Twain's literary executor and biographer Albert Bigelow Paine.Twain scholar Sherwood Cummings wrote of this book, "[Twain] not only referred to it during the next decade in his notebooks and correspondence, but borrowed liberally from it for material and incidents in both The Prince and the Pauper and A Connecticut Yankee." Moreover Twain scholar Stephen Railton (Professor at the University of Virginia) writes in his endnotes to A Connecticut Yankee in King Arthur's Court (New York, Barnes & Noble Classics, 2005): "As Hank implies here and more explicitly on page 256, 'le droit du siegneur' (the privilege of the lord) was to have sex with an untitled woman on her wedding night before her husband. The list of aristocratic abuses here is derived from matieral Twain originally found in Hippolyte Adolphe Taine's The Ancient Regime which was also a source for several other passages in the novel" (Endnote 13).Incidents, Customs and Social Structures Sourced by Mark Twain in The Ancient Regime and Appearing in The Prince and the PauperAncient Regime: Book Second, Chapter I, page 86: "Formerly, in the early times of feudalism, in the companionship and simplicity of the camp and the castle, the nobles served the king with their own hands, one providing for his house, another bringing a dish to his table, another disrobing him at night, and another looking after his falcons and horses."Chapter I, page 106: "Two pages remove his slippers; the Grand Master of the Wardrobe draws off his nightshirt by the right arm, and the first valet of the wardrobe by the left arms, and both of them hand it to an officer of the wardrobe, whilst a valet of the wardrobe fetches the shirt wrapped up in white taffeta."From The Prince and the Pauper, in Chapter 6: "Next the tired captive [the pauper 'King'] sat down and was going to take off his buskins, but another went down upon his knees and took the office from him."In Chapter 7: " Tom resignedly underwent the ordeal of being dressed for dinner. He found himself as finely clothed as before, but everything was different, everything changed, from his ruff to his stockings."In Chapter 14: "The weighty business of dressing began, and one courtier after another knelt and paid his court and offered to the little king his condolences upon his heavy loss, while the dressing proceeded. In the beginning, a shirt was taken up by the Chief Equerry in Waiting, who passed it to the First Lord of the Buckhounds, who passed it to the Second Gentleman of the Bedchamber, who passed it to the Head Ranger of Windsor Forest, who passed it to the Third Groom of the Stole, who passed it to the Chancellor Royal of the Duchy of Lancaster, who passed it to the Master of the Wardrobe who passed it to the First Lord of the Bedchamber, who took what was left of it and put it on Tom. Poor little wondering chap, it reminded him of passing buckets at a fire."In Ancient Regime, Book Second, Chapter II: "There are three sections of table service in all 383 officers of the table and 103 waiters at an expense of 2,177,771 livres."From The Prince and the Pauper, in Chapter 7: "He was presently conducted with much state to a spacious and ornate apartment, where a table was already set for one The room was half filled with noble servitors Tom had 384 servants besides these, but they were not all in that room "In Ancient Regime, Book Second, Chapter II, Part VI [footnote]: "M. de Conzie is surprised at four o'clock in the morning by a rival, an officer in the guards. 'Make no noise,' said he to him, 'my coat which is like yours will be brought to me and I will make a queue so that we shall be on the same footing.'"From The Prince and the Pauper, in Chapter 3: "The little Prince of Wales was garlanded with Tom's fluttering odds and ends, and the little Prince of Pauperdom was tricked out in the gaudy plumage of royalty. The two went and stood side by side before the great mirror, and lo, a miracle: there did not seem to have been any change made!" See Endnote 9 in the Barnes & Noble Classics edition: "It is through exchanging their clothes that King Edward and Tom Canty, in The Prince and the Pauper, switch places. Twain comes back to this motif again in Pudd'nhead Wilson in which a slave mother dresses her son in her master's baby's clothes, and vice versa, and so switches their identities."Incidents, Customs and Social Structures Sourced by Mark Twain in The Ancient Regime and Appearing in A Connecticut Yankee in King Arthur's CourtIn Ancient Regime, Book One, Chapter I: "Le droit du Siegneur" (Privilege of the Lord) is discussed at length.From A Connecticut Yankee, Chapter XIII: Reference is made to le droit du seigneur in Twain's phrase, "if the freeman's daughter." Chapter XVII: Twain actually uses the term "Ancient Regime" in describing lax court morals. Chapter XVIII: "Twain makes a more explicit reference to le droit du seigneur, which was the 'privilege of the lord' to have sex with an untitled woman on her wedding night, before her husband. The list of aristocratic abuses here is derived from material Twain originally found in Hippolyte Taine's The Ancient Regime, which was also the source for several other passages in the novel." See note 13 in the Barnes & Noble Classics edition of A Connecticut Yankee. The Introduction and notes are written by Stephen Railton, professor of American Lit. Signed.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe signée adressée à Léon Richer : "Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme." mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    HUGO Victor

    Date d'édition : 1871

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 20 700

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    Pas de couverture. - Mardi 7 novembre [1871], 13,3x20,8cm, 2 pages sur un feuillet double. - | « Pour qu'enfin justice soit rendue à la femme » | « Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettre bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. *** Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera - avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques - à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dres.

  • Image du vendeur pour Collection de pièces relatives à la conjuration des Égaux. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    BABEUF (François-Noël).

    Edité par 1796-1797, 1796

    Vendeur : Bonnefoi Livres Anciens, Paris, France

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale Signé

    EUR 17 250

    Autre devise
    EUR 40 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Ensemble 24 volumes. Exceptionnel et rare ensemble de pièces relatives au procès de la conjuration des Égaux par la Haute Cour de Justice de Vendôme, source fondamentale pour comprendre Babeuf et ses théories égalitaires. Né à Saint-Quentin en 1760, Babeuf s'engagea dans la Révolution dès la convocation des États-Généraux en revendiquant la communauté des biens et des travaux. Pour lui, le but de la Révolution était d'instaurer l'Égalité. C'est cette théorie qu'il développa dans ses journaux le Courrier picard ou le Tribun du peuple, ou bien encore dans ses livres comme le Cadastre perpétuel. Déçu par Thermidore puis par le Directoire, il rassembla des robespierristes, des hébertistes et des démocrates révolutionnaires, afin de renverser le régime pour instaurer la constitution de 1793 et l'Égalité. Un traître (Grisel) dénonça le complot à Carnot qui le réprima et fit opérer les arrestations le 21 floréal an IV. Le procès s'ouvrit le 14 Vendémiaire an V (5 octobre 1796). Sur les 65 accusés, seuls Babeuf et Darthé furent condamnés à mort. Contient : ? Débats du procès instruit par la Haute-cour de justice, contre Drouet et Baboeuf et autres. Paris, Imprimerie nationale, Baudouin, 1797. 4 vol. in-8 de 472 pp. ; 514 pp. ; 631 pp. ; 378-134 pp., demi-basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre rouges et de tomaison bleues (reliure de l?époque). Édition originale très rare. Collection complète des 102 numéros de procès-verbal des séances suivis au tome IV et dernier du Discours des Accusateurs nationaux, défense des accusés, et de leurs défenseurs et du Résumé du Président de la Haute-Cour de Justice, à la suite du débat. Reliés en tête : - Viellart (René-Louis-Marie). Haute-cour de justice. Exposé fait par les accusateurs nationaux près la Haute-cour de justice, Viellart portant la parole dans la séance du 6 ventôse de l'an V, au sujet des accusations portées tant contre le représentant du peuple Drouet que contre Baboeuf et autres. Paris, Baudouin, (1797). In-8 de 71 pp. Tourneux, 4674.- Haute Cour de Justice. Pièces lues dans le cours de l'exposé fait par l'accusateur national à l'ouverture des débats. Séance du 6 ventôse, Haute cour de justice. Paris, Baudouin, (1797). In-8 de 80 pp. Tourneux, 4675.Étiquette ancienne "Bibli. coll. S.F. Xaverii Venetensis" du lycée Saint François-Xavier de Vannes. Petites galeries de ver passim, des feuillets roussis. Daline, Saitta, Soboul, Inventaire de Babeuf, 55. ? [MARÉCHAL (Sylvain). Manifeste des Égaux]. Haute cour de justice. Copie des pièces saisies dans le local que Baboeuf occupoit lors de son arrestation. Paris, Imprimerie Nationale, (1796). 2 vol. in-8 de 334 pp. ; 352 pp., table, demi-basane brune, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure moderne).Édition originale. La Copie des pièces saisies contient le précieux Manifeste des Égaux, de Sylvain Maréchal (tome I, pages 159-163). « Sylvain Maréchal, qui a rencontré Babeuf en 1793, a fait partie du "Comité insurrecteur" chargé de diriger la conspiration. C'est lui qui a dirigé le Manifeste des Égaux, en grande partie sous l'inspiration de Babeuf. Le Manifeste des Égaux exprime le sens profond de la conjuration babouviste: surmonter la contradiction entre le droit à l'existence et le maintien de la propriété privée et de la liberté économique. Revendiquant l'égalité de fait et appelant à l'instauration d'une société fondée sur la communauté des biens et des travaux, les conjurés érigeaient le communisme - jusqu'alors rêverie utopique - en système idéologique et l'inscrivaient dans l'histoire politique. Mais cette nouveauté n'a été appréciée qu'au XIXe siècle. Les babouvistes n'ont certainement pas fait imprimer le texte rédigé par Maréchal; ils en désapprouvaient deux phrases, l'une envisageant l'anéantissement des arts, l'autre condamnant la "révoltante distinction des gouvernants et des gouvernés". C'est l'édition du texte par Buonarroti, ancien babouviste, dans sa Conspiration pour l'Égalité, dite de Babeuf (Bruxelles, 1828) qui a eu valeur de référence et fait entrer le babouvisme dans le patrimoine du mouvement ouvrier » (Roland Desné). Pâles mouillures (tome 1).Tourneux, 4672 ; Roland Desné, En français dans le texte, 197.? [Conspiration, Procès et Exécution de Babeuf (23 floréal an IV - 6 prairial an V - 12 mai 1796 - 25 mars 1797)]. 18 vol. in-8, demi-maroquin prune, titre doré en long (reliure moderne)]. Toutes les pièces sont en édition originale. Pâles rousseurs et mouillures, galeries de ver passim. - Pièces relatives à la conspiration, trouvées chez Baboeuf, reconnues et paraphées par lui. Paris, Imprimerie du directoire exécutif, 1797. In-8 à pagination multiple. Contient :Instruction principale sur ce qu?il faut faire ; 15e pièce. Septième lasse. 16e pièce. Deuxième liasse. 18e pièce. Deuxième liasse. 47e pièce. Septième liasse. 61e pièce. Septième liasse. Bonheur commun. Tourneux, 4677- DROUET (Jean-Baptiste). Lettre du représentant du peuple Drouet, écrite au Directoire exécutif la veille de son arrestation. Sur la visite nocturne faite chez lui par la force armée. Paris, De l'imprimerie du "Journal des hommes libres", (1796). In-8 de 7 pp. Lettre adressée à Carnot, président du Directoire exécutif, le 9 mai 1796. Drouet était entré en relation avec Babeuf en avril et fut arrêté le 10 mai, avec Darthé et cinq autres, sous l'accusation de complot contre le Directoire. Tourneux, 4643.- Protestation motivée des citoyens accusés d'avoir pris part à la prétendue conspiration du 21 floréal, par laquelle ils récusent et déclinent la haute cour de justice, comme incompétente pour procéder contre eux dans cette affaire. Paris, Imprimerie de Vatar, s.d. In-8 de 107 pp. Tourneux, 4638. - Acte d'accusation, dressé par le jury d'accusation du département de la Seine, contre Gracchus Baboeuf et les 59 prévenus de la conspiration du 22 floréal ; suivi de l'Acte du corps législatif, portant accusation contre le représentant du peuple Drouet. Paris, Vatar, fr.

  • Charles Baudelaire

    Date d'édition : 1833

    Vendeur : Ketterer Kunst Hamburg GmbH, Hamburg, Allemagne

    Membre d'association : ILAB VDA

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

    EUR 16 500

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    Kein Einband. Etat : gut. Lyon, 17. Mai 1833. - Jugendbrief des berühmten Dichters - Von großer Seltenheit - Aus dem Internat in Lyon an seinen Halbbruder Alphonse - Über Schulnoten und tagespolitische Ereignisse - Charles Baudelaire (1821-1867) war nach der Wiederheirat seiner Mutter von 1832-1836 Schüler am Collège royal de Lyon, eine Zeit, die er als sehr bedrückend und einsam empfand, wie aus den Briefen an seinen Halbbruder Alphonse hervorgeht. Der sechzehn Jahre ältere Alphonse Baudelaire (1805-1862) stammte aus der ersten Ehe von Charles' Stiefvater, dem Offizier Jacques Aupick (später "Général Aupick"). Alphonse war ab 1825 Anwalt am Pariser Gerichtshof und zum Zeitpunkt des Briefes schon seit einem Jahr stellvertretender Richter am Gericht von Fontainebleau. Ähnlich wie der General Aupick nahm er gegenüber Charles, der eine bürgerliche Existenz ablehnte, eine zunehmend strenge Haltung ein, und unterstützte seinen Vater darin, den Dichter ab 1844 unter finanzielle Vormundschaft eines Anwalts zu stellen. - Charles Baudelaire bittet seinen Bruder wiederholt, seine Briefe zu beantworten; er berichtet über den Schulalltag, seine gutes Abschneiden in Griechisch und Französisch, den neuen Rektor, Tanzunterricht, und über tagespolitische Ereignisse in Lyon im dritten Regierungsjahr des "Bürgerkönigs" Louis-Philippe I., z. B. den Auseinandersetzungen zwischen Republiktreuen und dem Militär. - "Je pense que je suis plus en droit de te gronder que toi. Car je suis seulement en retard de 2 jours et toi tu ne me réponds jamais. Au reste j'aurais une excuse, j'attendais quelque bonne place pour te l'envoyer. Enfin j'en ai une, j'ai été 4ieme en français. Je crois t'avoir dit que j'avais été 2e en Grec. Je te pris dans toutes mes lettres de me répondre. Quelle honte! Le cadet qui fait la morale à l'aîné! Tu vois que je te prends par les sentiments . On nous avait à Lyon menacé de grands bruits. Aux Célestins, (théâtre de Lyon) sur la place il y avait un grand rassemblement (à ce qu'on disait) tous ces jeunes-gens avaient une cravate rouge plutôt signe de leur folie que de leur opinion. . Les St Simoniens s'étaient unis aux républicains et avaient annoncé qu'on danserait sur la place Belle-cour (promenade). Le jour annoncé pas de bal rien. On avait dit qui à deux lieues de Lyon il y avait une grande insurrection. Le général Aymard envoye 4 gendarmes. On trouve une cinquantaine de gens armés. On leur demande leur projet. Cèst une louve, disent-ils que nous chassons. D'aprés ces deux faits, tu devines le rest de la révolte, c'est à dire rien." - KOLLATION: 3 Seiten. 22 : 17,5 cm. - Umseitig mit eigenhändiger Adresse "À Monsieur Baudelaire, juge suppléant à Fontainebleau .". - ZUSTAND: Ursprünglich mehrfach gefaltet, leicht knittrig und mit Randeinriß, insgesamt gut erhalten. - PROVENIENZ: Süddeutsche Privatsammlung. - Autograph letter signed by twelve-year-old Charles Baudelaire to his stepbrother Alphonse Baudelaire (1805-1862), deputy judge at the court of Fontainebleau. Writing 1833 when he was a pupil of the "Collège royal du Lyon", about school grades and other school matters, and about political events in Lyon during the third year of the reign of Louis Philippe I, the "Citizen King". With address on verso. 3 pages. - With several folds and slight creases and one marginal tear, overall well-preserved. 100 Gramm.

  • Image du vendeur pour Ensemble exceptionnel de 1043 documents officiels imprimés à Paris par l'Imprimerie Royaleentre le 14 octobre 1790 et le 26 mars 1792 : 999 Lois - 24 Décrets du 21 au 24 juin 1791 - 20 Actes du Corps Législatif, Non Sujet à la Sanction du Roi mis en vente par MAGICBOOKS

    Demi-cuir. Etat : Bon. Ed. originale. Ensemble exceptionnel de 1043 documents officiels imprimés à Paris par l'Imprimerie Royaleentre le 14 octobre 1790 et le 26 mars 1792, tous en édition originale en bon état, reliés en huit fort volumes in-4°. Ils comportent tous le cachet rouge de l'Etat portant: LOUIS XVI P[ar] L[a] G[râce] D[e] DIEU ET P[ar] L[a] LOY CONSTITUTIONNELLE ROY DES FRANÇOIS et sont marqués par la griffe du Ministre de la Justice Marguerite-Louis-François Duport-Dutertre [ M l f DuPort ], sauf les dix dernières qui le sont par celle du Ministre de la Justice par intérim Roland ainsi que les quatre lois visées par l'archevêque de Bordeaux. 2 lois sont signées de la main du Ministre (autographe de M.L.F. Duport); et 1 lettre rectificative manuscrite signée du même Duport et contresignée par Lucas de Montrocher. 4 lois sont signées"??? de Bordx" (archevêque de Bordeaux ?). Soit 999 Lois données entre le 14 octobre 1790 et le 26 mars 1792 ; 24 Décrets du 21 au 24 juin 1791 suite à la Fuite de Varennes ; 20 Actes du Corps législatif, Non sujet à la Sanction du Roi du 21 novembre 1791 au 16 mars 1792. Huit volumes d'époque marqués Greffe sur chaque plats (reliure demi-cuir, plats vélin, dos à nerfs titré LOI, traces de frottements, mors fendus, quelques manques de cuir, documents originaux en bon ou très bon état, quelques décharges d'encre liées aux griffes de Duport et Roland ou du cachet de l'état). Format 20,7 x 26 cm. Poids 13,8 kg. Liste intégrale des titres des 1043 documents disponible sur demande. Ensemble inséparable (aucune vente à la pièce). Sont notamment présents les documents suivants: La Constitution Françoise avec la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen // Les deux lois concernant La Pérouse[ Loi Relative à la découverte des deux Frégates Francoises la Boussole et l'Astrolabe commandées par M. de la Pérouse + Loi Relative à M. de la Peyrouse et à l'impression des Cartes par lui envoyées ] // Loi Portant que tout homme est libre en France, et que, quelleque soit sa couleur, il y jouit de tous les droits de Citoyen, s'il a les qualités prescrites par la Constitution // Loi Code Militaire // Loi En forme d'Instruction, pour la Procédure criminelle // Loi Code Pénal // Loi Relative aux Juifs // Loi Relative à l'Organisation de la Gendarmerie nationale // Loi Contenant le Tarif général des Droits qui seront perçus à toutes les entrées et sorties du Royaume // Loi Portant qu'il y a lieu à accusation contre le Cardinal de Rohan et autres // Loi Relative aux secours accordés aux Officiers, tant civils que militaires, Acadiens et Canadiens, et à leurs familles // Loi Relative aux Colonies avec l'exposé des motifs qui en ont déterminé les dispositions // Loi Sur la répartition des Trois cents millions de Contributions foncières et mobiliaire pour l'année 1791 // Loi Relative au mémoire en forme d'instruction destiné pour les Colonies (avec le mémoire "Instruction pour les Colonies Françoises") // Loi Relative aux Nantucquois établis en France, et à ceux qui désireroient y venir dans la suite // Loi Relative à M. l'Abbé de l'Epée et à son établissement en faveur des Sourds et Muets // Loi Relative à la nouvelle organisation de la Garde Nationale Parisienne soldée // Loi Portant abolition de toutes procédures instruites sur les faits relatifs à la révolution, Amnistie générale en faveur des hommes de guerre, et révocation du Décret du 1er Août dernier, relatif aux émigrans // Loi Qui règle la forme des Brevets des Officiers de tous grades, et celle des Engagemens des Soldats // Loi Portant réunion du Comtat d'Avignon à la France // Loi Portant suppression des Ingénieurs-Géographes militaires, créés en 1777 // Loi Portant que le Sceau dont le Corps législatif se servira, portera ces mots: la Nation, la Loi et le Roi // Loi Relative aux Eaux-de-vie de grains, dites de genièvre // Loi Relative aux Fabricateurs et Distributeurs de faux Assignats et de fausse monnoie // Loi Relative à l'administration de la Marine // Loi Qui détermine les cas. Signé par l'auteur. Livre ancien.

  • BLANCHOT (Maurice)

    Edité par de fin 1959 au début des années 1990, 1959

    Vendeur : Librairie Faustroll, Paris, France

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    Etat : Très bon. 1ère édition. 37 LAS au format in-8 formant un total de 46 pp. 1/2 et un télégramme, 17 enveloppes conservées. Importante correspondance adressée à Maurice Nadeau, composée de 37 lettres autographes signées et d un télégramme, s échelonnant de 1959 au début des années 1990 témoignant de leur sympathie mutuelle et de leur amitié nouée au début des années 60, des collaborations et soutiens en faveur des Lettres Nouvelles et de la Quinzaine littéraire, du Prix des Critiques dont Nadeau et Blanchot furent membres du jury. Y sont évoqués Jean-Paul Sartre, Georges Bataille, Edmond Jabès, Dionys Mascolo, Marguerite Duras, Louis-René des Forêts et des évènements marquants du monde éditorial ou politique (Le Manifeste des 121 (dont Blanchot est le principal rédacteur avec Mascolo et Nadeau), la chute du président chilien Allende, etc.). Quatre lettres de 1962 et 1963 concernent le projet avorté de revue internationale imaginée avec des écrivains italiens et allemands suite à la Déclaration des 121, qui devait remplacer les Temps modernes et les Lettres Nouvelles. En avril 1977, en réponse à un article lui étant consacré dans la Quinzaine Littéraire, Maurice Blanchot adresse une très importante lettre (cf. LAS 26 ci-dessous) retraçant l'historique de sa jeunesse et des années d'occupation. Une lettre envoyée quelques jours plus tard demande de ne pas divulguer ces informations confidentielles. En conclusion du chapitre de Grâces leur soient rendues (Albin Michel, 1990) qu il consacre à Maurice Blanchot Maurice Nadeau, témoigne : « Il n est ni l homme des déjeuners en ville ni même des tête-à-tête, mais sa vigilance n est jamais en défaut, tant à l occasion d évènements publics, de malheurs, qui frappent nos amis, de mon deuil et de mes propres incidents de parcours. Cette amitié m est trop précieuse pour que je me sente le droit d en dire davantage ». 1. LAS du 11 février [1959] : « J ai toujours eu de la sympathie pour les Lettres Nouvelles, leurs rapports vivants à la littérature, la fermeté, quand il le fallait, du jugement politique, et je serais heureux d y montrer cette sympathie en y collaborant. L idée d une concurrence avec la nrf ne m était pas apparue et, en tout cas, ne m aurait pas gêné. C est plutôt des décisions personnelles qui me mettent dans un certain embarras. En deux mots : ayant jugé nécessaire de me donner, pour d autres travaux, un espace libre de pensée, j ai obtenu très amicalement de la nrf cette plus grande liberté. J éprouverais donc quelques scrupules à paraître. Je n avais obtenu du temps libre que pour le consacrer à d autres publications plutôt qu à moi-même. Peut-être donc, un peu plus tard, quand ce nouveau régime de collaboration sera devenu habituel. Mais sur le principe je vous réponds : très volontiers. Avec mes sentiments d amitié. Maurice Blanchot. Ne pensez-vous pas que par le changement de rythme, les Lettres Nouvelles seront amenées à prendre plus de part à la réalité politique ? Ce n est pas une crainte que j exprime ici - tout au contraire. L avenir, vous le jugez sans doute comme moi, ne nous laissera pas en paix ». 2. LAS du 17 septembre [1959?]: « J ai rencontré Geneviève Serreau et je ne sais si elle a senti combien j en étais heureux [.] Ne m en veuillez pas si vous recevez «mon» livre - toujours des livres - anonymement. L anonymat est presque mon nom ». 3. LAS du 26 décembre [1960], enveloppe, faisant suite au Manifeste des 121, rédigé par Mascolo et Blanchot et que Sartre avait signé en septembre 1960 : « Pardonnez moi de vous écrire tardivement [.] Je suis d accord avec vous pour penser qu une exigence se fait jour à laquelle nous devons essayer de répondre. Comment ? Il faut nous interroger les uns les autres et mettre en commun nos raisons et nos expériences. Le silence de Sartre, s il ne nous dégage pas de toute imitation, nous oblige à être encore plus exigeant, à la fois parce que l absence de ce qu il représente doit être compensée et parce qu il ne faudrait pas qu à notre tour nous acceptions les facilités dont il semble n avoir pas voulu se priver. Voyons cela ensemble, bientôt. Et souhaitons-nous une année qui soit vraiment nouvelle : elle le sera, je crois, par les évènements; qu elle le soit donc aussi par notre façon d y répondre ». 4. LAS s.d. [début 1960], à propos de la fin de la formule hebdomadaire des L.N., du jury du Prix des Critiques et de Roger Laporte [Nadeau l éditera dans le numéro d octobre 1960 consacré aux « Jeunes écrivains français »] : « Roger Laporte me demande de vous transmettre ce texte pour les Lettres Nouvelles : je le fais très volontiers. R. Laporte est un jeune écrivain, ami de René Char (et le mien) qui a notamment publié dans Botteghe oscure un court récit intitulé Une migration. Il est certainement destiné à écrire et il a besoin intellectuellement d art, mais vous sentirez quelles sont ses difficultés. [.] Après le 1er janvier, je voulais vous dire combien je regrettais la disparition de la formule hebdomadaire. Vous l aviez rendue très attirante et je l aimais beaucoup. Tenez bon, sous une forme ou sous une autre. Je pense que vous avez appris la décision d Emile Henriot : avec Gabriel Marcel et H. Clouard, il se retire du Prix des Critiques, la mort de R. Kemp ayant achevé de rompre l équilibre de ce mauvais jury dont la majorité terroriste est désormais assurée de l emporter toujours. Voilà un important problème; Nous pouvons rester tels que nous sommes [.] ». 5. LAS du 31 août [début des années 1960?] : « Combien j ai été touché par les signes d amitié que vous m avez faits, il faut bien que je vous le dise un jour, brisant le silence. Je pense à vous très souvent, si à l écart que je vive. Je voudrais marquer combien j apprécie le travail de la Quinzaine, et l intérêt qu il y a à voir ce travail se poursuivre. Il y a quelques temps j ai écrit un petit texte sur les «Cahiers» de Paul Valéry [.] ». 6. LAS : « Le 30 juillet [1962] / Cher Maurice Nadeau, Georges Bataille a été pour moi pendant plus de vingt ans u. Signé par l'auteur. Livre d'occasion.

  • Image du vendeur pour [Meidosems] Sans titre. Encre et aquarelle mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    MICHAUX Henri

    Date d'édition : 1946

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Art / Affiche / Gravure Edition originale Signé

    EUR 13 800

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    Pas de couverture. - s.d. (1946-1947), 25x34cm, une feuille. - Dessin original à l'encre et à l'aquarelle, sur papier fort, signé à l'encre en bas à droite du monogramme d'Henri Michaux «?HM?». Un infime accroc sans manque en tête de la feuille. Le dessin a été authentifié par M. Franck Leibovici, ayant-droit d'Henri Michaux, et sera intégré au catalogue raisonné en préparation. L' uvre apparaît au catalogue de l'exposition Michaux à la Galerie Drouin de 1948, et appartient à la période «?Meidosem?» ou «?psychologisme?» de Michaux, pseudo-mouvement artistique dont il était à la fois l'initiateur et l'unique disciple. «?C'est en 1946, dans la préface de Peintures et dessins intitulée «?En pensant au phénomène de la peinture?», que Michaux explique les règles de cet art visant à faire «?le portrait des tempéraments 15?». En effet, pour lui, peindre un visage consiste à projeter, sur le papier ou sur la toile, l'essence?: «?Il y a un certain fantôme intérieur qu'il faudrait pouvoir peindre et non le nez, les yeux, les cheveux qui se trouvent à l'extérieur. souvent comme des semelles.?» (in Rosaline Deslauriers, Les Meidosems d'Henri Michaux?: émergences du dedans, résurgences orientales Littérature et mathématiques Numéro 68, hiver 2002) Provenance : Henri Michaux puis Jean Sainjon. Beau et rare dessin à l'encre, parfaitement conservé. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Henri MICHAUX [Meidosems] Untitled. Ink and watercolor drawing [1946-1947] | 25 x 34 cm | one drawing Original ink on cartridge paper, signed in ink on the lower right with Henri Michaux's monogram "HM." A tiny tear, causing no effect, at the top of the leaf. The drawing has been authenticated by M. Franck Leibovici, Henri Michaux's beneficiary, and will be entered into the catalogue raisonné in preparation. The work appeared in the Michaux exhibition catalogue at the Galerie Drouin in 1948, and belongs to Michaux's "Meidosem" or "psychologism" period, an artistic pseudo-movement of which he was both the initiator and the only follower. "It is in 1946, in the preface to Peinture et Dessins, entitled 'Thinking about the phenomenon of painting ,' that Michaux explains the rules of this art, aiming to paint 'the portrait of temperaments 15.'" Indeed, for him, to paint a face is to project the essence on to the paper or canvas: "There is a certain inner ghost that you should be able to paint and not just the nose, the eyes, the hair that we can see on the outside. often as tough as old boots." (In Rosaline Deslauriers, Les Meidosems d'Henri Michaux : émergences du dedans, résurgences orientales, Littérature et mathématiques, Numéro 68, Winter 2002). Beautiful and rare ink drawing, perfectly preserved.

  • Image du vendeur pour Manuscrit autographe signé, préface pour la version française de Price theory mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    EUR 11 500

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    Pas de couverture. - s.d. (septembre 1983), 21,5x28cm, une page sur un feuillet. - There is a long-standing myth that if two economists discuss any topic, they will have at least three opinions about it. (Une légende tenace veut que, si une discussion sur un sujet quelconque s'engage entre deux économistes, il en sortira au moins trois opinions différentes.) Manuscrit autographe signé d'une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier ligné jaune et portant en exergue de la main de l'auteur : "Draft 8 - Preface for French edition 8 - Price Theory" ; nombreuses ratures et corrections. En haut à gauche du feuillet, au stylo bille, envoi autographe signé : "For Bernadette Platte, Milton Friedman". Rarissime manuscrit autographe signé du prix Nobel 1976, un des économistes les plus influents du XXe siècle, dont l'ensemble des archives est aujourd'hui conservé à la Hoover Institution Library & Archives, Stanford University. Les quelques manuscrits de Friedman encore en mains privées sont particulièrement désirables et recherchés. Important texte théorique des deux premiers paragraphes de la préface de Prix et théorie économique,première traduction française, parue en 1983 aux éditions Economica, de Price Theory. Achevée le 7 septembre 1983 à l'université de Stanford, cette version originale en anglais est totalement inédite. Price Theory, uvre majeure de Friedman (Chicago, Aldine Press, 1962) dont la version définitive fut publiée en 1976, année où Friedman obtint le Nobel, est un essai fondamental directement inspiré par ses cours à la Chicago University. Pour sa première publication en France, sept ans plus tard, Friedman entreprend donc de composer une toute nouvelle préface à l'intention de ce public moins naturellement acquis aux idées monétaristes que les Américains. Notre manuscrit, ultime version d'un texte qui nécessita huit réécritures comme en témoigne l'exergue, porte encore de multiples repentirs soulignant l'attention portée par Friedman à la réception de son travail par le lectorat français. Fer de lance de la politique économique de Ronald Reagan, la théorie des prix de Friedman est issue d'une longue tradition de penseurs français et anglo-saxons que l'économiste prend soin de citer dans ce manuscrit : « From the French physiocrats and Adam Smith to Léon Walras and Alfred Marshall to Maurice Allais and Paul Samuelson, a body of theory has been elaborated and refined that essentially all economists accept and use in their analysis of the problems for which it is relevant ». En fin connaisseur de l'esprit français, Friedman insiste ainsi sur la filiation entre le libéralisme économique de sa célèbre « école de Chicago », et la philosophie des Lumières, chère à l'intelligentsia du vieux continent. C'est d'ailleurs en hommage à cet esprit critique français qu'il ouvre sa préface par une anecdote ironique sur la relativité des théories économiques « : There is a long-standing myth that if two economists discuss any topic, they will have at least three opinions about it ». On note cependant qu'il remplace le véritable auteur de ce trait, qui n'est autre que Churchill, par un anonyme « long-standing myth ». Les reprises et biffures sur notre manuscrit montrent la tentation de Friedman d'analyser l'origine de ce mythe : « This myth rests like most myths » est biffé et remplacé par un irrévocable « Whatever small element of validity this myth may have with respect to some topics, it has none whatsoever with respect to the core of economics. price theory. ». Le second paragraphe de notre manuscrit est une apologie des théories monétaristes défendues par Friedman qui, en ce début des années 1980, viennent alors de porter leurs fruits : leur mise en application par la réserve fédérale américaine entraîne un net recul de l'inflation et une hausse historique du dollar. Au sommet de son influence, Friedman voit alors ses ouvrages, dont Price Theory, réédités, enseignés dans le monde entier et traduits en plusieurs langues. I.

  • Image du vendeur pour Manuscrit autographe complet: "Cinq heures de travail pour produire - par homme - tout ce qui est nécessaire à l'homme" mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    SAINT-EXUPERY Antoine de

    Date d'édition : 1930

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

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    couverture souple. - s.d., 21,4x27,2cm, 9 pages sur 8 feuillets. - Manuscrit autographe complet d'Antoine de Saint-Exupéry. 9 pages sur 8 feuillets à l'encre noire. Traces de pli horizontaux et verticaux. Un petit manque au centre de deux feuillets. Exceptionnel manuscrit inédit de Saint-Exupéry, à rapprocher de ses réflexions politico-économiques publiées dans les Carnets (1989, p. 43). Alors que les effets de la crise de 1929 se font ressentir en France, celui qu'on a surnommé "l'écrivain autodidacte", se passionne ici pour l'économie et apporte des hypothèses de réforme. A grands renforts de formules mathématiques et d'équations, il noircit de sa légendaire écriture des pages « Pour rendre les idées claires sur aujourd'hui » (feuillet 1), sur le fonctionnement économique de l'Etat et le marché du travail. Ces lignes inédites témoignent de la grande curiosité intellectuelle de Saint-Exupéry, son insatiable besoin d'innovation dans tous les domaines du savoir : mécanique, technologique, politique, économique. Saint-Exupéry tente ici de réformer le système capitaliste dont il faisait la critique et qu'il personnifiera en la figure du businessman dans Le Petit Prince. Dans ce texte, il élabore des théories où l'Etat se fait unique employeur, banquier et gestionnaire de la production : « Si l'Etat paie tous les salaires y compris ceux des administrations et se considère comme propriétaire de tous les produits (rien à changer au système capitaliste en ce sens qu'il peut payer aux administrations des primes spéciales rentrant dans leurs salaires et fonction de la qualité ainsi que la quantité. Il débourse une somme X. Il vend (ayant taxé ses stocks de façon à ce qu'ils expriment Y) ». Sa réflexion fait suite aux conséquences du krach boursier qui avait eu raison de l'Aéropostale, colosse aux pieds d'argile où Saint-Exupéry avait déployé ses talents d'aviateur-écrivain. On se souvient également des sublimes lignes tirées de Terre des Hommes précisant l'opinion de l'écrivain sur la valeur du travail : « La grandeur d'un métier est peut-être, avant tout, d'unir des hommes: il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui des relations humaines ». Soucieux d'une meilleure répartition des richesses, il forme au fil des pages une théorie à mi-chemin entre Keynes et Marx, sur le marché du travail et le régime des retraites. L'écrivain était bien au fait du labeur de l'ouvrier, lui qui passa de longues heures, penché sur la mécanique de ses carlingues. Il détaille ses vues sur les durées de travail « Soit en fin de compte 5 heures de travail par exemple pour produire - par homme - tout ce qui est nécessaire à l'homme. Avec un travail faible et il est possible d'alimenter les hommes de tout ce qui leur est - et peut avec l'augmentation du luxe - leur devenir nécessaire », et fait des calculs sur les épargnes, les retraites, le pouvoir d'achat. Ses réflexions autour du travail inondent ses chefs-d' uvre littéraires ainsi que ses écrits personnels, aspirant à un monde meilleur et une communauté humaine plus égalitaire : « À côté du poète le nez dans les étoiles (ce qu'il pouvait être parfois), de l'enfant piégé dans une grande carcasse d'homme qui regretta toujours le paradis perdu de sa jeunesse, de l'humaniste mystique de Citadelle, facettes d'un être infiniment complexe, Saint-Exupéry était aussi un homme de son temps, passionné par la modernité, en particulier technique, et qui essaya sans cesse de réfléchir à tous les problèmes qui se posaient à elle. D'où ces carnets, notes, feuillets épars innombrables qu'il noircissait sans relâche et transportait toujours dans ses poches et ses malles, et dont il aurait peut-être un jour fait un livre. » (Jean-Claude Perrier) Rares pages d'une personnalité profondément humaniste, d'un homme aux dons multiples d'aviateur, de romancier, de combattant politique et penseur économique. Saint-Exupéry pose ici les fondations d'une société idéale, et tente de calculer les facteurs à l'origine d'un ordre social harmonieu.

  • Manuscrit in-folio réglé (22 x 32,5 cm) de (2)-162 pp., quelques feuillets laissés vierges, vélin sur ais de bois (reliure de l?époque). Titre manuscrit sur le plat supérieur à l'encre du temps : Journal du Comte de Sanois sortant de la Maison de force de Charenton où il a été détenu au secret depuis le 4. may 1785 jusqu'au 25 janvier 1786. Premier cahier. Mémoire dicté à Besançon (suivi sur le dos, en long :) Journal manuscrit du comte de Sanois May 1786 7bre 1787. Mémoire autographe du comte de Sanois resté manuscrit déposé une première fois en captivité à Charenton au mois de septembre 1785 - revu et corrigé par ses soins l'année suivante, suite à son élargissement. Précieux exemplaire de travail, biffé, raturé et complété du comte de Sanois qui entreprit de relater toute l'affaire sous le titre Journal du Comte de Sanois.Jean François Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois (1723-1799), était aide-major des Gardes françaises et chevalier de l?ordre de Saint-Louis. Accusé de dilapidation et de banqueroute frauduleuse, il fut interné à Charenton en vertu d'une lettre de cachet demandée par sa famille. Libéré au mois de janvier 1786, il engage une procédure après avoir muri sa défense en détention. Son avocat, Pierre-Louis de Lacretelle, publia en 1786 un Mémoire pour le comte de Sanois sortant de Charenton, où il a été détenu pendant neuf mois, contre ses accusateurs - et dénonce l'usage fait de la lettre de cachet.C'est sa première justification dans cette affaire qui va bientôt enflammer l'opinion publique, dictée deux jours durant en captivité au mois de mai 1785 qu'il titre plus tard Relation de mes malheurs ou m?a (sic) confession générale et découpe en chapitres : Accusations. Audite alteram partem. Repliques aux accusations. Refus de legs dans des testaments. Conduite de ma fille à mon égard. Conduite de ma fille dans la circonstance de son mariage. Lettre écrite par Mr. De Sanois à Madame de G*** des H*** la douairière le 9 juin 1785. Ma bienfaisance envers mes frères cadets paiée d'ingratitude par deux de ces frères. Procès de moine René Rivière et du Sieur de Ponty. Caractère de ma femme. Conduite de Madame de Sanois en certaines circonstances. Détails concernant mon mariage. Ma retraite du service. Habitation au Château de la Houssaye près Chaumont en Vexin. Superbe trait de bienfaisance d'humanité et générosité de Mad. de Sanois. Autre belle action de Mad. de Sanois. Procès de M. le Président du Mazy. Vente de la terre du Boiscornillé en Bretagne. Mont de Piété. Avances exigées des fermiers. Nouvelles calomnies dont j'ai été informé par les Sr Des Brugnières. Argent pris chez les Régisseurs de Sanois. Emprunts divers. Acquisition des Terres d'Isle et de Vignely, évêché de Meaux. Mariage du Comte de Courcy. Mariage de Mr le vicomte de Goyon. Démarche pour travailler à ramener ma femme. Frais de la saisie de ma personne et de ma translation. Inquiétudes sur la longueur de ma captivité. Tableau de ma situation au 4e may 1785 jour que j'ai été arresté à Lausanne. Réserve et protestation de mes pouvoirs en temps et lieu contre les auteurs fauteurs et complices de ma détention illégale.« Le 21 7bre 1785 à Charenton j'ai remis ce mémoire à M. Gilbert-Devoisin président de la Chambre des Vacations du Parlement de Paris dans le paquet couvert en toile grise - adressé à M de P*** conseiller au Parlement. A Charenton 21 7bre 1785. De Sanois. » Lacretelle : « Que les choses étaient en cet état (sans que le Comte de Sanois en eût aucune connaissance) lorsque le 21 septembre il reçut la visite de MM. les Commissaires de la Chambre des Vacations, auxquels il présenta sa requête, & différents papiers qu'il a depuis retrouvés au greffe de la Cour lors de son élargissement. » (Mémoire pour le comte de Sanois défendeur à la demande en séparation de biens formée contre lui à la requête de la comtesse de Sanois, son épouse. p. 32) C'est le jeune avocat Pierre-Louis Lacretelle qui se chargea de la défense de Sanois et porta l'affaire devant l'opinion publique ; il transforma l'affaire en procès des lettres de cachet donc du despotisme avec ses redoutables mémoires pour le comte de Sanois qui furent autant de coins enfoncés dans l'édifice de l'Ancien Régime. Joint : - Lettre autographe signé Le Tellier adressée au comte de Sanois datée 1780, 2 ff. in-8 carré. - Portrait gravé du Comte de Sanois (87 x 140 mm).

  • 1. Le Nouveau Spectateur, 1 vol. in-8 de (4)-532-388-(2) pp. (1) f., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 2. Journal des Théâtres, 4 vol. in-8 de (2)-7-(1)-384-(2) pp. ; (2)-402 pp. ; (2)-407-(3) pp. ; (2)-304 pp., demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison en maroquin blond, dos lisse orné (relié vers 1810).3. Le Censeur dramatique, 4 vol. in-8, de 8-584 pp. ; 576 pp. ; 576 pp. ; 256 pp., cachets anciens, basane havane, dos à nerfs orné de fers à l'oiseau, pièces de titre en maroquin havane et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). Exceptionnelle collection publiée sous trois titres successifs entre 1776 et 1798 du « premier journal de théâtre proprement dit » (Hatin) dédié exclusivement à la critique dramatique - enrichie de deux lettres autographes de son dernier directeur Grimod de la Reynière, dont une adressée à l'acteur le plus prestigieux de son temps, Talma.En 1776, Jean-Pierre Le Fuel de Méricourt (1748-1778) acheta Le Nouveau Spectateur à son fondateur Le Prévost d'Exmes qui avait lancé un répertoire sous ce titre en 1770. La première livraison entièrement rédigée par ses soins parut chez Esprit le 1er avril ; le titre modifié pour la cinquième livraison devint Journal des Théatres ou le Nouveau Spectateur.« Ce qu?on y trouve de mieux, c?est une grande hardiesse à s?expliquer sur le compte des histrions, sacrilège littéraire dont ceux-ci se plaignent hautement, et qui pourra bien mériter au critique la suppression de son journal. » (Bachaumont, Mémoires secrets). Ce qui arriva ! Sur la plainte de comédiens, Le Fuel fut dépossédé de son journal après le n°14. C'est Jean Le Vacher de Charnois (1749-1792) qui prit sa succession et lança une nouvelle série du Journal des Théâtres (le n° 1 parut le 1er avril 1777) puis renonça cinq mois plus tard, en septembre 1777 ; le journal fut alors continué par Alexandre Grimod de La Reynière (1758-1838) alors âgé de 19 ans et un groupe d'amis. « Un Avertissement des nouveaux auteurs, le 15 septembre 1777, déclare : "par une Société de Gens de Lettres" puis « Nous sommes quatre, l'un donne ses soins à l'Opéra, l'autre aux Français, l'autre aux Italiens, le dernier se charge de veiller à l'impression. On n'en saura jamais davantage ». Les réponses des rédacteurs aux lecteurs sont signées A., D., B., O. Collaborateurs occasionnels : La Harpe, Leroy de Ligny, de La Tour, etc. En butte aux tracasseries de son nouveau censeur, Le Fuel fait appel à ses lecteurs dans la « Lettre aux souscripteurs du Journal des théâtres » du 10 novembre 1776, mais doit finalement céder la place. Le Vacher de Charnois, gendre du comédien Préville, bénéficie de l'appui financier de son beau-père et traite directement du rachat avec Le Prévost d'Exmes qui avait gardé un droit sur chaque souscription perçue. Le Fuel exprime son ressentiment dans un Mémoire à consulter pour les souscripteurs du Journal des théâtres. Il y expose les réponses faites aux souscripteurs étonnés et le résultat d'une comparution de toutes les parties le 30 janvier. Il semble néanmoins que Le Vacher de Charnois ait obtenu de garder tous les souscripteurs qui n'avaient pas souscrit d'engagement nominal avec Le Fuel. Mais le Journal des théâtres loue trop souvent Préville et sa fille, au détriment d'autres acteurs, particulièrement Molé, contre lequel Le Vacher revient sans cesse. A son tour, il est dépossédé. Dans une note d'une lettre de Cailhava à Le Vacher, celui-ci déclare renoncer au Journal des théâtres ; dans ce même numéro, on trouve un Avis à son successeur et les Adieux du rédacteur. Le journal est alors continué "avec une impitoyable rigueur à la définition du goût et de la vérité" par Grimod de La Reynière âgé de 19 ans et son groupe » (Pierre Peyronnet).« C'est ce journal que nous voulons ressusciter aujourd'hui », annonce Grimod vingt ans plus tard en 1797 s'inspirant du feu Journal des théâtres pour créer Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens. Les années révolutionnaires avaient amené de profondes modifications dans la vie des théâtres. Un nouveau public faisait la loi. L?argent et le pouvoir n?allant pas nécessairement de pair avec le bon goût et la culture, Grimod de La Reynière, scandalisé par la décadence du théâtre, entreprit de « ramener la saine portion du Public au goût du bon, au discernement du beau, à la juste mesure des convenances théâtrales et par de sévères mais courtoises critiques d?éclairer les comédiens sur les finesses de leur art et les acteurs sur les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique parut du 10 Fructidor an 5 (27 août 1797) au 10 Messidor an 6 (28 juin 1798). Ses trente et un numéros constituent une mine d?informations sur l?organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, le décor, le costume, l?interprétation du répertoire classique, à une époque où la Société des Comédiens français, dissoute par les autorités révolutionnaires, n?était pas encore renée de ses cendres ».Les tomes II et IV du Censeur dramatique sont truffés de deux lettres autographes signées de Grimod de La Reynière, la première à Monsieur Santerre Notaire à Magny (II, pp. 112-113) : Vous m'avez manifesté l'autre jour, Monsieur, le désir obligeant d'être au nombre des abonnés au Censeur dramatique, en conséquence j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint la quittance dont vous pouvez remettre le montant au Postier ; et vous pouvez être sûr de l'exactitude avec laquelle on vous le fera passer à Magny, lieu de votre résidence ordinaire. Si même vous pouviez nous y procurer quelques abonnés, je ne doute pas que le bureau ne consentit à vous faire jouir des mêmes avantages que les libraires sur les abonnements. En conséquence il vous ferait alors une remise de 2£ par souscription. Il m'aurait été bien plus agréable monsieur de vous envoyer gratuitement cette feuille mais vous connaissez assez ma malheure.

  • GILLRAY, James.

    Edité par H. Humphrey., London., 1798

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    Small folio. (278 x 222 mm). [12 leaves]. 12 etched plates by James Gillray, each with wash borders and additional colouring by hand, signed beneath 'J[ame]s. G[illra]y. d[elineavit]; & f[eci]t.' at lower left and with the publisher's address 'Pub[lishe]d. April 18th ( - May 21st) 1798. by H[annah]. Humphrey 27 St. James's Street' at lower right and with title caption at foot, the first plate with title as above and numbered '1', the remainder with 'French Habits' and numbered 2 - 12; plates mounted on tabs throughout, sheet size: c.268 x 202x mm. Later marbled paper-covered boards, black morocco label with gilt title to spine. A very fine complete set of James Gillray's hand-coloured satirical etchings of the Whig opposition depicted in the costumes designed by Jacques-Louis David for the legislators of the French republic. Published by Hannah Humphrey from her shop in St. James's between 18th April and 21st May, 1798, Gillray's caricatures depict, despite the title indicating they are French, English legislators.More particularly they satirise the Whig opposition of the day, viewed through the prism of the revolution in France. The first plate for example, 'Le Ministre d'Etat, en Grand Costume', shows Charles James Fox outfitted as a revolutionary but standing on a rug embroidered with the Royal arms and motto 'Dieu et Mon Droit'. Fox was, at that moment, in the political wilderness and he and his allies found themselves in a precarious position in the face of a popular war and its Tory advocates led by Pitt. Gillray, always conservative, was merciless in his ridicule of France, the French, the revolution and those he took to support them. Later the same year, Lord Bateman wrote to Gillray: 'The Opposition are as low as we can wish them. You have been of infinite service in lowering them, and making them ridiculous.' The legislators with their titles and attributions (as per the BM) are the following: 1. Le Ministre d'Etat, en Grand Costume - Charles James Fox. 2. Les Membres du Conseil des Anciens - Lords Landsdowne, Norfolk and Grafton (left to right). 3. Les Membres du Conseil des Cinq Cents - Lords Stanhope, Derby and Lauderdale, M. A. Taylor and Lord Grey (right to left). 4. Membre du Directoire Exécutif - Earl of Bedford. 5. President d'Administration Municipale - John Horne Tooke. 6. Le Boureau - Tierney. 7. L'Avocat de la Republique - Lord Erskine. 8. Membre de la Haute Cour de Justice - Sir George Shuckburgh. 9. Juge du Tribunal Correctionnel - Courtney . 10. Juge de Paix - Nicholls, M.P. for Tregony. 11. Le Tresorier - Sir William Pulteney. 12. Messager d'Etat - Sir F. Burdett. [BM Satires 9196 - 9201 / 9208 - 9213].

  • (ANTHONY, Susan B.) HARPER, Ida Husted

    Edité par The Bowen-Merrill Co. 1899 & 1898, Indianapolis & Kansas City, 1899

    Vendeur : Charles Agvent, est. 1987, ABAA, ILAB, Fleetwood, PA, Etats-Unis

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    Hardcover. First Edition. The first two volumes of three, with the last not published until 1908, two years after Anthony's death. Original full brown-burgundy morocco leather with a gilt medallion profile portrait of Anthony on the front panel of each volume, recently and sympathetically rebacked with similar color morocco leather; all edges gilt. Illustrated with frontispiece portraits of Anthony and other plates and facsimiles. Each volume is INSCRIBED and SIGNED by this principal leader of the woman suffrage movement in the United States on the front endpapers to another well-known suffragist. In the first volume, Anthony has written: "Yes indeed, Mrs. Julia L. Langdon Barber/I will write your name upon this/fly-leaf together with my own for/the benefit of the grand-daughter -- when/she is grown up to appreciate the worth/of each--/Julia L. Langdon Barber--/Belmont -- Washington, D. C.--/Susan B. Anthony -- Rochester N.Y./May 22, 1901--." Anthony has also INSCRIBED the second volume: "Julia L. Langdon Barber--/Belmont -- Washington, D. C.--/Susan B. Anthony/17 Madison Street -- Rochester N.Y." Books inscribed by this great American have become quite scarce. Julia L. Langdon was a prominent suffragist in Washington as well as one of the city's premier hostesses of the Golden Age. She married Amzi Lorenzo Barber in 1871; she was the daughter of a prominent N.Y. land developer, and her husband, who had been in charge of the normal department at Howard University, tried his own hand at developments in Washington. He developed the highly restricted Le Droit Park neighborhood just off Florida Avenue, and was soon to be the owner of Barber Asphalt Company; he became known as the "Asphalt King," and by the 1880s his firm was the world's largest supplier of asphalt. Barber was to later buy the infant Locomobile enterprise from Francis and Freelan Stanley in 1898; by 1900, over 1600 cars were sold, but the car's indifferent sales in future years eventually stripped Barber of much of his personal wealth. In 1880 the Barbers bought 120 acres along Florida Avenue between 13th and 14th Streets, where their lavish Queen Anne home, "Belmont," was built (It was torn down in 1915 after the deaths of Amzi and Julia Barber to make way for the Clifton Terrace development.). Julia L. Langdon Barber was a Life Member of the National American Women Suffrage Association and a longtime friend of Anthony; after the 1902 National American Convention held at the First Presbyterian Church in Washington, Anthony spent the following week at the Barber home. In the third volume of Harper's book, she is cited, along with Mrs. John Henderson and Anthony, in the incorporation in 1900 of the Standing Fund to help with the work of enfranchising women. Barber was also a friend of Mark Twain, whom she met on the steamship "Quaker City" in 1867 during the trip which Twain chronicled in THE INNOCENTS ABROAD. Barber had taken a leading part in various public movements and was an ardent suffragist and a leading member of the Society for the Prevention of Cruelty to Animals. She was long the terror of cruelly inclined drivers in Washington. She often took her stand on top of the high tower of Belmont which overlooks a wide range of the city and watched for horses which were being treated cruelly. She always kept an automobile at her door and frequently hurried in it to aid of the suffering horses. She appeared in police court a number of times against men who mistreated animals. Fine copies with a fine association.

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. ÉLUARD, Paul (1895-1952) Poème autographe signé « Paul Eluard »
S.l.n.d, 2 p. in-folio sur papier vélin fin vert pâle
Encadrement sur mesure (63,8 x 43,5 cm)
Légères brunissures aux marges Manuscrit complet de l un des quatre poèmes publiés dans Facile, chef-d uvre du surréalisme témoignant de l émulation artistique entre Paul Éluard, son épouse Nusch et Man Ray, à qui elle sert de modèle A LA FIN DE L ANNÉE, DE JOUR EN JOUR PLUS BAS, IL ENFOUIT SA CHALEUR COMME UNE GRAINE. « I
Nous avançons toujours
Un fleuve plus épais qu une grasse prairie
Nous vivons d un seul jet
Nous sommes du bon port

Le bois qui va sur l eau l arbre qui file droit
Tout marché de raison bâclé conclu s oublie
Où nous arrêterons-nous
Notre poids immobile creuse notre chemin

Au loin les fleurs fanées des vacances d autrui
Un rien de paysage suffisant
Les prisons de la liberté s effacent
Nous avons à jamais
Laissé derrière nous l espoir qui se consume
Dans une ville pétrie de chair et de misère
De tyrannie

La paupière du soleil s abaisse sur ton visage
Un rideau doux comme ta peau
Une aile salubre une végétation
Plus transparente que la lune du matin

Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes
Tout au-delà ruiné
La jeunesse en amande se dénude et rêve
L herbe se relève en sourdine
Sur d innocentes nappes de petite terre
Premier dernière ardoise et craie
Fer et rouille seul à seule
Enlacés au rayon debout
Qui va comme un aveu
Écorce et source redressée
L un à l autre dans le présent
Toute brume chassée
Deux autour de leur ardeur
Joints par des lieues et des années

Notre ombre n éteint pas le feu
Nous nous perpétuons. » « II
Au-dessous des sommets
Nos yeux ferment les fenêtres
Nous ne craignons pas la paix de l hiver

Les quatre murs éteints par notre intimité
Quatre murs sur la terre
Le plancher le plafond
Sont des cibles faciles et rompues
À ton image alerte que j ai dispersée
Et qui m est toujours revenue

Un monotone abri
Un décor de partout

Mais c est ici qu en ce moment
Commencent et finissent nos voyages
Les meilleures folies
C est ici que nous défendons notre vie
Que nous cherchons le monde

Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel
Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie
Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur
La verdure et la chair des femmes au printemps
La plus belle est un baume elle incline au repos
Dans des jardins tout neufs amortis d ombres tendres
Leur mère est une feuille
Luisante et nue comme un linge mouillé

Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux
Les façons d être du ciel changeant
Au fil des chevelures
Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement
Par le même désir
Couché aux pieds de son reflet

Un couple illimité.
Paul Eluard » Ce poème, titré À la fin de l année, de jour en jour plus bas, il enfouit sa chaleur comme une graine, long de 66 vers et en deux parties, figure entre L Entente et Facile et bien. Livre d art icône publié pour la première fois le 24 octobre 1935 par l imprimeur-éditeur Guy Levis Mano, Facile est tiré en 24 exemplaires sur Japon Impérial. S en suivront 200 exemplaires hors commerce sur vélin puis un tirage limité à 1250 exemplaires.
Né d une collaboration artistique entre Man Ray, Paul Eluard et son épouse Nusch, l ouvrage magnifie le corps de cette dernière par le verbe du poète et la lumière du photographe. Après son recueil Au défaut du silence, où Gala était omniprésente, Éluard compose ces quatre poèmes évoquant Nusch, auxquels font écho, par un subtil jeu de mise en page, douze photographies de Man Ray représentant Nusch entièrement nue. Son corps n y apparaît jamais dans sa totalité selon un procédé propre à l Homme-Lumière. L ouvrage contribua au réveil de l érotisme dans l art des années 30. À propos de Facile, Pierre Emmanuel écrit dans Le Je universel chez Paul Éluard (G.L.M, 1948) : « Identique à soi-même dans son intarissable création de soi, la femme est aussi comme le signe ou, mieux : la condition de l identité de t. Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe signée adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon, à propos des Ressources de Quinola mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    BALZAC Honoré de

    Date d'édition : 1841

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    couverture souple. - s.l. [Passy] « mardi matin » [28 décembre 1841], 13,5x21,6cm, une page sur un double feuillet, enveloppe jointe. - Le succès damné d'Honoré Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Est jointe et collée sur la seconde page l'enveloppe qui accompagnait cette lettre, rédigée de la main de Balzac. « Mon cher directeur, aux termes de nos conventions, je suis prêt à lire, j'ai choisi demain mercredi et j'ai dit à votre régisseur les noms des comédiens auxquels je confie notre pièce. J'ai un peu fait votre métier, j'ai conquis madame Dorval qui vous enrichira, je l'amènerai moi-même. Trouvez ici, mon cher d'Épagny, mille amitiés, je vous ai donné les preuves de notre ancienne connaissance en vous choisissant Les Ressources de Quinola, j'attendrai du retour dans nos relations et j'ai droit à bien du zèle. » Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs Molière et Beaumarchais. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. « Le 15 juillet 1841 d'Épagny obtint le privilège de la direction de l'Odéon [.] ainsi que tout directeur de théâtre l'eut fait à sa place, [il] profita des vacances estivales pour organiser sa campagne d'hiver. Il demanda une pièce à Balzac et celui-ci se rendit à ses désirs en choisissant les Ressources de Quinola. [.] On sait quel tapage se fit autour de la pièce de Balzac, avec quelle enfantine naïveté l'auteur voulut organiser une salle composée de la plus haute société parisienne et de l'élite de la colonie étrangère afin de donner aux snobs l'envie de se joindre à une si brillante assemblée. [.] Madame Dorval, plus avisée que l'auteur, refusa, dès la lecture faite par Balzac [.] le rôle qui lui était destiné. Elle fit bien car jamais échec ne fut plus complet. » (L'Amateur d'autographes, mai 1911) Intéressante lettre révélant les dessous de la création des Ressources de Quinola et le système de lecture de l' uvre par l'auteur soumise à l'appréciation des comédiens qui à la suite d'un vote acceptaient ou refusaient la pièce. Provenance : collection Arthur Meyer, puis « AGR » (tampon sur la lettre et l'enveloppe). [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Autograph letter signed by Honoré de Balzac to Jean-Baptiste Violet d'Epagny, director of the Odéon theater. One page in black ink on a double sheet. Enclosed and pasted on the second page is the envelope of this letter, written in Balzac's hand. "My dear director, under the terms of our agreements, I am ready to read, I have chosen tomorrow, Wednesday, and I have told your stage manager the names of the actors to whom I entrust our play. I've done a bit of your job, I've conquered Madame Dorval who will make you rich, I'll bring her myself. Find here, my dear d'Épagny, a thousand regards, I have given you proof of our old acquaintance by choosing you for Les Ressources de Quinola, I shall expect a return in our relations and I am entitled to a great deal of zeal." Les Ressources de Quinola, is both in the spirit Les Fourberies de Scapin and Les Noces de Figaro. From the 1840s until his death, Balzac's ambition was to achieve a reputation comparable to his illustrious predecessors Molière and Beaumarchais. Although this proved to be a hope as vain as it was determined, Balzac never doubted, failure after failure, that his success was imminent. "On July 15, 1841, d'Épagny was appointed director of the Odéon [.] as any theater director would have done in his place, [he] spent summer vacations organizing his winter programme. He asked Balzac for a play, and Balzac complied, choosing Les Ressources de Quinola. [.] We all know what a fuss was made about Balz.

  • Victor HUGO

    Date d'édition : 1851

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Pas de couverture. Etat : Bon. HUGO, Victor (1802-1885) Lettre autographe signée Victor H à Joséphine Trébuchet Bruxelles, le 19 décembre [1851], 1 page in-8 sur double feuillet Traces de pliures dues à l envoi d origine Vibrante et précieuse lettre de Victor Hugo rédigée aux premières heures de son exil depuis Bruxelles, 17 jours après le coup d état de Napoléon III Bruxelles 19 Xbre Ma femme me dit toutes vos charmantes bontés, chère cousine, comment vous remercier. Hélas ! je n ai plus le bras long, sans quoi, je vous embrasserais de Bruxelles à Paris. Dites à mon cher et bon cousin que mon c ur est plein de lui. J ai lutté pour le droit, pour le vrai, pour le juste, pour le peuple, pour la France, contre le crime sous toutes ses formes, depuis la trahison jusqu à l atrocité. Nous avons succombé, mais vaillamment et fièrement, et l avenir est à nous. Dieu soit loué toujours ! Je vous baise les mains, ma cousine. Victor H. Embrassez ma chère fille pour moi. Dès le coup d état du 2 décembre 1851 par Napoléon III, Victor Hugo est recherché pour son opposition à l Empereur et pour avoir tenté, en vain, d organiser la résistance en soulevant les masses populaires parisiennes. 25,000 francs de récompense sont promis à qui le capturera. Le 11 décembre, Hugo, muni d un faux passeport, quitte Paris vers Bruxelles par le train de 20h; sous le nom de Jacques-Firmin Lanvin. Il est seul. Le même jour que notre lettre, le 19 décembre, Hugo écrit à Paul Meurice : Si nous pouvions coloniser un petit coin de terre libre ! L exil ne serait plus l exil. Je fais ce rêve. Ce petit coin de terre libre sera d abord l île anglo-normande de Jersey, puis celle de Guernesey ou il s installe dès 1855. L exil hugolien s étirera sur près de 20 années. A la capitulation de Napoléon III suite au cuisant échec de l armée française à Sedan le 1er septembre 1870, Victor Hugo rentre en France le 5 du même mois et prononce ces mots qui resteront dans l histoire : Citoyen, j avais dis : Le jour où la République rentrera, je rentrerai. Me voici. [ ] Défendre Paris, garder Paris. Sauver Paris, c est plus que sauver la France, c est sauver le monde. Paris est le centre même de l humanité. Paris est la ville sacrée. Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain. [ ] Serrons-nous tous autour de la République en face de l invasion et soyons frères. Nous vaincrons. C est par la fraternité qu on sauve la liberté . Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Rare déclaration de Frida Kahlo, certifiant cinq de ses dessins à l encre pour un ami mis en vente par Le Manuscrit Français

    Frida KAHLO

    Date d'édition : 1947

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. KAHLO, Frida (1907-1954) Pièce autographe signée « Frida Kahlo »
Mexico, 2 août 1947, 1/2 p. in-4°, avec enveloppe autographe Rare déclaration de Frida Kahlo, certifiant cinq de ses dessins à l encre pour un ami Traduction de l espagnol « À qui de droit :
Les dessins que transporte de son plein droit Monsieur Arthur Sidon et les personnes l accompagnant sont des orignaux de moi, et sont des présents que je leur ai faits, ils sont donc exempts de droits [de douane]. (Il y en a cinq, à l encre).
Frida Kahlo »

Texte original A quien corresponda:
Los dibujos que llevan en su poder los S[eño]res Arthur Sidon son originales míos, y son un obsequio que yo les hago, así que están excentos [sic] de derechos. (Son cinco, a la tinta).
Frida Kahlo Frida rajoute sur l enveloppe (au verso de laquelle son nom est imprimé en pleines lettres sur le rabat) : « Sr Arturo Sidon
Presente
De parte de Frida Kahlo » La présente attestation était probablement destinée à faciliter le passage de la frontière entre le Mexique et les États-Unis. En effet, si l enveloppe (à l attention de son ami) indique « Arturo », Frida américanise le prénom de ce dernier sur le document.
L artiste avait, en cette même année, réalisé l une de ses uvres demeurées les plus célèbres : Autoportrait aux cheveux lâchés Signalons qu une infime proportion des écrits de l artiste portent sa signature complète « Frida Kahlo », cette dernière ayant signé la plus grande partie de ses lettres « Frida ». Signé par l'auteur.

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    In-folio de (8), CLXXVIII ff. - (4), LXX ff., veau brun, plats entièrement ornés d'un décor estampé à froid, dos à six nerfs, fermoirs (reliure de l'époque). Précieuse édition donnée par Josse Bade ; elle offre, à la même date, la réunion des deux parties des Annotations sur les Pandectes. "Ce livre était le fondement de la science juridique? Peut-être est-ce la première ?uvre de philologue que nous ayons eue en France ; elle est à coup sûr un modèle de critique philologique?" (Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France). Une vision encyclopédique. Guillaume Budé n'expose pas seulement ses recherches, il explore, pour ainsi dire, devant son lecteur et en sa compagnie. Ses travaux ne veulent négliger aucune voie, fût-elle digressive. "Dans son mouvement, le commentateur, tel que le conçoit Budé, élargit sans cesse le champ de son enquête, et il est légitime par là de parler d'encyclopédie" (Tous les savoirs du monde, 164-180). Le Maître de la Librairie du Roy. Issu d'une grande famille de fonctionnaires royaux anoblie par Charles VI, Guillaume Budé nait à Paris le 26 janvier 1468. Son père, Jean Budé, conseiller du roi, est un lettré et un bibliophile, possesseur d'une riche bibliothèque. Après des études de droit civil, son fils assumera les charges de notaire et secrétaire du roi. Dès le début du règne de François Ier, Guillaume Budé se rapprochera de la cour royale pour y plaider la cause des belles-lettres et de la philologie. Il militera pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu : c'est le futur Collège de France, fondé en 1530 par François Ier. Guillaume Budé porta le titre de "Maître de la Librairie du Roy". Il fut lié avec Thomas More, Bembo, Etienne Dolet, Rabelais et surtout Erasme qui écrivit, après une querelle littéraire, "Je ne suis point réconcilié avec Budé ; je n'ai jamais cessé de l'aimer." Relié avec : MACROBE. In Somnium Scipionis M. Tulli Ciceronis libri duo, et saturnaliorum libri VII. Cum scholii & indicibus Ascensianis. Addito libello argutissimo Censorini de die Natali, subsequente eiusdem indice. Paris, Josse Bade, 1524. (6), [IV ff. de dédicace qui manquent], CXII, IX, (I) ff. Très belle édition de l'?uvre principale de Macrobe. Elle est illustrée d'un grand bois (93 x 146 mm) représentant 3 astronomes au travail, d'une suite de 10 vignettes de style vénitien, plusieurs fois répétées ; l'une d'elles montre un joueur d'orgue et un joueur de vièle (44 x 70). Au f° XXVIII, une mappemonde d'après le bois de l'édition de Venise, 1500. Le Commentaire au Songe de Scipion est d'une importance singulière : Scipion Emilien, alors jeune commandant lors de la Troisième Guerre punique, rêve qu'il s'élève vers les régions célestes, où il est accueilli par ses deux aïeuls Scipion l'Africain et Paul Émile. Ils lui montrent et lui expliquent le mécanisme du cosmos et le principe de l'immortalité de l'âme. Très bel exemplaire, entièrement réglé, en reliure d'époque décorée. Renouard, Bibliographie des impressions et des ?uvres de Josse Badius Ascensius, II, p. 231, A7 et p. 232, B3 (pour les ?uvres de Budé). III, p. 55, 3 (pour Macrobe). - Mortimer-Harvard, French Sixteenth Century Books, n° 120 (pour la seconde partie des Annotations seulement). - Veyrin-Forrer, Bn, Cat. de l'exposition Guillaume Budé, 1968. - Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 242-243. - Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France, 17-19.

  • Image du vendeur pour Moravagine. Roman. mis en vente par Daniel Thierstein

    Cendrars, Blaise:

    Edité par Paris, Bernard Grasset., 1926

    Vendeur : Daniel Thierstein, Biel, Suisse

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    8°. 362 p., 1 p. n.ch. Broché, sous chemise et étui noirs. Couverture en deux états. Edition originale. - Exemplaire no.2 des 30 sur Japon (après 8 sur Chine) Avec un envoi manuscrit à la page 7 sur laquelle le livre porte la dédicace imprimée "Ce livre est dédié a son éditeur B.C.": "C'est donc à vous mon cher Brun qu'il est dédié, très amicalemant, Blaise Cendrars". Avec l' exlibris imprimé de Louis Brun, le bras droit de Bernard Grasset durant 32 ans. - Joint: Carte d'invitation imprimée de "La Lanterne Sourde, qui, pour sa séance de clôture, s'est associé Le Disque Vert" pour une entretien "à sa façon, de la Poésie et des poètes d'aujourd'hui" le jeudi 1er juin (1922) par "le notoire Français Blaise Cendrars . assisté par Mlle Raymone", par Frans Hellens et Paul Vanderborght. - Joint en plus: 1 photo originale (19 x 19,5cm) Portrait de Blaise Cendrars et Louis Brun à Trembley sur Mouldre vers 1928. Petit défaut dans un coin. Sprache: französisch.

  • Image du vendeur pour Délirante et célèbre lettre du poète, souvent reproduite et longtemps restée le seul texte connu d Artaud pour la période 1938-1942 mis en vente par Le Manuscrit Français

    Antonin ARTAUD

    Date d'édition : 1939

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. ARTAUD, Antonin (1896-1948) Lettre autographe signée « Antonin Artaud » à Adrienne Monnier Hôpital psychiatrique de Ville-Evrard, 4 mars 1939, 2 p. in-4° avec enveloppe Petites taches, traces de pliures d époque Délirante et célèbre lettre du poète, souvent reproduite et longtemps restée le seul texte connu d Artaud pour la période 1938-1942 « Melle ADRIENNE MONNIER Les amis des livres 7 rue de l Odéon 7 Paris Asile de Ville-Evrard, 4 mars 1939 ADRIENNE MONNIER Le Livre de Monelle Ma chère Adrienne, Je n ai pas encore eu le temps de répondre à ta dernière lettre. Et quand je dis le temps, je veux dire que je ne me suis pas trouvé jusqu ici en humeur de le faire car il m est arrivé entre temps un avatar des plus désagréables, et j ai été transféré de Sainte-Anne à Ville-Evrard avec quelque chose de plus que de la brusquerie. Mais depuis je me suis ressaisi et je te réponds. Oui, cette histoire des sosies est vieille comme les siècles, et tous les grands personnages à travers l histoire se sont trouvés des doubles réels, qu ils leur ressemblassent physiquement ou non, et qui jouaient leur rôle à leur place, pour le commun du peuple, et seuls les Initiés connaissaient le personnage réel. Tout cela, pour les non-Initiés qui ne savent pas que la vie est entièrement truquée, tient du roman et de la fable. C est ainsi que j ai entendu dire chez les Initiés cette énormité incroyable que ce n est pas le véritable Nicolas II qui aurait été assassiné à Ekaterinenburg par les Bolcheviks et que le Tzarévitch serait encore vivant. C est ainsi qu on alimente les rêves des concierges. Mais pour qui sait que la vie est entièrement truquée par les Initiés, celui-là trouvera que les concierges n ont pas tort. Et d ailleurs les concierges ne pensent ce qu ils pensent que parce qu ils voient tout ce qu ils voient ; Et n est pas concierge qui veut ! C est ainsi que tous les Initiés savent que Von Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères d Allemagne a été assassiné à Paris dans la nuit du 7 au 8 décembre 1938 et Mr Edouard Daladier est le seul à ne pas le savoir. Et c est un sosie de lui qui a pris son nom et qui s est fait réexpédier en vitesse de Varsovie à Berlin par R. Beck, lors de son voyage en Pologne. Tu n avais pas besoin de me confirmer le fait. Il y a longtemps que je suis au courant de cette histoire, que tout le monde connaît d ailleurs mais que personne n a eu le droit de dire, paraît-il, sous peine de se voir exécuter par la police des Initiés. La puissance du papier imprimé est très forte, je suis de ton avis et celle des Initiés sur l esprit du grand public est aussi très forte pour qu on ait réussi à cacher un fait aussi énorme que l « exécution » à Paris du ministre des Affaires étrangères d Allemagne, et pour qu on ait réussi à accréditer ce mensonge que l homme de paille payé par les Initiés, qui le remplace, est ce Von Ribbentrop qui a signé la Déclaration franco-allemande du Quai d Orsay. D ailleurs toute l histoire du monde est ainsi. Beaucoup des grands évènements du monde n ont pas été provoqués par ceux à qui l histoire les attribue. Ni Joffre ni Gallieni n ont gagné la bataille de la Marne, mais de Langle de Cary y fut pour beaucoup. Et dans le domaine de la création littéraire, artistique ou philosophique c est encore pire. J.S. Bach n est pas l auteur des uvres qui lui sont attribuées. Il les vola à un autre et les signa de son nom. Les uvres signées J.S. Bach sont d un caractère musical unique en occident et l ont sait d ailleurs qui les a faites, mais les Initiés ont jeté l interdit sur le nom de leur inouï créateur. De même le mystère Shakespeare est une histoire d Initiés. Et tu sais pourquoi et comment. De même la fameuse « Guerre des Deux Roses » qui fut ignorée de ses contemporains. Et les envoûtements en oubli ne furent pas pour rien dans cette ignorance stupéfiante. Maintenant toi qui est une grammairienne et une linguiste consommée explique-moi donc le sens psychologique exact de l . Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Traité de Sociologie Générale (2 Tomes - Complet) [ Livre dédicacé par l'auteur ] mis en vente par Librairie du Cardinal

    PARETO, Vilfredo ; (BOVEN, Pierre)

    Edité par Librairie Payot et Cie, Lausanne, 1917

    Vendeur : Librairie du Cardinal, GRADIGNAN, France

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    rigide. Edition française par Pierre Boven, revue par l'auteur, 2 fort vol. grand in-8 reliure demi-basane noire, Librairie Payot et Cie, Lausanne, Paris, 1917 et 1919, LXII-784 pp. et 1 f. (table du volume 2 rapportée) ; XII pp., pp. 785-1762 Remarquable exemplaire dédicacé par Vilfredo Pareto à son jeune disciple français Georges-Henri Bousquet : "A M. G. H. Bousquet Témoignage d'amitié et de haute considération". Il s'agit de l'édition originale de la traduction française du Traité, publié en italien en 1916. Successeur de Léon Walras dans la chaire de Lausanne, le sociologue et économiste Vilfredo Pareto (1848-1923) reste l'un des plus fameux intellectuels de son temps. Son traité de sociologie marque une date dans la discipline, notamment dans l'étude des actions non-logiques et dans l'appréciations de ce qu'il dénomme les "résidus" : "les résidus sont des manifestations de sentiments. Les dérivations comprennent des raisonnements logiques, des sophismes, des manifestations de sentiments employées pour dériver; elles sont une manifestation du besoin de raisonner qu éprouve l homme. Si ce besoin n était satisfait que par les raisonnements logico-expérimentaux, il n y aurait pas de dérivations et à leur place, on aurait des théories logico-expérimentales. Mais le besoin de raisonnement de l homme trouve à se satisfaire de beaucoup d autres manières : par des raisonnements pseudo-expérimentaux par des paroles qui excitent les sentiments, par des discours vains et inconsistants; ainsi naissent les dérivations. Elles font défaut aux deux extrêmes : d une part pour les actions instinctives, d autre part, pour les sciences rigoureusement logico-expérimentales. On les rencontre dans les cas intermédiaires" (Traité, paragraphe 1401).L'ouvrage, en état très satisfaisant (très manipulé par G.-H. Bousquet mais bien solide, avec une fente partielle à un mors en tête et frott. en coiffe sup.) est enrichi des très nombreuses annotations du dédicataire, G.-H. Bousquet. Le professeur Georges-Henri Bousquet (1900-1978), docteur en droit en 1923 avec une thèse sur "L'évolution sociale en Hollande 1914-1922", devint un spécialiste de questions économiques, proche de Pareto et Schumpeter. Il fut également un islamisant de l'école de Goldziher et Snouck-Hugronje, professeur aux facultés d'Alger puis de Bordeaux. Il fut proche de son maître en sociologie Vilfredo Pareto, dont il servit fortement la pensée, en l'éditant et en le vulgarisant. G.-H. Bousquet entretint une correspondance avec Pareto et le visita notamment une huitaine de jours dans sa villa de Céligny (Suisse), vers Pâques 1923. Outre Pareto, G.-.H. Bousquet connut personnellement d'aussi grands noms de la pensée économique que Joseph Schumpeter (professeur à Harvard où, grâce à la fondation Rockfeller, G.-H. Bousquet fit un séjour de recherche dans les années 1933-1934.), Irving Fisher ou Albert Aupetit, le disciple de Léon Walras. Le nom du Professeur Bousquet est cité plusieurs fois par Schumpeter dans sa monumentale Histoire de l Analyse Economique. Langue: Français. signé par l'auteur.

  • Kaplan, Nelly / Soupault, Phillippe

    Date d'édition : 1951

    Vendeur : Librairie le pas sage, PARIS, France

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    Pas de couverture. Etat : Bon. "1951 - 1971. Pas de couverture, 198 p + 4 ff - 69 env. conservées. Quelques rares taches, quelques feuillets brunis. EXCEPTIONNELLE CORRESPONDANCE AUTOGRAPHE, amoureuse et littéraire, adressée à l'écrivain et cinéaste Nelly Kaplan. L'ensemble comprend 111 lettres et 1 télégramme, avec4 feuillets autographes concernant l'oeuvre de NellyKaplan. La correspondance couvre les dates 1954-1971. Dès les premières années de leur correspondance, Soupault adresse à Nelly Kaplan des missives enflammées dans lesquelles il réitère sa confiance en ses capacités exceptionnelles et la certitude qu'elle s'apprête à "signer sa vie". DEFENSE DE PLEURER SVP. Cette lettre est écrite pour vous soyez lucide. Nelly, [.] Je n'ai jamais dans ma vie admiré que deux êtres que je n'ai pas connus : Lautréamont et Rimbaud. J'ai compris, senti que vous étiez de la même qualité qu'eux. Soyez folle d'orgueil [souligné]. Bien sûr, je suis amoureux de vous, parce que vous êtes belle et merveilleusement jolie mais il y a autre chose. Quand je suis près de vous, je sais que la vie vaut la peine d'être vécue. Je vous en supplie ayez le courage de votre intelligence. Ne soyez pas faible vis à vis de vous-même. Vous n'avez le droit de pleurer que quand vous êtes dans mes bras. Il faut, tous les deux ensemble que nous soyons les plus forts. Je vous assure que je comprends très bien votre lassitude du cercle infernal. Mais, Nelly, vous allez vivre, triompher. Vous allez être la plus belle, la plus jolie, la plus parfumée, la plus élégante, la plus intelligente. Ce qui me fait du mal c'est que vous ne voulez pas comprendre que vous êtes une poète et que vous souffrez de tout." (s. d.) Ces références au "cercle infernal" parisien essaiment leur correspondance jusqu'en 1961. En effet, lorsque Nelly Kaplan rencontre Philippe Soupault en 1954, lors d'une exposition consacrée à Chagall, elle semble être la victime de "calomniateurs" et de "jaloux" ("ces gens hostiles, médiocres qui ne peuvent pas vous pardonner l'intelligence de vos yeux, votre grâce et votre beauté. [.] Je sais que tous ces salauds ne peuvent pas admettre que vous leur soyez supérieure" [12 décembre 1957]) contre lesquels Soupault l'encourage à lutter. En 1955, il écrit : "Je vous promets que je ne suis pas lâche. Il y a quelques années on m'a torturé à l'électricité. Je n'ai rien dit. Mais qu'on vous salisse, qu'on jette de la boue sur vous m'est intolérable. J'ai perdu ma lucidité et j'aurais dû écraser cet individu comme une sale punaise." (21 juin) Cette rage est versifiée dans son "poème pour Nelly", publié dans le premier numéro des Cahiers Philippe Soupault : Il faut que je tue quelqu'un ce soir ou quelques-uns ou même un grand nombre en série [.] On crache sur tout ce que j'aime sur votre beauté sur la pureté sur la vie que j'aime parce qu'elle vous ressemble. Chaque matin devant votre porte un tas d'ordures est amassé pour vous faire tomber Plus spécifiquement, Soupault s'inquiète des machinations d'une "dame en rose" : Je suis un idiot (du moins je l'espère) parce que j'ai de l'angoisse à cause de vous. La dame en rose est pour moi comme un cauchemar et une menace pour vous. Je ne supporte pas l'idée qu'elle peut vous atteindre. Retrospectivement j'ai eu des sueurs froides en pensant aux lettres oubliées, aux imprudences et à l'hystérie de cette folle meurtrière qui a osé vous toucher. Je vous promets (et vous le savez, mon amie chérie) que ce n'est pas par basse jalousie, ni même par haine que je vous écris de vous méfier. Il y a un danger contre lequel je veux vous protéger l'homme de la [conj. "Rome"] semble attirer ces étranges maléfices (nous en avons terriblement souffert tous les deux cette année). Il faut donc que nous soyons plus que jamais sur nos gardes.(25 août 1955) Et peut-être il y a-t-il en effet de quoi se faire du souci : Soupault est marié et Nelly Kaplan entretient en parallèle d'autres relations qui compliquent leur "amitié" : Surtout ne vous attristez pas de ces lettres méchantes. Cet homme est fou. Cette jalousie est certes inquiétante et je crois très douloureuse pour lui. Mais croyez vous que notre amitié qu'il doit sentir parce qu'il est très intuitif, dont il doit deviner avec ses antennes ce qu'elle a de vrai, de sincère et de fort ne lui donne pas de motifs (pas de raisons puisqu'il ne doit pas en avoir) de se torturer ? (4 octobre 1954) À cette période, Nelly Kaplan nourrit en effet une relation amoureuse avec le cinéaste Abel Gance, qu'elle documentera dans le double-ouvrage Et Pandore en avait deux ! - Mon cygne, mon signe. Source d'inquiétude pour Soupault, qui écrit : "Il me semble que, sentimentalement pour vous, ce qui compte le plus c'est l'admiration affectueuse (peut-être est-ce plus) que vous avez pour A. G." (s. d.). Ou encore, anxieux parce qu'Abel Gance ait cherché à obtenir son numéro de téléphone : Je suppose donc que G. cherche à savoir 1°) si je suis à Paris (et non pas dans le midi) 2°) veut me voir pour me parler de vous. Dans la seconde hypothèse je veux que vous m'envoyez d'urgence une lettre pour me dire ce dont je dois éviter de parler. (28 septembre 1955) Nelly Kaplan fait la connaissance d'Abel Gance en 1954, et devient son assistante. Au cours de leur collaboration, Soupault lui adresse ses encouragements lors de tournages parfois éprouvants. De nombreuses lettres lui parviennent ainsi à Zagreb, où elle travaille à Austerlitz : "Je sens que cette expérience vous déçoit et j'en suis navré. Je me doutais bien que l'atmosphère et l'entourage de ce film n'aurait rien de réjouissant mais je ne m'imaginais pas que ce serait aussi cafardeux." (14 novembre 1959) Il lui écrira également à Rome lors de la préparation du filmCyrano et d'Artagnan : "Je sens que le "climat" de Rome ne s'est pas amélioré et j'ai peur que vous soyez débordée par ce flot de bêtise, de méchancetés et de contradictions." (21 juillet 1962) À cette correspondance souvent torturée, Soupault mêle récits de la vie parisienne ("J'ai parlé avec. Signé par l'auteur.

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    Pas de couverture. Etat : Bon. CHATEAUBRIAND (de), François-René (1768-1848) Lettre autographe signée « Le Vte de Chateaubriand » à un monsieur Paris, le 29 7bre [septembre] 1815, 4 pp. in-8° Plusieurs repentirs de la main de Chateaubriand sur les deuxième et troisième pages Ancienne trace de montage en marge, cachet de collection sur le quatrième feuillet Exceptionnelle lettre de l écrivain évoquant son discours de réception à l Académie et la fureur l empereur Napoléon qu il provoqua « Je vous remercie, Monsieur, du manuscrit que vous avez bien voulu me communiquer. Il y a quelque chose de vrai dans la note de votre auteur [J.E. Chetwode] ; mais la phrase citée se trouvait dans mon discours même, et venait à la suite d un morceau très vif contre les Régicides. Ce fut un morceau et un autre, où je réclamais la liberté de la pensée, qui amenèrent les fureurs de Buonaparte et ses nouvelles menaces de me faire fusiller, si jamais mon discours était prononcé en public. J avais reçu l ordre du duc de Rovigo de me présenter pour candidat à l institut, sous peine d être enfermé pour le restant de mes jours à Vincennes. Ne voulant occuper aucune place sous l assassin du duc d Enghien, et forcé de me présenter pour occuper celle de [Marie-Joseph] Chénier, je fis mon discours de manière qu on serait obligé de me défendre de le prononcer malgré l éloge de droit don chaque récipiendaire était obligé de couronner son discours. Je réussi dans ce dessein, mais je pensais y perdre la vie ; et l on se rappelle tout le bruit que cette affaire de l institut fit dans le temps à Paris. Je pense donc Monsieur, que l anecdote racontée par M. Chetwode étant presque entièrement controuvée, elle peut être supprimée sans inconvénients. Pour mon compte, je désire que l on parle de moi le moins possible. C est à vous Monsieur, de suivre là-dessus votre sentiment ; et je vous renouvelle encore mes remerciements pour votre politesse et la délicatesse de votre procédé envers moi. J ai l honneur d être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. Le Vte de Chateaubriand » Chateaubriand revient ici en détails sur son discours d élection à l Académie française. Marie-Joseph Chénier (frère du poète guillotiné pendant la Révolution) meurt le 10 janvier 1811. Sa mort laisse vacante une place à l Institut, dans la « seconde classe », affectée à la langue et à la « littérature française ». « Membre de la IIe Classe », voilà qui ne disait rien au public. Chateaubriand était donc médiocrement soucieux d un honneur qui n ajouterait rien à son illustration. En outre, dans tous les cas, il ne pouvait lui convenir de remplacer Chénier, car il se verrait forcé de faire l éloge d un homme qui avait poursuivi de ses railleries Atala, voté la mort de Louis XVI et traîné le catholicisme dans la boue. Le discours est lu en avril 1811, devant l Académie, non par l auteur lui-même, comme quelques voix l ont demandé, mais en son absence, et par l un des membres de la Commission. Entre éloge de la liberté, attaques contre le pouvoir, revendication du droit de l écrivain à s exprimer sans entraves, le discours prend des tournures de pamphlet anti-empire Après un court débat demeuré secret, a lieu un scrutin décidant, à la majorité, que le discours ne peut être admis. Chateaubriand, qui attend dans une pièce voisine, est aussitôt prévenu de cette décision. Regnaud de Saint-Jean-d Angély, l un des familiers de l empereur, court rapporter cet incident, à ses yeux plus politique que littéraire. Il est porteur du discours, dont Napoléon a immédiatement connaissance. Grande est son irritation, et pour cause, il prend à son compte l entièreté du propos, donc des attaques. Chateaubriand se voit interdit d occuper son siège ; il le fera seulement après la Restauration. Un inimité datant de l assassinat du duc d Enghien Les relations personnelles du grand écrivain et Napoléon Bonaparte se gâtent sous l Empire, Son admiration pour Bonaparte est totale depuis 1800, il est même affecté premier secrétair. Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour [Manuscrit XVIIe]. Traictez des Rois de France avec les Papes, Avec les Ducs de Ferrare, Avec les Républiques de Florence, de Sienne, de Lucques et avec les Ducs de Milan ensemble les Investitures dudit Duché et les Traités avec les Ducs de Mantoue et Parme. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    Manuscrit in-folio de (353) ff., table, veau glacé, dos à nerfs richement orné à petit fer, armes frappées sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Important recueil diplomatique manuscrit qui réunit 59 traités entre la France et l'Italie du XIVe au XVIe siècle, établi vraisemblablement sous le règne de Louis XIII, entre le traité de Cherasco signé le 6 avril 1631 entre la France, l'empereur Ferdinand II et le duc de Savoie en règlement de la question italienne dans la Valteline et le Traité d'alliance de Rivoli ratifié à l'initiative de Richelieu le 11 juillet 1635 par le duc Victor-Amédée Ier de Savoie, réunissant contre l'Espagne à la fois la France et les ducs de Savoie, de Parme, de Modène et de Mantoue.Contient six parties : I. Traités avec les Papes (de 1514 à 1555) II. Traités avec les Ducs de Ferrare (1527 à 1556) III. Traités avec les Républiques de Florence (1396 à 1557) IV. Traités avec la République de Lucques (1328 à 1396) V. Traités avec les Ducs de Milan et Investitures (1386 à 1516) VI. Traités avec les Ducs de Mantoue, de Parme etc. (1396 à 1551).« La politique de la France au XVIIe siècle est marquée par son retour sur la scène européenne et la reprise de la confrontation avec la maison d?Habsbourg, après l?expérience dramatique des guerres de religion. (?) Dans un mémoire de 1629, Richelieu, qui était favorable à une intervention militaire en Europe et en Italie, affirmait la priorité d?ouvrir des « portes » dans les États voisins afin d?y intervenir efficacement pour arrêter les « progrès de l?Espagne ». L?année d?avant, il avait évoqué la possibilité de mener une « entreprise seure » sur Pignerol ou Saluces permettant au roi de conserver à « jamais un passage en Italie ». L?expérience des guerres d?Italie au XVIe siècle avait montré que la puissance militaire était fragile sans la capacité politique de garder les places occupées. En 1625, Richelieu avait rappelé au roi la dialectique entre conquête et conservation, en soulignant que par le passé ils « n?avaient pas été assez prudents et assez forts pour maintenir ce que nous avions conquis ». C?était une question débattue à la cour dans la décennie 1620, dont on trouve un écho dans l?histoire officielle de Richelieu par Vialart, qui relève à plusieurs reprises les difficultés de la monarchie lors de la descente en Italie au temps de Charles VIII. En 1629, à la veille de la première occupation du Piémont, Richelieu pensait résoudre la question en lui donnant une double réponse. D?une part, il fallait mesurer la force colossale de l?Espagne, face à celle de la France, en pleine expansion, mais encore inférieure sur le plan militaire, et d?autre part considérer la difficulté de conserver les fruits de la conquête dans un milieu politique complexe et fragmenté comme celui des princes italiens, dont le soutien au conquérant était incertain. La solution proposée par le cardinal était donc celle d?obtenir une base territoriale et ensuite de « dépouiller le Roy d?Espagne de ce qu?il y tient, pour en revestir les princes et potentats d?Italie ». Ouvrir une porte stable dans le pays voisin et rester en deuxième ligne, en confiant aux princes italiens la responsabilité de l?administration, voilà le plan du ministre, dont la stratégie ultime consiste à affaiblir les Habsbourg, tout en préservant les forces de la France et en les distribuant sur l?échiquier européen. Ce plan permettait d?envisager la prise d?un territoire proche de la France, en Piémont, et de traiter la conquête du Milanais, auquel la monarchie ne renonça jamais jusqu?à Napoléon Ier, dans la perspective d?une implication directe des duchés de la plaine du Pô (Piémont, Mantoue et Parme) dans la guerre contre l?Espagne. Cette solution s?avéra gagnante. La guerre éclair de 1630 avec la conquête de Pignerol et la suite des traités d?alliance imposés aux ducs de Savoie-Piémont en 1631, 1635 et 1638, instaurait une longue tutelle française sur le Piémont, dont seulement Victor-Amédée II put s?affranchir à la fin du siècle. Il convient de rappeler ici que l?attitude visionnaire de Louis XIII et de Richelieu ne négligea aucunement la dimension juridique de la conquête. Le roi et son ministre firent préparer des traités qui revendiquaient les droits de la monarchie sur nombre de territoires européens, parmi lesquels se trouvaient la Savoie-Piémont et le Milanais. On sait que pendant la guerre de Trente ans, les grandes puissances s?affrontèrent aussi à coup de traités revendiquant à chacune la possession d?une bonne partie du continent. L?érudition, l?histoire et le droit servirent visiblement les causes nationales autant que les armes. Outils juridiques à visée politique, ces traités furent commandités par la cour de France dans les années 1620-1630. Les archives diplomatiques françaises regorgent de textes qui dénoncent les « usurpations » des Habsbourg de Madrid et de Vienne. Anna Blum en a signalé un certain nombre qui concerne le duché de Savoie-Piémont et celui de Milan. Parmi les ouvrages imprimés provenant de juristes au service du roi, les plus connus sont le Traitté des usurpations des Roys d?Espagne de Christophe Baltazar (1626), les Traitez touchant les droits du Roy de Pierre Dupuy (1655) et les Recherches des droits du roi de France, de Jacques de Cassan (1632). On en saisit immédiatement le rôle d?outil de combat en y cherchant les revendications de la France. Dans l?ouvrage de Balthazar, il n?y a aucune référence au duché de Savoie, mais seulement à Naples et à Milan. En revanche, pour Dupuy et Cassan, la Savoie-Piémont occupe une place importante à côté de Milan, Naples et Gênes, pour ne mentionner que les principales villes. Cet écart entre les droits que la France revendique sur les territoires italiens n?est pas neutre. Ce qui change entre 1626 et 1632, ce ne sont pas les droits du roi, mais sa politique internationale qui inscrit maintenant les territoires du Piémont dans son horizon stratégique. On se demande même si ces revendications.

  • Edité par imprimerie du Gouvernement 1879-1889, Saigon, 1879

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    13 vol. grand in-8 [vol. 1 à 12] demi-chagrin rouge, dos orné à nerfs (reliure de l'époque) [vol. 13] demi-chagrin bleu, dos orné à nerfs titré «Aymonnier et Landes - Chames», couvertures conservées (reliure de l'époque). Très importante et rarissime collection à laquelle il ne manque que que les trois dernières livraisons (n°30, 32 et 33). Cette importante publication due à l'initiative du premier des gouverneurs civils de la Cochinchine française, Charles Le Myre de Vilers (1833-1918), fut publiée à des intervalles d?à peu près deux mois.La courte période des gouverneurs civils de la Cochinchine, qui va de 1879 à 1887, date de la création du Gouvernement général, fut d'une grande importance dans l'évolution de l'Indochine. Les deux premières années de ce gouvernement furent fécondes en mesures de toutes sortes, droit administratif, culture extension des lignes de navigation fluviale, canaux, lignes télégraphiques, intensification de l'exploration de l'Indochine méridionale et création de la revue Excursions et Reconnaissances par Auguste Pavie destinée à la publication des comptes rendus des différents explorateurs, scientifiques, militaires, médecins, agronomes, gouverneurs qui parcoururent, définirent et façonnèrent l'Indochine française.Le Myre de Vilers confia à Auguste Pavie (1847-1925) alors tout jeune homme ses premières missions au Cambodge et au Laos. Agent des télégraphes en Cochinchine, il devint explorateur, ethnologue, photographe des rives du fleuve Mékong (mission Pavie » 1889-1890) ; il fut le premier vice-consul de France au Laos (1887), consul-général de France à Bangkok en 1892, puis commissaire général au Laos en 1893. Il publia dans la revue son récit Excursions dans le Cambodge et le royaume du Siam, 1881-1884.Très nombreuses illustrations : Première année n°1 - décembre 1879. 2 plans dépliants : Travaux portés pour l?amélioration du port d?Hatien ; n° 2 - 1880. 3 autres plans dépliants (vues différentes) : Travaux portés pour l?amélioration du port d?Hatien ; n° 4 - 1880. 1 plan dépliant : Projet de canal de Mythe au Bassac. Tracé du Canal ; n°5 - 1880. 1 planche dépliante : Pêche dans le lac ; n°6 1880. 1 carte dépliante donnant la position des hameaux Chams et Malais dans l?arrondissement de Châu-doc ; n° 10 1882. Fac similé dépliant : Inscription Cham de Dambang Dek ; n° 12 1882. Fac similé : Carte d?ensemble . Reconnaissance du Dong n?ai du Chelong et du Se - Sane. Annam Cambodge Laos ; n° 13 1882-1883. Fac-similé : Carte Voyage du Yacht Hollandais Gros, 1 carte dépliante : Carte du pays compris entre Phnom-Penh Chaudoc ; n°14 1882-1883. 1 carte dépliante : Itinéraire de BienHoa au Daré Oué et de Trian à la Dre Gloune par Mr. A. Gautier Lieutenan d?infanterie de Marine ; plan dépliant : Cochinchine française. Génie Chefferie de Saigon. 1882 : Baraque ambulance de l? Espérance ; n° 15 1882-1883. Notes sur les moeurs et les superstitions populaires des Annamites. 5e article : Funérailles : dessin dépliant de papier monnaie funéraire ; plan dépliant : Le typhon du 21 novembre à Hué: auteurs barométriques du 16 au 31 octobre 1882 (Hué). Le médecin de la légation d?Hué. Signé Philip ; n°16 1883. Grande carte déplante : Annam Tonouin Route de Hai Phong à Hai Duong et à Ha Non Levée par II Viénottel Albert Schneder Projet de Chemin de fer. n° 18 juillet - août 1884. 4 planches dépliantes dessinées et gravées par un cambodgien (Contes) ; 6 planches dépliantes : Inscriptions de poèmes en sanscrit ; n°19 sept. octobre 1884. 1 carte dépliante : Cours de La Nga d?après les observations faites pendant une excursion chez les Moïsï ; 2 planche dépliante : Pièce de vers d? un poème chinois traduit ou imitées dans l?Annamite ; 8 planches dépliantes : deux inscriptions de la pagode de Par-Kéo à Bangkok en Siamois ; n° 23 Mai-Juin 1885.1 planche dépliante : Inscription de la statue de Cira Trouvée par M. Batsmann dans la forêtqui rouvre l?emplacement de l?ancienne ville de Kampheng Phet ; n°25 Janvier-Février 1886. 5 planches dépliantes : Inscription Siamoise de Bovarinet ; n° 26 Mars-Avril 1886. 1 planche dépliante : Alphabet de Châu Lao (Tonkin) ; n°27 Mai-Juin 1886 ; n° 28 Juillet -Aout 1886. (Suite et fin) Dictionnaire Stieng. Recueil de 2.500 mots, fait à Brolâm en 1865 par H. Azémar missionnaire apostolique. suivi d'une table méthodique et d'une table alphabétique des matières : 22 planches dépliantes :Tables alphabétiques Stieng ; n°29 Septembre-Décembre 1886, 9 planches dépliantes ; n°31 (1889) Grammaire de la langue Chame, 5 planches dépliantes. Cordier, II, 1752.

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    PROUST Marcel & RUSKIN John

    Edité par Mercure de France, 1906

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    couverture souple. - Mercure de France, Paris 1906, 12x19cm, broché. - Edition originale de la traduction française, des notes et de la préface établies par Marcel Proust, un des exemplaires de première émission numérotés à la presse. Agréable exemplaire. Précieux envoi autographe signé de Marcel Proust au diplomate, homme politique et historien Gabriel Hanotaux, grand ami du père de Proust, Adrien Proust, et que Marcel choisira comme premier modèle du mentor Norpois dans La Recherche. En effet, Hanotaux joua un rôle très important dans l'éducation du jeune Proust. Il est sans doute à l'origine de son premier emploi après sa licence de droit, un poste d'attaché non rétribué à la Bibliothèque Mazarine duquel Proust s'échappera régulièrement en invoquant la protection d'Hanotaux. "L'histoire a fait de l'ancien ministre des Affaires étrangères Gabriel Hanotaux, par son désir de rester attaché à la vitalité politique de son temps, et par le fait qu'il avait croisé le fer avec le jeune Marcel Proust à propos de sa vocation littéraire, le modèle le plus intéressant du marquis de Norpois. Porte-parole d'une vie d'action et d'une écriture journalistique, il a réussi comme le professeur Adrien Proust, mais mieux que lui peut-être, à incarner le parfait paternalisme." (Finn, Michael R. "Norpois, Père Ou Mentor?" Revue d'Histoire Littéraire de La France 93, no. 1) Plus qu'un simple envoi d'amitié, cette dédicace sur sa seconde traduction de Ruskin, mais surtout sur sa célèbre préface "sur la lecture", anonciatrice du chef d'oeuvre à venir, est une véritable demande de reconnaissance intellectuelle au mentor de sa jeunesse, mais également la marque de son émancipation, à l'instar du narateur de La Recherche envers le marquis de Norpois. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • Image du vendeur pour Baudelaire demande à Alphonse de Calonne de lui retourner les manuscrits de trois sonnets et annonce l envoi prochain de poèmes en prose, qui formeront Le Spleen de Paris mis en vente par Le Manuscrit Français

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    Pas de couverture. Etat : Bon. BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Lettre autographe signée « Charles Baudelaire » à Alphonse de Calonne [Paris], 23 février [18]64, 1 p. in-8° sur papier bleu avec timbre à sec « BATH » au coin supérieur droit Adresse autographe au verso, signée « C.B. » Petite réparation ancienne au scotch sur le bris de cachet, sans atteinte au texte Baudelaire demande à Alphonse de Calonne de lui retourner les manuscrits de trois sonnets et annonce l envoi prochain de poèmes en prose, qui formeront Le Spleen de Paris « Cher Monsieur, Avez-vous publié trois sonnets de moi, Le Tasse en prison, Le gouffre, Bien loin d ici, que je vous ai remis, il y a quelques temps ? Si cela n a pas été publié, vous me rendriez très heureux en les retrouvant et en les remettant au porteur. Il y en a un particulièrement (Le Tasse) que je cherche en vain dans ma mémoire. J aurais prochainement trois feuilles au moins à vous donner ; un lourd travail, je vous assure, mais dont je suis assez content. Veuillez agréer, cher Monsieur, l assurance de mes parfaits sentiments. Charles Baudelaire. »  « Sur Le Tasse en prison d Eugène Delacroix » fut composé en 1844 (d après une note d Albert de La Fizelière, premier biographe du poète, en marge supérieure du manuscrit et dont il est le détenteur à cette époque). À la fin de 1863, Baudelaire en fait envoyer une copie par La Fizelière sous forme de lettre à Alphonse de Calonne de la Revue contemporaine, mais ce dernier ne le publiera jamais. La veille de notre lettre, le 22 février, Baudelaire demande à La Fizelière de lui adresser autre une copie car le poète voulait en parallèle le faire publier par Albert de Collignon dans la Revue nouvelle, cette fois-ci avec plus de succès car la parution aura lieu le 1er mars suivant. On retrouve le même sonnet, plus tard, dans les Epaves, section ajoutée aux Fleurs du Mal en 1866. Dans ces vers, Baudelaire semble faire état de sa propre déchéance physique et mentale, s incarnant dans le Torquato Tasso dans l asile de fous (1839), peinture de Delacroix dont il est ici question. Ce sonnet nous prouve de plus la profonde admiration (unilatérale) du poète pour le peintre en 1843-1844. « Le Gouffre » est d abord publié dans la revue L Artiste, le 1er mars, puis dans La Revue nouvelle, exactement deux ans après, et enfin dans Le Parnasse contemporain, le 31 mars 1866. La voix du poète y prend conscience de la mort, générant des situations angoissantes voire névrotiques. « Bien loin d ici » est publié dans La Revue nouvelle puis dans Le Parnasse contemporain aux mêmes dates que « Le Gouffre », mais également une semaine auparavant dans une autre revue, le 23 février. Cela suggère que Baudelaire démarchait beaucoup. Dans ce poème, il reprend des topoï des Fleurs du Mal tels que l exotisme et la femme sensuelle. En ce qui concerne le « lourd travail [ ] dont [Baudelaire est] assez content », il s agit selon toute vraisemblance des Petits Poèmes en prose, recueil aussi connu sous le titre du Spleen de Paris (1857-1864). Quand on connaît l acharnement perpétuel du poète pour atteindre la perfection, un tel propos peut sembler paradoxal. Alphonse de Calonne, fondateur et directeur de La Revue contemporaine, ne publiera jamais les trois sonnets mentionnés par Baudelaire. Ils figurent dans l édition posthume des Fleurs du Mal de 1868 par Michel Levy, section « Spleen et idéal », sous les numéros CI, CII et XCIX d après l ordre de mention dans notre lettre. Provenance : Collection Minnoret-Rochambeau, vente Drouot, 20-21 avril 1948, n°14 Référence : Correspondance, éd. Claude Pichois, Pléiade, t. II, p. 348-349. Signé par l'auteur.