musique (Plus de 2 500 résultats)

Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Basan, 1714.In-folio de 1 titre gravé, (1) f. de préface, xiv pp., (1) page de musique gravée et 102 planches dont 3 sur double-page. Relié en plein maroquin brun, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné légèrement passé, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle.500 x 338 mm. --- Premier tirage du plus beau livre sur les nations du Levant imprimé sous la Régence.Cohen, 619 ; Colas, 1819 ; Blackmer 591 ; Lipperheide, 1413; Graesse, Trésor de livres rares, IV, 150 ; Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, 504 ; Brunet, III, 947 ; Atabey 429; -8.Il est orné de 102 belles gravures sur cuivre, dont 3 sur double-page, toutes finement coloriées à la main.Ces estampes représentent principalement des costumes de la cour et des différentes classes de la Turquie.Elles ont été exécutées d'après les tableaux du peintre flamand J.B. Van Mour, qui arriva à Constantinople avec l'entourage de Charles de Ferriol en 1699.D'autres costumes d'ethnies sont également représentés : Grecs, Juifs, Albanais, Hongrois, Perses, Arméniens, Bulgares, Arabes?Les planches sont gravées par C. Du Bosc, C.N. Cochin, J. de Franssières, P. Simoneau fils et J.B. Scotin?« Ce recueil de 100 estampes a été remis en vente et complété l'année suivante par 1 texte explicatif et 2 planches gravées : Danse des derviches et Enterrement turc. »Le présent exemplaire possède bien les caractéristiques de premier tirage, avec notamment le titre du premier tirage ; le relieur a pris le soin d'ajouter le texte explicatif, le feuillet de musique gravée, et les 2 planches supplémentaires.Précieux exemplaire de premier tirage, finement aquarellé en teintes chaudes, du livre le plus célèbre et le plus spectaculaire sur les nations du Levant. /// Paris, Basan, 1714.Folio [500 x 338 mm] : (1) engraved title, (1) l. of foreword, xiv pp., (1) p. of engraved music and 102 plates including 3 on double-page. Bound in full brown morocco, triple gilt fillet on the covers, spine ribbed and richly decorated, a bit faded, edges gilt. Binding from the XIXth century. --- First issue of the most beautiful book about the nations of the Levant executed under the Regency.Cohen, 619 ; Colas, 1819 ; Blackmer 591 ; Lipperheide, 1413; Graesse, Trésor de livres rares, IV, 150 ; Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, 504 ; Brunet, III, 947 ; Atabey 429; -8.It is illustrated with 102 beautiful copper engravings, including 3 on double-page, all of them finely hand-coloured.These engravings mainly present costumes of the court and of the various classes of Turkey.They were executed after the paintings of the Flemish painter J.B. Van Mour, who arrived in Constantinople with the circle of Charles de Ferriol in 1699.Other costumes of ethnic groups are also represented: some Greeks, some Jews, some Albanians, some Hungarians, some Persians, some Armenians, some Bulgarians, some Arabs?The plates are engraved by C. Du Bosc, C.N. Cochin, J. de Franssières, P. Simoneau fils and J.B. Scotin?The plates are based on paintings in the collection of the Marquis de Ferriol. In 1707, Ferriol commissioned Jean Baptiste van Mour to paint one hundred pictures of different officials and races in their costumes: the chief eunuch; a Turkish man cutting himself to show his love for his mistress; a Jewish woman taking goods to Turkish harems; a Greek bride; a Turkish women at leisure; Albanians, Bulgarians, Greeks, Persians and Arabs. When the paintings were complete, Ferriol helped le Hay to publish the present engravings of the pictures. Le Hay's work was an instant success and the plates quickly became the principal source of turqueries for artists and publishers throughout Europe. In recognition of van Mour's talents, he was granted the uni.

Etat : Good. Folio. 4 tomes in 2 volumes (538 x 343 mm). 19th Century half calf with gilt and blind stamping.and restored spine. Some foxing. Complete with 264 sepia aquatint plates. Very large and heavy volumes. References: OCLC Number: 715413072; The Mark J. Millard Architectural Collection, French Books, n° 80; Brunet II, 350; Cohen, n° 500.Somptueuse publication par le peintre-graveur Jean-Pierre Houël, pensionnaire à l'Académie de Rome de 1768 à 1772. Elle est le fruit de deux voyages. Le premier, effectué en 1769 dans l'entourage du marquis d'Havringcourt, mena l'artiste à Naples et en Sicile. Il lui inspira des centaines de dessins qui suscitèrent l'admiration de ses contemporains, et notamment de Catherine II de Russie qui lui racheta plus de 500 dessins originaux.Description of the illustrations: Analyse: Illustrations (aquatinte, 18e s.).- Cartes: Cuming, Gozo, Lipari, Malte, Sicile ; coupe (volcan).- Plans: amphithéa?thre, bain, écurie, maison, puits, réservoir, temple, théa?tre a? Agrigente, Catane, Centorbi, Messine, Motyé, Ségeste, Sélinonte, Syracuse, Taormine, Tindare.- Vues: a? Cuming, Goze, Lipari, Malte, en Sicile : Catane, Messine, Ségeste, Sélinonte, Sperlinga, Syracuse, Taormine, Tindare ; amphithéa?tre, aqueduc, bains, bibliothèque, cathédrale, église, forteresse, moulin, palais, pont, pressoir, prison, puits, réservoir, temple, théa?tre, tombeau ; intérieurs (cathédrale).- Scènes: mythologie ; cérémonies religieuses (fête : Bara, sainte Agathe, Saint-Esprit, saint Philippe, sainte Rosalie) ; cérémonies profanes (fête de la moisson) ; moeurs (bain, musique, repas) ; travaux (agriculture, artisanat, élevage, manne, meunerie, monte-charge, pêche, salaison d'anchois, sel, soufre) ; phénomènes naturels (tremblement de terre).- Planches: archéologie, mythologie ; costumes (albanais, maltais) ; sujets (antiquités, bateau, cavalier, Cérès, cordelier, être anthropomorphe, Hippolyte, Junon, Minerve, monnaie, Penthésilée, Phèdre, pressoir, puits, religieuse, sarcophage, voyageur).- Portraits: Blaise Motta (alias Mirrino), ZénobieDemi-veau brun, dos à nerfs ornés de roulettes dorées et fers à froid (Reliure du XIXe siècle).Dos restaurés. Rousseurs et plusieurs feuillets uniformément brunis.Édition originale de cet ouvrage monumental s'inscrivant dans la tradition du grand voyage initiatique des Français en Italie du milieu du XVIIIe au XIXe siècle. Elle est remarquablement illustrée de 263 planches (numérotées 1 à 264, la carte de la Sicile sur double page est numérotée 245 et 246) gravées par Houël à la manière du lavis et tirées en bistre d'après ses dessins exécutés d'après nature.

reliure. Etat : Très bon. Paris, Poinçot, 1788-1793. 39 tomes reliés en 38 volumes in-4. Plein veau raciné légèrement glacé, dos lisse orné d'une pièce d'auteur et de titre de maroquin prune, médaillon rond indiquant la tomaison de maroquin noir, répétitions de magnifiques fleurons dorés représentant une rose éclose, filet et frises d'encadrement dorés sur les plats, frises dorées sur les coupes et les contre-plats, tranches dorées. Reliures de l'époque. Légers frottements et habiles restaurations . L'UN DES TRÈS RARES EXEMPLAIRES SUR GRAND PAPIER VÉLIN RÉIMPOSÉS AU FORMAT IN-4. Le papier prend une teinte bleueté dans certains volumes. Splendide édition illustrée de 140 figures hors-texte dont 13 planches de musique gravées, 44 planches de botanique mise en couleurs, 40 frontispices et 45 figures hors-texte, en grande majorité avant la lettre, par Moreau, Marillier, Le Barbier, Leclerc, Naigeon, Wheatly & Boucher. Le nombre des figures hors-texte en noir varie selon les exemplaires. Celui décrit par Cohen en comporte 83 ; celui-ci en compte 85. Voici ce que nous pouvons lire dans : Henry Cohen - Guide de l'amateur de livres à figures et à vignettes du XVIIIe siècle. Troisième édition refondue et considéralement augmentée par Charles Mehl. "M. Cohen, dans sa 2e édition (p. 214) en mentionnant l'édition Poinçot, indique 90 figures ; j'ai collationné deux exemplaires sur papier ordinaire et un sur papier vélin, et je n'en ai trouvé que 80 dans chacun et toujours les mêmes. Je n'ai pu rencontrer le tirage in-4". Le Recueil des plantes coloriées, pour servir à l'intelligence des lettres élémentaires sur la botanique est composé de 44 planches merveilleusement mises en couleurs à l'époque. Le volumes est tiré sur un grand papier vélin bleuté. Précieux exemplaire de château conservé dans une luxueuse reliure aux roses écloses.

in-4. 62pp. (1f.blanc). Plein maroquin rouge, dentelle dorée autour des plats, fleurs de lys dorées dans les angles et armoiries de Madame Elisabeth, Dauphine, au centre des plats (reliure de l'époque). Première "tragédie en musique" inspirée, à la demande de Louis XIV, par un roman de chevalerie ("Amadis de Gaule" de Garci Rodríguez de Montalvo) et non par des thèmes mythologiques, "Amadis" est l'une des compositions de Lully les plus populaires, comme en témoigne le nombre des représentations qui en furent données depuis 1684 jusqu'à nos jours. Elle représente, peut-être mieux que toutes ses autres pièces, la glorification sur scène de la monarchie absolue. "Comme les précédentes tragédies lyriques, Amadis a pour vocation de renforcer l image du Roi. Mais elle apporte au genre deux inflexions significatives. Au lieu des mythes antiques c est l histoire nationale qui lui fournit sa source d inspiration, à partir d un ouvrage de Garci Rodriguez de Montalvo, traduit et popularisé en France à partir de 1540 par Nicolas d Herberay des Essarts. L action originelle inspira de nombreux romans français au XVIIe siècle, tandis que les critiques pointaient. ( ) Mais Louis XIV, féru de romans de chevalerie dans sa jeunesse, demanda lui-même dès 1683 à Lully et Quinault de s inspirer de ce sujet. L autre inflexion réside dans le prologue, jusqu ici bâti comme une adresse au Roi, qui devient désormais une composante à part entière de l action, suggérant en filigrane l hommage à la puissance et à la sagesse du Roi-Soleil" (Maury). Le présent livret fut publié à l'occasion de la représentation donnée en 1771. Ce fut la dernière apparition sur scène de l'oeuvre avant la Révolution Française. Elle comportait des arrangements du musicien Jean-Benjamin de Laborde qui fut guillotiné le 22 juillet 1794, cinq jours avant la chute de Robespierre. Précieux exemplaire de toute beauté, révélant une émouvante provenance pour ce chef d'oeuvre de l'art lyrique témoignant des splendeurs de la monarchie. Il est, en effet, relié aux armes de Madame Elisabeth (1764-1794), s ur de Louis XVI, "l'une des plus illustres, des plus pures et des plus sympathiques victimes de la Révolution" (Larousse) qui fut enfermée au Temple avec la famille royale et, elle aussi, guillotinée. Madame Elisabeth fut une figure particulièrement remarquable de la famille royale dont elle partagea le funeste destin et à laquelle elle voua une fidélité inflexible jusqu'au dernier instant. Dotée d'un fort caractère, cette princesse qui avait choisi de rester célibataire était passionnée par les sciences et par l'étude, comme en témoigne le soin qu'elle portait à sa bibliothèque. Elle fait aujourd'hui l'objet d'une procédure de béatification. "Il faut rapprocher de Marie-Antoinette, sa belle s ur, Madame Elisabeth, unie avec la reine de France dans la même tragique destinée. ( ) Madame Elisabeth aima les livres; ceux de sa bibliothèque étaient élégamment reliés, timbrés d'un écusson en losange aux armes de France, surmonté d'une couronne ducale. ( ) Nous voyons souvent Madame Elisabeth occupée à de vrais plaisirs de bibliophile. Plus d'une de ses matinées sont occupées à ranger ses livres. 'Ma bibliothèque est presque finie, écrit-elle à Mme de Raigecourt, les tablettes se placent; tu n'imagines pas quel joli effet font les livres' " (Eugène Asse). Magnifique exemplaire luxueusement relié aux armes de jeunesse de Madame Elisabeth, Dauphine, dont on ne connaît que quelques exemples et qui sont très différentes de son écusson aux armes de France mentioné par Asse. OHR Planche 2531, fer n°4 (mentionnant notre exemplaire vendu par Rahir dans son catalogue de janvier 1920, n°516). Sur Amadis, voir Bruno Maury in "Muse Baroque" (2014). Sur Madame Elisabeth bibliophile, cf. Asse "Les Bourbons bibliophiles" (1901), pp.130-133.

1.Ausgabe. 6 Seiten handgeschriebenes Inhaltsverzeichnis,(durchgehend von Hand paginiert): S.1-9 leer mit 1 Exlibris, 1 Besitzerstempel und 1 handschriftlichen Besitzereintrag, S.10-189 Hefte von Bouin, S.190-265 Hefte von Landrin, S.266-276 Receuil d`Anglaises, S.277-278 leer, S.279-281 Receuil d`Anglaises, S.282-297 leer, 2 Bll. 64 französischen Contredanses-Hefte mit jeweils 4 Seiten und zwar Titelblatt, Beschreibung des Tanzes, Choreographie und Noten. Angebunden: "Recueil d`Anglaises arrangées avec leur traits, telle quel se danse che la reine." Das Heft enthält 11 Seiten Noten und Tanzbeschreibungen und auf 3 weiteren Seiten Choreographien. Vierpaartänze lassen sich bereits in England im 17.Jh. als besondere Formen des Country-dance("Bauern-Tanz")nachweisen. Der Musikverleger John Playford veröffentlichte erstmals 1650 eine Sammlung von Country-dances unter dem Titel "The English Country Dancing Master" in der 3 "Squares for eight" enthalten sind. Diese englischen Squares haben jedoch mit den späteren Vierpaartänzen nichts zu tun. Die Entwicklung der französischen Vierpaartänze verlief eigenständig. Am französischen Hof wurden erstmals 1684 die englischen Country-dances von Isaak d`Orleans unterrichtet. Der Tanzmeister Lorin reiste nach England, um noch mehr Tänze zu sammeln. Was er notierte, waren ausschliesslich Tänze "en deux colonnes" in England als "Longways for many as will", in denen sich Herren und Damen in 2 Reihen gegenüberstehen und wie sie später unter der Bezeichnung Contredanses von den Tanzmeistern Feuillet 1706 und von Dezais um 1712 veröffentlicht wurden. In Paris waren um 1700 Vierpaartänze unbekannt. Beim Tanzmeister Feuillet taucht erstmals 1706 ein Tanz für 2 Paare unter dem Titel COTILLON auf. Nach der Enzyklopädie von Diderot-d`Alembert ist ein COTILLON ein leichter Tanz, eine Art Branle zu vier oder acht Personen. Im Selbstverlag von Tanzmeister Dezais wurde 1725 eine Sammlung unter dem Titel"Recueil de Contredanses en quatre,en six et en huit " herausgegeben. Darin sind Cotillons à quatre und à huit zu finden. Zwischen 1725 und 1762 gibt es keine französischen Tanzbeschreibungen. Der 1725 bestehende Tanzablauf, dass auf jeweils 2 Figuren 2 Refrainfiguren folgen, hat sich so weiterentwickelt, wie ihn der Tanzmeister De La Cuisse im Jahre 1762 beschreibt: Zwischen den feststehenden Entréefiguren Grosser Kreis, Handtour, Paarkreis, Allemande, Damenmühle, Herrenmühle, Damenronde und Herrenronde und grosser Abschlusskreis wurden jeweils die für den einzelnen Tanz zusammengestellten Figuren als Refrain getanzt. De La Cuisse verwendet für Vierpaartänze nicht mehr die alte Bezeichnung Cotillon sondern jetzt Contredanse francaise zum Gegensatz Contredanse anglaise für die englischen Longways. De La Cuisse und sein Nachfolger Chevardière waren die ersten in Paris, die Contre-Danse-Hefte veröffentlichten. Von ihnen erschienen zwischen 1762 und 1768 fünf Bände mit etwa 176 einzelnen Tänzen. Die zwei bedeutendsten Musikverleger, die Contredanse veröffentlichten, waren jedoch Landrin und Bouin. Die Tanzmeister und Tanzamateure stellten die Choreographien zusammen und oftmals komponierten sie auch selbst die Melodie dazu oder die Musik bekannter Singspiele wurde zu einem Tanz umgeschrieben. Für die Veröffentlichung von Musikalien und Tänzen brauchte ein Musikverleger ein teures Privileg des Königs. In der Regel wurde ein solches Privileg auf 6 Jahre begrenzt. Dem Musikverleger wurde damit das Recht eingeräumt, bestimmte Musikalien zu drucken und er war dadurch vor lästiger Konkurrenz geschützt. Die Musikverleger liessen für jeden Tanz ein einzelnes Blatt in ca.A4 Grösse drucken, das einmal gefaltet wurde. Es enthielt je eine Seite mit einem Titelblatt, den Noten, einer verbalen Beschreibung des Tanzes und kleinen Choreographien für jede Figur. Diese Blättchen konnte man einzeln kaufen und danach die neuesten Tänze für den Salon rekonstruieren. Sie wurden auch an die Tanzmeister in ganz Europa verschickt. Hatte man eine gewisse Zahl von Blättchen gesammelt, konnte man diese zu einem Buch binden lassen. Heute findet man kaum Bände, in denen die Blättchen eines einzelnen Verlegers und in fortlaufenden Nummern eingebunden sind. Die Regel sind sogenannte "recueils factises", kleine Sammlungen, in die wahllos die Blättchen mehrerer Verleger und ohne Rücksicht auf die Nummer des Blättchens eingebunden wurden. BOUIN war Marchand de Musique et Cordes d`Instruments. Er erhielt um 1768/69 ein Privileg zum Druck von Vocal-und Instrumentalmusik der mehrmals verlängert wurde, weil er vermutlich bis etwa 1793 solche Contredanse gedruckt habe. In seinem Katalog von 1770 pries er bereits einen Band mit Contredanses (1er.volume de Contredanses avec figures) und Einzelblätter an. Sein vermutlich letzter Katalog datiert aus dem Jahre 1788. Der vorliegende Band enthält im ersten Teil 45 Hefte von Bouin. Vorhanden sind verschiedene Nummern, deren zeitliche Einordnung schwierig ist; manche dürften aber in den Jahren 1777/78 gedruckt worden sein. LANDRIN war Maitre de Danse et de Musique und erhielt am 25.7.1768 das königliche Privileg, auf 6 Jahre Contredanses zu drucken. Wurde sein Privileg mehrmals um 6 Jahre verlängert, wäre das Privileg im Jahre 1786 verbraucht gewesen. Im zweiten Teil des Bandes sind 19 Hefte von Landrin gedruckt. Die Hefte sind aufwändiger gestaltet. Das Titelblatt weist in der Regel eine graphisch gut gestochene Vignette auf. Die zeitliche Datierung ist im Vergleich mit Bouin weitaus schwieriger, wenn nicht unmöglich. Von Landrin gibt es keinen Verlagskatalog. Nur der Tanz Nr.211 ist mit 4.12.1780 datiert. Innerhalb von ca. 12 Jahre hat er daher etwa 211 Tänze gedruckt. Die im vorliegenden Band vorhandenen Tänze Nr.101 bis 118 dürften um 1774/75 gedruckt worden sein. ANGEBUNDEN: Eine kleine Sammlung von englischen Tänzen, sogen.Anglaisen mit dem Titel:"Receuil d`Anglaises arrangées avec leur traits,telle quel se danse che le reine. Mis au jour par M.Landrin, Maitre de danse et comp.

Hardcover. Etat : Fine. [PRESENTATION TO MME DE POMPADOUR] Oblong 4to. pp. (iii) 112 (ix). Musical manuscript containing fifty-one Airs , Vaudevilles , Villageoises and Romances , in brown ink for solo voice and for five-course guitar, notated in tablature, each song within a fine hand-coloured engraved border, with titles and decoration applied with stencils in gold and red, dedication to the Marquise de Pompadour , early shelf mark on fly. Light age yellowing, closed tear in pages 88-89, occasional minor marginal mark or stain, oil? stain to margins of pp 102-3. A fine copy in beautiful contemporary morocco by Dubuisson, covers bordered with a triple gilt rule, large flowers gilt to corners, centerpiece of gilt scrolled tools with semée of small tools around a gilt stamped guitar with a floral wreath gilt above, spine double gilt ruled in compartments, richly gilt with large gilt pomegranate fleuron at centres, tan morocco title label gilt, edges double gilt ruled, inner dentelles richly gilt, blue silk endleaves, a.e.g. A stunning and meticulously prepared manuscript with guitar tablature, illustrated in colour and gilt, with a dedication to Madame de Pompadour, most probably made for presentation to her. The manuscript is dedicated by a Le Beau and is also signed in the colophon by him, including the name of Mr Doucet Architecte, who was undoubtedly the creator of the engraved borders. The majority of the songs, however, are works by Jean-BenjaminLa Borde and appear in his 1773 Choix de chansons mises en musique par J. B. Borde, premier valet de chambre ordinaire du Roi, gouverneur du Louvre, ornées d estampes par J. M. Moreau, dédiées à Madame la Dauphine. La Borde was valet du chambre to Louis XV from 1762 to 1774, principally as court composer. He studied with Rameau, composed many opéras-comiques and collections of chansons, wrote an important Essai sur la musique and was finally guillotined under Robespierre. La Borde was married to Adélaïde-Suzanne de Vismes (Paris, 10 novembre 1753 Paris, 18 juillet 1832) who was a poetess and later dame de lit of the Queen Marie-Antoinette. There are fifty-one pieces in all, including Mes chers troupeaux , Viens Eglé dans la Prairie , Ma plus chère Brebis , Un jour sur la fougère , Depuis que le cruel Amour , Adieu donc dame françoise , Depuis que l aimable Thémire and others. The presentation to Madame de Pomapdour addresses her For the acceuille favourable que vous faites aux Talents . She was perhaps the most powerful person at the court at Versailles under Louis XV but was also a very important patron of the arts, Even after their romantic relationship ended, she remained in political power as well as in Louis XV s affection until her death in 1764. The work is a fine example of La Borde s use of tablature for guitar which he wrote about in his theoretical works. In the Abrégé d un Traité de Composition , the final chapter addresses tablature. This chapter of Laborde s composition treatise much like the chapter on chant sur le livre stands out when comparing his work to those of other contemporary French authors Rousseau offers a brief entry on tablature in his Dictionnaire, and defines tablature in a manner similar to Laborde s, but he does not provide the detail that Laborde does. Rousseau and Laborde s inclusion of the subject of tablature is more of an exception to the status quo in theory treatises of the time. The art of tablature, or in Laborde s words, the manner in which we notate the music for certain instruments like the guitar, the lute, the theorbo, etc., hardly concerns his contemporaries. Laborde treats the subject of tablature as a practical topic, describing the basics of reading tablature notation. He explains that tablature in the eighteenth century is notated using letters of the alphabet. To begin the tablature, one should draw as many parallel lines as there are strings on the instrument.

Paris, Nyon - Gay et Gide, 1777-1797; 15 tomes in-quarto (25,5x20cm) reliés en 15 volumes, Reliures modernes demi-chagrin lavallière, sobrement ornées. Réunion des 15 tomes des Mémoires concernant les Chinois parus originellement chez Nyon de 1776 à 1789. Tous sont issus de cette première édition à l?exception du premier volume, tiré chez Gay & Gide en 1797 pour une édition successive. Ils forment un ensemble complet, tant pour le texte que l?iconographie. À noter que 2 volumes additionnels furent édités chez Treuttel et Würtz à Paris et Strasbourg (1814). L?ensemble est copieusement illustré avec, en sus de quelques figures in-texte, 194 planches H.T. couvrant un vaste éventail de sujets. Rousseurs légères et éparses à certains tomes, quelques feuillets d?un volume écornés, de petites déchirures et un manque angulaire, sans atteinte au texte, à un autre. Malgré les défauts cités, très bon exemplaire de cette immense collection, rarement réunie et ici présentée en condition homogène. Animé par les découvertes et récits de voyages, l?insatiable curiosité des Lumières tend les regards à se porter vers l?orient. Si la présence jésuite est établie en Chine depuis le XVIe siècle, la sinologie, qui n?en porte pas encore le nom, est tout juste naissante. L?intérêt qu?on lui porte se voit aiguisé par des publications récentes parmi lesquelles les Lettres édifiantes et curieuses et La Description de la Chine et de la Tartarie de Du Halde, qui démocratisent en France les concepts philosophiques et esthétiques de l?Empire du Milieu La mission jésuite de Pékin, dont la vocation tient à l?évangélisation plutôt qu?à l?étude, est vaine tant les missionnaires ne peuvent infléchir l?interdiction de culte frappant le christianisme. Aussi c?est par défaut d?emploi que Joseph-Marie Amiot et Pierre-Martial Cibot se portent vers l?étude et la recherche historique et scientifique. L?apport évident de telles observations pour la connaissance d?un pays décrit comme éclairé incite à la transcription de ce travail en vue d?une édition future. Dix années s?avéreront nécessaires à l?accumulation des matériaux de cet ouvrage, les recherches de leurs auteurs étant alors orientées par des consignes rapportées de deux étudiants chinois ayant résidés en France avant leur retour à la cour de Pékin. Paradoxalement c?est ce dévoiement qui permet aux missionnaires jésuites de demeurer en Chine alors que la Compagnie de Jésus est abolie par Clément XIV en 1773 ; en effet Amiot obtint l?appui d?Henri Bertin, ministre d?état passionné par la Chine, qui plaide en faveur d?un subside royal au motif de l?entreprise éditoriale qui, ainsi, peut perdurer. La parution des Mémoires, qui débute en 1776, se fait à un rythme soutenu (3 volumes pour la seule année 1780) sous la direction de l?abbé Batteux et Louis-Georges de Bréquigny qui pallient tous deux à l?absence des jésuites, interdits de cité en France. L?entreprise s?interrompt abruptement au début de la Révolution, faute de financement. Un ensemble de 15 volumes in-quarto compilant plus de 7700 pages et près de 200 planches gravées est déjà sorti des presses. L?intention de l?ouvrage est double : donner pour la sinologie des éléments de réflexion quant aux questions cristallisant alors l?attention des milieux savants : le commencement de la chronologie chinoise et le caractère historique ou mythologique des annales anciennes, l?origine des chinois, où la théorie du figurisme est avancée dans les articles de Cibot, et la question de l?origine des caractères chinois. D?autre part la multiplicité des thèmes et matières abordés confère à l?ouvrage une dimension résolument encyclopédique. Citons d?Amiot la traduction faite des Treize articles sur l?art militaire de Sun-Tzu (première impression en alphabet latin de ce célèbre traité), une grammaire manchoue, la biographie de Confucius et ses disciples, ou encore un traité sur la musique chinoise L?ensemble n?est pas exempt de défauts : l?ouvrage souffre d?une architecture brouillonne, l?immensité des sujets et matières étant donnée pêle-mêle dans ce qu?il convient d?appeler un charmant désordre. Hétéroclite et disparate, l?ouvrage n?en constitue pas moins un ensemble d?une très grande valeur documentaire : il compile une part majeure des lettres, mémoires et documents divers connus de cette mission et c?est une source sans pareil pour la comparaison des sciences sur les deux continents au siècle des Lumières ; un legs précieux d?autant que les volumes manuscrits, un temps rassemblés par Bertin furent dispersés et pour certains, perdus.

Hardcover. Etat : Gut bis sehr gut. 1. Auflage. Quer-Folio. Titel, 38,125 S. Teils etwas stockfleckig. Schöner kräftiger Abzug. Buntpapiervorsätze. Lederband der Zeit mit Rückenvergoldung. Leichte Gebrauchsspuren. Extreme rare and special Cimelia of Rameau Sehr seltene Erstausgabe der Partitur. Seit 40 Jahren kein weiteres Exemplar im Handel nachweisbar! - Das Werk zählt zu den prunkvoll ausgestatteten Opéra-ballets, die in den Jahren 1733-49 entstanden. Seit 1745 als "Compositeur de la Chambre" bei Louis XV. in Amt und Würden, schuf Rameau die ersten großen Werke des Musiktheaters in Frankreich, in dem er innerhalb der Gattungen an die Werke Lully's und Campras unmittelbar anschließt. "Das schönste Beispiel Rameauschen Humors und Reaktion auf die Streitigkeiten zwischen Lullys und Ramisten ist seine Comédie lyrique "Platée". In der Arie "Aux langueurs d'Apollon" karikiert Rameau die Vorwürfe seiner Gegner mit musikalischen Mitteln, wie insbesondere die Vertonung des Wortes "outragé" zeigt." (Schneider/Wiesend: die Oper im 18. Jhdt., S. 231). Bei den Auseinandersetzungen die Oper betreffend, wurden die Stile der französischen Tragédie en musique und die der italienischen Opera buffa miteinander konfrontiert. - Exemplar auf der Sammlung André Meyer (Stempel). - RISM R 164; Slg. Hoboken XVI, 227; Hirsch II, 783.

Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale, Édition illustrée. In-folio (493 x 328 mm), titre gravé, 2 ff. n. ch., 102 planches, 1 f. n. ch., 26 pp. Veau fauve marbré, triple filet estampé à froid sur les plats, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin, double filet doré sur les coupes, habiles restaurations aux coiffes (reliure de l'époque). Édition originale de ce célèbre et superbe ouvrage sur les costumes ottomans. Il est composé d'un titre gravé, d'une préface, de 102 planches gravées sur cuivre, dont 3 sur double-page, d'une planche de musique notée et d'une explication des estampes. Les gravures représentent principalement des costumes de la cour et des différentes classes de la Turquie, et des Albanais, Arméniens, Bulgares, Grecs, Persans, Arabes Elles furent gravées sous la direction de Le Hay, par Baron, Cochin, du Bosc, de Franssières, Haussard, Rochefort, Gérard et Jean-Baptiste Scotin et Simonneau fils, d après les peintures de Jean-Baptiste van Mour. Un témoignage rare et précieux de la vie publique et privée de la Turquie d alors. Ambassadeur de France à Constantinople entre 1699 et 1711, Charles de Ferriol (1652-1722), qui avait remarqué le travail de l'artiste Jean-Baptiste van Mour (Valenciennes, 1671-Constantinople, 1737), fit venir celui-ci auprès de lui et lui commanda des portraits de la population locale. Lorsque de Ferriol revint en France, il fit graver les peintures et publia ce recueil qui parut en 1714, composé de cent planches. Il fut complété l'année suivante par un texte explicatif, deux planches supplémentaires sur double-page (Enterrement turc et Les Derviches dans leur temple de Pera, achevant de tourner) et une planche de musique d'un air sur lequel tourne les derviches de Pera. "Ces trois dernières planches manquent souvent" (Brunet). En 1725, en reconnaissance de son talent, Van Mour fut nommé "Peintre ordinaire du Roy en Levant". Très bel exemplaire en veau de l'époque. Blackmer, n°591 ; Brunet, III, 947-948 ; Chahine, n°2737 ; Cohen, 619 ; Colas, 1819-1820.

Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. Paris chez Nyon 1776 a 1789 14 volumes in quarto 26 x 20 cm reliés plein veau moucheté, dos à nerfs orné de caissons dorés d'un fleuron fleur et de petits fers . Titre sur pièce de maroquin. T1 XVI, 485, [1] pages et 9 planches hors texte, T2 VIII, 650 pages et 37 planches hors texte T3, IV, 505 pages et 6 planches hors texte, T4 IV, 510, et 7 planches hors texte, T5 [4], 518 pages et 3 planches, T6 IV, 380 pages et 32 planches hors texte, tome entièrement consacré à la musique et aux instruments. T7 XII, X, 396, pages et 33 planches (art militaire), T8, VIII, 375,[1] et 30 planches hors texte , T9 24 , 470 pages et 12 planches hors texte, T10 XII, 510 pages table générale des dix premiers volumes. TXI, XXIV, 609[1] pages et 1 planche, TXII, VIII, 532 pages et 18 planches hors texte ce volume est consacré à la vie de Confucius. T13, XVI, 543 pages et 3 planches hors texte, T14 1789, XVI , 561 pages. L'ouvrage est donc bien complet des 14 volumes parues avant la révolution et des 193 planches qui doivent être présentes, ce qui est fort rare. 3 volumes furent édités après la révolution pour compléter ce texte. Comme souvent sur les ensembles homogènes non réassemblés ils sont absents. Joseph-Marie Amiot, né le 8 février 1718 à Toulon (France) et décédé le 8 octobre 1793 à Pékin (Chine), est un prêtre jésuite, astronome et historien français, missionnaire en Chine. Il fut l'un des derniers survivants de la Mission jésuite en Chine. Il supervisa les textes de cet ouvrage et consacra un tome entier à la musique important témoignage sur la pratique musicale en chine au XVIIIe. Cette ouvrage se donne pour objectif de mieux faire connaitre la culture chinoise en Europe , il fait le tour des grandes connaissance tant d'écriture que d'organisation militaire, de philosophie avec un livre sur Confucius ou encore comme dit précédemment de musique.

Large 4to. Comprises I: Ballière [de Laisement, Charles Louis Denis]. Théorie de la musique. Paris, Didot 1764. (2), VIII, 177, (3) pp. With folding letterpress table and 5 folding engraved plates. - II: [Le Dran, Nicolas Louis]. Sur les signes do, di, ca. Pour l'indication des accords en musique. Paris, Alexandre Le Prieur 1765. (2), 32 pp. With engr. half title, folding letterpress table, and 9 engraved plates of music. - III: Roussier, [Pierre-Joseph]. Mémoire sur la musique des anciens [.]. Paris, Lacombe 1770. (4), XXIV, 252 pp. With a folding table, and engraved plate of music, and an engraving in the text. - IV: The same. Pseaume CL. Petit motet. Paris, Gando & Fils, 1766. Title, (3) pp. Engraved notes. Later full calf, bound to style with giltstamped spine and marbled endpapers. Includes 2 autograph letters signed by Roussier: Ecouis, 5 Feb. 1773, 2 pp., and Ecouis, 17 Sept. 1776, 3 pp.; each a 4to bifolium with integral address leaf, addressed to Trouflaut. A unique collection of 18th century literature on musical theory, annotated throughout by the priest Gilbert Trouflaut, canon of Nevers, including unpublished scholarly correspondence. Long the organist of the Nevers Cathedral and also employed as an expert consultant on the instrument, Trouflaut was also a noted naturalist who went botanizing with Jean-Jacques Rousseau and created the botanical garden of Nevers, where he also taught at the École centrale. Eitner (IX, 464; misspelling his name as "Trouffaut") quotes his treatise "Sur les Clavecins en peau de duffle" in the Journal de musique (1773). The works contained are individually: I) "Théorie de la musique" by C. L. Ballière de Laisement (1729-1800), a versatile scholar who knew J. J. Rousseau, d'Alembert, Diderot and Voltaire well and wrote several librettos for comic operas (cf. Eitner). "In his 'Théorie de la musique' (Paris, 1764) he developed a system based on the harmonic series of the hunting-horn; a similar system, evidently unknown to him, had been presented by G. A. Sorge in 1741. The 'Théorie' had some followers (notably Canon Jamard and Abbé Feytou) and won Rousseau's praise, but was harshly criticized by later theorists, in particular J.-B. de La Borde" (New Grove). Trouflaut's handwritten ownership (dated 1772) on title; numerous underlinings and annotations, with a scale in the margin of p. 71. - II) Principal theoretical work of the Paris musician N. L. Le Dran, "which tried to introduce a different designation for the chords in the doctrine of the figured base" (cf. Eitner). It was attacked by La Borde with the same vehemence as Ballière's theory had been. Trouflaut's handwritten ownership (dated 1772) on title; a few corrections by his hand. - III) A principal work of musical theory by the Abbé Roussier (1716-92), "self-instructed in music but inclining toward Rameau" (cf. Eitner). Here, he "also dealt with problems of musical temperament, [rejecting] contemporary systems in favour of a Pythagorean tuning" (New Grove). Presentation copy from the author with Trouflaut's note next to his ownership on the title (1772). Numerous annotations and marginalia, some quite extensive. Roussier's correspondence with Trouflaut is bound before the "Memoire". - IV) At the end, one of Roussier's two known compositions, a motet based on Psalm 150 ("Laudate Dominum in sanctis ejus"). Author's presentation copy with Trouflaut's autograph note on the title. On the verso, almost completely covered with Trouflaut's annotations, the scholar also pasted two lines of printed music from "L'art du facteur d'orgues" by Don Bedos de Celles. - Some waterstaining to margin and gutter throughout, more severely affecting the "Mémoire sur la musique des anciens" near the end and the "Pseaume CL" throughout with some loss to legibility. Although the volume was undoubtedly compiled this by Trouflaut himself, his original binding must have been so badly damaged that it was replaced by another one in the 18th century style sometime during the early 20th century. The front flyleaf contains Trouflaut's very extensive notes on the theoretical opinions of M. Guignet (maître de musique de la cathédrale de Nevers) as well as instructions for the original binding ("1# de relieure pour cet in 4° chez Tiger derrière la fontaine St. Benoit, place Cambray a côte de la porte cochere du college de Cambray"). The bookplate of the book's last owner before rebinding, the bishop of Nevers, Dominique-Augustin Dufêtre (1796-1860), has been glued onto the inside of the new upper cover. - I: New Grove II, 94. Eitner I, 320. - II: Eitner VI, 105. - III: New Grove XVI, 277. Eitner VIII, 339. Hirsch I, 528. - IV: New Grove XVI, 277.

Couverture rigide. - De l'Imprimerie de P. Didot l'aîné, Paris An V de la République, 1796, 11x18,5cm, broché. - Édition originale de ce recueil. Exemplaire unique dans lequel les feuillets 57-59 contenant la Marseillaise ont été remplacés par le livret original de l'hymne révolutionnaire. Ces deux feuillets gravés - intitulés Chanson des Marseillois, chantée sur l'emplacement de la Bastille à l'adresse de Frere, passage du saumon (s. d. mais avant octobre 1792) - constituent la toute première impression de l'hymne qui avait été diffusée en feuillets libres pour pouvoir être appris de tous. Précieux envoi autographe signé de Rouget de l'Isle à Madame de Gordon en tête de la page de titre. Notre exemplaire est en outre truffé, monté sur un feuillet blanc et en regard de la page de titre, d'un portrait original dessiné au crayon de l'auteur de profil et, en fin de volume, du Chant des industriels (1821). Une figure avant la lettre et 5 pages de musique gravée. Reliure postérieure en plein veau Lavallière, dos à cinq nerfs orné, date dorée en queue, triple filet doré en encadrement des plats, gardes et contreplats de papier peigné, dentelle dorée en encadrement des contreplats. Reliure signée Koehler en pied du dos. Exemplaire non rogné. On trouve les six quatrains tels qu'ils furent écrits le capitaine Rouget de l'Isle pour l'armée du Rhin en avril 1792, à la suite de la déclaration de guerre contre l'empire d'Autriche. Un an avant cette première publication en volume, le régime de la Convention l'adopta comme hymne national de la République française et en fit l'emblème de la résistance révolutionnaire. Officiellement réinstaurée sous la IIIe République, elle figure aujourd'hui dans la Constitution française au même titre que le drapeau tricolore. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

Couverture rigide. - ChezDe Lormel, Paris 1773, grand in-8 (16x25cm), 153pp. et 150pp. (3), 4 volumes reliés. - Édition originale de l'un des plus beaux livres du XVIIIème siècle, dont le texte et la musique sont entièrement gravés. Elle est illustrée d'un titre gravé, de 3 frontispices par Le Bouteux et Le Barbier, d'un feuillet de dédicace aux armes de la Dauphine, et de 100 figures par Moreau le Jeune, Le Barbier, Le Bouteux et Saint-Quentin, finement gravées en tailledouce par Masquelier et Née. Le portrait de Laborde, que l'on trouve dans certains exemplaires, ne fait pas partie de l'édition et a été tiré en 1774, à part. Reliures en plein maroquin bleu marine à dentelle, signées Bruyère en bas du contreplat. Etui recouvert d'un papier marbré bleu, daim à l'intérieur, bordé de cuir marine ; un large riban marine en soir permet de sortir les ouvrages. Dos à cinq nerfs très richement ornés de caissons décorés et de petits fers, roulette en queue et tête. Plats encadrés de roulettes et de larges dentelles dorées avec fleurons dans les écoinçons. Coupes et coiffes soulignées de doubles filets dorés. Large frise intérieure. Papier immaculé dans l'ensemble, avec quelques rares piqûres dans le tome I. Etui frotté sur le dessus. Infimes et minuscules traces de frottement sur 2 coiffes, un nerf et une coupe. Très grandes marges. Grande étiquette de bibliothèque : Morel de Voleine. Magnifique exemplaire relié en 4 volumes, condition très rare. On ne trouve habituellement que des exemplaires en 2 volumes pour des questions bien compréhensibles de coût. Il est également fort rare de trouver des volumes de cette couleur qui ne soient pas passés ou insolés. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] First edition of one of the most beautiful books of the 18th century, of which %the text and the music are entirely engraved$. It is illustrated with an engraved title, 3 frontispieces by Le Bouteux and Le Barbier, a dedication page with the Dauphine arms, and 100 figures by Moreau le Jeune, Le Barbier, Le Bouteux and Saint-Quentin, finely engraved in copperplate by Masquelier and Née. The portrait of Laborde, which can be found on some copies, is not part of this edition and was printed in 1774, separately. Dentelle bindings in full navy blue morocco, signed by Bruyère at the bottom of the pastedown endpaper. Slipcase covered with a blue marbled paper, suede interior, lined with navy leather; a wide navy silk riband allows the works to be taken out. Spine in five compartments very richly adorned with decorated panels and small finishing tools, fillet at the top and the bottom. Boards framed with fillets and large gilt lace work tooling with fleurons in the corner pieces. Leading edges and spine-ends highlighted with double gilt fillets. Large interior frieze. Overall immaculate paper, with some rare foxing in volume I. Slipcase rubbed on the top. Tiny, miniscule signs of rubbing on 2 spine-ends, one compartment and one leading edge. Very large margins. Large library label: Morel de Voleine. Magnificent copy bound in 4 volumes, very rare condition. There are usually only copies with 2 volumes for understandable cost issues. It is also very rare to find volumes of this colour that are not faded or sundamaged. 153pp. et 150pp. (3).

Encuadernación de tapa dura. Etat : Muy bien. In-8. 1788-1793. 39 vols. in 38. AN EXTREMELY RARE COMPLETE SET WITH ORIGINAL BINDING. Vols. I - IV : La Nouvelle Héloïse. 5 frontispieces & 14 eng. plates - Vols. V - VI : Lettres élémentaires sur la botanique. 2 frontispieces . Vols. VII - IX : Politique. 3 frontispieces & 1 plate - Vols. X - XIV : Emile, ou del'éducation. 5 frontispieces & 9 plates. - Vols. XV - XVII : Sciences, arts et belles lettres. 3 frontispieces & 1 plate. - Vols. XVIII : Théâtre et poésies. Frontispiece & 6 plates. - Vols. XIX - XXII : Musique. 4 frontispieces - 1 fold. table, 13 fold. plates with staves & 1 plate. - Vols. XXIII - XXVI : Les Confessions. 5 frontispieces & 12 plates - Vols XXVII - XXVIII : Pièces diverses. 2 frontispieces. - Vols XXIX - XXX : Philosophie. 2 frontispieces & 1 plate. - Vols. XXXI - XXXV : Lettres. 5 frontispieces. - Vol. XXXVI : Esprit, maximes et principes. 1 frontispiece. - Vol. XXXVII : Les Consolations des Miseres de Ma Vie ou Recueil de Romances - Recueil des Oeuvres de Musique de J.J. Rousseau. 2 frontispieces Vol. XXXVIII: Recueil de plantes coloriées, pour servir à l'intelligence des lettres élémentairessur la botanique de J. J. ROUSSEAU. A Paris, Chez Poinçot, 1789. 38 + 6 colored botanical plates. Complete set. Bound in full original French calf. Speckled boards with gilt frame; spine with gilt designs and title labels. Photos available. COHEN 910-911. DUFOUR II, 33. GIRARDIN, Iconographie., 87.

Couverture rigide. Etat : Très bon. [1767]. In-12° ; (4)-446 pp. Un plein veau marbré, dos à nerfs joliment orné, caissons or, fleurette or, filets or, pièce de titre en maroquin rouge, palette or en pied, tranches teintées rouge, un filet or sur les coupes, une reliure de l époque, un bel exemplaire. 1767, l édition de référence, augmentée, contenant tous les arrêts et édits depuis celui du 21 janvier 1671 jusqu à celui du 5 avril 1762.

4to. Altogether (2½+2 =) 4½ pages. Each on bifolium with integral address panel. Armorial seal. 1) Levens writes to Monsieur Le Comte de Rochefort, concerning his motets and the questionability of their success as music without symphony by means of subscription, as Levens already has some experience in working with cathedral chapters, that would usually subscribe. Nevertheless he agrees on trying: "Vous croyés Monsieur la voyer des souscription praticable pour la musique sans symphonie, je doute du succés connoissant comme je fais les chapitres de la plupart des cathedrales qui sont ceux qui par preference devroient souscrire: mais enfin on peut tenter". Levens mentions the offer of a Parisian engraver, his idea of using smaller paper and the addition of 14 staves for further possible voices, such as two bass parts and small choirs in the choirs: "J'avois trouvé à Paris un graveur qui m'avoit promis de graver ma musique en symphonie [.]. Je ne say à quel prix on pourroit le faire en petit papier [.]. J'y ay mis 14 portées parce qu'il se trouve quelque fois deux Basses differentes ou des petits choeurs dans les choeurs". Levens ends his letter by recommending his 26-year-old son for the position of a "maitre de Musique" in Avignon, mentions his son's skills in composing and playing the violoncello, and that the chapter of Toulouse hasn't accepted him due to his young age: "Sa musique est de fort bon goût [.] il a d'ailleurs fort bien étudié et joué du violoncello comme il faut, tant pour l'accompagnement que pour des pieces. [.] Les Messieurs du Chapitre de Toulouse le trouvent trop jeune [.]". He gives a list of pieces of music: 12 masses, 24 Magnificat, 6 Dixit, 6 Beatus, etc. (Letter from 23. V. 1746). - 2) Levens gives a list of pieces of music without symphony. It is a list of 32 titles of religious music, followed by their numbers. Levens hopes that the count's efforts regarding his music are not in vain and states his concerns in cooperating with the chapters. Levens ends with mentioning his son's employment as "maitre de musique" at Saint-Étienne in Tolouse since August: "Les tems sont très mauvais et les chapitres, avec qui, il faudroit pour ainsi dire, avoir affaire, sont très difficiles [.]" (Letter from 10. X. 1746). - Both letters with traces of old folding, verso with traces of old montage and a small tear on fol. 2 due to breaking seal.

Couverture souple. Etat : Très bon. LA FONTAINE, Jean de. PIECES DE THEATRE. La Haye, Adrian Moetjens, M. DCC.II. (1702). In-12 de (5) ff., 296 pp., (2)ff., (2) ff., X pp., 84 pp., (1) p., (6) ff., 82 pp., (1) p. Vélin ivoire de l époque, traces d attache, titre calligraphié au dos, tranches jaspées, infimes rousseurs. Reliure de l époque. 150 x 86 mm. ÉDITION ORIGINALE TRES RARE DE « Ragotin ou Le Roman comique. Comédie par Monsieur de La Fontaine ». ÉDITION NON MOINS RARE DU « Florentin Comédie par Monsieur de La Fontaine » IMPRIMEE A LA HAYE EN 1701. Tchémerzine décrit l originale française parue l année suivante, en 1702, elle aussi « de toute rareté » faite sur l édition hollandaise que nous présentons ici. Le bibliographe, (III, 893) signale une édition de 1699 « signalée par M. Henri Regnier dans la collection des grands écrivains de la France, mais que personne ne connaît ». Tchemerzine, III, 893 et 895 ; Rochambeau, 574 ; Brunet, (Alizon); Graesse, Trésor de livres rares et précieux, ; Rahir, Bibliothèque de l amateur, 489 ; Destailleur, Catalogue, n°1247 ; Mongrédien p. 208. « Première édition collective du Théâtre de La Fontaine. On a relié à la suite des 5 pièces Médée, tragédie (par de Longepierre), Paris, 1694 et Alizon, comédie (par L. C. discret), Paris, 1664. » (Destailleur). Médée est ici en édition originale. Longepierre avait étudié avec de grands succès les langues anciennes sous les Jésuites. C était un fervent admirateur des Grecs. Sa Médée, froidement accueillie à son apparition, fut reprise avec un grand succès au XVIIIème siècle ; d illustres actrices, entre autres Melle Clairon, tinrent brillamment le rôle principal, qui s y prête d ailleurs admirablement. La Pénélope ou le retour d Ulysse, ici en édition originale, est de l abbé Genest. « La pièce eut du succès au point qu on l imprima clandestinement en Hollande sous le nom de La Fontaine, ce que Genest prit en homme spirituel. » (M. Tourneux, Revue d Histoire littéraire de la France, p.642). « La 1ère pièce de ce recueil porte le nom de La Fontaine ; elle n est cependant pas de lui : Pénélope ; elle est de l abbé Genest. On trouve ensuite : Le Florentin, Ragotin, Je vous prens sans verd. Et enfin le Duc de Monmouth, pièce de Waernewyck, qui ne fut jamais jouée. Chaque pièce a un titre particulier, mais la pagination est continue dans tout le volume. » (Tchémerzine). « Le Florentin est une des petites pièces en un acte que le public accueille avec le plus de plaisir. La petite comédie du Florentin a toujours passé pour un chef-d uvre ; et à vrai dire nous n en avons aucune qui puisse lui être préférée, ni pour l invention, ni pour l agrément du style. La scène des confidences surtout est peut-être ce que nous avons de plus ingénieux et de plus comique sur notre théâtre. (Préface de l édition de 1734). » (Walckenauer, uvres complètes de Jean de La Fontaine). Brève pièce satirique, le Florentin vise Jean-Baptiste Lully, qui, après avoir engagé le poète à composer l opéra de Daphné, refusa de le mettre en musique, préférant l Alceste de Quinault. Lully était florentin, de là le titre. Cette petite pièce en vers raconte comment La Fontaine, attiré par es belles paroles de Lully, accepta ses propositions et de quelle façon il fut par la suite bassement dupé par ce dernier. La verve du discours rend Lully ridicule autant qu odieux. Même dans ses traits les plus cinglants, La fontaine s exprime avec une recherche qui, par contraste, déchaîne le comique. SEDUISANT EXEMPLAIRE DE CETTE RARE ORIGINALE CONSERVEE DANS SON VELIN IVOIRE DU TEMPS. RARE RECUEIL DU Théâtre de La Fontaine ET RARISSIME ORIGINALE DE l abbé Genest : Nos recherches au sein des Institutions publiques Internationales ne nous ont permis de relever la présence que d un unique exemplaire de Penelope ou le retour d Ulysse : Oxford. Provenance : ex-libris « Anison che fiorisce » et bibliothèque H. Destailleur avec ex libris.

In-4 de 56 pp., maroquin rouge fleurdelisé, dos orné à nerfs, frise et roulette dorées d'encadrement sur les plats, armes sur les plats, fleur de lys en écoinçons, tranches dorées (reliure de l'époque). Édition originale. Livret de l'opéra-ballet en quatre actes avec prologue, attribué à Louis de Cahusac sur une musique de Dauvergne, représenté à l'Opéra le 7 novembre 1752. Les quatre entrées sont précédées de leur titre propre : Le Bal, ou l'Amour discret - La Feste de l'himen, ou l'Amour timide - L'Enchantement favorable, ou l'Amour généreux - Les Vendanges, ou l'Amour enjoué.Exemplaire aux armes royales d'Adélaïde de France (1732-1800), quatrième fille et sixième enfant de Louis XV et de Marie Leczinska, cité par Olivier-Hermal-Roton. Elle fut appelée successivement Madame Troisième, Madame Adélaïde, Madame (1755) et Madame Adélaïde (1774). Après la mort de Louis XV, elle résida au château de Bellevue. A la Révolution, elle quitta la France avec sa soeur, Madame Victoire. Elles se rendirent à Rome, chez le cardinal de Bernis, puis à Naples auprès de Ferdinand IV. Elle mourut à Trieste le 27 février 1800.Les volumes ayant appartenu à Mesdames de France, filles de Louis XV et de Marie Leczinska, ne se distinguent que par la couleur du maroquin sur lequel sont frappées leurs armes : maroquin rouge pour Madame Adélaïde, maroquin vert pour Madame Victoire, et maroquin citron pour Madame Sophie. Leurs livres sortaient des mains des mêmes relieurs : Fournier qui tenait boutique à Versailles dans le vestibule du château et suivait la cour dans ses déplacements et Vente à la fois libraire et relieur. Des trois princesses, Madame Adélaïde est la seule qui ait marqué sa place parmi les véritables bibliophiles ; sa bibliothèque était d'ailleurs bien plus considérable que celle de ses soeurs et compta 10000 volumes quand elle fut vendue aux enchères lors de la Révolution.Bel exemplaire. Les quatre feuillets du cahier A liminaire ont été reliés dans le désordre (successivement A2, A1, A4, A3).Provenance : Léon Rattier (ex-libris) ; Vente Freund-Deschamps (1923), n°2 .Olivier-Hermal-Roton, planche 2514, fer n°1 (cet exemplaire) ; cachet couronné non identifié ; exemplaire non décrit par Quentin-Bauchart, Les Femmes Bibliophiles de France, pp. 123-155 ; Guigard, I, 103.

Manuscrit in-12 oblong (22 x 10,5 cm) de 563 pp. de musique notée à l'encre brune, maroquin rouge, dos orné à nerfs, double encadrement de filets dorés avec fleurons aux angles, tranches dorées, fermoirs (reliure de l'époque). Manuscrit musical pour clavier - deux groupes de deux portées par page pour la main gauche et la main droite - établi au début du XVIIIe siècle alors que le clavecin est un instrument très à la mode.Johann Sebastian Bach (1685-1750) compose et publie entre 1726 et 1731 les Partitas pour clavier ou six suites pour le clavecin tandis que Jean-Philippe Rameau (1683-1764) consacre ses deux séjours à Paris au clavecin : il publie quatre livres de pièces pour clavecin en 1706, 1724, 1728 et 1741. « De nombreux compositeurs, contemporains ou postérieurs à Rameau, laissent une production impressionnante, dans la veine de François Couperin et nourrie des innovations harmoniques introduites par Rameau : Louis-Antoine Dornel (ca. 1685 ? 1765), François d'Agincourt (1684 - 30 avril 1758), Michel Corrette (1707 - 1795), Louis-Claude Daquin (1694 - 1772), Joseph Bodin de Boismortier (1689 - 1755), Bernard de Bury (1720 ? 1785) ou Joseph Nicolas Pancrace Royer (1705 - 1755) » (France Musique).Ce copieux recueil entièrement de musique notée sans titre ni nom présente une succession de pièces et danses baroques ?menuet?, ?sicilienne?, ?pastorale?, ?anglaise? caractéristiques de l'époque. Mors fendu en tête du second plat ; taches sombres sur la reliure.Très beau manuscrit de musique baroque pour clavier conservé dans sa première reliure en maroquin rouge à la Du Seuil.

Hardcover. Etat : Sehr gut. Quarto. Full-page engraving by Arnold van Westerhout after Stefano Sparigioni, 8 ff, 1 full-page engraving with the 50th Psalm, 170 [of 177] pp, 1 unn. p. Errori. 151 numbered copper plates of musical instruments, including 1 folded (plates 12/13 and 13/14 on one plate), 2 additional plates, 2 plates numbered 78. With a 4-page indice delle materie at the end. Somewhat later half vellum with marbled paper of the 18th century. EXCEPTIONAL COPY as PRIORITY EDITION in EARLIER PRINT of the FIRST EDITION with the maximum of engraved plates on stronger paper. Very beautyfuly and exceptionally clean copy of this rare and richly illustrated book in early print version with the plates on stronger paper. Still without the explanatory notes "Aggiunta", which explain the plates CXXXVII (137) to CXLVIII (148) and which were only added to the later copies. - One of the most important books concerning history of music instruments, which describes the instruments of the collection of the "Collegio Romano", till today a relevant document. The beautiful, carefully worked copper plates by A. von Westerhout reproduce the common and exotic musical instruments, for which the text part provides description and handling. Our copy with the maximum of copperplates. We point out that this is a work for which there is no uniform collation of the plates, because the publisher compiled the copies individually. - Eitner II, 107; RISM BVI1, 161; Not Cortot. (23476).

Small 4to. 4 pp. on bifolium. This beautiful manuscript corresponds with pages 17 (3rd paragraph) to 24 (1st line) of the 1777 publication of Mirabeau's defence of instrumental music, "Le lecteur y mettra le titre". Published anonymously and giving London as a fictitious place of printing, Mirabeau was previously identified as the author of the text based on two letters. The manuscript in Mirabeau's hand confirms his authorship beyond any doubt. - The text was written in Amsterdam, just before Mirabeau's arrest and four-year imprisonment in Vincennes, under the impression of a performance of Ignazio Raimondi's symphony "Les aventures de Télémaque dans l'isle de Calypso". The manuscript contains several revisions and changes that were adopted for the publication, while small discrepancies remain unaccounted for. It comprises Mirabeau's central questions, a general definition of music as "the art of combining sounds in a manner that is pleasing to the ear", and parts of his historical argument. - Mirabeau, who had no musical education, adopts the rhetorics of the paragone, opposing vocal music and instrumental music in order to determine which is superior in expressing emotions. While the development of the argument and Mirabeau's historical references are quite traditional, the defence of instrumental music and his assertion that it is more expressive in terms of conveying emotions, even if vocal music can offer a narrative based on texts, is unique in its time and appears to anticipate the Romantic predilection for programme music. The Neapolitan violonist and composer Ignazio Raimondi (ca. 1735-1813) was a student of Emanuele Barbella and member of the orchestra of the Teatro di San Carlo before moving to Amsterdam in 1762, where he was a successful soloist and impresario. From 1785, Raimondi was mostly active in London, where he died in 1813. - Some browning and some damage due to ink corrosion, several tears partly affecting the text (one professionally restored). - Le lecteur y mettra le titre, Londres [i.e., Paris, s.n.], 1777. Cf. Bellinda Cannone, Le lecteur y mettra le titre. Un pamphlet de Mirabeau en faveur de la musique instrumentale, in: Dix-Huitième Siècle 20 (1988), pp. 403-414.

44 x 56 cm, dessin ancien au pastel sur papier fort, sous verre, cadre de bois doré ancien, petite tache au centre du tableau. Portrait au pastel en buste répresentant très probablement le célèbre danseur-chorégraphe et maitre à danser, Jean-Georges Noverre, théoricien du ballet moderne.Finement exécuté très probablement entre 1760 et 1770, dans un subtil camaïeu de pastels gris et bleu-vert rehaussant la carnation et l'expression du visage, on y voit le maître de danse en perruque poudrée et habit de son siècle, tenant un livre ouvert en regardant le spectateur.Comme il était souvent l'usage dans la peinture classique, le modèle est représenté avec ses attributs ou un objet symbolique de sa fonction. Ouvert ici sur sa page de titre en noir et rouge qu'on déchiffre facilement, le livre est son célèbre ouvrage de théorie : Lettres sur la danse et sur les ballets édité en 1760 (marquant la datation terminus a quo) et signifiant ainsi l'identité du portrait au regardeur.Non signé, il ne nous a pas été permis de déterminer quel pastelliste a travaillé ici, ni si celui-ci fut fait à Paris ou à l'étranger étant donné que Noverre vécut aussi dans différentes grandes villes d'Europe. Contemporain des célèbres pastels de Watteau, Boucher ou de La Tour, ou même encore Perroneau qui exécuta aussi un portrait de Noverre, l'académisme poudré et délicat dans un medium en vogue n'a ici rien a envier à ses maîtres et signe une représentation de la haute société.Né à Paris en 1727 d?un soldat suisse au service de la Couronne, Noverre est formé à la danse par Louis Dupré auprès de qui il fait ses débuts en 1743 à l?Opéra-Comique de Paris.Il devient rapidement maître de ballet, à Versailles pour Louis XV, puis à Londres, Berlin et Lyon. Ensuite à la cour du duc Eugène de Wurtemberg où il crée, en 1763, son grand ballet d?action, Médée et Jason. Sa gloire devient notable et Noverre crée une centaine d?ouvrages notamment à Stuttgart et Vienne où il rencontre ses plus grands succès.Noverre regagne Paris en 1775 car la jeune Marie-Antoinette, dont il fut le maître à danser à Vienne, le nomme maître de ballet à l?Académie royale de musique. Il y reprend Médée et Jason, collabore avec Mozart pour Les Petits Riens (1778) avant de démissionner en 1781 puis partir pour Londres où il se réfugie durant la Révolution.Ses célèbres Lettres sur la danse et sur les ballets, représentées ici et publiées simultanément à Lyon et Stuttgart, théorisent et témoignent de sa vision avant-gardiste du ballet, dont il souhaite faire un art à part entière en liant musique, décors et mise en scène.A la suite de Louis de Cahusac (auteur dramatique de l'époque), Noverre estime que le ballet doit s?affranchir de l?art lyrique pour devenir cet art autonome. Il se démarquera par l?introduction de la pantomime, permettant de « mettre la danse en action » et il est aujourd'hui considéré comme un des pères du ballet moderne. Il développe ce ballet-pantomime, forme qui « vise à émouvoir le spectateur ».Le 29 avril, jour de sa naissance, est devenu la Journée internationale de la danse. Il mourra sous l'Empire à St-Germain-en-Laye.

Manuscript on paper, oblong 4to (225 x 310 mm), ff. [180], comprising 24 numbered gatherings, on paper ruled with ten staves, vocal score notated in brown ink on mostly three three-stave systems per page and comprising most of the recitatives and all the arias and choruses, beginning with Narbal's song 'N'ai je pas comme lui des entrailles' (Act I, Scene 1) and ending with the final chorus 'Le plaisir qui suit la tristesse' (Act III, Scene 8); watermarks of three crescent moons and the initials 'B V A'; dampstain at gutter of most leaves (sometimes rendering text and music a little faint), a few marginal tears and some dust soiling; unbound, some gatherings stitched together but the majority loose.A contemporary scribal manuscript of Johann Christoph Vogel's opera Démophon, from the library of Christoph Willibald Gluck.The opera was first performed posthumously at the Paris Opéra on 15 September 1789, Vogel having died on 15 June 1788. The libretto, by Philippe Desrieux, was published by de Lormel in 1789, while Sieber printed the full score in 1790. 'Among the musical qualities of this dramatically powerful work are the variety of recitative forms, the treatment of the woodwind as solo instruments and the harmonic colour of the choruses. The overture [not present in our manuscript], composed in monothematic sonata form, remained popular into the early nineteenth century, and was incorporated into Gardel's ballet-pantomime Psyché (1790), which had more than 1000 performances at the Opéra between its première and 1829' (New Grove).Johann Christoph Vogel (1756 1788) studied with Georg Wilhelm Gruber in Nuremberg and with Joseph Riepel in Regensburg. He moved to Paris in 1776 and became one of Gluck's most devoted followers. The first of his two operas, Le toison d'or, was dedicated to Gluck as 'législateur de la musique'. Gluck responded in a letter dated Vienna, 3 August 1787: 'I have received through M. Salieri a copy of your first opera, the Golden Fleece, which you wished to do me the honour of dedicating to me. My eyes no longer permit me to read; M. Salieri gave me the pleasure of listening on the harpsichord to this music, which I find worthy of the praises it has evoked in Paris. It is the dramatic talent which shines above all other qualities and it is on this that I congratulate you with all my heart. It is a talent that is all the more rare because it derives not from experience but from nature. The same M. Salieri has also told me all that he had heard in praise of your second work [Démophon], may it add to your reputation as much as I would wish and make you the most famous of artists' (H. and E. H. Mueller von Asow, eds., The collected correspondence and papers of Christoph Willibald Gluck, 1962, pp. 208 9).Provenance: from Gluck's library, with his blind-stamped paper seal (a lyre and, below it, 'Gluck' in gothic letters) attached with red wax to the upper outer corner of the recto of the second leaf and again to the verso of the penultimate leaf. As Vogel did not begin writing the work until c. 1786, and since the manuscript presumably came into Gluck's possession before his death on 15 November 1787, the manuscript can be dated to within (and probably towards the end of) this relatively narrow period. Like the manuscript of Le toison d'or, the present manuscript may conceivably have reached Gluck through the agency of Salieri, who returned to Vienna from Paris after the production of his Tarare (first performed at the Opéra on 8 June 1787).See A. Ringer, 'A German Gluckist in Pre-Revolutionary France', inMusic in the classic period: essays in honor of Barry S. Brook, New York, 1985, pp. 2 21 31. Language: French.

One of the First Histories of Dance and Ballet The Exceptionally Rare First Issue of 1723 BONNET, (Jacques). Histoire générale de la danse, sacrée et prophane; ses progrés & ses révolutions, depuis son origine jusqu'a présent. Avec un supplément de l'Histoirede la Musique, & le paralèle de la peinture & de la poésie.Paris: chez d'Houry, 1723. First edition, first issue. Twelvemo (6 1/8 x 3 1/4 in; 156 x 82 mm). xl, 269, [3, adv.] pp. Head- tailpieces, initials. Bound c. 1875 by H. de Courmont (stamp-signed) in full navy blue crushed morocco with French fillets, gilt-rolled edges, gilt-tooled dentelles. Gilt-rolled raised bands, delicately gilt decorated compartments. All edges gilt. Marbled endpapers. With the bookplate of Avg. Anastas. A fine copy. The exceptionally scarce first issue, recorded only by Toole-Stott, the standard bibliographies noting only the 1724 second issue. OCLC records only two copies in institutional holdings worldwide; the 1724 edition is held by seven libraries worldwide. No copies of either edition have come to auction since ABPC began to records results in 1923. One of the first histories of dance and ballet, from the Egyptians and Greeks through the early eighteenth century, this rarity contains an account of ballet and dance in the theater, a list of ballets performed in the courts of Europe 1450-1723, a chapter on the origins of masked balls, one on rope-dancing and gymnastics, and an invaluable little history of funambulism aka tightrope walking. Little is known of binder H. de Courmont beyond that he worked in Paris during the last third of the nineteenth century and was renowned for the delicacy of his bindings. Toole-Stott 81; Magriel, p.29; Cf. Eitner II, 115; Cf. Fetis II, 18; Cf. Fletcher 24.

An interesting collection of fifty-four rare hand coloured plates by Augsburg publishers Johann Michael Motz and Albrecht Schmidt, very much in the style of the recreational and educational prints of the slightly earlier Augsburg engraver-publisher Martin Engelbrecht. Like Engelbrecht's, these prints were intended for popular consumption and were often cut up for albums or other decorative decoupage projects. All are very rare, notably the fine 4-plate suite of the continents here (Europe, Asia, Africa and America) and a very substantial part of the biblical sequence by Schmidt. There are also plates for the four seasons, the elements and times of day, two hunting plates and another after Boucher. The album was evidently put together c. 1800 from two or more constituent parts, perhaps already quite well used to judge by the variation in condition across the collection and by the various patterns of previous stab holes. An early owner/user has added some amusing pencil drawings to the rear endpapers. Motz specialised in devotional cards, memento moris and these larger format prints which could be cut out and pasted to screens, furniture, walls and other decorative projects. As a result they are exceptionally rare in standard print collections.Comprising:1. Les Amans Surpris (after Boucher, c. 1755), Motz.2. Les Plaisirs au jardin & La musique, 2 plates, Motz.3. [The Continents] Europa, Asia, Africa, America, 4 plates, lower lines of verses and imprint cropped, but Motz after I. Waxmuth.4. [The Seasons] Der Frühling, Der Sommer, Der Herbst, Der Winter, 4 plates, Motz.5. [The Elements] Das Feuer, Das Wasser, Die Lufft, Die Erde, 4 plates, Motz.6. [Parts of the Day] Der Morgen, Der Mittag, Der Abend, Die Nacht, 4 plates, Motz after Stockhman[n].7. [Hunting], 2 untitled prints, Motz after Stockhman[n].8. [Old Testament. Genesis] 14 plates, numbered 5-12, 37, 40, 45-48 each with gold borders, Albrecht Schmidt. [of 56?]9. [Old Testament, Genesis, the story of Joseph]. 13 plates, numbered 1-5, 7-14. Motz.10. [The Prodigal Son]. 6 plates, numbered 1-2, 5-8, Motz after C. Vogt (stubs of plates 3 & 4, evidently cut out). Oblong 4to (166 × 207 mm), 54 hand-coloured engraved plates with captions, some heightened with gum arabic and gold. Significant thumbing with occasional stains, though generally clean, some marginal tears, usually closed and without loss, 3 plates with long vertical tears, 2 of which have basic early repairs to the verso, one using earlier printer's waste, and 2 with old early reinforcements at the gutter. Stubs of several plates removed. Some pencil scribbles. Somewhat later blue paper covered boards, worn, wanting front free endpaper, rear endpapers with childish pencil scribbles/drawings (one a very nice drawing of a young boy) including the dates 1810 and 1816.

Oblong 4to, pp. [2], 189, letterpress title, music engraved throughout; woodcut vignette on title; numerous pasted-on slips bearing manuscript instructions or indicating cuts, viola part added in manuscript to music on pp. 100 1 (see below); old repaired tear in inner margin of one leaf (pp. 107 8, without loss), some occasional light browning and spotting; contemporary mottled sheep, spine gilt; rubbed, head and foot of spine slightly chipped, upper joint cracked at head and foot.First edition; rare. Despite a strong cast and a lavish production, Zoroastre met with only limited success (and, it seems, much bewilderment) when first performed at the Opéra in 1749. By May 1752 Rameau and the librettist Louis de Cahusac had begun an extensive reworking of the opera. This version was considerably more successful when it was first given on 19 January 1756. It was revived, with minor modifications, on 26 January 1770 to inaugurate the Opéra's Palais Royal theatre, rebuilt after the fire of 1763.'Dardanus [1739] and Zoroastre are both marred by serious defects in their librettos. The former suffers from an inept and puerile plot. The latter, though its theme is the conflict of Good and Evil as found in the dualist religion of ancient Persia (Cahusac's libretto also contains much masonic symbolism), is weakened by structural flaws and by the introduction of a conventional love element that implausibly involves the great religious reformer Zoroaster himself. Both works also make excessive use of the supernatural. Although many of the worst failings of these operas were eliminated or lessened at their first revivals, neither opera succeeds more than fitfully in dramatic terms. Yet they are full of music that is at times awe-inspiring in its power and seldom below Rameau's best' (New Grove).The manuscript instructions in the present copy are of considerable interest. They comprise instructions to a copyist, indicating cuts (by the pasting of thin paper strips over the relevant sections), substitution of movements from elsewhere in the opera, and expansion of the scoring: 'copiez ici l'ariette qui est page 189. Et celle ci vous la mettrez à la fin de l'acte' (p. 182), '5 voix[,] la taille est separée[,] 2 viol et basse[,] 8 portées' (p. 158), 'ici le Rigaudon du supplement. Voyez page 186' (p. 55), and so forth. On pp. 100 1 an extra part (marked 'alto', i.e. viola) has been added, on its own stave, to the second of the two passepieds of Act III. It seems unlikely that this added music does not derive from the composer himself, nor is it plausible that any of the manuscript instructions post-date the revival of the opera (by that time substantially reworked) in early 1756.BUC, p. 872; Hirsch II 792; RISM R 171. Language: French.

Couverture rigide. Etat : Très bon. Etat de la jaquette : Très bon. (Les Oeuvres de Rousseau conservées dans une élégante reliure parisienne de l'époque attribuable à Bradel, décorée avec des fers de Derôme le Jeune) ROUSSEAU Jean-Jacques. (Genève, 1712 - Ermenoville, 1778) "OEUVRES COMPLETTES DE J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENEVE. NOUVELLE EDITION". 1793, Paris, Belin, Caille, Gregoire, Voland. 37 volumes in-12° (154x104 mm) (dimensions pages 147x90 mm) I: 1 frontispice avec un portrait de Rousseau dessiné par C.P. Mariller en 1779, gravé par Ingouf junior, 1 fig. h.t. ; II: 1 fig. h.t. ; III: 3 fig. h.t. ; IV: 3 fig. h.t. ; V: 3 fig. h.t. ; VI: 3 fig. h.t. ; VII: 3 fig. h.t. ; VIII: 3 fig. h.t. ; IX: 2 fig. h.t. ; X: 1 fig. h.t. ; XVIII: 1 fig. h.t., 6 planches dépliantes de musique h.t. ; XIX: 1 fig. h.t. Soit un total de 25 figures (sur 26), d'après Mariller, gravées en taille-douce par les artistes Dambrun, De Ghendt, De Launay, De Longiez, Halbou, Macret, Ponce et Trière. Une figure semble manquer dès l'origine, oubliée par le relieur. Séduisante reliure de l'époque en maroquin rouge à grain long. Triple filet doré d'encadrement sur les plats. Dos lisse, divisé en compartiments, avec décorations dorées et pièces de titre et de tomaison en maroquin olive. Filet doré sur les coupes et roulette intérieure dorée. Tranches dorées. Gardes de jolis papier vert émeraude granité. Superbe exemplaire de la plus jolie et la plus complète édition du XVIIIe siècle de ce format maniable des Oeuvres de Rousseau. "La honte accompagne l'innocence, le crime ne la connait plus. Je dis tout naïvement mes sentiments, mes opinions, quelques bizarres, quelques paradoxales qu'elles puissent être; je n'argumente ni ne prouve parce que j'en cherche à persuader personne et que je n'écris que pour moi". (Reveries) Un des rares exemplaires conservés dans une reliure parisienne en maroquin du temps. Les fers utilisés pour la décoration des dos permettent l'attribution des reliures à Bradel, qui racheta le matériel de Derôme le Jeune après sa mort en 1790. Petit manque de papier à l'angle supérieur des ff. A2-A3 du t. II; infime usure à un coin supérieur du t. IV. Dos légèrement passé pour le seul T. XI. Quelques figures sur papier légèrement roussi, mais très bel exemplaire avec quelques pages non rognées ou qui conservent les témoins. (LCPCLUM-0004) (5.800,00 ) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali).

2 vol. in-8 (161 x 105 mm) de (3)-V à XXXII-323-[5] ; (2)-XLIV-306 pp., planches, veau caillouté, dos à nerfs orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, filet à froid en encadrement sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Édition originale. Cet ouvrage, le plus célèbre consacré à l'art typographique, est illustré de deux frontispices gravés, l'un par Gravelot, l'autre par de Sève (non signé) et de 16 planches repliées au tome I montrant les différents instruments propres à cet art. Le second volume est un catalogue de spécimens des caractères français et étrangers, de vignettes et de musique, gravés par Fournier, dont 4 dépliantes et certains imprimés en rouge et noir. Ces spécimens représentent le fonds de Fournier qui influencera l'imprimerie européenne jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Il intervint particulièrement dans le domaine de l'italique en introduisant dans le dessin de la lettre des empattements "romains" et en réduisant au minimum le nombre de lettres liées qui décelaient encore l'origine calligraphique du caractère. Le livre lui-même est un régal typographique. Bel exemplaire. Légère usure aux coins. Brunet, II, 1359 ; Audin, 185-190 ; Bigmore & Wyman, I, 228.

Manuscrit in-8 réglé de XL-201 pp., maroquin rouge, dos à nerfs orné à la grotesque, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, gardes de papier dominoté, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure de l'époque). Manuscrit de musique liturgique établi pour le choeur de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais rédigé et calligraphié en 1783 par le sacristain P.F.B. Porquier dont les archives de l'Oise conservent un autre manuscrit réalisé en 1779 sous le titre "Cérémonial des enfants de ch?ur" pour lequel il reçut "34 livres (après avoir) raccomodé les antiphonaires et avoir copié les antiennes et Cantiques de la cathédrale Saint-Pierre" (Archives).Feuillet de titre armorié dans un encadrement, musique notée, paroles et titres de chapitre calligraphiés à l'encre noire ; le texte latin est rédigé à l'encre brune.Somptueuse reliure en maroquin rouge à la grotesque dans le goût de Padeloup, l?un des plus illustres relieurs du XVIIIe siècle. Petits accidents sur le plat inférieur.Pour le "Cérémonial des enfants de choeur" (manuscrit) : Tesson, Lucien (abbé). Inventaire des objets d'art et antiquités de la cathédrale de Beauvais. [s. l.] : [s.n.], 1931. p. 41 (n° 261) [Archives Départemantales de l'Oise. Série G ; G. 2798. Registre des délibérations. 1784, 1785].

The first illustrated and the first edition engraved full score of Lully's Persée. Engraved music. Folio. In somewhat later green half maroquin. Spine and front panel gilt. Supra ex-libris: M.me Adolp. de Lanneau - Partitions. With six engravings by Scotin and Deplaces after Duplessis. [4] 229 [1] p. The first illustrated and the first edition engraved full score of Lully's Persée. Full score of Lully's tragédie en musique with Philippe Quinault libretto. The opera premiered on 7 April 1682. This is the Persée's first engraved edition, adorned with six engravings, illustrating scenes from the opera, the first for the prologue, and one for each of the five acts. Provenance: Madame Adolphe de Lanneau (wife of A. de Lanneau (1796-1881) a French school director and politician) to whom George Onslow dedicated his Violin Sonata No. 6 (Opus 31). RISM L 2993. Binding rubbed at the extremities. Water stain to the lower edge of the first and last leaves. Sporadic foxing, pages toned due to aging. Otherwise in fine condition. Engraved music. Folio. In somewhat later green half maroquin. Spine and front panel gilt. Supra ex-libris: M.me Adolp. de Lanneau - Partitions. With six engravings by Scotin and Deplaces after Duplessis The first illustrated and the first edition engraved full score of Lully's Persée.