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  • Image du vendeur pour LE BARON TAYLOR ( 1789-1879 ). Portrait d'un homme d'avenir mis en vente par Okmhistoire
    EUR 33 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Comme neuf. Edition originale. Paris, Fondation Taylor 1989. 1 Volume/1. -- Neuf -- Reliure éditeur cartonnée illustrée. Format fort in-4°( 27,7 x 25 cm )( 2510 gr ).--------- 527 pages avec 249 illustrations. ********************* "" Biographie d'un précurseur qui, durant plus d'un demi-siècle a dominé la vie intellectuelle et artistique de son temps. Juan Plazaola révèle la personnalité hors du commun de cet aventurier, éternel voyageur, de cet ami et protecteur des plus grands créateurs qui fut l'animateur du mouvement romantique, le fondateur du diorama avec Daguerre et du panorama dramatique - l'importateur de l'obélisque de la Concorde - l'acquéreur, au prix de mille dangers, de la galerie espagnole de Louis-Philippe qui, pendant ses dix années d'existence impressionna fortement les artistes français, notamment Courbet et Manet - l'auteur d'une publication qui demeure inégalée dans le domaine de l'édition : les Voyages pittoresques et romantiques dans l'Ancienne France, fresque monumentale des richesses de notre patrimoine à laquelle ont participé des artistes aussi divers que Ingres, Géricault, Bonington, Dauzats, Isabey ou Viollet-le-Duc Profondément en accord avec la démarche de son temps, Taylor qui n'a cessé de mettre son inépuisable énergie au service de l'art a imprimé à l'avenir les traces les plus avancées de la création contemporaine. Ce généreux chevalier de l'idéal qui possédait l'esprit pratique d'un grand organisateur entreprit enfin de fonder des associations d'artistes dont l'action valorisante précéda d'un siècle et demi l'action d'un mécénat qui s'élabore sous nos yeux. Juan Plazaola fait ensuite le portrait de Taylor homme de théâtre : auteur épris de fantastique, décorateur doué d'un sens exceptionnel pour la mise en scène à grand spectacle. Nommé en 1825, administrateur de la Comédie-Française, Taylor en ouvrit les portes à l'école romantique. Juan Plazaola consacre la partie essentielle de son ouvrage à cet aspect de la carrière multiforme de Taylor. On doit à Taylor la révélation de Victor Hugo au théâtre. Hernani devait marquer le triomphe du romantisme et celui du Baron Taylor. Avant cette grande bataille il avait suscité l'enthousiasme du célèbre Talma qui l'avait proclamé le sauveur de la Comédie-Française et celui d'un public en attente de renouvellement aux tirades de Dumas dans Henri III et sa cour. Les décors et costumes du temps furent aussi une révolution. Puis il fit appel à Vigny, à Casimir Delavigne, à Scribe, à tout ce qui apportait le sang nouveau de la jeunesse. Quand en 1838, il résilia ses fonctions, il avait pu saluer les premiers triomphes de Rachel. Juan Plazaola fait revivre ces treize années de gestion tumultueuse par des témoignages d'époque : lettres, articles de presse, journaux intimes plongeant le lecteur dans l'atmosphère fiévreuse qui préluda au triomphe du romantisme et dans celle orageuse des coulisses. Préoccupé du succès du premier théâtre entravé par la censure, Taylor se heurta à de redoutables ennemis en se battant pour les auteurs et en défendant ses comédiens. Les péripéties de cette existence exceptionnelle sont l'occasion pour Juan Plazaola de brosser un panorama de la vie artistique et littéraire au XIXème siècle. "" ************************** fav-170-759 ya7509 ref 41srm réf 195.

  • Image du vendeur pour Reportages [ Edition originale ] mis en vente par Librairie du Cardinal

    BOURCIER, Emmanuel

    Edité par L'Edition Moderne, Librairie Ambert, 1913

    Vendeur : Librairie du Cardinal, GRADIGNAN, France

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale

    EUR 10 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    rigide. 1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-basane marron, L'Edition Moderne, Librairie Ambert, Paris, s.d. [ circa 1913 ], 250 pp. Rare exemplaire de cette galerie de portraits, très divers, parmi lesquels : Messimy, Camille Pelletant, Raymond Poincaré, Chérif Pacha, Louise Abbéma, Madame Nancy Vernet, Silvain, vice-doyen de la Comédie-Française, Molier, maître de manège, Diéterle, artiste dramatique, Albert Carré, André Antoine, Jules Harmand, Ernest de la Jeunesse, Yvonne Sarcey, Georges Clémenceau, Joseph Cailleau, Raymond Poincaré, etc. L'ouvrage est illustré de très nombreux croquis, la plupart par Maurice Motet et Emmanuel Bourcier. Etat très satisfaisant (reliure un peu frottée) Langue: Français.

  • Image du vendeur pour Géographie dramatique de la jeunesse, ou Nouvelle méthode amusante pour apprendre la géographie mise en dialogues et en scènes. par M. Jauffret. 2ème Edition ornée de 10 jolies figures. mis en vente par Kunsthandlung  Primavera Birgit Stamm

    Etat : Gut. Gutes Exemplar der zweiten Auflage. Geringe Alters- und Gebrauchsspuren, Papier teils leicht gebräunt. Es fehlen 6 Tafeln, die diesem Exemplar allerdings nie beigebunden waren, vorhanden sind Kostümtafeln für Europa, Asien, Afrika und Amerika. Hübsche Ausgabe. Der Autor Jauffret (1770-1840) war Rechtsanwalt, Journalist und Bibliothekar in Marseille. BITTE BEACHTEN SIE: VERSAND INS AUSLAND MOMENTAN NUR in die USA, Japan, Großbritannien, Schweiz, Irland, Frankreich, Spanien, Italien, Österreich, Belgien und die Niederlande! PLEASE NOTE: SHIPPING TO FOREIGN COUNTRIES AT THE MOMENT ONLY to the USA, Japan, Great Britain, Switzerland, Ireland, France, Spain, Italy, Austria, Belgium and the Netherlands! Schneller Versand auf Rechnung (Vorauszahlung vorbehalten) mit der Post bzw. DHL. Sprache: Französisch Gewicht in Gramm: 500 8°. IV, 350 S., 1 Bl. Mit 4 Kupfertafeln und gest. Titelvignette. Halblederband d.Z. mit Rückenvergoldung.

  • Aug MARC (directeur gérant), Edm TEXIER (rédacteur en chef)

    Edité par Typ Firmin Didot, Paris, 1861

    Vendeur : LIBRERÍA MAESTRO GOZALBO, Carcaixent, Espagne

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Magazine / Périodique

    EUR 131,50

    Autre devise
    EUR 55 Frais de port

    De Espagne vers Etats-Unis

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    Etat : Marcas encuadernación, 16 págs (65 a 80) Tapa blanda Marcas encuadernación, Núm 936, Vol XXXVII Sommaire: Revue politique de la semaine; Courier de Paris; Périclès Argyropoulo; Revue dramatique; Un soufflet de jeunesse (nouvelle); Décoration offerte à Garibaldi; Causerie littéraire; Chronique musicale; Hôtel du général Bonaparte: Coupe offerte par le duc de Brabant au Sultan; Les haras du Pin; Gazette du palais; Courrier de la curiosité; Bal de bienfaisance donné par l'association des cuisiniers de Paris; Avis divers. Gravures: Mme la comtesse de Montèmolin; Bombardement de Gaëte; Périclès Argyropoulo; Les patineurs sur la petite rivière du bois de Boulogne; La Prudence empèchantle mal; La Puissance favorisant le bien, peintures de M Vauchelet; L'étoile des Mille; Maison de Garibaldi à Caprera; Aspect de la Seine et effet produit dans la matinée du 12 janvier; Pavillon de l'hôtel Bonaparte; Hôtel du général Bonaparte; Coupe offerte au Sultan; Les haras du Pin; Bal de bienfaisance; Problème de whist; Rébus. Texto en francés.

  • Mme de Bawr

    Vendeur : Le livre de sable, Bagnères-de-Luchon, France

    Evaluation du vendeur : Evaluation 3 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale

    EUR 28 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Edition originale. Mme de Bawr Sabine Roman du XVIIe siècle 2 volumes. Dumont, Editeur, 1844. Format : 21/13. Pages : 360 + 351. Edition originale Rarissime Alexandrine-Sophie Goury de Champgrand, par mariage comtesse de Saint-Simon, puis baronne de Bawr, née le 8 octobre 1773 à Paris où elle est morte le 31 décembre 1860, est une femme de lettres française, compositrice, autrice dramatique et autrice de romans pour la jeunesse. Elle a pris pour pseudonyme Mme de Bawr. Reliures demi basane aux dos insolés plats bon état ainsi que les intérieurs.

  • EUR 10 Frais de port

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    Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Henry Murger est un écrivain français, né le 27 mars 1822 à Paris, mort le 29 janvier 1861 à Paris. Fils d'un concierge-tailleur et d'une ouvrière, Louis Henry Murger passe sa jeunesse parmi les « Buveurs d'Eau » (car n'ayant pas assez d'argent pour s'offrir une autre boisson au comptoir), un groupe d'artistes-bohémiens du Quartier latin que fréquentera notamment le photographe Nadar. Ami avec les grands noms de la littérature, il connaîtra la célébrité en publiant les Scènes de la vie de bohème, un feuilleton de l'école réaliste dans lequel il met en scène ses amis, comme Schanne, sous des noms les masquant à peine. Ami des frères Goncourt, ceux-ci en font un portrait dans leur Journal le 27 décembre 1857 : « C'est merveilleux, la maladie utérine de Murger pour la femme, le besoin qu'il éprouve de se frotter à une de ses peaux, de coucher sa muse erotico-lymphatique dans le giron d'une salope. Ne trouvant personne pour aller au bordel, il s'enfuit au foyer des Variétés. C'est étonnant comme cette intelligence n'est faite pour aucun des plaisirs sérieux de l'intelligence, ni les goûte ni les sent et est depaysée dans une conversation un peu haute, comme une convive de goguette dans un dîner diplomatique. » Le compositeur italien Giacomo Puccini en a tiré son opéra, La Bohème, en 1896, ainsi que Ruggiero Leoncavallo en 1897. Marcel L'Herbier et Aki Kaurismaki l'ont porté au cinéma. Secrétaire du comte Tolstoï, collaborateur de différentes revues littéraires dont la Revue des deux Mondes, il fut auteur dramatique à succès. Ballades et fantaisies (1854) et Les Nuits d'hiver (1864) sont ses deux recueils de poésie. L'un de ses compères, Théodore de Banville, célèbre les héroïnes de Murger par un poème tout simplement intitulé À Henri Murger (Odelettes, 1856). Il est mort à la maison de santé municipale à Paris, 10e (Hôpital Fernand Widal), dite Maison Dubois le 29 janvier 1861. // Circa 1860 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • EUR 10 Frais de port

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    Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.

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    Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.

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    Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.

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    Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.

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    Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.

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    Photographie,Vintage cdv albumen print; Jean Pons Guillaume Viennet, né le 18 novembre 1777 à Béziers et mort le 10 juillet 1868 au Val-Saint-Germain, est un homme politique, poète et auteur dramatique français, membre de l'Académie française. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Dignitaire franc-maçon du Rite écossais ancien et accepté pour la France et ses colonies, devenu le « Très Puissant Souverain Grand Commandeur » du « Suprême Conseil de France » (Rite écossais ancien et accepté) de 1860 à 1868, il combattit énergiquement pour l'indépendance de ce rite, lorsque le pouvoir, par un abus de son autorité, manifesta la prétention de le réunir au Rite français sous la direction du maréchal Magnan. Le vieillard retrouva alors toute la verdeur de la jeunesse, et la façon dont il tint tête à l'orage lui valut un regain de cette popularité que, depuis la Restauration, il n'avait plus connue. // 1865 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie originale / Original photograph

    Date d'édition : 1860

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    Photographie,Vintage cdv albumen print. Jean Pons Guillaume Viennet, né le 18 novembre 1777 à Béziers et mort le 10 juillet 1868 au Val-Saint-Germain, est un homme politique, poète et auteur dramatique français, membre de l'Académie française. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Dignitaire franc-maçon du Rite écossais ancien et accepté pour la France et ses colonies, devenu le « Très Puissant Souverain Grand Commandeur » du « Suprême Conseil de France » (Rite écossais ancien et accepté) de 1860 à 1868, il combattit énergiquement pour l'indépendance de ce rite, lorsque le pouvoir, par un abus de son autorité, manifesta la prétention de le réunir au Rite français sous la direction du maréchal Magnan. Le vieillard retrouva alors toute la verdeur de la jeunesse, et la façon dont il tint tête à l'orage lui valut un regain de cette popularité que, depuis la Restauration, il n'avait plus connue. // Circa 1865 // Tirage albuminé // Format (cm): 6x9,5.

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    Paris, Garnery, 1823-1824 ; 18 volumes in-16 de plus de 400 pp. chacun, demi-chagrin brun de l'époque, dos lisses ornés à faux-nerfs, tranches mouchetées (traces du temps, petites galeries de vers, dos du tome 17 frotté, mors des tomes 4 et 11 partiellement absents). Les 18 volumes. Jean-François de La Harpe (1739 - 1803) obtint de brillants succès scolaires ; dans sa jeunesse, il fut emprisonné pendant plusieurs mois pour des satires, à Bicêtre, et Fort-l'Evêque ; disciple, imitateur et ami de Voltaire, il fut huit fois lauréat de l'Académie ; il fut aussi l'ami de Marmontel, de d'Alembert, de Mlle de Lespinasse. Voltaire soutint ardemment sa candidature à l'Académie française. Professeur de littérature au Lycée et d'art oratoire à l?École normale, La Harpe fut pendant vingt ans, rédacteur au Mercure ; poète, traducteur en vers, auteur dramatique, il est célèbre comme critique ; il a laissé un ouvrage important, le Lycée ou Cours de Littérature. «Ce n'est pas un critique curieux et studieusement investigateur que La Harpe, c'est un professeur pur, lucide, animé? Il était excellent pour donner aux esprits une première et générale teinture». (Sainte-Beuve, V). Fortes mouillures sur les 75 premiers feuillets du tome 18, ainsi qu'une maladroite restauration des dernières pages du tome 2, mais ensemble correct. En l'état. 1823.

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    Taschenbuch. Etat : Neu. nach der Bestellung gedruckt Neuware - Printed after ordering - Richard Wagner a constamment laissé planer le mystère et la confusion à propos des modèles dont il s'était servi pour forger son propre langage, cherchant même à faire croire que son uvre avait été érigée en rupture totale avec l'art lyrique de son temps. Le présent ouvrage se consacre aux modèles français de Wagner, en particulier les tragédies lyriques de Gaspare Spontini et l'opéra-comique. Deux répertoires qui, chacun à leur manière, ont profondément influencé le compositeur allemand tant sur le plan dramatique que musical. Des influences particulièrement présentes dans les opéras de jeunesse et les opéras romantiques, mais qui laisseront encore des traces tangibles dans les drames musicaux. L'étude de ces modèles permet de donner une vision nouvelle de l'art wagnérien: celle d'un art aux fondations internationales, construit non pas par l'élimination, mais bien par l'assimilation des différents modèles lyriques de l'époque.

  • Yaël Hêche

    Edité par Südwestdeutscher Verlag Für Hochschulschriften AG Co. KG Aug 2015, 2015

    ISBN 10 : 383810644XISBN 13 : 9783838106441

    Vendeur : BuchWeltWeit Ludwig Meier e.K., Bergisch Gladbach, Allemagne

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    Taschenbuch. Etat : Neu. This item is printed on demand - it takes 3-4 days longer - Neuware -Richard Wagner a constamment laissé planer le mystère et la confusion à propos des modèles dont il s'était servi pour forger son propre langage, cherchant même à faire croire que son uvre avait été érigée en rupture totale avec l'art lyrique de son temps. Le présent ouvrage se consacre aux modèles français de Wagner, en particulier les tragédies lyriques de Gaspare Spontini et l'opéra-comique. Deux répertoires qui, chacun à leur manière, ont profondément influencé le compositeur allemand tant sur le plan dramatique que musical. Des influences particulièrement présentes dans les opéras de jeunesse et les opéras romantiques, mais qui laisseront encore des traces tangibles dans les drames musicaux. L'étude de ces modèles permet de donner une vision nouvelle de l'art wagnérien: celle d'un art aux fondations internationales, construit non pas par l'élimination, mais bien par l'assimilation des différents modèles lyriques de l'époque. 372 pp. Deutsch.

  • Photographie originale / Original photograph

    Date d'édition : 1870

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    Photographie,CDV vintage albumen, Gabriel-Jules Janin, né à Saint-Étienne le 16 février 18041 est mort à Paris le 19 juin 1874, est un écrivain et critique dramatique français. Fils d?un avocat, Janin reçoit une bonne éducation, d?abord dans sa ville natale puis au lycée Louis-le-Grand à Paris. Après un passage dans l?étude de l?avoué Jean-Baptiste Guillonnet-Merville, où il sera saute-ruisseau en même temps qu?Honoré de Balzac, il devient journaliste et travaille notamment à la Revue de Paris, à la Revue des deux Mondes, au Figaro et à la Quotidienne. Il fut parmi les fondateurs de la Revue de Paris et du Journal des Enfants. Il se fait connaître en 1827 avec le roman L?Âne mort et la femme guillotinée. La Confession en 1830, un peu moins profond, mais au style encore plus remarquable, et Barnave en 1831, où il attaque la famille d?Orléans, finissent d?asseoir sa réputation. Entre-temps, il entre comme critique au Journal des Débats où il reste quarante ans. Son autorité le fait surnommer « le prince des critiques ». Après de nombreuses tentatives, il est élu à l?Académie française le 7 avril 1870 et prend le siège de Sainte-Beuve. Une étude sur Jules Janin accompagnée d?une bibliographie a été publiée par Alexandre Piedagnel (son secrétaire) en 1874. Il a fréquenté 2 le château des Rotoirs, propriété de ses beaux-parents, les Huet 3, près de Gaillon. Il est enterré au cimetière Saint-Louis d'Évreux dans le caveau familial Huet 4 érigé par Adélaïde Janin (1820-1876), sa veuve, grâce à laquelle fut créée par ailleurs la fontaine monumentale d'Évreux. Ouvrages[modifier | modifier le code] 1826 : Talma et Lekain 1827 : L'Âne mort et la femme guillotinée 1829 : Tableaux anecdotiques de la littérature française depuis François Ier 1830 : La Confession 1831 : Barnave 1832 : Contes fantastiques - Histoire du théâtre à quatre sous 1833 : Contes nouveaux 1834 : Voyage de Victor Ogier en Orient - Cours sur l?histoire du journal en France 1836 : Le Chemin de traverse 1837 : Fontainebleau, Versailles, Paris - Un c?ur pour deux amours - Histoire de France (texte explicatif des galeries de Versailles) (1837-1843) 1839 : Les Catacombes - Versailles et son musée historique - Voyage en Italie 1841-1842 : Le Premier feuilleton de Pistolet, dans le recueil collectif Scènes de la vie privée et publique des animaux 1842 : La Normandie historique, pittoresque et monumentale - Le prince royal - Une heure à Paris 1843 : Un été à Paris 1844 : Les Beautés de l?Opéra - La Bretagne historique 1846 : Le Feuilletoniste, Répertoire de Lecture du soir 1847 : Suite de l?histoire du chevalier Desgrieux et de Manon Lescaut - Voyage de Paris à la mer - Le gâteau des rois 1850 : La Religieuse de Toulouse 1851 : Les Gaîtés champêtres - Le mois de mai à Londres 1853 : Histoire de la littérature dramatique (6 vol. 1853-1858) - Almanach de la littérature, du théâtre et des beaux-arts (1853-1865) 1855 : La Comtesse d?Egmont 1856 : Les Petits Bonheurs 1857 : Les Symphonies de l?hiver 1858 : Rachel et la tragédie - Ovide, ou le poète en exil 1859 : Critique, portraits et caractères contemporains - Variétés littéraires 1860 : Les Contes du chalet 1861 : La Fin d'un monde et du neveu de Rameau - La Semaine des trois jeudis 1862 : Contes non estampillés 1864 : Les Oiseaux bleus - La poésie et l?éloquence à Rome, au temps des Césars - La Révolution française 1866 : L?Amour des livres - Béranger et son temps - Le Talisman 1867 : Les Amours du chevalier de Fosseuses - La Sorbonne et les gazeliers - Circé 1868 : Le Bréviaire du roi de Prusse 1869 : L?Interné - Lamartine - Petits romans d?hier et d?aujourd?hui - Les révolutions du pays des Gagas 1870 : Le Crucifix d?argent - Le livre 1871 : Alexandre Dumas - La Muette 1872 : François Ponsard 1874 : La Femme à l??illet rouge - Paris et Versailles il y a cent ans 1876-1878 : ?uvres diverses - ?uvres de jeunesse 1881 : Debureau, histoire du théâtre a quatre sous 1884 : Causeries littéraires et historiques - Contes, nouvelles et récits 1922 : Victor Hugo en exil : d'après sa correspondance avec Jules Janin, et d'autres documents inédits réunis par Noël Clément-Janin // Circa 1870 // Tirage albuminé // Format (cm): 6,5x10,5.

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    Photographie,vintage cdv albumen print - Archives Disdéri, Fonds Levert. Henri Lafontaine : Entré à la Comédie-Française en 1856 ; sociétaire en 1863 ; retraité en 1871. Né à Bordeaux, Louis-Henri-Marie Thomas, dit Henri Lafontaine, quitte le séminaire où l'ont placé des parents très pieux, déjà mordu par l'attrait du théâtre. Il exerce les métiers les plus divers avant de se produire à Paris, en 1847, sur des théâtres de quartier, aux Batignolles et à Montparnasse. À la Porte-Saint-Martin, il a la chance de jouer avec Frédérick Lemaître, passe au Gymnase où il est l'interprète de George Sand (Le Mariage de Victorine, Fiammino), d?Émile Augier (Philiberte) et d'Alexandre Dumas fils (Diane de Lys). En 1856, il débute à la Comédie-Française dans Le Cid. Sans formation classique et voulant jouer la tragédie d'une manière « romantique », il essuie un échec total, qu'il répare en partie par le succès qu'il remporte dans le rôle de d'Aubigny dans Mademoiselle de Belle-Isle. Il retourne sur les Boulevards, au Vaudeville, où il joue Octave Feuillet (Dalila et Le Roman d'un jeune homme pauvre), puis au Gymnase où il rencontre Victoria Valous qui va devenir sa femme en 1863. Le ministre d?État Walewski dépose dans la corbeille de noces des deux comédiens, deux contrats de sociétaire de la Comédie-Française. Lafontaine se trouve alors dans une situation doublement difficile : imposé par ordre dans une troupe à laquelle il est en quelque sorte étranger, avec son talent « moderne ». Il se voit donc obligé d'accepter les rôles dont ne veulent pas les autres sociétaires (Le Supplice d'une femme de Dumas fils et Émile de Girardin, Moi ! d'Eugène Labiche, Madame Desroches de Léon Laya, etc.). Il fait deux créations intéressantes dans Gringoire de Théodore de Banville (rôle de Louis XI) et Julie d'Octave Feuillet. Il réussit néanmoins à faire la preuve qu'il peut aussi jouer Alceste et Tartuffe et participe à la tournée en province de 1868. Il crée, en 1869, le rôle-titre de Juan Strenner de Paul Déroulède et, après la guerre de 1870, demandera à recouvrer sa liberté. Il joue alors à l'Odéon, à la demande de Victor Hugo lui-même, le rôle-titre de Ruy Blas (1872). Il préfère passer d'une scène à l'autre et se consacrer aussi à sa carrière de romancier et d'auteur dramatique. Il adapte avec Alphonse Daudet son roman Jack, joué à l'Odéon, et participe à de nombreuses tournées. Collectionneur, homme distingué, il se retire à Versailles où il meurt en 1898. Victoria Lafontaine : Entrée à la Comédie-Française en 1863 ; sociétaire en 1863 ; retraitée en 1871. D'origines très modestes, elle débute encore enfant dans un théâtre d'amateurs à Lyon, joue à Pau, à Nîmes et enfin, en 1857, à Paris, au Gymnase, où sa jeunesse, son talent plein de grâce sensible et de fraîcheur lui valent de nombreux succès. Elle épouse en 1863 son partenaire Lafontaine et se trouve sociétaire de la Comédie-Française sans y avoir fait de débuts. Ce n'est qu'en 1864 qu'elle débute officiellement dans le rôle de Cécile d'Il ne faut jurer de rien d'Alfred de Musset. Elle réussit son « entrée » et joue dans la foulée les ingénues du répertoire : Agnès, Mariane, Henriette, Angélique. elle crée Loyse dans Gringoire de Théodore de Banville, Henriette Maréchal des frères Goncourt, Madame Desroches de Léon Laya? À la longue, son talent, fait de naturel et de simplicité, paraît un peu mièvre. En 1871, elle quitte la Comédie en même temps que son mari, préférant l'accompagner en tournée ou sur les Boulevards. Retirée à Versailles, elle meurt en 1918. // Circa 1860 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.