Search preferences

Type d'article

Etat

  • Tous
  • Neuf
  • Ancien ou d'occasion

Reliure

Particularités

Pays

Evaluation du vendeur

  • KENZO (Kenzo TAKADA, dit)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

    Contacter le vendeur

    Signé

    EUR 20 000

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

    Ajouter au panier

    S.l.n.d. [1990-2000]. 60 croquis originaux (210 x 280 mm), à l'encre, feutre, mine de plomb ou aquarelle. En feuilles, dans un coffret-boîte à rabats signé de Julie Nadot. Réunion de 60 croquis et dessins de mode pour les dernières collections, réalisés entre 1990 et 2000, date de son départ de la marque Kenzo. L'histoire de Kenzo Takada est celle du premier créateur japonais qui réussit à s'imposer dans l'univers de la mode parisienne. Né en 1939 à Himeji au Japon, Kenzo s'intéresse très tôt à la mode. S'opposant au choix de ses parents de poursuivre des études littéraires, il s'inscrit au Tokyo's Bunka Fashion College, école de mode réputée dont il sera l'un des premiers étudiants masculins admis dans la filière mode et textile. En 1965, il quitte son pays pour poursuivre son rêve dans la capitale mondiale de la mode : Paris. « Chaque mur, chaque coin de ciel et chaque passant de la ville m'inspire pour imaginer mes collections », disait Kenzo Takada à propos sa ville d'adoption. Il s'y était installé pour apprendre des plus grands, avec l'idée de rentrer ensuite au Japon. Amoureux de la ville, avec le sentiment d'être chez lui et l'envie d'y « créer quelque chose », il y restera plus de cinquante ans. En 1970, il organise son premier défilé et ouvre sa première boutique nommée Jungle Jap. Durant sa première année d'activité, il présente non pas deux mais quatre collections en un an. Il est également l'un des premiers à inventer le concept de prêt-à-porter. Dans les créations de Kenzo, formes déstructurées et couleurs criantes sans être vulgaires se côtoient et font la réputation du créateur. En 1983, il commence à s'intéresser à la mode masculine et ouvre sa première boutique pour hommes quatre ans après, se distinguant notamment grâce à sa collection chaussures qui fait désormais partie des classiques de la mode. À la fin des années 1980, le créateur se lance dans l'univers du parfum, qu'il va explorer avec autant de talent que celui de la haute couture. Après la mort de son compagnon en 1990, Kenzo décide de vendre la marque Kenzo au groupe LVMH, avant son départ définitif en 1999. Ces dessins, issus des dernières collections issues de son crayon, étaient restés sa propriété jusqu'à sa mort, des suites du covid, le 4 octobre 2020. Le contenu de son appartement parisien, où ils se trouvaient, a été vendu par Artcurial au printemps 2021. Tous ces dessins en proviennent. Exceptionnel ensemble, dans un remarquable coffret de Julie Nadot.

  • Image du vendeur pour Physiologie du Mariage. Méditations de philosophie éclectique, sur le bonheur et le malheur conjugal, publiées par un jeune célibataire. mis en vente par Librairie L'amour qui bouquine

    Honoré de Balzac [Provenance : Józef Ignacy Kraszewski, Pologne]

    Edité par Paris, Levavasseur et Urbain Canel, 1830 [imprimerie de A. Barbier, Rue des Marais S.-G., n°17], 1830

    Vendeur : Librairie L'amour qui bouquine, ALISE SAINTE REINE, France

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

    Contacter le vendeur

    Livre Edition originale

    EUR 13 000

    Autre devise
    EUR 13,50 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

    Ajouter au panier

    Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale, Édition limitée. 2 tomes en 2 volumes in-8 (207 x 136 mm) de XXXV-(5)-332 [ie 328, la dernière page étant mal chiffrée 332 au lieu de 328], 352 pages. Reliure de l'époque demi-chagrin bleu nuit/noir à larges coins, plats de papier chagriné ver sombre, filets dorés gras sur les plats, dos lisses ornés en long d'un grand fer typique de l'époque (vers 1840), gardes et doublures de papier marbré, fer doré armorié frappé sur le premier plat de chaque volume (32 x 23 mm env.). Voir provenance. Quelques légers frottements aux reliures par ailleurs très bien conservées. Rousseurs. Très légère mouillure sans conséquence en marges de quelques feuillets. Édition originale. La publication de la Physiologie du mariage fit scandale, mais le Tout-Paris le considéra comme un événement et le succès pour Balzac fut sans précédent, d autant plus qu on voulait savoir qui se cachait sous la signature anonyme du jeune célibataire qui devint aussitôt un auteur à la mode (1830). A la fois essai, méditation, et récit, le texte oscille entre l étude de m urs et le traité analytique. C est d ailleurs dans ce dernier genre que la cinquième édition de l ouvrage (Furne) classera l uvre en 1846 dans la section Études analytiques de la Comédie humaine. Mais malgré son caractère osé (pour l époque), sa structure peu conforme au roman balzacien, la Physiologie jette les fondations de la Comédie humaine. Provenance : Exemplaire provenant de la bibliothèque de l'écrivain polonais Joseph Ignace Kraszewski (1812-1887) avec ses armes dorées sur le plat de chaque volume (clan Jastrzębiec). Józef Ignacy Kraszewski est l'un des auteurs polonais les plus connus et les plus féconds du XIXe siècle. On ne lui doit pas moins de 800 volumes de romans et autres écrits littéraires. La possession par Kraszewski d'un exemplaire relié à ses armes de l'édition originale de la Physiologie du Mariage de Balzac relève du plus grand intérêt. En effet, Kraszewski, dans ses nombreux écrits, subit l'influence directe de Balzac. Comme lui il écrivit des romans historiques et sociaux. Dès l'année 1832, dans une lettre du 29 juillet qu'il écrit à sa mère, il l'informe qu'il traduit Balzac. Il ne cessa d'écrire à propos des ouvrages publiés par Balzac. Certains passages des livres de Kraszewski apparaissent même comme directement inspirés d'épisodes présents dans les romans de l'écrivain français. Kraszewski admire chez Balzac pour son son don d'observation, son aptitude de saisir sur le vif les actes humains, à les interpréter d'une manière vraisemblable, à les présenter sous le jour qui leur convient. Kraszewski distingue dans Balzac deux sortes d'écrivains. Le premier, avide de gloire et désireux de conserver son public, fabriquait des romans qui frappent d'étonnement par leur bizarrerie voulue. Là, selon Kraszewski, Balzac se montre tout à fait immoral, comme dans la Physiologie du mariage, qu'il appelle un "mauvais livre" (qu'il a lu dans le présent exemplaire), et les Contes drolatiques, qu'il qualifie de "livre abominable". "Aussi personne ne les lit, ajoute-t-il, bien que ces ouvrages révèlent, malgré tout, un immense talent. Le second aspect de l'écrivain, c'est le Balzac qui crée des livres tels que le Médecin de campagne, César Birotteau, Eugénie Grandet, etc. ; ils ne contiennent rien d'immoral et, au point de vue social, ne le cèdent pas aux chefs-d'oeuvre du genre." Nous ne savons pas dans quelle conditions cet exemplaire de la Physiologie du Mariage a pris place dans la bibliothèque de Jozef Kraszewski. Nous savons cependant les liens étroits qui ont uni Balzac et le monde slave notamment en rapport avec la très longue histoire qui relia l'écrivain français avec Mme Hanska et les voyages qui s'y associèrent. Références : Balzac et le monde Slave. Balzac en Pologne, par Sophie de Korwin-Piotrowska (éd. H. Champion, 1933), nombreuses occurrences Kraszewski/Balzac ; Armorial du clan Jastrzębiec (en ligne) ; La Femme mode d'emploi. Balzac, de la Physiologie du mariage, La Comédie humai.

  • EUR 8 000

    Autre devise
    EUR 15 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

    Ajouter au panier

    1 lettre autographe signée 4 pp. In-4 6 janvier [1946] Minimes fragilités aux pliures. Exceptionnelle et dense lettre de Simone de Beauvoir à Jean-Paul Sartre, signée « votre charmant Castor ». Elle évoque leurs amis, leur amour, l'existentialisme, la presse les entourant, leurs détracteurs, le café de Flore, etc. Simone de Beauvoir passait les fêtes de Noël àMegève(1945-1946) avecson ancien amant Jacques-Laurent Bost, lephilosophe et psychanalyste Jean-Bertrand Lefèvre-Pontalis, tout-deux élèves de Jean-Paul Sartre, ainsi que les soeursWanda et Olga Kosakiewicz, toutes deux maîtresses de Jean-Paul Sartre (Olga avait épousé Bost).Jean-Paul Sartre, quant à lui, se rendait alors aux États-Unis pour donner une série de conférences et rencontrer la presse et les intellectuels américainsetpour y retrouver une femme : Dolorès Vanetti. "Mon tout cher amour, je suis un peu anxieuse parce que voila Bost qui se ramène deParis et il paraît qu'avant-hier il n'y avait encore pas le moindre télégramme de vous. Avez-vous eu une si grande tempête et tant de jours de bateau ? Et quand aurai-je de vos nouvelles ? Ça m'angoisse un peu. Je serai bien soulagée quand j'aurai des nouvelles. J'ai été, à part ça, trèscontente hier quand j'ai vu Bost et [Olga] Kos[akiewicz] qui se sont arrivés sans que j'en ai reçu la dépêche les annonçant, si bien que je les ai trouvés à 5 h. en rentrant de faire du ski. Ilsont Wanda avec eux parce qu'elle n'a pas pu s'arranger autrement. Mais Wanda n'est pas gênante. C'est Kos[akiewicz] qui était terrible à l'arrivée ; elle a sangloté toute la soirée d'hier parce qu'il n'y avait pas l'eau courante dans les chambres. Bost était désespéré il croyait qu'il devrait quitter cet endroit qui est vraiment formidable. Heureusement aujourd'hui Kos a beaucoup dormi, pris des bains de soleil, mangé, et ça la rassérène.Wanda a déjà commencé le ski. Ce matin je suis descendue en ski à St-Gervais avec Bost chercher des skis pour tout le monde et l'après-midi j'ai donné une petite leçon à Wanda qui est pleine de courage et a travaillé seule tout l'après-midi, si bien qu'elle commence à faire de petites descentes. Moi, je suis ravie parce que j'ai appris beaucoup de choses et je commence à vraiment me débrouiller.Aujourd'hui, j'ai acheté une brassée d'hebdomadaires. Bost m'en a apporté aussi, ainsi que tout votre courrier de Paris. Sur le moment, ça m'a fait un drôle d'effet de voir qu'on continuait à tant s'occuper de nous pendant que nous ne sommes plus là et à faire des dessins sur. l'heure existentialiste au café de Flore, alors que le café de Flore est si loin. Votre entrevue avec les communistes a eu comme résultat un grand article de Garaudy en 1ère page des Lettres françaises qui est une "exécution", une"excommunication" stupide et totale [Roger Garaudy, « Sur une philosophie réactionnaire. Un faux prophète : Jean-Paul Sartre », dans Les Lettres françaises, n° 88, Paris, 28 décembre 1945] ; on appelle l'existentialisme une "philosophie de ratés", on vous traîne dans la boue.Merleau-Ponty m'écrit que les communistes plus éveillés ([Pierre] Hervé, [Pierre]Courtade, etc.) sont furieux mais, comme il leur a dit justement, ils sont furieux en paroles, tandis que par écrit, officiellement, il n'existe que les articles de [Henri] Lefebvre et Garaudy. - Et tant qu'à faire je regrette que nous n'ayons pas pris les devants [Le philosophe Maurice Merleau-Ponty, ami de Jean-Paul Sartre depuis leurs études à l'École normale supérieure, était alors membre du comité directeur de la revue Les Temps modernes].D'autre part, un monsieur Las Vergnas se couvre de ridicule dans les Nouvelles littéraires avec deux articles sur."Snobisme de la laideur" et "Snobisme de labeauté [l'écrivain et critique Raymond Las Vergnas avait publié dans Les Nouvelles littéraires deux articles hostiles à Jean-Paul Sartre, « Sur un snobisme de la laideur », le 27 décembre 1945, et « Pour un snobisme de la beauté » le 3 janvier 1946] où il parle de "Lui" et de "son influence" avec des rugissements, "Lui" étant vous autre, petit. Il prétend vous avoir entendu dans la cour de l'école communale chanter ". Dis-moi Vénus." [air de La Belle Hélènede Jacques Offenbach] en clignant de l' il, "déjà !". Il paraît que toute la Sorbonne est furieuse de cette intervention car. son attaque est d'une stupidité qui tue l'art.Naturellement, mille choses dites à ce sujet sur vous et moi avec des défenseurs et des ennemis comme toujours.Je suis contente parce que mon éditorial a un gros succès [son article "L'Existentialisme et la sagesse des nations", paru dans Les Temps modernes en décembre 1945]. M-Ponty me l'écrit et les journaux le disent. Mr Beer, qui dirige maintenant L' uvre demande si vous avez une pièce à lui donner [Lucien Beer dirigeait le Théâtre de L' uvre]. Je lui écris ce soir même pour régler ça au plus vite. A part ça, rien d'intéressant dans votre courrier - on vous redemande à Lausanne pour le plus tôt possible et on veut jouer Huis clos à Liège et Bruxelles. Je vous raconte tout ça pour vous amuser, mais je dois dire que ça me semble drôlement lointain et oiseux. J'ai un gros dégoût de la "vie littéraire". Je voudrais rester longtemps sans vivre à Paris. Je voudrais vous retrouver et vivre avec vous un grand temps loin du Flore et de tout ça. Je me demande comment ça s'arrangera mais il me semble que ça ne peut pas durer comme c'était d'octobre à décembre. Ici au contraire je me sens si loin, je crois que je pourrais rester des mois à faire du ski et à écrire. Enfin, on verra à votre retour. En attendant, je serais tout à fait heureuse si j'avais des nouvelles de vous. Mon cher petit, je voudrais que tout soit bien pour vous comme c'est pour moi.Je me rappelle les derniers jours qu'on a passés ensemble et comme nous nous aimions tant et je voudrais bien dormir en vous sentant à côté de moi, et après vous avoir embrassé très fort et tout serré contre moi. Vous êtes ma vie et mon amour. J'embrasse votre chère petite figure.Votre.