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Edité par Veuve Jehan Trepperel, [1518 ou 1519], Paris, 1519
Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France
Membre d'association : ILAB
Signé
*** Seul exemplaire connu de cette édition du "Calendrier des bergers". Elle est illustrée de plus de 100 gravures sur bois. Livre populaire, livre d'usage, tous les éditions de cet ouvrage sont très rares. Très curieux pour son texte et son illustration, c'est une sorte d'encyclopédie des connaissances météorologiques, astrologiques, agricoles, médicales et morales. C'est le premier almanach qui ait été imprimé en France. "On s'explique facilement la faveur d'un ouvrage qui s'adressait aux masses populaires et rurales et leur donnait des conseils de toutes sortes sur la médecine et l'hygiène, l'agriculture, la manière de se comporter en ce monde en vue d'arriver sainement dans l'autre, en même temps qu'il donnait aux gens illettrés des notions sur l'astronomie et la division du temps. Les démonstrations étaient renforcées par des images explicatives pour ceux qui ne savaient pas lire." (M. Monceaux). "Ces livres sont en fait des compilations à usage pratique et moral destinées à un public laïc. Ils s'inspirent d'ouvrages médiévaux tels que "Le Livre des propriétés des choses" de Barthélémy l'Anglais, les "Grandes Danses Macabres", les traités préparant les âmes au Jugement Dernier. Ils ont recours à l'astrologie, très présente aux XVe et XVIe siècles. Les signes du zodiaque, les planches anatomiques, les danses macabres ou représentations des enfers, les représentations des activités agricoles ou artisanales pour chaque mois de l'année, doivent enrichir le texte pour guider l'homme vers son salut." (Bibliothèque de Troyes) Publié pour la première fois en 1491, à Paris par Guy Marchant, ce "Calendrier" a connu de nombreuses éditions. L'édition la plus proche donnée par la veuve Jehan Trepperel et Jehan Jehannot, avec un calendrier débutant en 1516, est longuement décrite dans le catalogue Rothschild (N° 2562). Sa collation est un peu différente (cahier a8 est ici a6 sans manque) et le contenu n'est pas exactement le même. Le bois gravé du titre, bien que très semblable, présente des différences. Les 8 premiers feuillets sont imprimés en noir et rouge. Grand bois gravé sur le titre, répété au dernier feuillet, montrant un berger faisant la leçon à ses compagnons. Parmi les illustrations les plus étonnantes, et souvent d'une facture assez primitive, citons une série effrayante montrant les peines de l'enfer, trois hommes anatomiques, une opération chirurgicale, un berger "pratiquant le cadran de nuit" (pour connaître l'heure la nuit), un dragon volant, une comète, un "nègre, héraut de la Mort". La date nous est donnée au feuillet c1 : "On doit entendre que cette année Mil cinq cens XIX." Le calendrier des éclipses commence en 1518 et se termine en 1553. Supra-libris doré de Victor Masséna, prince d'Essling (1836-1910), avec sa devise "Victor et Fidelis". Petit-fils du maréchal d'Empire, il avait construit une exceptionnelle bibliothèque d'incunables et d'éditions illustrées du XVIe siècle. Charnières frottées. *** In-4 de (86) ff. [a-d4, e8, f-t4, v6] Maroquin brun, dos à nerfs, armoiries dorées au centre des plats, tranches dorées sur marbrure. (Reliure du XIXe, signée Hardy-Mennil.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * Only known copy of this edition. Illustrated by more than 100 woodcuts. Popular book, all the copies of this work are very rare. Very curious for its text and its illustration. It is a kind of encyclopedia of the meteorological, astrological, agricultural, medical and moral knowledge and also the first almanac which was printed in France. Published for the first time in 1491, in Paris by Guy Marchant, the "grant kalendrier" was printed in numerous editions. The closest of this one, printed by the widow of Jehan Trepperel and Jehan Jehannot, with a calendar beginning in 1516, is described at length in the Rothschild catalog (N°2562). Its collation is a little bit different (gathering a8, is here a6 without lack) and contents is not exactly the same. The woodcut on title, although very similar, present differences. The first 8 leaves are printed in black and red. Large woodcut on title, repeated on the last leaf, showing a shepherd making the lesson to his companions. Among the most striking illustrations, we find a terrible serie showing the punishments of hell, three anatomical men, a surgical operation, a shepherd " practising the night dial " (how to know the hour at night), a flying dragon, a comet, a negro, as a "herald of the Death ". The date of 1519 is given on leaf c1 and the timetable of eclipses begins in 1518 and ends in 1553. Supra- libris gilded on cover of Victor Masséna, prince of Essling (1836-1910 ). Hinges rubbed, very fine copy. - -.
Edité par Paris, chez Jacques Gazeau, en la rue Sainct Jehan de Latran, devant le college de Cambray, 1549. 1549, 1549
Vendeur : JF LETENNEUR LIVRES RARES, Saint Briac sur mer, France
Membre d'association : ILAB
Edition originale Signé
1 vol. in-folio (316 x 208 mm) de: [11] ff. (dont titre, dédicace, privilége, table), [1] f. bl., [277] ff., [14] pp. (table chronologique manuscrite); annotations manuscites d'époque. Ex-libris gravé et devise "Semper Jucti" sur le premier contre-plat. Marquis de Migien avec sa signature datée 1751 sur le second contre-plat. chevalier de St. Louis, ancien capitaine au régiment des gardes françoises, bibliophile bourguignon qui vécut au chateau de Savigny-les-Beaunes. (quelques galeries de vers en marge inférieure, défauts d'usage, salissures, taches, traces de pliures et petites restaurations aux premiers feuillets et au feuillet "O", le reste frais). Plein veau 16éme, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés et titré à l or, tranches jaspées de rouge. (Quelques discrétes restaurations aux mors). Première traduction française par Eloy Maignan du plus célèbre traité de botanique de la Renaissance intitulé "De historia stirpium commentarii insignes" (Bâle, 1542) dû à Léonarth Fuchs (1501-1566), médecin et botaniste bavarois. Avec Hieronymus Bock dit Tragus, Otto Brunfels et Valerius Cordus, il est un des acteurs majeurs de l émergence de la botanique en tant que science naturelle à part entière, cette dernière alors très proche de la médecine en son temps. Exemplaire en coloris d époque entièrement réglé à l encre brune. Auteur de plus de 500 livres et pamphlets, il s oppose aux théories des médecins et philosophes arabes et ses textes concernant l anatomie de l il et ses maladies constituent une référence pour l époque. En 1535, Il est nommé professeur de médecine à l université de Tübingen au sein de laquelle il enseigne pendant 31 ans et fonde également le premier jardin botanique allemand. Il est aussi traducteur, commentateur et éditeur des travaux du médecin grec Claude Galien. En raison de sa contribution majeure dans le domaine de la botanique, le nom du genre fuchsia est en partie nommé en son honneur par Charles Plumier, qui découvrit ces plantes à Saint-Domingue à la fin du XVIIe siècle. Le présent ouvrage, traduction française de 1549, est illustré de 509 bois gravés dans le texte et de quelques planches hors-texte composées de 4 plantes, le tout en coloris d époque. Les dessins sont d'Albert Meyer et les gravures de Veit Rudolph Speckle. Ces dernières, qui ont été utilisées par l'éditeur bâlois Michael Isingrin pour l'édition in-8 de 1545, ont ici été réduites et inversées par rapport à celles de l'édition originale et sont gravées par Albrecht Meyer, Heinrich Füllmaurer et Veit Rudolf Speckle. Dans cet herbier, Fuchs décrit plus de 400 plantes sous tous leurs aspects : nom, forme, lieu, temps, odeur, tempérament ainsi que vertus. Pour ce faire, il s appuie principalement sur trois références antiques : Dioscoride, Galien et Pline. Si l auteur se focalise majoritairement sur les plantes allemandes, son travail est le premier à comporter des plantes provenant d'Amérique tels que le maïs, le cactus, le potiron, le haricot rouge, le piment, l' illet d'Inde ou encore le tabac. Le travail de Fuchs témoigne d un changement majeur dans l histoire des sciences naturelles en ce sens qu il constitue la première monographie de botanique médicale s inscrivant dans une véritable approche scientifique. A l époque, la botanique étant intrinsèquement liée à la médecine, les plantes étant très majoritairement étudiées pour leur vertu médicinale. Si Fuchs, lui-même médecin, s inscrit également dans cette approche, il démontre néanmoins une volonté d étudier également les végétaux pour eux-mêmes. Ce faisant, il participe à l émergence de la botanique en tant que science naturelle à part entière, bien distincte de la médecine. Les gravures qui accompagnent les descriptions des plantes sont d une rare finesse pour l époque et constituent ainsi une réelle avancée pour le dessin scientifique en botanique. De plus, Fuchs s investit sérieusement dans la réalisation des illustrations, contrairement à la majorité des auteurs de l époque qui en laissait la responsabilité à l éditeur. De cette manière, il s assure que chaque gravure montre clairement toutes les parties de la plante décrite. Afin que ses illustrations soient les plus complètes possibles, beaucoup de plantes sont représentées à différents stades de leur évolution en un seul et même dessin. Ce livre est aujourd hui reconnu comme une uvre historique majeure dans son domaine d après l université de Glasgow. Il est même considéré comme l'un des meilleurs livres illustrés de tous les temps et comme un chef-d' uvre de la Renaissance allemande par la Stanford University Press. Son approche scientifique très rigoureuse pour l époque aura permis d établir une nouvelle norme de précision et de qualité, en plus d'être la première publication connue de plantes originaires d'Amérique. Les bois de notre exemplaire sont finement aquarellés d époque et il comporte des annotations manuscrites contemporaines à l encre brune dans le texte ainsi que 14 pages de table supplémentaire de la même main. Très bel exemplaire, frais, conservé dans sa reliure d époque en parfait état. 1 vol. folio (316 x 208 mm) of: [11] ff. (including title, dedication, privilege, table), [1] bl. f., [277] ff. (handwritten chronological table); handwritten annotations from the period. Engraved bookplate and motto "Semper Jucti" on the first back cover. Marquis de Migien with his signature dated 1751 on the second flyleaf. Knight of St. Louis, former captain in the regiment of the French guards, Burgundian bibliophile who lived at the chateau de Savigny-les-Beaunes. Full 16th c. calf, double gilt fillet framing the boards, spine ribbed and titled in gold, edges speckled with red. (A few wormholes in the lower margin, defects of use, soiling, stains, traces of folds and small restorations on the first folios and on folio "O", the rest fresh). First French translation by Eloy Maignan of the most famous botanical treatise of the Renaissance entitled "De historia stirpiu.
Edité par Christoph Froschauer, 1534
Edition originale
Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. VADIANUS, Joachim (1484-1551). EPITOME TRIUM TERRAE PARTIUM, ASIAE, AFRICAE ET EUROPAE compendiariam locorum descriptionem continens. Zurich, Christoph Froschauer, 1534. In-folio de 6 ff., 273 pp., 1 p. et 14 ff. ; une carte dépliante. Demi-peau de truie sur ais de bois. Reliure du siècle dernier. 272 x 180 mm. FIRST EDITION of Vadianus s influential description of the world, with the very important map of the world depicting America for almost the first time, showing the complete outline of South America and according to Sabin « lacking in most of the copies located ». Alden & Landis 534/31; Harrisse, BAV 189 ; JCB I, p, 460 ; Karrow 58/47.1 ; Sabin 98279 (erroneously dated 1533) ; Shirley 70 ; VD 16, V20. The map is a reduced size copy of the world map attributed to Sebastian Munster published in Grynaeus's Novis orbis regionum ac insularum veteribus incognitarum (Basel, 1532) itself primarily based on Waldseemüller's map of 1507.Vadianus describes all the continents, seas and islands, regions, mountains and towns of the world, with separate chapters on Europe, Africa, Asia, Palestine and even Paradise, offering a geographical reading of biblical history, The description of America can be found on pp. 263-273, In the same year an octavo edition was published (without the map), later followed by several other editions. Very good copy. Joachim Vadian (1484-1551), de son nom de naissance von Watt, fut un universitaire humaniste et réformiste de Saint-Gall qui, après une carrière dans la médecine à l'étranger, revient dans sa ville d'origine et participa activement à la vie politique de celle-ci en se faisant élire au sein du Petit Conseil puis en assurant le rôle de Bourgmestre. Il défendit les idées de la Réforme et produisit des travaux sur l'histoire qui firent autorité en son temps. Ex-libris manuscrit ancien de Joann Hueber et ceux de Harrison D. Horblit et celui de B. Mendel qui furent chacun d'importants bibliophiles et collectionneurs américains d'ouvrages scientifiques portant notamment sur les grandes navigations et la découverte de l'Amérique. TRES BEL EXEMPLAIRE COMPLET DE LA MAPPEMONDE tirée Typus cosmographique universalis proposant une projection ovale du monde avec la mention « America » notée pour l actuelle Amérique du sud tandis que le nord y est nommé « terras de cuba ».
Date d'édition : 1582
Couverture rigide. Etat : Très bon. Heidelberg, Jacobus Milius, 1582.(17) ff., (1) f.bl., 495 pp., (1) p. et 6 planches dépliantes.[Précédé de :]I - Peucer, Caspar. Elementa doctrinae de Circulis coelestibus et primo motu, recognita et correcta.Wittenb., Joh. Crato, 1576.(8) ff., 304 pp. (saut dans la pagination sans manque), 8 planches dépliantes.Soit deux ouvrages d'astronomie reliés en 1 volume in-8, plein vélin ivoire à recouvrement, traces de liens, dos lisse peint à l'époque avec auteur, titre et marques de bibliothèque calligraphiés à l'encre noire, tranches jaspées. Reliure de l'époque.155 x 98 mm. --- II/ Précieuse et rarissime édition originale de « l'Epitome Astronomiae », l'?uvre majeure du maître de Johannes Kepler (1571-1630), l'astronome Michael Maestlin (1550-1631).Caspar, Kepler S. 4/ ; Houzeau/L. 2747 ; Zinner 3041 ; vgl. Admas M 85 ff u. STC 585.« Michael Maestlin (aussi appelé Mästlin, Möstlin ou Moestlin), né le 30 septembre 1550 à Göppingen en Bade-Wurtemberg, mort le 20 octobre 1631 à Tübingen, est un astronome et mathématicien allemand, connu pour être le mentor de Johannes Kepler ».Maestlin a étudié la théologie, les mathématiques et l'astronomie au Tübinger Stift à Tübingen, une ville du Wurtemberg. Il a obtenu la maîtrise en 1571 et est devenu en 1576 un diacre luthérien à Backnang, tout en continuant ses études dans cette ville. En 1580, il est devenu professeur de mathématiques à l'université d'Heidelberg, puis à celle de Tübingen de 1583 jusqu'à sa mort.C'est en 1582 qu'il publie son fameux « Epitome astronomiae », véritable introduction populaire à l'astronomie qui influença tant Kepler, alors son étudiant.« Johannes Kepler? absolvierte zwar in Tübingen die Theologie, fand aber an den astronomischen Vorlesungen von Michael Mästlin (Göppingen 1550 ? Tübingen 1631 ; Prof. math. Heidelberg u. Tübingen) mehr Geschmack als an der damaligen Orthodoxie (Wolf i, 24).Kepler rejoint en 1589 l'université de T /// Heidelberg, Jacobus Milius, 1582.(17) ll., (1) bl. l., 495 pp., (1) p. and 6 folding plates.[Preceded by:]I - Peucer, Caspar. Elementa doctrinae de Circulis coelestibus et primo motu, recognita et correcta.Wittenb., Joh. Crato, 1576.(8) ll., 304 pp. (gap in the pagination without loss), 8 folding plates.Two astronomical works bound in one volume 8vo [155 x 98 mm], full overlapping ivory vellum, remains of ties, flat spine contemporary painted with the author's name, title and library marks handwritten in black ink, sprinkled edges. Contemporary binding. --- II/ Precious and extremely rare first edition of the "Epitome Astronomiae", the major work of Joannes Kepler's (1571-1630) master, the astronomer Michael Maestlin (1550-1631).Caspar, Kepler S. 4/; Houzeau/L. 2747; Zinner 3041; vgl. Admas M 85 ff u. STC 585."Michael Maestlin (also called Mästlin, Möstlin or Moestlin), was born on September 30th 1550 in Göppingen in Bade-Württemberg and died on October 20th 1631 in Tübingen. He was a German astronomer and a mathematician, known to be Johannes Kepler's mentor."Maestlin studied theology, mathematics and astronomy at the Tübinger Stift in Tübingen, a town of Württemberg. He obtained his master's degree in 1571 and became a Lutheran deacon in 1576 in Backnang while he was continuing his studies in this town. In 1580, he became a math teacher at the University of Heidelberg, then at the one of Tübingen in 1583 until he passed away.In 1582 he publishes his famous "Epitome astronomiae", a true popular introduction to astronomy which influenced Kepler so much, who was his student at that time."Johannes Kepler? absolvierte zwar in Tübingen die Theologie, fand aber an den astronomischen Vorlesungen von Michael Mästlin (Göppingen 1550 ? Tübingen 1631 ; Prof. math. Heidelberg u. Tübingen) mehr Geschmack als an der damaligen Orthodoxie (Wolf i, 24)."Kepler joined the University of Tübingen in 1589, where he received a complete training. "His professor.
Edité par Jehan Janot, Paris, 1521
Vendeur : Arader Books, New York, NY, Etats-Unis
Edition originale
Hardcover. Etat : Very good. First. Paris: Jehan Janot, [ca. 1521]. Small quarto (7" x 4 7/8", 178mm x 125mm). [Full collation available.] With some 300 woodcuts integral to the text, as well as Lombardic and inhabited initials. Title printed red-and-black. Collated complete (same number of leaves, signed identically except with b-e^4 f^8 g-k^4 for our b-e^4 g^4 h-i^8 k^4) against BnF ACQ 84-7049. Bound by Lobstein-Laurenchet (signed to the upper edge of the verso of the first free end-paper) in modern olive-green morocco with yapp edges. On the voards, a double blind fillet border. On the spine, five raised bands. Title gilt to the second panel. Marbled end-papers. All edges of the text-block gilt. Very faint rubbing to the extremities. Washed. Quires g and h re-margined; h8 with the running title partially supplied in manuscript. Scattered very faint early marginalia and lining. Book-label of Jean Bonna on the recto of the first binder's blank (from his sale, Christie's 16 June 2015, lot 24). The intellectual history of early herbals is both complicated and quite straightforward: most are compendia or translations of a limited sets of Classical and medieval works on the properties -- especially the medicinal properties -- of plants. The title cites several: the tenth- and eleventh-century Persian polymaths Avicenna (Ibn Sina) and Rasis (Razi, Rhazes); Constantinus Africanus the eleventh-century monk who introduced their work to Europe; Isaac Israeli, a Jewish Neoplatonist and physician; Matthaeus Platearius of Salerno, likely the author of a Latin treatise on medicinal plants called Circa Instans; and Hippocrates (ypocras), the fifth-century BC doctor and "father of medicine." The popularity of the subject in the late medieval period carried over into the era of incunables, and a great many herbals were printed; the first account of the herbal in French (Grant -- i.e. Grand -- Herbier, also called the Arbolayre) is as early as 1480, published by the Paris bookseller Pierre le Caron. His stock was transferred to Nyverd, who circulated it to a variety of publishers (including Janot (Jehannot)) from ca. 1520-1540; the present copy is at the very early end of this. Because so many hands were involved, very rarely do copies align exactly; our has only one comparandum: BnF ACQ 84-7049 (whose collation is nearly idential). Particularly lovely in this edition is the profusion of woodcuts in a sparse, almost abstracted style. These indicate rather than illustrate the various species, but are nonetheless crucial to early taxonomy. The present copy was conserved in the twentieth century (including the fine Lobstein-Laurenchet binding), perhaps by the only owner whose ownership mark remains: Jean Bonna, the renowned collector of Old Master drawings. Bonna's first passion, however, was early French first editions (especially illustrated), and he had a nonpareil collection of them. It is therefore difficult to imagine a superior provenance for the volume. Brunet I.377; Choulant Naturgeschichte 6; Nissen BBI 2332; Pritzel 10762; cf. Renouard 474.
Edité par Jean Le Royer, Paris, 1564
Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France
Membre d'association : ILAB
Edition originale
*** Première édition. C'est le premier travail d'importance d'Ambroise Paré et son ouvrage de chirurgie le plus complet avant la parution des ses oeuvres onze ans plus tard. Il est illustré par 158 bois gravés, dont de nombreux instruments. Il existe deux tirages, dans l'un il y a un portrait au verso du titre, dans l'autre il est blanc ce qui est le cas ici, et cela pourrait être une marque de premier tirage. Plusieurs marges ont été restaurées et doublées, dont les feuillets 21 et 224, et les derniers feuillets de table, mais sans atteinte à la surface imprimée. Reliure restaurée. Les trois derniers exemplaires qui se sont vendus ces dernières années étaient tous incomplets. Tous les premiers ouvrages d'Ambroise Paré, des livres d'usage et de petit format, sont aujourd'hui rares. *** In-8 de (26), 232, (18) ff. Vélin. (Reliure de l'époque.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * First edition. Illustrated by 158 woodcuts. "Paré embarks here on his first work of magnitude." (Doe). "Paré's first general treatise on surgery, and the most comprehensive of his treatises before his collected works (1575). Dix livres included Paré's first description of the use of the ligature in amputations, one of his greatest contributions. Paré began the work with an exposition of his method of treating gunshot wounds, including descriptions and illustrations of the instruments he used. In his second chapter he discussed the treatment of arrow wounds, reminding us that arrows were still a major weapon of war in the 16th century. In his third chapter he discussed his methods of treating fractures, and the instruments, splints, and bandaging methods required. His fourth book covered the treatment of contusions, and the use of many instruments. His fifth book concerned the treatment of burns. The sixth book concerned what he called "caries of the bones" which caused ulceration and putrefaction. These wounds he often treated with cautery. The seventh book concerned gangrene and "mortification," their treatment by amputation, and prostheses which Paré designed for these patients, including artificial legs and artificial hands. In his eighth book Paré discussed urological diseases including surgery for urinary stricture The ninth book concerned surgery for kidney and bladder stones. The tenth book further discussed urological problems, followed by a long section in which Paré illustrated and described the widest range of his instruments and the uses for each. Paré also had an extensive dental practice and his books contain much information on the subject. He designed several instruments for extracting teeth." J. Doe, A bibliography of the works of Ambroise Paré 13. Garrison Morton 5564 and 3668.1. - -.
Couverture rigide. - Guillaume Rouillé, Lyon 1551, petit in-8 (10,5x17,5cm), 675 pp. (44 p.), relié. - Édition originale de la traduction française des Dialoghi d'amore donnée par Denis Sauvage, sieur du Parc. La page de titre est ornée d'un très bel encadrement gravé sur bois d'après une composition de Pierre Vase. Très belle impression lyonnaise en caractères italiques, avec lettrines et ornements. Exemplaire entièrement réglé de rouge, 28 lignes par page. Reliure lyonnaise de l'époque, dos lisse entièrement restauré richement orné d'arabesques et pointillés dorés, plats ornés en leur centre d'un grand motif typographique doré sur fond de pointillés dorés, larges arabesques et entrelacs en écoinçons, toutes tranches dorées et ciselées d'arabesques végétales. Ex-libris de la bibliothèque de James Toovey encollé sur le premier contreplat, celui de Samuel Putnam Avery réalisé par le peintre et graveur anglais Charles William Sherborn collé sur la première garde, tampon à sec de la bibliothèque Gianni de Marco sur la garde suivante. Deux ex-libris manuscrits anciens sur la page de titre. Libraire et éditeur, James Toovey (1813-1893) fut également un important bibliophile. Il acquit la bibliothèque du château de Gosford, en Irlande du Nord, en 1878. Après sa mort, ses livres furent vendus en partie aux enchères en 1894, alors que son fils en garda une autre partie qui fut vendue ensuite en 1899 à M. J. Pierpont Morgan, fondateur de la Morgan Library de New York. Samuel Putnam Avery (1822-1904), marchand d'art et connaisseur fut nommé commissaire chargé du département des arts américains de l'Exposition Universelle à Paris. Fondateur et pendant longtemps administrateur du Metropolitan Museum of Art de New York, il fut également un grand collectionneur d'estampes et d'ouvrages rares établis dans de superbes reliures. Cet ouvrage de grande facture, l'une des plus belles réalisations de l'imprimerie lyonnaise alors à son apogée, est emblématique d'une période charnière de l'histoire de la langue française renaissante, deux ans après la publication de la Défense et illustration de la langue française de Joachim du Bellay. La traduction de Denis Sauvage, dédiée à Catherine de Médicis, fait date dans l'histoire de la langue française. Correcteur de l'éditeur Guillaume Rouillé, Sauvage se convertit un temps à la Réforme et fut - à l'instar de Froissart et de Commines - l'historiographe du roi Henri II. Particulièrement sensible à la réforme de la langue française il n'hésita pas dans cet ouvrage à inventer de nombreux néologismes. Ce sont au total plus d'une centaine de mots qui sont ainsi répertoriés dans le glossaire qu'il dresse à l'attention du lecteur en fin de volume. Plusieurs de ces termes ont d'ailleurs aujourd'hui été adoptés par l'usage?: astuce, bénévole, dimension, immédiatement (contrairement à médiatement), moteur, etc. L'éditeur Guillaume Rouillé, formé à l'imprimerie à Venise, fut quant à lui l'un des premiers en France à se conformer aux règles de l'orthographe modernisée que Ronsard venait de préconiser quelques mois plus tôt. Judah Abravanel (ou Léon l'Hébreu, 1460-1521), cabaliste juif refusant de se convertir au christianisme, fut contraint en 1492 de quitter la Castille pour Gênes où il exerça la médecine. Ses dialogues contribuèrent, avec ceux de Marsile Ficin, à la diffusion en France d'un néo-platonisme étroitement lié au mouvement humaniste. Les poètes du cénacle lyonnais puis ceux de la Pléiade accueillirent avec enthousiasme la Philosophie d'amour. On en retrouve en outre un exemplaire parmi les 105 volumes répertoriés de la bibliothèque de Montaigne qui s'amusera de l'immense succès du texte?: «?Mon page faict l'amour, lisez-luy Léon Hébreu et Ficin.?» Son influence traversera pourtant le temps, un siècle plus tard Spinoza lui empruntera le concept d'amour intellectuel de Dieu. Bel et rare exemplaire, établi dans une luxueuse reliure lyonnaise de la Renaissance et ayant notamment appartenu à Samuel Putnam Avery, fondateur du 675 pp. (44 p.).
Edité par [Vers 1573], 1573
Vendeur : Librairie Pierre Adrien Yvinec, Paris, France
Membre d'association : ILAB
Manuscrit / Papier ancien Signé
Pas de couverture. Etat : Bon. Un feuillet in-12 (148 x 105 mm). Dessin à l'encre, aquarelle et rehauts d'or, mentions manuscrites à l'encre, sous verre, cadre doré, marie-louise avec filets d'encadrements à l'encre tracés à la main. La prestigieuse Université de Padoue. L Université de Padoue est une des plus anciennes du monde. Elle fut fondée par un exode d étudiants et de professeurs qui quittèrent l université de bologne en 1222. À partir de 1399, les enseignements du droit et de la théologie furent élargis et il y eut deux universités : l'Universitas Iuristarum pour l étude du droit civil, du droit canon et de la théologie ; et l'Universitas Artistarum pour l étude de la médecine, de la philosophie, de la rhétorique et de l astronomie. À partir du XVe siècle, l'Université de Padoue connut un prestige croissant, bénéficiant de la protection de la république de Venise. Elle s installa en 1493 dans le fameux Palazzo Bo. Dès les premiers temps, la réputation de Padoue attira des étudiants du continent entier et fut rendue célèbre par la valeur de ses élèves et de ses professeurs. Du XVe au XVIIe siècles, d importantes figures étudièrent ou enseignèrent à Padoue, tels Pic de la Mirandole, André Vésale, Le Tasse, nicolas Copernic ou Galilée. Le recteur de chacune des universités, élu par ses élèves, incarnait la plus haute autorité morale. il est revêtu d'un luxueux manteau brodé d or, comme défini dans le cadre des lois somptuaires vénitiennes concernant le port des costumes. En l'année universitaire 1572-1573, le Crétois Bartholomeus Bozza fut élu recteur de l'université de droit. L'année suivante, ce fut Pompeius Brigida qui fut élu. Une des premières représentations du recteur, avant les premières impressions. L'intérêt anthropologique, qui se développa dans la seconde moitié du XVIe siècle en Europe, vit paraître les premiers recueils consacrés aux costumes. en 1562 fut publié le Recueil de la diversité des habits par François Desprez, illustré de personnages des quatre continents. Le personnage du recteur de l'Université de droit de Padoue apparaît pour la première fois en 1577 dans Omnium pene Europae, Asiae, Aphricae atque Americae gentium habitus, que publia Abraham de Bruyn à Cologne. Il y est représenté dans une pose similaire, mais dans le sens inversé. On le retrouve plus tard dans le Diversarum Nationum Ornatus de Pietro Bertelli, publié en 1589 à Padoue, d après des dessins de Giacomo Franco ; puis dans le De gli habiti antichi, et moderni di diverse parti del mondo de Cesare Vecellio, publié pour la première fois en 1590. Ce dessin est accompagné d'une dédicace de l'humaniste Hugo Blotius, datée de 1573, et d'un blason héraldique peint, dans la tradition des alba amicorum très en vogue chez les étudiants à la Renaissance. Reflets des vertus prônées par les lettrés et les élites au XVIe siècle, les alba amicorum, ou livres d'amitié, étaient tenus par des professeurs et par des étudiants lors de leurs voyages d études. Les rencontres d amis savants donnaient lieu à des échanges d'autographes, de croquis et d'armoiries. Ils devenaient un témoignage de prestige. La dédicace d'un humaniste pour un album amicorum. Né à delft, en Hollande, Hugo Blotius, ou de Bloote (1533-1608), fut docteur en droit. D'après les recherches de Pierre- Antoine Martenet, on sait qu il accompagna, en tant que précepteur, deux élèves à Padoue. Il était à Padoue le premier septembre 1573, puis il apparaît dans un autre album amicorum en septembre de la même année, à Bologne, avant d être nommé à Vienne, en 1575, bibliothécaire impérial par l empereur Maximilien II. On lui doit le premier inventaire de ce qui deviendra la bibliothèque nationale d Autriche. Un exceptionnel dessin à la plume du XVIe siècle, colorié et rehaussé d or. Rippa Bonati & Finucci, Mores Italiae, Costumi e scene di vita del Rinascimiento, 2007. Riello, The world in a book : the creation of the global in sixteenth-century european costume books, Past and Present, volume 242, supplément 14, 2019. Signé par l'auteur.
Edité par Nicolas Bonfons, [1589], Paris, 1589
Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France
Membre d'association : ILAB
Signé
*** Belle édition en lettres rondes. Elle est illustrée par plus de 80 gravures sur bois. Livre populaire, livre d'usage, tous les éditions de cet ouvrage sont très rares. Très curieux pour son texte et son illustration, c'est une sorte d'encyclopédie des connaissances météorologiques, astrologiques, agricoles, médicales et morales. C'est le premier almanach qui ait été imprimé en France. "On s'explique facilement la faveur d'un ouvrage qui s'adressait aux masses populaires et rurales et leur donnait des conseils de toutes sortes sur la médecine et l'hygiène, l'agriculture, la manière de se comporter en ce monde en vue d'arriver sainement dans l'autre, en même temps qu'il donnait aux gens illettrés des notions sur l'astronomie et la division du temps. Les démonstrations étaient renforcées par des images explicatives pour ceux qui ne savaient pas lire." (M. Monceaux). "Ces livres sont en fait des compilations à usage pratique et moral destinées à un public laïc. Ils s'inspirent d'ouvrages médiévaux tels que "Le Livre des propriétés des choses" de Barthélémy l'Anglais, les "Grandes Danses Macabres", les traités préparant les âmes au Jugement Dernier. Ils ont recours à l'astrologie, très présente aux XVe et XVIe siècles. Les signes du zodiaque, les planches anatomiques, les danses macabres ou représentations des enfers, les représentations des activités agricoles ou artisanales pour chaque mois de l'année, doivent enrichir le texte pour guider l'homme vers son salut." (Bibliothèque de Troyes) Publié pour la première fois en 1491, à Paris par Guy Marchant, ce "Calendrier" a connu de nombreuses éditions. Les deux premiers cahiers sont imprimés en noir et rouge. Grand bois gravé sur le titre montrant un berger faisant la leçon à ses compagnons. Parmi les illustrations les plus étonnantes, et souvent d'une facture assez primitive, citons une série effrayante montrant les peines de l'enfer, trois hommes anatomiques, une opération chirurgicale, un berger "pratiquant le cadran de nuit" (pour connaître l'heure la nuit), un dragon volant, une comète, un "nègre, héraut de la Mort". Le calendrier des éclipses commence en 1589 et se termine en 1626. Brunet 2, 206 nous dit que cette édition a été souvent copiée par la suite à Lyon, Rouen ou à Troyes. Restaurations de papier sans manque de la marge supérieure du titre, de la marge supérieure et latérale du second feuillet et de petites réparations marginales dans les quelques feuillets suivants, mors frottés, coiffe supérieure rognée, mais bon exemplaire, relié par Jean-Edouard Niédrée, qui exerça de 1836 à 1854. *** In-4 de (116) ff., [A8, B-Z4, Aa-Dd4]. Veau brun glacé, dos à nerfs orné, double encadrements sur les plats, tranches dorées sur marbrure. (Reliure du XIXe, signée Niédrée.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * A beautiful edition, printed in roman caracters, illustrated by more than 80 woodcuts. Popular book, all the copies of this work are very rare. Very curious for its text and its illustration. It is a kind of encyclopedia of the meteorological, astrological, agricultural, medical and moral knowledge and also the first almanac which was printed in France. Published for the first time in 1491, in Paris by Guy Marchant, the "grant kalendrier" was printed in numerous editions. The first two gatherings are printed in black and red. Large woodcut on title showing a shepherd making the lesson to his companions. Among the most striking illustrations, we find a terrible serie showing the punishments of hell, three anatomical men, a surgical operation, a shepherd " practising the night dial " (how to know the hour at night), a flying dragon, a comet, a negro, as a "herald of the Death ". The timetable of eclipses begins in 1589 and ends in 1626. According to Brunet 2, 206, this edition was frequently copied later on in Lyon, Rouen and Troyes. Some restorations in the margins of first few leaves, joints worn, head of spine cropped, but good copy bound by the Parisian binder Jean-Edouard Niédrée, who worked from 1836 to 1854. - -.
Edité par apud Jordanum Zilettum, Venetiis, 1573
Vendeur : Rossignol, Paris, France
Livre Edition originale
Couverture rigide. Etat : Bon. Edition Originale. Célèbre ouvrage des Sept livres de la chirurgie du médecin vénitien Andrea Della Croce. Petit in folio (dim 29 x 21,5 cm), reliure demi velin, plats cartonnés à papier dominoté, tranches mouchetées. (iv) ff, 142 feuillets, feuillets 43, 56, et index manquant. Titre avec vignette gravée, ex libris manuscrit de l'époque rayé en bas du titre, illustré d'environ 500 gravures sur bois xylographiques in texte et de 5 grandes gravures, dont 2 pleine page. Légère auréole des feuillets 2 à 8, 15 à 17, 29 à 45, 50 à 65, 68 à 81, feuillet 83, 93 à 108, 120 à 121, 126 à 131, 136 à 141, s'accentuant aux feuillets 6 à 8, des feuillets 11 à 13, des feuillets 18 à 28, sur feuillets 53-54, sur feuillets 120-121. Giovanni Andrea Della Croce (1509 ou 1515-1575) était un chirurgien vénitien du 16e siècle. Petit-fils du chirurgien Giovanni Antonio Grandi Della Croce, au service du duc de Milan, il se consacra à l'étude des médecins classiques et devint en 1532 membre du Collège chirurgical de Venise. Ce collège avait le monopole du soin des blessés et des lectures publiques d'anatomie et de chirurgie. Il reçut la charge de médecin de la flotte vénitienne. Il fut chargé par le magistrat de la Santé de s'unir aux médecins Sanmicheli, de Castello et Santo, pour pourvoir aux défenses contre la peste. En 1559, pour motifs de santé, il a une dispense de cours, mais il continua les études anatomiques et chirurgicales, en particulier sur le soin des blessures d'armes à feu. Il était l'un des chirurgiens les plus performants de Venise pendant les années de guerre contre les Turcs. Il publia cet ouvrage, son ?uvre majeure en 1573, auquel il devra sa renommée européenne. Il fut traduit en diverses langues et compte sept tomes :1. les abcès et tumeurs 2. les blessures d'armes à feu et les méthodes pour éviter les hémorragies 3. les ulcères (5 parties) 4. étude des fractures osseuses 5. interventions: cautérisations, phlébotomie, litotrizia 6.antidotes et remèdes chirurgicaux 7. série d'esquisses relative aux instruments opératoires, dont certains de son invention. Cet ouvrage est le plus vaste et le plus analytique du genre. Della Croce introduit des synonymes dans des langues différentes pour désigner les affections morbides, et donne moultes exemples pratiques pour accomplir les opérations. Malgré son hippocratisme, il est parfois en mesure de se détacher des anciens, comme pour la trépanation du crâne, qu'il déconseille d'accomplir dans les sutures; il adopte une nouvelle attitude dans la description de la hernie du poumon, dépassant l'anatomo-pathologiste Rolando da Parma ; mais son ?uvre a surtout du succès pour les parties relatives aux blessures à la tête et à la poitrine, aux hémorragies et aux lésions relatives à la trachée. Dans ce travail sont présentées toutes les opérations nécessaires d?un excellent chirurgien pour guérir toutes sortes de blessures; deux gravures pleine page mettent en scène des opérations réalisées sur les champs de bataille, dont une représentant des Turcs. Croce avait un intérêt particulier pour la trépanation, qui est représentée sous forme de 3 gravures en demi-page, montrant les étapes d'une telle opération. Il décrit avec précision les maladies craniennes et cérébrales, le traitement des plaies et des blessures par balle. Plus de 500 gravures in texte représentent en détail les instruments chirurgicaux utilisés depuis l'Antiquité. En 1575, Croce meurt à Venise, peut-être de la peste, avec toute sa famille, et fut enterré dans l'église Santa Maria dell' Umiltà (détruite en 1824). Sa pierre tombale fut vendue à une famille noble trévisane et aboutit au séminaire patriarcal de Venise. Un des plus importants ouvrages de médecine du 16e siècle.
Date d'édition : 1528
Couverture rigide. Etat : Bon. 2 ouvrages en 1 volume, Paris, Simon de Colines, 1528 [1527] et 1526 [1527], in-folio, 2 ouvrages en 1 volume, [6]-46 ff. ; [6]-36 ff, Veau havane à l'imitation, Deux rares et précieux traités d'astronomie du savant et humaniste Jean Fernel (1497-1558), en grand format, parus chez l'éditeur parisien Simon de Colines. Les titres sont placés dans l'encadrement sur bois à fond criblé attribué à Oronce Finé, réservé par Simon de Colines aux ouvrages scientifiques ; huit personnages allégoriques, historiques et mythologiques à mi-corps apparaissent dans les entrelacs (l'Astronomie, Ptolémée, la Musique, Orphée, la Géométrie, Euclide, l'Arithmétique et Al-Khwârizmî). Le corps des ouvrages, en lettres rondes, emploie des lettrines florales à fond criblé, attribuables à Geoffroy Tory. Les pièces sont reliées dans l'ordre suivant : 1? Joannis Fernelii Ambianatis Cosmotheoria. 1528 [1527]. Première édition, second état, avec la page de titre datée de 1528 (le premier état est de 1527). L'explicit indique la date de 1527 (Excudebat Simon Colinaeus Parisiis Anno Christi, caelorum & siderum conditoris MDXXVII ad calendas februarii). Nombreuses figures sur bois dans le texte, dont 5 grandes sur feuillets dépliants ; 1 feuillet a été replié pour reproduire, dans son intégralité, une petite figure imprimée très en marge (f. 31). L'auteur traite ici de la structure et de la forme de la terre. Il propose une mesure de la grandeur de la terre, établie d'après un voyage fait entre Paris et Amiens, en comptant le nombre de tours de la roue de sa voiture : il réalise ainsi des calculs qui lui permettent d'établir la longueur du degré de méridien de 56 746 toises, valeur extrêmement proche de celle qui sera établie au siècle suivant par l'Abbé Jean Picard, 57 060 toises (Jean-François Cordier, "Jean Fernel et l'esprit humaniste". Bulletin de l'Académie nationale de médecine, 2011, 195, n° 6, 1399-1407, séance du 7 juin 2011). BP16_105648. Houseau & Lancaster 2406. Renouard, Colines, pp. 116-117 (pp. 97-98 pour le premier état). Renouard, ICP, III, 1459. Sherrington, 2B. USTC 181052. 2? Joannis Fernelii Ambianatis Monalosphaerium partibus constans quatuor. 1526 [1527] Première édition, premier état (le second état est daté, au titre, de 1527). L'explicit précise la date du 9 mars 1527. Cet ouvrage de mathématiques "comprend notamment la description d'un astrolabe pour déterminer l'heure et la mesure du temps, avec une discussion des jours et les divisions de l'année. Il inclut une analyse astrologique des signes du zodiaque qui témoigne des discussions d'alors sur l'influence des astres sur la santé" (Cordier, op. cit.). Selon Renouard (Colines, p. 428), deux volumes de planches (Secundum Monalosphaerii instrumentum), littéralement introuvables, accompagnaient le volume de texte. BP16_105386. Houzeau & Lancaster 3260. Renouard, Colines, pp. 85-86. Renouard, ICP, III, n° 1204. Sherrington, 1A. USTC 184658. Jean Fernel fut l'un des médecins les plus célèbres de son temps. Il est à l'origine des termes "pathologie" et "physiologie". Il pratiquait, en outre, la philosophie, l'astronomie et les mathématiques. L'éclectisme de ses ouvrages témoigne de son esprit profondément humaniste. Mouillures angulaires sur plusieurs feuillets et une tache de moisissure sur le dernier, non active. Remarquable reliure à l'imitation.
2 parties en 1 vol. in-4 de (20)-240 et 135 pp. (erreur pour 134 pp.), maroquin rouge, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle). Seule édition de cette quintessence du Libri de Piscibus de Rondelet, illustrée de deux portraits gravés sur bois de l'auteur et de 466 gravures sur bois de George Reverdy, graveur de la Renaissance lyonnaise (1529-1564), de poissons, coquillages, crustacés et autres animaux marins.Parmi elles figurent les célèbres monstres marins « moine » et « évêque » (De Monstro Leonino, De Pisce Monachi habitu et De Pisce Episcopi habitu), dont, selon Rondelet, le premier a été vu en Norvège et le second trouvé en Pologne en 1531.Les vers de Boussuet, docteur en médecine, contiennent de nombreuses informations sur le goût et la nature de la chair des poissons. La première partie ne traite que des poissons, la deuxième partie traite des coquillages et crustacés, mais aussi des poissons et autres animaux aquatiques ou amphibies.Bien connu pour la beauté de son matériel typographique, Matthieu Bonhomme donne ici une superbe édition d'une grande légèreté. Le texte en caractères italiques fins, très aéré, est soutenu par une illustration gravée sur bois omniprésente. Bel exemplaire parfaitement établi par Derome le jeune vers 1765-1770. Des rousseurs. Le feuillet dépliant numéroté 65, illustrant la Stella Arborescente, est bien présent.Baudrier, X, 257 ; Brun, Le Livre français, 284 ; Mortimer, Harvard French XVIth Century Books I, 118 ; Nissen, ZBI, 511.
Date d'édition : 1586
Couverture rigide. Etat : Très bon. Roma, Bartholomeo Bonfadino, 1586.In-4 de (6) ff. dont 1 titre gravé encadré d'une bordure architecturale, 118 pp. y compris 11 figures en taille-douce à pleine page, (1) f.bl. Pte. déchirure dans la marge blanche inférieure de la p. 93 sans atteinte au texte. Plein vélin souple de l'époque, dos lisse, titre calligraphié sur la tranche inférieure. Reliure de l'époque.210 x 154 mm. --- Seconde édition de cet ouvrage médical du XVIe siècle consacré à la pratique de la saignée, l'un des plus beaux livres illustrés de la Renaissance romaine.Mortimer, Italian, 267 ; Graesse, IV, 338.L'illustration se compose d'un encadrement architectural sur le titre ainsi que de 11 figures gravées en taille-douce à pleine page. La gravure du titre porte le monogramme de Cherubino Alberti.La première figure présente les points pour la saignée signalés sur le corps humain. Les 10 planches suivantes illustrent la procédure de la saignée dans diverses circonstances. Ces illustrations apparaissent pour la première fois dans l'édition originale publiée à Rome deux ans auparavant en 1584.Brunet (III, 1298), qui ne semblait pas avoir connaissance de l'édition de 1584, souligne : « Ouvrage curieux. L'édition de 1586 est recherchée parce qu'elle renferme les premières épreuves des gravures ».« Pietro Paolo Magni, chirurgien, était né vers 1525 à Plaisance. Employé dans les armées, il se trouvait en 1551 dans le Piémont, et en 1571 en Espagne. Plus tard, il s'établit à Rome, et l'on sait qu'il y pratiquait son art en 1586, avec une certaine réputation. C'était, au surplus, un bon homme, grand partisan de la saignée et des sangsues ; mais très soumis aux médecins, dont il suivait aveuglément les ordonnances. Il ne se servait que d'une seule lancette, et il avait toujours soin de pratiquer une ouverture assez large pour que le sang soulât facilement. Son principal ouvrage est intitulé ?Discorsi sopra il modo di sanguinar, attacar le sang /// Roma, Bartholomeo Bonfadino, 1586.4to [210 x 154 mm] of (6) ll. including 1 engraved title with an architectural border, 118 pp. including 11 full-page figures, (1) bl.l. Tiny tear in the lower white margin page 93 not touching the text. Contemporary full limp vellum, flat spine, handwritten title on the lower edge. Contemporary binding. --- Second edition of this 16th century medical work dedicated to the process of blood-letting, one of the most beautiful illustrated books from the Roman Renaissance.Mortimer, Italian, 267; Graesse, IV, 338.The illustration is composed of an architectural frame on the title and 11 full-page engravings. The title engraving bears Cherubino Alberti's monogram.The first engraving presents the points for the blood-letting noted on the human body. The 10 following plates illustrate the process for blood-letting in several circumstances. These illustrations appear for the first time in the first edition published in Rome two years before, in 1584.Brunet (III, 1289), who doesn't seem to know the 1584 edition, highlights: "Curious work. The 1586 edition is sought-after because it contains the first proofs of the engravings". « Pietro Paolo Magni, surgeon, was born in 1525 in Plaisance. Employed in armies, he was in 1551 in Piedmont and in 1571 in Spain. Later, he settled in Rome, and we know that he practised his art in 1586, with a certain reputation. He was, moreover, a good man, great supporter of blood-letting and leeches, but very submitted to doctors, from who he blindly followed prescriptions. He only used one lancet, and he cared in making an opening large enough so blood can flow easily. His main work is entitled ?Discorsi sopra il modo di sanguinar, attacar le sanguisughe, le ventose, le fregazioni ed i vesicatori al corpo umano'. This treatise on blood-letting was successful in Italy, as we can see from the multiple reprints made until the middle of the 17th century. [.].This work has always been useful for the histo.
Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Simon de Colines, 1542. Cum amplissimo Regis privilegio. In-folio de (1) f.bl., (6) ff. dont le titre-frontispice et une gravure à pleine page, 112 ff., (2) ff.bl., 92 gravures et vignettes dans le texte. Longue note manuscrite au verso du dernier f. Vélin souple, dos lisse. Reliure de l'époque. 316 x 212 mm. --- Rare première édition séparée de la Cosmographie d'Oronce Fine. Mortimer, French, 226 ; Brun, p. 189 ; Renouard, Colines, pp. 358-359. Il s'agit d'une version augmentée et modifiée de la troisième partie de la Protomathesis (1532). Le présent ouvrage est composé de deux parties, une première dédiée à la cosmographie et une seconde à la trigonométrie. Oronce Finé (1494-1555) suivit au collège de Navarre un cours d'humanités et de philosophie, et abandonna ces études pour se consacrer entièrement aux mathématiques. Tous les écrivains contemporains sont unanimes dans les éloges qu'ils font de ce professeur ; ils parlent de lui avec une sorte d'admiration, et en effet ses leçons paraissent avoir jeté le plus vif éclat. Tous les hommes remarquables de son temps, dans les lettres, les arts, et la magistrature, des princes, des ambassadeurs, se pressaient à son cours : le roi lui-même, assure-t-on, daigna plus d'une fois aller l'entendre. Le mérite de ce professeur est d'avoir, par l'éclat de son enseignement, encouragé l'étude des sciences exactes. Dans ce traité, le mathématicien, astronome et cartographe Oronce Finé, qu'Hoefer appelle "le restaurateur des mathématiques en France", donne des instructions pour l'établissement des cartes en utilisant comme exemple le sud de la France et détaille trois méthodes pour la projection d'une carte du monde sur une surface plane. La première partie comporte « the description of the fixed celestial sphere used for reference, essential ideas concerning the astronomy of the ?primim mobile' (right and oblique ascensions and the duration of diurnal arcs) » (DSB). La /// Paris, Simon de Colines, 1542. Cum amplissimo Regis privilegio. Folio [316 x 212 mm] of (1) bl.l., (6) ll. including the frontispiece-title and a full-page engraving, 112 ll., (2) bl.ll., 92 engravings and vignettes in the text. Long handwritten note on the verso of the last l. Limp vellum, flat spine. Contemporary binding. --- Rare separated first edition of Oronce Fine's Cosmographia. Mortimer, French, 226; Brun, p. 189; Renouard, Colines, pp. 358-359. It is a revised and enlarged version of the third part of the Protomathesis (1532). This present work is composed of two parts, a first one dedicated to cosmography and a second one to trigonometry. Oronce Fine (1494-1555) took a course of humanities and philosophy in the college of Navarre, and dropped out of these studies to dedicate himself entirely to mathematics. All the contemporary writers are unanimous in the praises they sing of this professor; They speak of him with admiration, and indeed, his lessons seem to have aroused the greatest interest. All the remarkable men of his time, in the arts and in the judicial authorities, princes, ambassadors, rushed to his lessons: the King himself, it is assured, went more than once. The credit of this professor is to have, thanks to the spark of his teaching, encouraged the study of exact sciences. In this treatise, the mathematician, astronomer and cartographer Oronce Fine, called by Hoefer "the restorer of mathematics in France", gives instructions for the drawing up of maps by using as an example the South of France and details three methods for the projection of a world map on a plane surface. The first part encloses "the description of the fixed celestial sphere used for reference, essential ideas concerning the astronomy of the ?primim mobile' (right and oblique ascensions and the duration of diurnal arcs)" (DSB). Fine's cosmography competed with Sacrobosco and Appian's ones as much with his authority as with his popularity. The abundant illustration i.
Edité par 1) Excudebat Henricus Petrus 2) Ex officina Michaelis Faezandat, 1533
Vendeur : Sokol Books Ltd. ABA ILAB, London, Royaume-Uni
Livre
Hardcover. Etat : Good. FIRST EDITION of second work. Folio, 2 works in one, pp. (xxxvi) 342 (vi); ff. (iv) 40. Roman letter, some italic and Greek. Woodcut historiated and floriated initials, printed side notes. Occasional contemporary marginalia in Latin, Greek and French, underlining. Printer s device on both t-p and on verso of last page of first work, one typographical ornament. Contemporary ms. ex libris of the Lyonnaise surgeon Simon Guy (ca. XVI century) to first t-p and autograph to p. 1 of first work. Arms of the French cardinal Robert de Lenoncourt (1485-1561) printed on verso of second t-p. Age yellowing, light waterstains to first t-p and to margins of first and last few gatherings, small worm-trail to lower blank margin of two central gatherings, rare marginal foxing. A good copy in contemporary vellum, covers a little soiled and worn, lacking ties. C17 reback in sheep (joints split at head), double gilt ruled in five compartments with fleurons and floral corner-pieces, gilt ornaments on raised bands. C14 manuscript stubs from the Ordinatio Oxoniensis (Liber I) by the philosopher and theologian Adam de Wodeham (1298 1358). First edition of the most important Latin translation by Albanus Torinus of Alexander of Tralles chief work on medicine, bound together with a rare anatomical text by the Spanish Loys Vasse. On the title page of the first work, this compilation bears the ex-libris of the Lyonnaise surgeon Simon Guy: Ce livre est a moy Symon Guy en jung 1545 . He practised in Lyon at the half of the XVI century, and the French poet Barthélemy d Aneau addressed him as tresfidel & eccellent chirurgien M. Maistre Simon Guy in the dedication of his translation of Gesner s Thesaurus Evoymi Philiatri (1552). Guy s annotations are particularly interesting. First of all, because in a few cases he wrote the translation of Latin terms in vernacular French (see teigne p. 11 or frontal p. 25) attesting unlike many other annotated medical texts of the same period that the critical reading was also done in vernacular. Alexander of Tralles (525-625 AD) is considered one of the most eminent ancient physicians. Born to a well-known Byzantine family his brother Anthemius was the architect of Hagia Sophia he practiced medicine in Rome and in various cities across the Mediterranean. His most important work, Libri Duodecim de Re Medica, is concerned with the diagnosis and treatment of numerous mainly internal diseases. In the rather sterile and literary tradition of Byzantine medicine, Alexander of Tralles stands out among many scholars, he is not a mere compiler of works written by others; his De singularum corporis partium is an original product of his personal experience, focused on practice rather than theory, and written with exceptional clarity. The identity of Loys Vasse, author of the second work, is obscure. Conversely, his In anatomen corporis humani, tabulae quatuor was a widely known dissection manual. The printing rights of this first edition were shared by three Parisian booksellers (Michaelis Faezandat, Jean Foucher and Vivant Gaultherot) for two years, and for this reason copies bear different names and dates between October 1540 and 1542. Those printed by Michaelis Faezandat are all dated to 1541. An epitome of the two works De anatomicis administrationibus and De usu partium by Galen, the book consists in a meticulous description of the human body, divided into four chapters dedicated to: abdomen, thorax, head and limbs. 1) Durling 147; Wellcome I 206; Adams 701 2) Durling 4545; Wellcome 6506; Adams 300. Smith, William, A Dictionary of Greek and Roman biography and mythology (London 1870); Langslow, D.R., The Latin Alexander Trallianus: The Text and Transmission of a Late Latin Medical Book. (Journal of Roman Studies 10, 2006). For Simon Guy, see also: B. Rossignol, Médecine et médicaments au XVIe siècle à Lyon, (Lyon, 1990), p. 56.
Edité par Ex Officina Christophori Plantini Architypographi Regii, Antverpiae, 1576
Vendeur : Histoire et Société, Bordeaux, France
In-folio, reliure germanique de l'époque en peau de truie, plats biseautés sur ais de bois estampés à froid vraisemblablement à partir de plaques de l'atelier du relieur de Wittenberg, Thomas Krüger, traces de fermoirs, dos à cinq nerfs, pièce de titre de maroquin rouge postérieure, filets, auteur et titre dorés, (Plantarum seu stirpium historia) 671 p., avec les gravures cartonnées des pp. 133 et 136, (Nova stirpium adversaria, et Appendix) [4]-471 p., avec deux petites notices complémentaires imprimées et insérées entre les pp. 10 et 11, et entre les pp. 32 et 33 , (Formulae aliquot remediorum Guillielmi Rondelletii.] 15 p., (Index en latin, noms vulgaires tant françois, piccartz que valons, allemand et anglais en gothiques, portugais, italien) 24-[12]p., [3] p. de figures et colophon in fine, [1] p. bl. Deux frontispices gravés, marque typographique au compas de Christophe Plantin sur le premier, marque parlante gravée de Matthias de L'Obel face à la pièce latine de son compatriote, François Hemus, de Lille, sous la forme d'un ovale entourant d'une guirlande de fleurs et de fruits une jeune femme debout entre deux peupliers blancs [aubeau, populus alba] avec la devise "Candore et Spe", colophon avec la date "Anno M.D. LXXVI. VII. Calend. Augusti", avec plus de 1700 gravures sur bois de plantes dans le texte. Première édition plantinienne, illustrée, du botaniste et médecin Matthias de L'Obel (Lille, 1538 - Highgate, 1616). Originaire des Flandres françaises, il fit ses études de médecine à Montpellier sous la direction du naturaliste Guillaume Rondelet (1507-1566). Il herborisa avec son ami, originaire de Provence, Pierre Pena (1535-1620) notamment dans le Midi de la France et en Italie. Après un séjour en Hollande, les deux botanistes s'installent en Angleterre vers 1569. L'Obel deviendra botaniste du roi, auprès de Jacques 1er d'Angleterre. Christophe Plantin (1520-1589), le célèbre typographe d'Anvers, a été un des principaux éditeurs des plus grands botanistes de son temps, comme Dodoens (Dodonaeus) ou Charles de l'Ecluse (Clusius). L'Obel est un ami proche de Plantin. En publiant l'ouvrage de L'Obel en 1576, Plantin a l'habileté d'ajouter au "Plantarum seu stirpium historia", les "Stirpium adversaria nova" de L'Obel et de Pierre Pena, qui étaient parus en première édition à Londres, chez Thomas Purfoot, en 1571. Plantin en racheta 800 exemplaires pour 1 200 florins, compléta l'ouvrage d'un "Appendix" dû à L'Obel et le dota d'une nouvelle page de titre à l'adresse "Apud Christophorum Plantinum" et non "Ex officina Christophori Plantini". Il ajouta enfin à l'édition les "Formulae aliquot remediorum" inédites du maître Montpelliérain de L'Obel, Guillaume Rondelet, l'ensemble avec un nouveau colophon. La question de la contribution réelle de Pierre Pena au "Plantarum seu stirpium historia" - qui n'est pas nommé dans la page de titre et les emprunts de L'Obel en la matière ont été largement débattus. Les herbiers en bois gravés sont le travail des graveurs flamands notamment Antoine van Leest et Janssen van Campen. Dans la partie I, nombreux sont les emprunts aux oeuvres de Dodonens et de Charles de L'Ecluse. (Nissen, BBI, 1951- Pritzel, Thesaurus Literaturae Botanicae, 1854, 2426). La reliure de notre exemplaire mérite l'attention, car l'estampage des plats, même s'il est estompé, a été effectué vraisemblablement à partir de plaques, semblables à celles utilisées par l'atelier de Thomas Krûger à Wittenberg (Saxe) dans les années 1570 (German bindings in the National Art Library, South Kensington Museum, by W.H. James Weale, London, 1898, n°192). Thomas Krüger est célèbre pour ses représentations de Luther ou de Melanchthon dérivées des gravures de Cranach. Les plats de notre exemplaire sont ornés de trois frises d'encadrement, dont l'une, personnifiée, est illustrée par les vertus "spes", "caritas", "fides", "prudentia".Le plat supérieur est surmonté des initiales M.I.C.S. Dans sa partie inférieure, on peut lire la date de 1577. La partie centrale estampée à froid est divisée en quatre à-plats égaux (9,8 x 5,7). Les aplats du plat supérieur représentent la Justice (figure de femme appuyée sur une épée et balance à sa gauche, légende latine dans l'ovale), la Fortune (femme debout, roue et branche de palmier dans la main, légende latine dans l'ovale), un personnage à mi-corps représentant Charles-Quint (1500-1558), (riche armure, épée levée, casque posé dans la partie inférieure, double aigle impérial et armes de Castille et de Léon à droite de la partie supérieure, colonnes d'Hercule, devise "[Plus] Ultra Carolus Quintus" dans un phylactère et en pied sur trois lignes la légende suivante "Carole mortales dubitant I Homo sisne Deusve sunt tua sceptra hominis sed tua facta dei", personnage à mi-corps représentant Jean-Frédéric 1er, duc de Saxe [1532-1554, protecteur de Luther et de la Réforme, promoteur de la Ligue de Smalkalde] (épée levée, casque dans la partie inférieure, encadrement de deux piliers), en pied sur trois lignes la légende suivante, rappelant sa défaite face aux armées de Charles-Quint, mais aussi sa fidélité à sa foi "Victus eras acie fidei constanItia tandem victorem ante I Homines fecit et ante Deum." Les à-plats du plat arrière reprennent les représentations de Charles Quint et de Jean-Frédéric 1er duc de Saxe dans la partie supérieure, et dans la partie inférieure les armes du duché ou duc de Saxe (?) avec la légende "Saxone monar imperii insigni". Les travaux de L'Obel représentent une étape importante dans les méthodes de classification des plantes. Il est le premier à prendre en compte les formes naturelles des feuilles dans leurs ressemblances ou leurs différences. Ses successeurs mettront l'accent, dans leur classification, sur les fleurs et les fruits. Le botaniste Charles Plumier (1646-1704) lui dédiera le genre "Lobelia", que réutilisera Linné (1707-1778). Fermoirs absents, reliure remarquable, même si les à-plats gravés sont estompés et quelque peu tachés,
Edité par Par Matthieu David, et au Palais en la boutique d'Arnoul L'angelier, A Paris, 1552
Edition originale
In-8 de (16)-272-(32) pp., peau retournée, dos à 4 nerfs, vestiges de lacets (reliure de l'époque). Édition originale dédiée « A la République française », du premier manuel français sur le traitement des maladies vénériennes. Le titre est compris dans un bel encadrement gravé sur bois, fort curieux en ce sens qu'on trouve dans sa décoration les croissants et les deux D de Diane de Poitiers.Thierry de Héry, ami d'enfance d'Ambroise Paré, est né à Paris au commencement du XVIe siècle. A l'époque où François Ier porta la guerre en Italie, Héry suivit l'armée française. Après la bataille de Pavie il se rendit à Rome et s'y appliqua surtout à la guérison des maladies vénériennes par la méthode des frictions mercurielles. Cette méthode inventée par Bérenger de Carpi, était peu connue en France. Mais Héry parvint à la naturaliser dans son pays, et il en sut tirer si habilement parti, qu'elle lui procura une réputation immense et une fortune colossale. L'histoire rapporte qu'étant allé visiter l'église de Saint-Denis, il demanda d'abord à voir le tombeau de Charles VIII devant lequel il s'arrêta quelques temps dans un morne silence, puis s'agenouilla, disant à ceux qui l'entouraient qu'il n'invoquait pas le prince, mais adressait ses prières à Dieu pour le salut de don âme, parce qu'il avait apporté en France une maladie qui l'avait comblé, lui, de richesses.Bel exemplaire, grand de marges, dans sa première reliure. Annotations marginales du temps sans mention d'appartenance ; quelques taches de rousseurs.Waller, 4392 ; Wellcome I, 3144 ; Garrison & Morton, 2368 ; Catalogue Nourry, Livres anciens sur la syphilis, 1928, n°30 : « Édition originale rarissime ».
Edité par Charles Estienne 1552-1553, Paris, 1552
[DANÈS (Pierre)]. Apologie faicte par un serviteur du Roy, contre les calomnies des Impériaulx sur la descente du Turc. Paris, Charles Estienne, 1552. In-4 de (15) ff. et 1 feuillet blanc. page de titre tachée. [DANÈS (Pierre)]. Seconde Apologie, contre les calomnies des Impériaulx : sur les causes, & ouverture de la guerre. A Paris, Chez Charles Estienne, 1552. In-4 de (32) ff. TOLOMEI (Claudio]. L'Oraison du Seigneur Claude Tolomei Ambassadeur de Siene : prononcee devant le Roy, Traduitte d'Italien en langue Françoyse. A Paris, Chez Charles Estienne, 1552. In-4 de (7) ff. et 1 feuillet blanc. [HENRI II, roi de France]. Lettres du Roy escrites aux Princes & Estats du Sainct-Empire. Traduittes de Latin en Françoys. A Paris, Chez Charles Estienne, 1553. In-4 de (8) ff. VILLEGAIGNON (Nicolas Durand de). Traicté de la Guerre de Malte et de l'issue d'icelle faulsemèt imputée aux François. A Paris, Chez Charles Estienne, 1553. In-4 de (32) ff. [GIOVO (Paolo)]. Abbrégé de l'histoire des vicontes et ducs de Milan, le droict desquels appartient a la couronne de France : Extraict en partie, du livre de Paulus Jouius. Avec les pourtraicts d?aucuns desdicts vicontes & ducz, representez apres le naturel. A Monseigneur Anne, duc de Montmorency, pair, Grand Maistre, & Connestable de France. A Paris, Chez Charles Estienne, 1552. In-4 de (46) ff. 10 portraits gravés.[ESTIENNE (Charles)]. Discours des Histoires de Lorraine et de Flandres. Au Roy treschrestien Henry II. A Paris, Chez Charles Estienne, 1553. In-4 de (56) ff. SALIGNAC (Bertrand de). Le Siège de Mets, en l'an 1552. A Paris, Chez Charles Estienne, 1553. In-4 de (88) ff. Manque le plan de Metz. Ensemble 8 pièces en 1 vol. in-4, vélin souple de l'époque. Charles Estienne (1504?-1564), imprimeur du Roi en 1551, est le troisième fils de l'imprimeur-libraire Henri I Estienne et frère de François I et Robert I Estienne. Après avoir étudié en Italie, il devient docteur en médecine, docteur régent de la faculté de Paris. Épouse Geneviève de Verly, petite-fille du libraire Simon Vostre. Précepteur du fils de Lazare de Baïf, Antoine, le futur poète. Au départ de Robert pour Genève, Charles, demeuré catholique, assure la tutelle des enfants de son frère, restés à Paris, et lui succède en qualité d'imprimeur du Roi (sauf pour le grec, charge attribuée à Adrien Turnèbe) puis obtient mainlevée du séquestre mis sur les biens de Robert (août 1552). Auteur de traités de médecine, d'un ouvrage d'anatomie illustré, le De dissectione partium corporis (1545), d'une traduction de comédie italienne, de plusieurs ouvrages sur la botanique et le jardinage dont le Praedium rusticum (1554 et nombreuses réédition en français sous le titre L'Agriculture et maison rustique), d'opuscules pédagogiques écrits à l'intention de ses neveux, et d'un guide de voyage à succès, La Guide des chemins de France (1552). À la suite de mauvaises affaires, il en vient à dilapider les biens de ses pupilles (1556-1557), de concert avec leur autre tuteur, l'imprimeur Michel de Vascosan, mais ses biens sont saisis en juillet 1557 puis vendus en 1561-1563. Emprisonné pour dettes, il serait décédé dans les prisons du Châtelet, peu avant le 14 janvier 1564.Bel exemplaire en vélin souple. Quelques annotations marginales du temps.Renouard, Annales de l'imprimerie des Estienne, 102.6 ; 104.10 ; 104.11 ; 104.12 ; 104.13 ; 105.12 ; 105.15 ; 106.17.
Date d'édition : 1558
Vendeur : Libreria Antiquaria Pregliasco, Torino, Italie
Etat : molto buono. in-4 grande (297x190), 2 parti in un volume, ff.(6), pp.418, ff.(6): pp.(4), 181, ff.(4). Ottima legatura del XVII sec. in p.pelle, doppio filetto oro sui bordi dei piatti, dorso a nervi con titolo e ricchi fregi oro, tagli rossi. Impresa dello stampatore sui due titoli, numerosi grandi capilettera silogr. ornati, ritratto dell'autore in medaglione, ripetuto nel secondo tomo, illustrato nel testo da complessive 470 incisioni in legno, magnificamente eseguite, raffigutanti ogni tipo di pesce, marini e fluviali. Prima traduzione dell'edizione originale latina del 1554-55 fatta dal medesimo stampatore di Lione. Enciclopedica opera di ittiologia che occupa eminente primato nella storia di questa scienza, a fianco degli analoghi trattati del Belon (1553) e del Salviani (1554-57). Descrive ogni essere conosciuto della zoologia acquatica: pesci, mammiferi, antropodi, molluschi, mostri, anfibi etc., sino ai roditori acquatici. Ogni sezione si apre con il nome dell'animale in varie lingue e dialetti, segue la descrizione anatomica, le abitudini alimentari, etc. Le 470 raffinate silografie che illustrano questa splendida opera sono attribuite a Georges Reverdy. Esemplare raro, in ottima conservazione. DBS, XI, 527: ''Massive compendium of acquatic life.the standard reference work for over a century''. Nissen 105. Baudrier, Bibliogr, Lyonnase, X, 239-41. Book.
Edité par Anvers, Guillaume Sylvius, 1567., 1567
Vendeur : L'intersigne Livres anciens, Saint Xandre - La Rochelle, France
Membre d'association : ILAB
Couverture rigide. Etat : Très bon. pet. in 8°, de 8ff. 233pp. 4ff., portrait gravé sur bois du traducteur à pl. page, pl. veau marbré du 18e siècle, dos orné, mouillures en marge, nbr. et intéressantes annotations du XVIe siècle en latin en marge (certaines rognées par le relieur), bel exemplaire. (signature du 16e s. au titre "N. Michel" certainement l'annotateur, et tapon ex-libris rouge XIXe A.R.P. Duchateau médecin à Arras). Le poète Jean Vauquelin de La Fresnaye dans son recueil de poésies diverses de 1605 (p.678) dresse l'épitaphe du docte médecin N. Michel poète en grec et en latin . s'agirait-il de notre annotateur savant ? Très rare première édition en français de la "Grosse Wundartzney" de Paracelse (1536), son livre de médecine le plus important. Elle a précédé la traduction latine qui n'a paru qu'en 1573. Portrait gravé du traducteur Pierre Hassard, médecin & chirurgien natif d'Armentières, dont on sait peu de choses, sauf qu'il exerçait alors à Bruxelles. Il s'excuse dans sa préface du fait que l'on ne trouvera "grande éloquence, grâce, ni ornement de rhétorique ou langage dans sa traduction du hault Allemain". C'est dans la Grande chirurgie que Paracelse décrit son arcane (remède alchimique) préféré : ?Je possède un archanum / que j'appelle / le laudanum / qui est supérieur à tout / là où la mort s'approche? Plus tard, sous la forme d'une teinture d'opium safrané, le laudanum de Sydenham, sera l'analgésique le plus utilisé avant la généralisation de l'usage de la morphine. Cette édition est de toute rareté. Seulement quelques rares exemplaires dans les Bibliothèques Publiques. Aucun ex. à la BNF. CCFR un seul ex. (Lille ) - KVK 2 ex. (Bruxelles Bibl. Royale, Vienne Nat. Libr. Autr.) - OCLC (Yale only).
Edité par Thibauld Payen, Lyon, 1561
Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France
Membre d'association : ILAB
*** Second ouvrage de Pierre Franco, très rare. S'il y reprend une partie des matériaux de son premier ouvrage, le "Petit traité" de 1556, il ne s'agit en rien d'une seconde édition de celui-ci comme l'affirme Garrison-Morton. Malgré son titre, Franco ne traite pas que des hernies mais offre un traité complet de chirurgie. Illustré par 25 bois gravés, tous sauf trois à pleine page, montrant des instruments de chirurgie et deux squelettes. Pauvre, et largement autodidacte, il a grandement amélioré la technique de l'herniotomie. "La gloire qui s'est attaché au nom d'Ambroise Paré ne doit pas nous faire oublier celui qui fut au moins son égal, Pierre Franco, et qui ne laissa pourtant que deux ouvrages. (.) La très grande rareté de ces volumes fait aujourd'hui tout leur prix." Hahn, Dumaitre, Histoire de la médecine et du livre médical 172. Petit manque à la coiffe. Papier bruni ici ou là, plus marqué en haut des pages sur la seconde moitié du volume. Des notes manuscrites de l'époque en latin sur 6 pages en fin de volume. *** Petit in-8 de (32), 554, (2) pp. Vélin à rabats. (Reliure de l'époque.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * Second work of Pierre Franco, very rare. If he takes up some of the material of his first book, the "Petit traité" of 1556, it is not the second edition of this one as Garrison-Morton states. Despite its title, Franco does not only deal with hernias but offers a complete treatise of surgery. Illustrated with 25 full-page woodcuts, all but 3 full page, showing surgical instruments and two skeletons. Norman 828 : "Franco was influencial in bringing operative surgery back into the realm of regular surgical practice, recapturing it from the ignorant hands of charlatans and itinerant "cutters". His major interest was in hernial surgery, to which he introduced several important innovations including an operation preserving the testicle (which was usually removed), a less risky incision at the base of the scrotum and methods for the surgical release of stangulated hernia. Franco was also the first surgeon to address himself seriously to the removal of the bladder stones; he gave an account of perineal lithotomy and was the earliest to describe and perform the suprapubic incision". Poor, and largely self-taught, he greatly improved the technique of herniotomy. The book includes also Franco's operations for cataract. "The glory, attached to the name of Ambroise Paré should not make us forget Pierre Franco who was at least his equal, and who nevertheless left only two books. (.) The very great rarity of these volumes makes their price today." ( Hahn, Dumaitre). Garrison-Morton 3574. Small loss at the head of spine. Paper browned here and there, more marked at the top of the pages on the second half of the volume. Contemporary handwritten notes in Latin on 6 pages at the end of the volume. - -.
Edité par Venice, Bernardinus Venetus de Vitalibus, [after 1500/1505]., 1505
Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche
4to. (82) ff. (A-T4, V6). 29 lines, text partly surrounded by commentary. Later half vellum. Latin edition of this famous medical manual, arranged at Salerno in the 12th century and published in various incunabular editions. This instructional poem and the commentary that accompanies it, often attributed to the 13th-century Montpellier alchemist Arnoldus de Villanova (cf. E. Wickersheimer, in: Comptes rendus du XIIIe Congrès international d'histoire de la médecine, 1954, p. 226-234 [Aquilon 570]), preserved its exceptional influence in Western Europe well into the 19th century. - Quire Q misbound but complete; some browning and fingerstaining; margins show some wrinkling. Several old marginalia and underlinings; later ms. note to title page: "Arnoldinus in Scholam Salernitanam". Very rare; a single record in ABPC (Swann, 24 Jan. 1980, lot 1792). - CR 5053. Goff R-77. GW M37397. BSB-Ink R-50. Klebs 830.12. Sander 6391. Pellechet 1289. BMC V, 598. Edit 16, CNCE 60481. Cf. Essling 609f.
Date d'édition : 1525
Vendeur : Antiq. F.-D. Söhn - Medicusbooks.Com, Marburg, Allemagne
Livre Edition originale Signé
Colophon: Impresse in Venetia . per Helisabetta De Rusconi . 1525, 8°, 239 leaves (Sign.A-Z, Aa-Gg), with woodcuts, Halfparchment 19th. century. First Italian Edition of this famous and early book on Chiromancy with interesting woodcuts, chiromantic figures and diagrams, present here in a fine and fresh copy with wide margins! Title in red within woodcut border, white on black; woodcut diagrams of hands in text; initials. Colophon: " Qua terminano le Dillucidatione dil Tricasso da Carasari Mantuano. Al illutrißimo signore S. Federico Gonzaga Marchese Mant. Impreße in Ventia regnante lo inclito Principe Andrea Gritti. Per Helisbetta de Rusconi. Nel anno del signore 1525. Adi primo del mese Aprile. "Many of his disciples asked Cocles which was the truer, physiognomy or chiromancy. His reply was that both were equally reliable, but that chiromancy had more fixed roots, since the lines of the hand remain the same from birth, while the physiognomy may alter. Many things may be learned from physiognomy which chiromancy does not reveal and vice versa. But chiromancy is a subdivision of physiognomy. Codes further distinguished between physionomia mctkaphorica and physionomia confusa, the latter being that which we know in part and are in part ignorant of and which is worked out gradually in practice with great labor." Ferguson V, pp.50-68 Bartolomeo della Rocca, also known as Cocles (1467-1504) was a scholar of chiromancy, physiognomy, astrology, and geomancy who lived in Bologna, Italy during the rule of the House of Bentivoglio from 1323 to 1506. In the months which preceded April, 1498, he participated (with others) in the preparation of a list of predictions relating to the life expectancies of different personalities for Giovanni Bentivoglio, dictator of Bologna and father of his boss Alessandro Bentivoglio. The work of Bartolomeo della Rocca was promoted by the Italian philosopher Alessandro Achillini. His main work, Chiromantie ac physionomie anastasis was published in 1504 then the Compendio of Fisiognomica ("Compendium of Physiognomics"), was published after his death, in 1553 in Strasbourg. Bartolomeo della Rocca was assassinated by the Italian condottiero Ermes Bentivoglio because of his prediction that Ermes would die in battle. See - Ahonen, Marke (28 July 2013). Medieval and Early Modern Physiognomy. Studies in the History of Philosophy of Mind. 12. pp. 633-637 Ziegler, Joseph (2004). "Médecine et physiognomonie du XIVVe au début du XVIe siècle". Médiévales (in French). 46: 89-108. Retrieved 14 January 2016. Ziegler, Joseph. "The Medieval Foundation of Renaissance physiognomy". Ecole Normale Supérieure de Paris. Retrieved 14 January 2016. Paride da Ceresara, detto Tricasso "(10 February 1466 - 1532) was an Italian humanist, poet, alchemist and astrologer. He was born in Ceresara and was descended from the Ceresara, a noble family. He was in the service of Isabella d'Este in Mantua and came up with the mythological, allegorical and celebratory themes for at least two of the paintings in her noted studiolo and perhaps the whole cycle. Paride collected and translated classical works such as Plautus' Aulularia and also studied Hebrew. He also wrote a number of erotic sonnets, signed with his pseudonyms Patrizio Tricasso and Patrizio Tricasso da Ceresara. He was hosted at the court of Aloisio Gonzaga in Castel Goffredo as an astrologer. He was summoned to Mantua in 1532 by Federico II Gonzaga to become podestà of the city, where Paride built the Palazzo del Diavolo on the corso Predella (now corso Vittorio Emanuele II) as his personal residence. He died in Mantua." wiki Texte de Bartolommeo della Rocca, dit Cocles, avec les commentaires de Tricasso. BMC Italian Books, p.188. Rare - Not in Durling, Caillet, Laehr, Wellcome, Waller and Osler!.
Edité par Jacques Kerver, 1550
Vendeur : Librairie Pierre Adrien Yvinec, Paris, France
Membre d'association : ILAB
Livre Signé
Couverture rigide. Etat : Très bon. In-12 (113 x 74 mm), 15 ff. n. ch., 1 f. bl., 286 ff., 1 f. n. ch., 1 f. bl. Maroquin fauve, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné avec nom d?auteur et date en doré, double filet doré sur les coiffes et les coupes, large dentelle intérieure dorée, tranches dorées, quelques frottements, deux coins légèrement enfoncés (Thibaron-Joly). Première traduction française de ce grand texte d'Hippocrate. Hippocrate de Cos (env. 460-380 av. J.-C.) fut le chef d'une école qui retenait l'observation objective des faits et la rigueur morale au service du prochain comme bases fondamentales de l'art médical. Il a défini le double rôle du médecin : soigner et enseigner, et a fixé les règles déontologiques de la profession, condensées en termes lapidaires dans le célèbre Serment. Le maître d'oeuvre de cette édition, Jean Brèche (1514-1583), était avocat au présidial de Tours, bon helléniste et un littérateur célébré par Jean Bouchet parmi d'autres autorités de l'époque. Il donne la première traduction française, près de vingt-cinq ans après la publication de la traduction latine des oeuvres d'Hippocrate, par les soins de Calvo, chez les Aldes. Les Aphorismes concentrent de manière systématique la science hippocratique, sous la forme d'environ 400 maximes de médecine générale. Le premier d'entre eux est célèbre: Vita brevis, ars (vero) longa et figurait au fronton de la faculté de médecine de Montpellier. Le texte des Aphorismes est assorti de la traduction des Commentaires de Galien au premier livre de cet ouvrage. Les années 1530 à 1550 sont un moment-clé pour la traduction des oeuvres d'Hippocrate et Galien en français, publiées majoritairement à Paris et Lyon (grâce aux traducteurs Jean Canappe ou Pierre Verney). Jean Brèche a fait précéder son édition d'une «Briefve louange de Medecine» qui va dans ce sens. Le mouvement philologique humaniste se traduit dans les manchettes en grec et en latin dont Brèche a pourvu le texte. Belle impression de Kerver en romains, assortie de paraphrases et commentaires en italiques. Un des 27 ou 30 ouvrages des sciences imprimés par cet imprimeur-libraire (voir François Marin). L'ouvrage connaîtra notamment une nouvelle édition chez le même dès 1552. Notre édition semble de toute rareté. BP16 et le CCFr ne recensent que 6 exemplaires dans les bibliothèques françaises (un 7e est à la bibliothèque de l'Ecole vétérinaire), les 3 autres exemplaires connus étant dans des collections publiques anglo-saxonnes. Parmi les exemplaires aux provenances remarquables, nous avons seulement à mentionner l'exemplaire de Jules Taschereau (n° 1187) attribué à la bibliothèque du dauphin François (futur François II). De la bibliothèque d'Eugène Paillet (1829-1901). Juge d'instruction, conseiller à la Cour, il avait rassemblé une première bibliothèque qu'il vendit en bloc au célèbre librairie Damascène Morgan en 1887. Sa marque de possession se résumait à son autographe manuscrit, comme c'est le cas pour cet exemplaire. Il reforma une nouvelle collection, en insérant dans ses livres plusieurs ex-libris gravés, jusqu'à sa mort en 1901. Exemplaire très désirable, dans un maroquin fauve parfaitement établi par Thibaron-Joly. Manque à Brunet. USTC, 29684. BP16, n°114062. Durling, A catalogue of sixteenth century printed books in the National library of medicine, n° 2389. Catalogue des livres de la bibliothèque de M. Eugène Paillet, D. Morgand, 1887, n° 338. François Marin, Positions des thèses de l'Ecole des Chartes, 1980. Index-Catalogue of the Library of the Surgeon-General's Office, Washington, vol. II, VII, 152a. Fléty, 167. Signé par l'auteur.
Edité par Denys du Val, Paris, 1581
Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France
Membre d'association : ILAB
Edition originale
*** Très rare première édition, et la seule en français, de cet ouvrage d'obstétrique, le premier qui décrit l'opération de la césarienne. Le livre décrit 15 césariennes réussies et pratiquées par divers chirurgiens au cours des 80 années précédentes. Les praticiens de l'époque étaient pour la plupart opposés à cette opération, comme Ambroise Paré, qui était ami de François Rousset. Cachet gratté sur le titre et au dernier feuillet, un accroc réparé dans la marge de deux feuillets. Reliure un peu salie. Garrison & Morton 6236. *** In-8 de (16), 228, (4) pp. Vélin. (Reliure de l'époque.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * The first book describing the Caesarean section. Very rare first edition, and the only one in French. - -.
Edité par Michel Logeroys, Rennes, 1592
Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France
Membre d'association : ILAB
Edition originale Signé
*** Première édition du dernier ouvrage de Roch Le Baillif de La Rivière. Sous la forme d'un dialogue, il y compare la médecine d'Hippocrate et celle de Paracelse, pour montrer qu'elles sont tout à fait compatibles. Roch Le Baillif de La Rivière (1540-1598) médecin et alchimiste, était un ardent partisan de la doctrine de Paracelse. Accusé de pratiquer une médecine illégale, au terme d'un procès, la Faculté de Médecine lui interdit d'exercer sa profession dans la ville de Paris. Le Baillif bénéficiant de soutiens importants, le jugement ne fût jamais appliqué. Par la suite, il a été nommé médecin officiel du Parlement de Bretagne en 1588. Ses oeuvres ouvrent la voie à la branche des "chimistes" médecins qui seront en vogue à la cour d'Henri IV : Bernard Gilles Penot, Claude Dariot et Turquet de Mayerne. "Dans sa dédicace adressée à Henri IV, Le Baillif, remontant jusqu'à Apollon, déclare avec emphase que Paracelse a remis dans toute sa splendeur la médecine d'Hippocrate. . Roch Le Baillif achève ainsi sa carrière d'auteur paracelsien par une oeuvre certes plus ouverte aux compromis que 'Le Demosterion', mais qui ne cède guère en poids à son premier ouvrage du point de vue de la propagande en faveur du maître d'Einsiedeln". Kahn, Didier. Alchimie et Paracelsisme en France p. 657. Très rare. Ex libris manuscrit sur la garde d'Arthur Dinaux (1795-1864), bibliophile et historien. Quelques auréoles claires mais bon exemplaire en reliure de l'époque. *** In-8 de (24), 112 ff. Vélin. (Reliure de l'époque.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * First edition of the last work of Roch Le Baillif of La Rivière. Written in the form of a dialogue, he compares the medicine of Hippocrates with that of Paracelsus, to show that they are absolutely compatible. No copy in North America in OCLC. - -.
Edité par Benoist Rigaud, 1593
Vendeur : Sokol Books Ltd. ABA ILAB, London, Royaume-Uni
Livre
Hardcover. Etat : Good. 8vo. Ff. (vii) 293 (xv). Roman letter. Woodcut to tp of alchemical experiment, ornamental and historiated head and tail pieces and initials, charming woodcuts demonstrating chemical and alchemical equipment within text. Slight age yellowing, occasional rust and oil spots, repaired tear to fol. 290 touching edge of woodcut recto and with loss of a letter on verso, page flaw to one blank outer corner, a few leaves uncut. A good, clean copy in contemp. vellum, lacking ties. Important work that marks the beginning of Paracelsian chemical medicine in France by the renowned doctor and agronomist, Jean Liébault (1535-1596), husband of Renaissance feminist poet Nicole Estienne (c. 1542-1588) and son in law of revered medical writer Charles Estienne (1504-1564). This work builds on the tradition laid out by Hieronymus Brunschwig, Philipp Ulstad and Conrad Gesner, discussing techniques of distillation using a variety of substances including oil, brandy, mercury and gold. It derives heavily from Gesner s Theasaurus De remediis secretis and involves a great deal of reference to Galenic medical practices. Liébault recommends the distillation and consumption of mercury, vitriol and antimony, claiming that distilling them reduces their toxicity and increases their many health benefits. This text was published shortly after the Paris Faculty of Medicine condemned such practices. Liébault begins by defining distillation and reviewing its accepted and varied techniques, e.g. by bain-marie or under the sun. He then discusses a number of distillates, for example tormentil (a herbaceous plant), and claims it is beneficial for ulcers, fistulas, internal wounds, dropsy and fevers. He goes on to mention other distillates like eggs, turtles, partridges, snakes, blood and even human excrement. Gesner was the first to define essential oils as the oily substances that emerges from some organic materials following distillation. Liébault continues extolling the virtues of distilling aromatic plants like rosemary flowers and states administration of the oil can strengthen the heart and improve the memory. Prior to its employment as a recreational beverage, brandy and other alcohols were used purely by apothecaries and surgeons in their procedures, otherwise known as fiery water . Liébault claims that brandy can break internal abscesses if drunk, can help with redness of the eyes and restrict tears. His next section is probably the most notorious. Metallic substances are recommended to be distilled and consumed. Mercury is said to aid the lesions incurred by syphilis, and potable gold, a liquid solution containing gold, is declared to bring joy to the heart, delay old age, cure leprosy and prevent hair loss. He does take time to discuss the many sceptics of this method, but concludes by stating they are all liars. Brunet III 1073; Wellcome 3804; Not in Adams, BM STC. Fr, Garrison & Morton, Osler, NLM, or Heirs of Hippocrates. L3576.
Edité par Léon Cavellat, Paris, 1580
In-8 de (8) ff., 148 pp., (2) ff. : vélin ivoire souple à rabats, dos lisse orné, filet doré encadrant les plats avec large fleuron ornemental doré au centre, tranches dorées (reliure de l?époque). Rare édition originale. Véhémente défense et illustration de la ?véritable? médecine contre une cohorte d?ennemis dénoncés dès la page de titre : sectaires, sorciers, enchanteurs, magiciens, devins, pythoniciens, souffleurs, empoisonneurs, & toute racaille de theriacleurs, & cabalistes? Tous ces charlatans sont stigmatisés par Du Breil pour mettre en danger la vie de leurs patients par leur incurie : les premiers visés étant les tenants de l?école de Paracelse. Dans le chapitre consacré à la nourriture, Des abus qui se commettent aux alimens & nourriture du corps humain, Du Breil dénonce les pratiques de ceux qui s?entendent pour maintenir les prix à la hausse et vendent des produits de mauvaise qualité ou mentent, comme lorsqu?ils font passer du chat pour du lapin? Quant à la boisson, il déplore qu?il soit devenu impossible de boire ?une seule goute de bon vin, pur, & naturel, sans aucune broüillerie d?autres liqueurs, ou drogues?? Il décrit les méthodes des marchands de vin qui mélangent leur production avec des vins d?Espagne ou de Grèce, ou usent de gingembre, poivre, cuivre pour en modifier la couleur. Même chose pour la bière? (Brunet II, 849 : ?Livre singulier?). Superbe exemplaire, réglé, conservé dans sa première reliure en vélin souple, richement décorée. Il a appartenu à Hyacinthe Théodore Baron (1707-1787), dont il porte l?ex-libris armorié gravé. Ce médecin et professeur de médecine était aussi bibliophile ; sa bibliothèque fut partiellement acquise par Anisson en 1788. Comme recteur de l?Université de médecine de Paris, on lui doit la publication de ses statuts et règles en 1751. Sous son décanat, plusieurs dons d?importance furent faits à la bibliothèque de la faculté, dont ceux des docteurs Picoté de Bélestre (1733) et Hecquet (1737). On doit aussi au docteur Baron, indirectement, l?une des plus belles collections particulières de livres du XVIIIe siècle. En effet, dans la préface au catalogue de la vente de la collection de Jacques-Charles Brunet (Paris, 1868, p. XXXIV), Le Roux de Lincy rapporte cette anecdote que lui avait confiée le bibliographe : ?Gaignat, atteint d?une maladie sérieuse causée par le chagrin qu?il ressentit de la perte de sa femme et de sa fille, à peine âgée de douze ans, fut soigné et remis en bonne santé par Hyacinthe-Théodore Baron, médecin célèbre, professeur de la Faculté de Paris et bibliophile distingué, mais dont la fortune n?était pas assez grande pour satisfaire son goût. Baron donna le conseil à son client d?acheter des livres pour se distraire ; Gaignat suivit ce conseil et devint un des bibliomanes les plus ardents de XVIIIe siècle??.
Edité par Andreas Cratander et Johannes Bebel, Basilae, 1532
In-4 de (24)-513-(3) pp. (pâles mouillures au cahier h et marginale sur les feuillets liminaires). Relié à la suite :CELSE. Celsi De Medicina libri octo. Luce Antonii florentini impressi (Florence, Luce Antonius), 1524. In-4 gothique à deux colonnes de (4)-45 ff. Premier feuillet sali.Ensemble deux pièces reliées en 1 vol. in-4, vélin à rabats, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque). Notes manuscrites anciennes. Première édition latine par Albano Torino du traité de médecine de Paul d'Égine, établie sur le texte grec publié en 1528 et imprimée à Bâle par Cratander et Bebel. Le livre VI sur la chirurgie fut publié à part. Il est divisé en sept livres ou traités, dont le premier contient l'art de conserver la santé ; le second traite des fièvres, le troisième, des affections internes en tant qu'elles sont localisées, le quatrième, des maladies externes, le cinquième, des plaies, des morsures, des venins et des poisons ; le sixième, de la chirurgie ; le septième, des médicaments simples et composés. Il récapitule toutes les connaissances médicales depuis Hippocrate.Belle édition gothique du De Re medica de Celse, publiée à Florence par Luce Antonius avec sa marque au dernier feuillet. Le De Re Medica fut découvert au XVe siècle à Milan, puis établi et publié une première fois en 1478 à Florence. Il constitue le seul fragment connu d'une vaste encyclopédie du monde romain conçue sous le règne de l'empereur Auguste sous le titre De Artibus et de fait rassemble les connaissances acquises depuis Hippocrate jusqu'à Auguste, en trois parties : l'hygiène, les remèdes, la chirurgie ; c'est par cette nouvelle classification que Celse inaugura la terminologie scientifique latine.Provenance : Dominique-Barnabé Turgot, évêque de Séez de 1710 à 1727 (ex-libris armorié), Bibliotheca Turgotiana (Paris, 1730).Hyacinthe-Théodore Baron, doyen de la Faculté de médecine de Paris au XVIIIe siècle (ex-libris armorié), Catalogue de la bibliothèque de feu M. Baron (1788), n°2019.Bel exemplaire.
Edité par Ex officina Plantiniana, Antverpiae ( Anvers ), 1593
Vendeur : Librairie Rouchaleou, MONTPELLIER, FR, France
Reliure. Etat : Très bon. 1 volume reliure plein velin ivoire rigide à rabats de l'époque, 456 pages, et 3 feuillets non chiffrés, dont le dernier avec la grande marque gravées sur bois des Plantin au compas. Ouvrage illustré de nombreuses figures gravées sur bois, dont hors texte. Renferme les 4 pages de titre successives (1°/"Aromatum et Simplicium Aliquot.". 2°/"Christophori a Costa, medici et cheirurgi, Aromatum & Medicamentorum in Orientali India Nascentium". 3°/"Simplicium Medicamentorum ex Novo Orbe delatorum. Nicolao Monardis". 4°/"Simplicium Medicamentorum ex novo Orbe Delatorum, quorum in medicina ususest, histoiae''). García Da Orta, 1501-1568, médecin, naturaliste et explorateur juif portugais. Nicolás Monardes, médecin espagnol. Importante étude descriptive de la matière médicale exotique du XVIème siècle, le livre de Da Horta est le premier traité de médecine tropicale. Bel exemplaire Size: in 8 (18,5x11,5).