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Edité par Fondation Taylor, 1989
ISBN 10 : 2908305003ISBN 13 : 9782908305005
Vendeur : Okmhistoire, St Rémy-des-Monts, SARTH, France
Livre Edition originale
Couverture rigide. Etat : Comme neuf. Edition originale. Paris, Fondation Taylor 1989. 1 Volume/1. -- Neuf -- Reliure éditeur cartonnée illustrée. Format fort in-4°( 27,7 x 25 cm )( 2510 gr ).--------- 527 pages avec 249 illustrations. ********************* "" Biographie d'un précurseur qui, durant plus d'un demi-siècle a dominé la vie intellectuelle et artistique de son temps. Juan Plazaola révèle la personnalité hors du commun de cet aventurier, éternel voyageur, de cet ami et protecteur des plus grands créateurs qui fut l'animateur du mouvement romantique, le fondateur du diorama avec Daguerre et du panorama dramatique - l'importateur de l'obélisque de la Concorde - l'acquéreur, au prix de mille dangers, de la galerie espagnole de Louis-Philippe qui, pendant ses dix années d'existence impressionna fortement les artistes français, notamment Courbet et Manet - l'auteur d'une publication qui demeure inégalée dans le domaine de l'édition : les Voyages pittoresques et romantiques dans l'Ancienne France, fresque monumentale des richesses de notre patrimoine à laquelle ont participé des artistes aussi divers que Ingres, Géricault, Bonington, Dauzats, Isabey ou Viollet-le-Duc Profondément en accord avec la démarche de son temps, Taylor qui n'a cessé de mettre son inépuisable énergie au service de l'art a imprimé à l'avenir les traces les plus avancées de la création contemporaine. Ce généreux chevalier de l'idéal qui possédait l'esprit pratique d'un grand organisateur entreprit enfin de fonder des associations d'artistes dont l'action valorisante précéda d'un siècle et demi l'action d'un mécénat qui s'élabore sous nos yeux. Juan Plazaola fait ensuite le portrait de Taylor homme de théâtre : auteur épris de fantastique, décorateur doué d'un sens exceptionnel pour la mise en scène à grand spectacle. Nommé en 1825, administrateur de la Comédie-Française, Taylor en ouvrit les portes à l'école romantique. Juan Plazaola consacre la partie essentielle de son ouvrage à cet aspect de la carrière multiforme de Taylor. On doit à Taylor la révélation de Victor Hugo au théâtre. Hernani devait marquer le triomphe du romantisme et celui du Baron Taylor. Avant cette grande bataille il avait suscité l'enthousiasme du célèbre Talma qui l'avait proclamé le sauveur de la Comédie-Française et celui d'un public en attente de renouvellement aux tirades de Dumas dans Henri III et sa cour. Les décors et costumes du temps furent aussi une révolution. Puis il fit appel à Vigny, à Casimir Delavigne, à Scribe, à tout ce qui apportait le sang nouveau de la jeunesse. Quand en 1838, il résilia ses fonctions, il avait pu saluer les premiers triomphes de Rachel. Juan Plazaola fait revivre ces treize années de gestion tumultueuse par des témoignages d'époque : lettres, articles de presse, journaux intimes plongeant le lecteur dans l'atmosphère fiévreuse qui préluda au triomphe du romantisme et dans celle orageuse des coulisses. Préoccupé du succès du premier théâtre entravé par la censure, Taylor se heurta à de redoutables ennemis en se battant pour les auteurs et en défendant ses comédiens. Les péripéties de cette existence exceptionnelle sont l'occasion pour Juan Plazaola de brosser un panorama de la vie artistique et littéraire au XIXème siècle. "" ************************** fav-170-759 ya7509 ref 41srm réf 195.
Edité par L'Edition Moderne, Librairie Ambert, 1913
Vendeur : Librairie du Cardinal, GRADIGNAN, France
Edition originale
rigide. 1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-basane marron, L'Edition Moderne, Librairie Ambert, Paris, s.d. [ circa 1913 ], 250 pp. Rare exemplaire de cette galerie de portraits, très divers, parmi lesquels : Messimy, Camille Pelletant, Raymond Poincaré, Chérif Pacha, Louise Abbéma, Madame Nancy Vernet, Silvain, vice-doyen de la Comédie-Française, Molier, maître de manège, Diéterle, artiste dramatique, Albert Carré, André Antoine, Jules Harmand, Ernest de la Jeunesse, Yvonne Sarcey, Georges Clémenceau, Joseph Cailleau, Raymond Poincaré, etc. L'ouvrage est illustré de très nombreux croquis, la plupart par Maurice Motet et Emmanuel Bourcier. Etat très satisfaisant (reliure un peu frottée) Langue: Français.
Edité par Paris: Maumus, 1830
Vendeur : Kunsthandlung Primavera Birgit Stamm, Dortmund, Allemagne
Livre
Etat : Gut. Gutes Exemplar der zweiten Auflage. Geringe Alters- und Gebrauchsspuren, Papier teils leicht gebräunt. Es fehlen 6 Tafeln, die diesem Exemplar allerdings nie beigebunden waren, vorhanden sind Kostümtafeln für Europa, Asien, Afrika und Amerika. Hübsche Ausgabe. Der Autor Jauffret (1770-1840) war Rechtsanwalt, Journalist und Bibliothekar in Marseille. BITTE BEACHTEN SIE: VERSAND INS AUSLAND MOMENTAN NUR in die USA, Japan, Großbritannien, Schweiz, Irland, Frankreich, Spanien, Italien, Österreich, Belgien und die Niederlande! PLEASE NOTE: SHIPPING TO FOREIGN COUNTRIES AT THE MOMENT ONLY to the USA, Japan, Great Britain, Switzerland, Ireland, France, Spain, Italy, Austria, Belgium and the Netherlands! Schneller Versand auf Rechnung (Vorauszahlung vorbehalten) mit der Post bzw. DHL. Sprache: Französisch Gewicht in Gramm: 500 8°. IV, 350 S., 1 Bl. Mit 4 Kupfertafeln und gest. Titelvignette. Halblederband d.Z. mit Rückenvergoldung.
Edité par Typ Firmin Didot, Paris, 1861
Vendeur : LIBRERÍA MAESTRO GOZALBO, Carcaixent, Espagne
Magazine / Périodique
Etat : Marcas encuadernación, 16 págs (65 a 80) Tapa blanda Marcas encuadernación, Núm 936, Vol XXXVII Sommaire: Revue politique de la semaine; Courier de Paris; Périclès Argyropoulo; Revue dramatique; Un soufflet de jeunesse (nouvelle); Décoration offerte à Garibaldi; Causerie littéraire; Chronique musicale; Hôtel du général Bonaparte: Coupe offerte par le duc de Brabant au Sultan; Les haras du Pin; Gazette du palais; Courrier de la curiosité; Bal de bienfaisance donné par l'association des cuisiniers de Paris; Avis divers. Gravures: Mme la comtesse de Montèmolin; Bombardement de Gaëte; Périclès Argyropoulo; Les patineurs sur la petite rivière du bois de Boulogne; La Prudence empèchantle mal; La Puissance favorisant le bien, peintures de M Vauchelet; L'étoile des Mille; Maison de Garibaldi à Caprera; Aspect de la Seine et effet produit dans la matinée du 12 janvier; Pavillon de l'hôtel Bonaparte; Hôtel du général Bonaparte; Coupe offerte au Sultan; Les haras du Pin; Bal de bienfaisance; Problème de whist; Rébus. Texto en francés.
Vendeur : Le livre de sable, Bagnères-de-Luchon, France
Edition originale
Couverture rigide. Etat : Bon. Edition originale. Mme de Bawr Sabine Roman du XVIIe siècle 2 volumes. Dumont, Editeur, 1844. Format : 21/13. Pages : 360 + 351. Edition originale Rarissime Alexandrine-Sophie Goury de Champgrand, par mariage comtesse de Saint-Simon, puis baronne de Bawr, née le 8 octobre 1773 à Paris où elle est morte le 31 décembre 1860, est une femme de lettres française, compositrice, autrice dramatique et autrice de romans pour la jeunesse. Elle a pris pour pseudonyme Mme de Bawr. Reliures demi basane aux dos insolés plats bon état ainsi que les intérieurs.
Date d'édition : 1860
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Henry Murger est un écrivain français, né le 27 mars 1822 à Paris, mort le 29 janvier 1861 à Paris. Fils d'un concierge-tailleur et d'une ouvrière, Louis Henry Murger passe sa jeunesse parmi les « Buveurs d'Eau » (car n'ayant pas assez d'argent pour s'offrir une autre boisson au comptoir), un groupe d'artistes-bohémiens du Quartier latin que fréquentera notamment le photographe Nadar. Ami avec les grands noms de la littérature, il connaîtra la célébrité en publiant les Scènes de la vie de bohème, un feuilleton de l'école réaliste dans lequel il met en scène ses amis, comme Schanne, sous des noms les masquant à peine. Ami des frères Goncourt, ceux-ci en font un portrait dans leur Journal le 27 décembre 1857 : « C'est merveilleux, la maladie utérine de Murger pour la femme, le besoin qu'il éprouve de se frotter à une de ses peaux, de coucher sa muse erotico-lymphatique dans le giron d'une salope. Ne trouvant personne pour aller au bordel, il s'enfuit au foyer des Variétés. C'est étonnant comme cette intelligence n'est faite pour aucun des plaisirs sérieux de l'intelligence, ni les goûte ni les sent et est depaysée dans une conversation un peu haute, comme une convive de goguette dans un dîner diplomatique. » Le compositeur italien Giacomo Puccini en a tiré son opéra, La Bohème, en 1896, ainsi que Ruggiero Leoncavallo en 1897. Marcel L'Herbier et Aki Kaurismaki l'ont porté au cinéma. Secrétaire du comte Tolstoï, collaborateur de différentes revues littéraires dont la Revue des deux Mondes, il fut auteur dramatique à succès. Ballades et fantaisies (1854) et Les Nuits d'hiver (1864) sont ses deux recueils de poésie. L'un de ses compères, Théodore de Banville, célèbre les héroïnes de Murger par un poème tout simplement intitulé À Henri Murger (Odelettes, 1856). Il est mort à la maison de santé municipale à Paris, 10e (Hôpital Fernand Widal), dite Maison Dubois le 29 janvier 1861. // Circa 1860 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.
Date d'édition : 1860
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.
Date d'édition : 1860
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.
Date d'édition : 1860
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.
Date d'édition : 1860
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.
Date d'édition : 1860
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Pierre Tousez Bocage (1799-1863), acteur, directeur du théâtre de l'Odéon. Pierre François Touzé, dit Bocage, né le 11 novembre 1799 à Rouen et mort le 30 août 1862 à Paris 3?, est un acteur français. Il est le père de l'auteur dramatique Henry Bocage et l'oncle du romancier et librettiste Paul Bocage. Issu d?une famille pauvre d?ouvriers toiliers, Bocage fut, dès l?enfance, contraint de travailler dans une fabrique de tissage pour se nourrir. Ayant appris à lire et à écrire sans être allé à l?école, il se mit à lire, dans sa jeunesse, Shakespeare. Ayant fini par se retrouver sur la scène, il fit, pour réaliser son rêve, le voyage à pied de sa ville natale vers la capitale où il entra au Conservatoire de Paris, avant de devoir le quitter en raison de son manque de ressources financières. Beau, talentueux et indiscipliné, il connut des débuts difficiles et dut se produire plusieurs années dans d?obscurs théâtres de province, avant de rejoindre la troupe de la Porte-Saint-Martin. À Paris, il fut attaché aux divers théâtres de drames, et se fit une grande popularité comme interprète des principales créations romantiques : Antony, Marion Delorme, La Tour de Nesle, Don Juan de Marana, etc., où il portait une distinction superbe et une énergie passionnée. Dans les années 1830, il compta au nombre des amants de George Sand, avec Michel de Bourges, l?avocat du divorce de celle-ci, et l?écrivain suisse Charles Didier. Membre de la Comédie-Française, il y joua le répertoire classique, et y joua encore la Vieillesse de Richelieu en 1819 [1849 ? La première de la pièce d'Octave Feuillet et Paul Bocage est le 2 novembre 1848). Il appartint aussi du Odéon, dont il devint le directeur en 1845 avant d?en être licencié en 1848 pour activités anti-gouvernementales. L?ardeur avec laquelle il se mêlait au mouvement littéraire de son temps avait en effet acquis à ce citoyen politiquement actif, une influence dont il essaya de faire un moyen d?action politique, lors de la Révolution, pour se mettre sur les rangs pour la représentation nationale, mais ceci affecta sa carrière théâtrale car il mit souvent, en tant que directeur, les représentations de l?Odéon au service de la propagande révolutionnaire. En 1854, il parut au Vaudeville dans le Marbrier, d?Alexandre Dumas ; en 1855, il remplit plusieurs rôles dans le Paris de Paul Meurice, à la Porte-Saint-Martin. En 1857, il créa le rôle de l?amiral Byng dans l?Amiral de l?Escadre Bleue, de Paul Foucher, au Cirque impérial. Ayant obtenu, en 1859, la direction du théâtre Saint-Marcel, il y joua dans plusieurs pièces, mais les éléments de succès manquaient à ce théâtre éloigné. En 1861, il alla jouer sur le théâtre de Belleville, et s?y montra encore avec supériorité dans son ancien rôle de Buridan. Enfin, peu de temps avant de mourir, il créa à l?Ambigu-Comique le rôle du vieux duc dans les Beaux Messieurs de Bois Doré, qui, selon l?expression de Théophile Gautier, « fit voir à la jeune génération surprise ce qu?était ce Bocage dont nous lui faisions des récits. » Toutes les scènes lui allaient, il avait aussi représenté au Gymnase Jarvis l?honnête homme, Henri Hamelin et le Marchand de Londres. À la vente de sa garde-robe théâtrale, Virginie Déjazet réclama comme un précieux souvenir le poignard qui servait à l?artiste dans Antony. Il était l?oncle de l?écrivain Paul Bocage. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces pl.
Date d'édition : 1865
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage cdv albumen print; Jean Pons Guillaume Viennet, né le 18 novembre 1777 à Béziers et mort le 10 juillet 1868 au Val-Saint-Germain, est un homme politique, poète et auteur dramatique français, membre de l'Académie française. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Dignitaire franc-maçon du Rite écossais ancien et accepté pour la France et ses colonies, devenu le « Très Puissant Souverain Grand Commandeur » du « Suprême Conseil de France » (Rite écossais ancien et accepté) de 1860 à 1868, il combattit énergiquement pour l'indépendance de ce rite, lorsque le pouvoir, par un abus de son autorité, manifesta la prétention de le réunir au Rite français sous la direction du maréchal Magnan. Le vieillard retrouva alors toute la verdeur de la jeunesse, et la façon dont il tint tête à l'orage lui valut un regain de cette popularité que, depuis la Restauration, il n'avait plus connue. // 1865 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.
Date d'édition : 1860
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage cdv albumen print. Jean Pons Guillaume Viennet, né le 18 novembre 1777 à Béziers et mort le 10 juillet 1868 au Val-Saint-Germain, est un homme politique, poète et auteur dramatique français, membre de l'Académie française. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Dignitaire franc-maçon du Rite écossais ancien et accepté pour la France et ses colonies, devenu le « Très Puissant Souverain Grand Commandeur » du « Suprême Conseil de France » (Rite écossais ancien et accepté) de 1860 à 1868, il combattit énergiquement pour l'indépendance de ce rite, lorsque le pouvoir, par un abus de son autorité, manifesta la prétention de le réunir au Rite français sous la direction du maréchal Magnan. Le vieillard retrouva alors toute la verdeur de la jeunesse, et la façon dont il tint tête à l'orage lui valut un regain de cette popularité que, depuis la Restauration, il n'avait plus connue. // Circa 1860 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.
Date d'édition : 1865
Vendeur : photovintagefrance, ARNAVILLE, France
Photographie
Photographie,Vintage cdv albumen print. Jean Pons Guillaume Viennet, né le 18 novembre 1777 à Béziers et mort le 10 juillet 1868 au Val-Saint-Germain, est un homme politique, poète et auteur dramatique français, membre de l'Académie française. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Dignitaire franc-maçon du Rite écossais ancien et accepté pour la France et ses colonies, devenu le « Très Puissant Souverain Grand Commandeur » du « Suprême Conseil de France » (Rite écossais ancien et accepté) de 1860 à 1868, il combattit énergiquement pour l'indépendance de ce rite, lorsque le pouvoir, par un abus de son autorité, manifesta la prétention de le réunir au Rite français sous la direction du maréchal Magnan. Le vieillard retrouva alors toute la verdeur de la jeunesse, et la façon dont il tint tête à l'orage lui valut un regain de cette popularité que, depuis la Restauration, il n'avait plus connue. // Circa 1865 // Tirage albuminé // Format (cm): 6x9,5.
Vendeur : Librairie de l'Amateur, Strasbourg, France
Membre d'association : ILAB
Paris, Garnery, 1823-1824 ; 18 volumes in-16 de plus de 400 pp. chacun, demi-chagrin brun de l'époque, dos lisses ornés à faux-nerfs, tranches mouchetées (traces du temps, petites galeries de vers, dos du tome 17 frotté, mors des tomes 4 et 11 partiellement absents). Les 18 volumes. Jean-François de La Harpe (1739 - 1803) obtint de brillants succès scolaires ; dans sa jeunesse, il fut emprisonné pendant plusieurs mois pour des satires, à Bicêtre, et Fort-l'Evêque ; disciple, imitateur et ami de Voltaire, il fut huit fois lauréat de l'Académie ; il fut aussi l'ami de Marmontel, de d'Alembert, de Mlle de Lespinasse. Voltaire soutint ardemment sa candidature à l'Académie française. Professeur de littérature au Lycée et d'art oratoire à l?École normale, La Harpe fut pendant vingt ans, rédacteur au Mercure ; poète, traducteur en vers, auteur dramatique, il est célèbre comme critique ; il a laissé un ouvrage important, le Lycée ou Cours de Littérature. «Ce n'est pas un critique curieux et studieusement investigateur que La Harpe, c'est un professeur pur, lucide, animé? Il était excellent pour donner aux esprits une première et générale teinture». (Sainte-Beuve, V). Fortes mouillures sur les 75 premiers feuillets du tome 18, ainsi qu'une maladroite restauration des dernières pages du tome 2, mais ensemble correct. En l'état. 1823.
Edité par Südwestdeutscher Verlag Für Hochschulschriften AG Co. KG, 2010
ISBN 10 : 383810644XISBN 13 : 9783838106441
Vendeur : AHA-BUCH GmbH, Einbeck, Allemagne
Livre impression à la demande
Taschenbuch. Etat : Neu. nach der Bestellung gedruckt Neuware - Printed after ordering - Richard Wagner a constamment laissé planer le mystère et la confusion à propos des modèles dont il s'était servi pour forger son propre langage, cherchant même à faire croire que son uvre avait été érigée en rupture totale avec l'art lyrique de son temps. Le présent ouvrage se consacre aux modèles français de Wagner, en particulier les tragédies lyriques de Gaspare Spontini et l'opéra-comique. Deux répertoires qui, chacun à leur manière, ont profondément influencé le compositeur allemand tant sur le plan dramatique que musical. Des influences particulièrement présentes dans les opéras de jeunesse et les opéras romantiques, mais qui laisseront encore des traces tangibles dans les drames musicaux. L'étude de ces modèles permet de donner une vision nouvelle de l'art wagnérien: celle d'un art aux fondations internationales, construit non pas par l'élimination, mais bien par l'assimilation des différents modèles lyriques de l'époque.
Edité par Südwestdeutscher Verlag Für Hochschulschriften AG Co. KG Aug 2015, 2015
ISBN 10 : 383810644XISBN 13 : 9783838106441
Vendeur : BuchWeltWeit Ludwig Meier e.K., Bergisch Gladbach, Allemagne
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Taschenbuch. Etat : Neu. This item is printed on demand - it takes 3-4 days longer - Neuware -Richard Wagner a constamment laissé planer le mystère et la confusion à propos des modèles dont il s'était servi pour forger son propre langage, cherchant même à faire croire que son uvre avait été érigée en rupture totale avec l'art lyrique de son temps. Le présent ouvrage se consacre aux modèles français de Wagner, en particulier les tragédies lyriques de Gaspare Spontini et l'opéra-comique. Deux répertoires qui, chacun à leur manière, ont profondément influencé le compositeur allemand tant sur le plan dramatique que musical. Des influences particulièrement présentes dans les opéras de jeunesse et les opéras romantiques, mais qui laisseront encore des traces tangibles dans les drames musicaux. L'étude de ces modèles permet de donner une vision nouvelle de l'art wagnérien: celle d'un art aux fondations internationales, construit non pas par l'élimination, mais bien par l'assimilation des différents modèles lyriques de l'époque. 372 pp. Deutsch.