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  • Image du vendeur pour [Recueil manuscrit de poésies de la Renaissance.] mis en vente par Hugues de Latude

    RONSARD

    Edité par 1575, 1575

    Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France

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    *** Un recueil de poésies sur l'amour, dans une magnifique reliure de l'époque, superbement calligraphié et orné de grandes initiales, de culs de lampes et de fleurons peints en or et en couleurs. Il est daté, au f. 27v, de 1575. On y repère des poésies de Ronsard, Mellin de Saint-Gelais, Desportes, Jean Bastier de La Péruse, Clément Marot . D'autres sont inédites. Sur le premier plat de la reliure figurent les initiales "I. D. M." et la devise "Non sans regret" et sur le second plat, "A.D.G." et "Tousjours loyal". Tout au long de ce recueil on retrouve ces devises et initiales : 3 fois pour "I. D. M.", écrit aussi "J. D. M." et 6 fois pour "A.D.G." Tout laisse penser que certaines de ces poésies anonymes sont des mystérieux "A.D.G." et/ou à "J. D. M." Un examen attentif du volume nous permet de trouver au moins un nom. Au verso du second feuillet, figure à l'envers, sans doute par décharge : "Toujours loyal" et la signature : A. de Gandt. Ce nom nous oriente vers le Nord de la France ou la Flandre méridionale. Une hypothèse confirmée par le style de la reliure. Notons par ailleurs, que l'on peut lire dans ce recueil au moins 5 sentences en espagnol (f. 36v, 84 87, 93, 123). Certaines poésies destinées au chant, ou "chansons", qui figurent dans ce volume ont été mises en musique par Thomas Créquillon, Claude Goudimel, Jehan Chardavoine. et on en ignore toujours les auteurs. Ce A. de Gandt pourrait bien être de ceux-ci. Notons par ailleurs que certaines des poésies inédites de ce recueil ont été écrites par une femme. "Le début de la décennie 1570-1580 constitue un tournant de l'histoire de la poésie en France. Au moment où l'école de la Pléiade voyait disparaître quelques-uns de ses premiers membres, une nouvelle génération de poètes inspirée par l'exemple de Philippe Desportes apparut, qui allait quelque peu concurrencer la domination de Ronsard. Une nouvelle esthétique mondaine et néopétrarquisante, teintée de néoplatonisme, se diffusa dans la poésie. Son public n'était plus composé de savants humanistes mais des gens de la Cour et des "salons" ou cercles qui se multipliaient autour de personnages influents. L'une des particularités de la poésie produite dans le cadre de ces "salons" est d'avoir souvent fait l'objet de copies manuscrites, conservées dans des recueils plus ou moins homogènes, qu'on peut désigner comme des albums. Rarement autographes, les poèmes consignés sont le témoignage des échanges littéraires, philosophiques ou musicaux de leurs participants ou de contributeurs extérieurs. Surtout, les albums constitués au début des années 1570 présentent souvent des versions manuscrites antérieures à leur diffusion imprimée. Ils informent ainsi autant l'histoire sociale et l'étude des pratiques culturelles, que l'histoire littéraire, en éclairant un chapitre déterminant de leur génétique textuelle." François Rouget, Poésie et sociabilité en France vers 1570. Voici les pièces que nous avons pu attribuer : -Thomas Créquillon, "Oncques amour ne fut sans grand langueur" (f. 36v). - Jean Bastier de La Péruse, "Amour n'est autre chose" (36v). - Claude Goudimel, "Je souffre passion d'une amour forte" (60). - Clément Marot, "Secourez-moi Madame par amours" (62v). "Je ne me confesseray point" (34v). - Philippe Desportes, "Blessé d'une plaie inhumaine" (101). - Mellin de Saint-Gelais, "Combien est heureuse la peine de celer une flamme amoureuse" (52). - Ronsard, "Las ! Je n'eusse jamais pensé" (71v), "Qui veult sçavoir amour & sa nature" (117). - On retrouve "Tu t'en vas ma mignone" (139) que l' dans le "Recueil et eslite de plusieurs belles chansons joyeuses, honnestes et amoureuses" (1576) de Jehan Chardavoine, qui l'a mis en musique. Les initiales "J. D. M." apparaissent sur les feuillets : 11v, 36, 93. Celles de "A.D.G." : f. 16, 23v, 27v, 52, 141v, 158. Provenances : - Catalogue de la bibliothèque de Mme Théophile Belin, I, 1936, n°37. - Bibliothèque poétique de Jean Paul Barbier-Mueller, 2011, n° 102. *** In-4 de (2), 163 ff. Maroquin rouge, dos orné, plats richement ornés d'une plaque azurée avec un médaillon central peint en noir, écoinçons, fers azurés en coins, filets dorés en encadrement d'une bande peinte en noir et de filets dorés, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * A manuscript collection of love poems from 1575. There are poems by Ronsard, Mellin de Saint-Gelais, Clément Marot and Philippe Desportes. Others are unpublished and their authors are perhaps those who composed this manuscript. I think it's a man and a woman whose motto is here 'Not without regret" and whose initials are 'I.D.M.', and on the other side 'Always loyal' and with the initials 'A.D.G.' One can find the name of this 'A.D.G.' here upside down 'A. de Gandt', a family name from the North of France or from southern Flanders. - -.

  • Image du vendeur pour Oper und Drama mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    WAGNER Richard

    Edité par Verlagsbuchhandlung von J.J. Weber, 1869

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 34 500

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    Couverture rigide. - Verlagsbuchhandlung von J.J. Weber, Leipzig 1869, 14,5x23cm, relié. - | Ce superbe aveu autographe de Wagner recèle une vérité secrète liée à son histoire d'amour contrarié | Deuxième édition en partie originale, avec une nouvelle préface (« An Constantin Frantz », datée du 28 avril 1868 à Tribschen bei Luzern). La première édition a été publiée chez le même éditeur en 1852. Reliure en plein maroquin bordeaux, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier coquille, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, premier plat de couverture conservé, tête dorée, double filet doré sur les coupes. Quelques rousseurs, plus prononcées sur certains feuillets, une petite restauration au coin supérieur droit page IX-XIV sans atteinte au texte, une annotation au crayon pages 116 et 139, habiles restaurations en tête et en pied du mors supérieur. Exceptionnel et intime envoi autographe signé de Richard Wagner à un ou une mystérieuse dédicataire : « Hierbei sollst du meiner gedenken, denn alles habe ich ernstlich gemeint. R. W. » [Tu te souviendras de moi, car tout cela je l'ai pensé sérieusement]. *** Cette émouvante confidence manuscrite à la tonalité éminemment personnelle, de surcroît sur le plus important de ses écrits théoriques, se distingue radicalement des expéditifs « Zur Erinnerung » écrits par le compositeur sur ses partitions d'opéra, ou des petits mots qu'il avait coutume de distribuer aux mécènes à l'issue de ses représentations. Nous n'avons pu référencer aucun autre exemplaire d'Oper und Drama avec envoi passé sur le marché ou dans une institution. L'autobiographie et la correspondance du compositeur révèlent cependant l'existence de deux dédicaces sur cette uvre majeure. Un premier envoi est adressé à Theodor Uhlig sur le manuscrit original du texte, avec une citation autographe inspirée de Goethe. Le second et seul autre envoi mentionné dans une lettre de Wagner aurait été réalisé sur la présente édition pour Malwida von Meysenbug. S'il n'est pas impossible que notre exemplaire du « livre de tous les livres sur la musique », selon Richard Strauss, soit celui-ci, le style et la teneur de l'envoi permettent de légitimement attribuer cet exemplaire à un dédicataire plus prestigieux encore. UN MANIFESTE « TRÈS SOLIDE » Wagner achève en février 1851 l'écriture d'Oper und Drama. Ce « livre très solide » - tel qu'il le décrit dans une lettre à Franz Liszt, énonce les principes révolutionnaires du Leitmotiv et de Gesamtkunstwerk, utopie politique et esthétique d'un drame musical synthèse des arts. Le texte fait partie de ses Zürcher Kunstschriften, trois essais fondateurs composés durant ses années d'exil suisse, avec Kunstwerk der Zukunft, et Die Kunst und die Revolution. Il y expose la forme qu'allait prendre son célébrissime Ring, futur « festival scénique en un prologue et trois journées », et inclut ses réflexions sur la relation art et société, ainsi que ses théories sur l'avenir de l'opéra. En 1868, il décide d'achever la composition de cette monumentale tétralogie et travaille simultanément à la seconde édition d'Oper und Drama, qui paraîtra en fin d'année 1868 - et non en 1869 comme l'indique la couverture. Elle ne différera finalement de la précédente que par sa nouvelle préface - le peu de modifications apportant ici la preuve de la permanence de sa vision musicale et artistique près de vingt ans après sa première rédaction. Il ne cessera de la défendre avant de trouver la manifestation ultime de son grand uvre à Bayreuth en 1876. Cette seconde publication corrigée et enrichie d'une préface repensée, s'inscrit donc dans le processus créatif de l'artiste en élevant sa réflexion au rang de manifeste politique et musical, comme en témoigne la dédicace aussi intime qu'énigmatique de notre exemplaire. La prééminence de l'ouvrage pour le compositeur, l'absence d'attribution explicite de l'envoi, le tutoiement, et la teneur du message confirment l'im.

  • Image du vendeur pour LE BOURGEOIS GENTILHOMME. COMEDIE-BALET. FAIT à CHAMBORT, pour le Divertissement du Roy. Par J. B. P. MOLIERE. mis en vente par Librairie de l'Univers

    Paris: Claude Barbin, 1673. In-12: 8,5 x 14 cm, 1 f. de titre, 1 f. de privilège, 139 pp. Seconde édition, donnée par Molière, et la dernière publiée de son vivant, après l originale de 1671 chez Le Monnier. «Il faut que Molière ait eu à se plaindre gravement de Jean Ribou, qui était son libraire accrédité depuis 1666, pour avoir fait vendre ses dernière comédies chez Pierre Le Monnier et Pierre Promé». (Lacroix). Reliure janséniste en chagrin rouge signée Trautz-Bauzonnet. Dos à 5 nerfs avec titre et date en capitale dorées. Dentelles dorées aux chasses. Gardes recouvertes de papier marbré. Toutes tranches dorées. Ex-libris: André Gutzwiller. C est à Chambord, le 20 octobre 1670, que la pièce fut jouée pour la première fois. Si l on en croit la légende, le Roi, dès la seconde représentation, félicita Molière en lui déclarant: «En vérité, Molière, vous n avez encore rien fait qui m ait plus diverti, et votre pièce est excellente». «Le Bourgeois Gentilhomme eut toujours la faveur du Roi et longtemps après la mort de Molière, le journal de Dangeau nous apprend que Louis XIV se faisait représenter la comédie accompagnée de sa musique et qu il en était chaque fois enchanté». (Guibert). Réf.: Guibert, I, pp. 309-314 / Lacroix, no 20 / Tchemerzine, VIII, p. 327.

  • Image du vendeur pour Carte postale autographe signée adressée au Professeur Ludwig Hopf mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    EINSTEIN Albert

    Date d'édition : 1910

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Edition originale Signé

    EUR 19 550

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    Pas de couverture. - Zurich 21 juin 1910, 9x14cm, une carte postale. - | Einstein écrit à « l'ami des plus grands génies de son temps » | Carte postale autographe signée d'Albert Einstein adressée à Ludwig Hopf, 18 lignes écrites au verso et recto, adresse également de la main d'Einstein. Tampon postal indiquant la date du 21 juin 1910. Publiée dans The Collected Papers of Albert Einstein, Volume 5: The Swiss Years: Correspondence, 1902-1914, Princeton University Press, 1993, n°218, p. 242. *** Exceptionnelle et très esthétique carte d'Albert Einstein à « l'ami des plus grands génies de son temps » - selon Schrödinger - le mathématicien et physicien Ludwig Hopf, qui permit la rencontre d'Einstein avec un autre génie du XXe siècle : Carl Jung. Le maître invite ici son élève à un dîner comptant au nombre des invités le scientifique Max Abraham, futur grand rival des années zurichoises et fervent opposant à la théorie de la relativité d'Einstein. Le destinataire de cette carte, Ludwig Hopf, rejoint Einstein en 1910 en tant qu'assistant et élève à ses séminaires de physique et de théorie cinétique à l'Université de Zürich. Ils signent deux articles fondamentaux sur les aspects statistiques de la radiation et donnent leurs noms à la force de résistance « Einstein-Hopf ». Leurs échanges épistolaires retracent le complexe cheminement des travaux d'Einstein sur la relativité et la gravitation, témoignant de leur grande complicité et du précieux apport de Hopf dans les recherches du maître. Quelques mois après l'écriture de cette missive, Hopf trouvera même une erreur dans les calculs d'Einstein sur les dérivées de certaines composantes de la vitesse que ce dernier corrigera dans un article l'année suivante. Ils forment également un duo musical et interprètent les grands génies de la musique, Hopf accompagnant au piano le violon du maître sur des morceaux de Bach et Mozart. Einstein invite par cette carte son élève et ami Hopf à un dîner avec Max Abraham, à l'aube d'une controverse scientifique majeure qui les opposera à partir de 1911. La théorie de la relativité restreinte selon Abraham ne convaincra pas Einstein qui soulignera le peu de moyens de vérification par l'observation et son manque de prédiction de la courbure gravitationnelle de la lumière. En 1912, leur différend deviendra public par publications interposées. Abraham ne reconnaîtra jamais la validité de la théorie einsteinienne. Au cours de leurs brillants échanges artistiques et intellectuels, Hopf a sans doute réussi là où Freud avait échoué comme il lui avouera dans une lettre : « Je romprai avec vous si vous vous glorifiez d'avoir converti Einstein à la psychanalyse. Une longue conversation que j'ai eue avec lui il ya quelques années m'a montré que l'analyse lui était tout aussi hermétique que peut m'être la théorie de la relativité. » (Vienne, 27 septembre 1931). Fervent adepte de la psychanalyse, Hopf est en effet connu pour avoir présenté le célèbre psychanalyste Carl Jung à Einstein. Hopf et son maître partiront tous deux pour l'Université Karl-Ferdinand de Prague en 1911, où ils fréquenteront l'écrivain Franz Kafka et son fidèle ami Max Brod dans le salon de Mme Fanta. Avec l'avènement du régime nazi, les destins de ces deux théoriciens de la mécanique du monde seront marqués par les persécutions et l'exil, Einstein se réfugiant tout d'abord en Belgique, Hopf en Grande-Bretagne après sa mise à pied en 1934 de l'université d'Aix-la-Chapelle à cause de ses origines juives. Les deux savants continueront à entretenir une prolifique correspondance au c ur de la tourmente, Einstein suggérant à Hopf l'ouverture d'une université à l'étranger pour les étudiants allemands exilés. Hopf s'éteindra peu de temps après avoir pris la chaire de mathématiques du Trinity College de Dublin en juillet 1939. Précieuse invitation du grand physicien à l'ultime dîner réunissant la "vieille école" scientifique symbolisée par Max Abraham, à l'aube de la publication de la théorie de la relativité.

  • George SAND

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 17 500

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    Pas de couverture. Etat : Assez bon. Edition originale. SAND, George (1804-1876) Manuscrit autographe signé « G Sand » pour son roman Consuelo [fragments]
[Nohant et Paris, entre fin 1842 et début 1843] 27 p. in-8° (13,5 x 20,5 cm)
Quelques taches, mouillures et salissures Précieux manuscrit formant la dernière partie de Consuelo, l un des plus grands romans du XIXe siècle Le manuscrit présenté se compose comme suit : Chapitre 105, qui constitue le début de la seizième et dernière partie du roman
Soit 10 p. in-8° [manque une page]
 Chapitre 106
Soit 10 p. in-8° [manque une page et demie]
 Conclusion
Soit 7 p. in-8° [manquent les toutes premières lignes de la conclusion, soit une demi-page] Les pages manquantes mentionnées supra figurent aujourd hui dans une seule et même collection particulière. Consuelo fut publié en livraison dans la Revue indépendante (cofondée par Sand) du 1er février 1842 au 25 mars 1843, en 16 « parties », représentant 105 chapitres (il y eut une erreur de numérotation par la Revue indépendante entre les chapitres 19 et 29) et une conclusion. Le manuscrit du roman fut démembré dès le XIXe siècle. Des fragments existent au musée de La Châtre, à la Bibliothèque de l Université d Ottawa, à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, et dans des collections particulières.
Les manuscrits de Consuelo ne sont que très rarement mis en vente publiquement. On relève celui de la collection Sickles, vendu en avril 1989, puis celui de la collection Cortot, en octobre 2019. Le manuscrit présenté est écrit à l encre brune au recto des feuillets (souvent doubles), très remplis, d une écriture de premier jet, rapide et serrée. Il est jalonné d abondantes ratures, corrections et suppressions. Quelques passages sont ajoutés, laissant constater plusieurs variantes avec le texte définitif. uvre majeure de l écrivaine, Consuelo raconte l ascension sociale d une bohémienne qui deviendra cantatrice et compositrice reconnue. Le personnage se révélera par la force de son talent dans le milieu très masculin de la création musicale, mettant à mal les stéréo types de la féminité et faisant du roman une uvre avant-gardiste, à l image de son autrice. « George Sand est immortelle par Consuelo, uvre pascale. C est notre Meister, plus courant, attachant par l aventure, et qui va au plus profond de la musique, comme fait l autre par la poésie » (Alain, Propos de littérature). Provenance :
Collection Louis Goubert
Puis Jean-Louis Valdez, par descendance. Signé par l'auteur.

  • Emile Zola; Alfred Bruneau

    Date d'édition : 1897

    Vendeur : Moroccobound Fine Books, IOBA, Lewis Center, OH, Etats-Unis

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

    EUR 17 283,34

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    EUR 3,72 Frais de port

    Vers Etats-Unis

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    Hardcover. Etat : Very Good. Manuscript of a joint article published in Le Figaro on February 20, 1897 with fifteen pages penned by Zola, with headings "Messidor" and "Le Poeme," boldly signed at the conclusion, "Emile Zola," followed by nine pages penned by Bruneau, headed "La Musique," signed "Alfred Bruneau." Bound in half red morocco with slipcase. With pre-publication cuts (without loss) and notes in blue pencil. Signed by Author(s).

  • BRETON (André).

    Edité par Editions du Sagittai, Paris, 1953

    Vendeur : Librairie Blaizot, Paris, France

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    Signé

    EUR 16 000

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    EUR 20 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Ensemble monté sur onglets dans une reliure in-4 à encadrement, maroquin noir, plats de daim noir, nom de l'auteur et titre de l'ouvrage en grandes capitales mosaïquées en maroquin noir sur le premier plat, et repris en lettres poussés or sur le dos sans nerfs; doublures et gardes de papier kromekote uni noir, tête dorées, portrait photographique de Breton collé sur la première doublure. Chemise, étui (Pierre-Lucien Martin, 1957).Exceptionnelle réunion complète des 37 textes choisis et corrigés par André Breton pour composer le recueil La Clé des champs qui paraîtra aux Editions du Sagittaire en 1953 Le texte Hommage à Antonin Artaud est manuscrit, sur papier de cahier d'écolier; les autres textes sont repris de dactylographies ou de versions imprimées. L'ensemble comporte une cinquantaine de corrections, quelques lignes ajoutées, une dizaine de passages supprimés et de très nombreuses annotations, marques et biffures apposées par un typographe aux crayons noir, bleu et rouge. L'ensemble est précédé d'une page imprimée portant André Breton / La Clé des champs / manuscrit. Le recueil se compose ainsi1 - Le Merveilleux contre le mystère. A propos du symbolisme. 1936. 7 pages in-12 imprimées.2 - Limiter non frontières du surréalisme. 16 pages in-8 imprimées.3 - Gradiva. 1937. 4 pages in-4 imprimées. Texte de présentation de la galerie Gradiva, rue de Seine, dont la direction avait été confiée à Breton. La porte dentrée de la galerie était un décor taillé dans le verre imaginé par Duchamp.4 - Souvenir du Mexique. 10 pages in-4 dactylographiées. André Breton a supprimé un long passage sur Diego Rivera avec lequel il s'était brouillé, ainsi quun passage sur la visite à la caserne militaire de Monterrey.5 - Pour un art révolutionnaire indépendant. 4 pages in-4 imprimées avec 4 lignes autographes.6 - Visite à Léon Trotsky. 6 pages in-4 imprimées.7 - Le Jeu de Marseille. Une page et demis in-4 imprimée.8 - Situation du surréalisme entre les deux guerres. 18 feuillets in-8 imprimés (jeu d'épreuves de la plaquette publiée par la Revue Fontaine en 1945). Quelques lignes supprimées par rapport à la première version dactylographiée, celles qui annonçaient la lecture par Breton de cinq poèmes à la fin de sa conférence ã l'Université de Yale.9 - Déclaration VVV. 2 pages in-4 dactylographiées.10 - Silence dor. 8 p. in-16 carré imprimées, tirées du volume consacré à Breton dans la collection Poètes daujourdhui chez Seghers. Interrogé sur la musique, Breton parle de la musique intérieure. Le texte avait d'abord été publié en 1944 à New-York, en anglais, dans la revue Modern Music.11 - Profanation. Décembre 1944. 2 pages dactylographiées en bleu, datées et signées. Le refrain à boire y figure, mais il est biffé.12 - Hommage à Antonin Arfaud. 6 pages autographes signées, in-8 sur papier d'écolier. Len-tête " allocution liminaire prononcée le 7 juin 1946 au théâtre Sarah Bernhard a été supprimée.13 - Devant le rideau. 7 pages in-4 imprimées. Préface au catalogue de lexposition Le surréalisme en 1947 à la galerie Maeght. L'artiste américain Frederick Kiesler en fut le maître d' uvre et Duchamp y apporta sa contribution. L'exposition fut violemment attaquée par nombre décrivains appartenant, ou proches, du Parti communiste : Aragon, Roger Vailland, Tzara, Sartre.14 - Comète surréaliste. 1947. 12 pages in-12 imprimées. Présentation de lexposition " Le Surréalisme en 1947 " à Paris. Le texte provient de la publication dans un recueil dhommages à André Breton ((éditions la Baconnière, pages 13-24).15 - Seconde arche. 5 pages in-8 imprimées. Préface au catalogue de l'exposition surréatiste de Prague, fin 1947, juste avant le coup de Prague . Cette préface fut également publiée dans la Revue Fontaine de novembre 1947.16 - Magloire-Saint-Aude. une page in-8 imprimée contrecollée (coupure de presse). Article paru en première page du Figaro Littéraire du 13 septembre 1 '747. André Breton avait découvert le grand poète et romancier haïtien Magloire Saint-Aude en 1945, lors de son séjour en Haïti.17 - Signe ascendant. 4 pages in-4 provenant de la revue Nêon (janvier 1948), qui avait publié le texte d'André Breton en fac-similé.18 - La Lampe dans lhorloge. 20 pages in-4 dactylographiées sur papier bleu. Le texte était paru pour la première fois dans la collection LAge d'or . II comporte un vif éloge du poète Malcolm de Chazal.19 - Trente ans après. 4 pages in 4 dactylographiées. Texte paru en préoriginale dans la revue Néon (n° 4, novembre 1848), puis en 1949 dans la réédition des Lettres de Guerre de Jacques Vaché, chez K éditeur.20 - Flagrant délit. Titre et 55 pages petit in-4 de l'édition Thésée de 1949. Texte inchangé, mais sans trois pièces jointes, de ce pamphlet au vitriol, écrit en défense de Rimbaud.21 - Océanie. 3 pages in-8 imprimées. Avant-propos comportant des poèmes inédits pour le catalogue de F. H. Lem, Andrée Olive (Paris, juin 1948).22 - Fronton virage. 17 pages imprimées petit in-4. Texte d'introduction au livre de Jean Ferry sur Raymond Roussel, la Chaîne de Poussière de soleils. Le texte de Breton, ainsi quune partie de celui de Percy, parut sous les auspices de Jean Paulhan dans les Cahiers de la Pléiade (n° 5, été 1948, p. 115-139). La préface d'André Breton parut ensuite en 1953 aux Editions Arcane.23 - La Nuit du Rose-hôtel. Titre et 7 pages petiyt in-4. Préface pour le livre de Maurice Fourré, premier titre publié dans la collection Révélation dirigée par Breton.24 - Présignalement. 2 pages dactylographiées in-4. Texte jamais publié auparavant. Notice pour accompagner son portrait par Lapoujade à l'exposition 50 dessins de Lapoujade (galerie Jean Chardin, avril-mai 1949).25 - Le Mècanicien. 19 pages dactylographiées in-4. Texte pour une préface d'un recueil[ de contes de Jean Ferry, publié en avril 1950, par les Cinéastes bibliophiles. Le titre est celui du 2e conte. Proche des surréalistes depuis les années 30, Jean Ferry, neveu de José Corti, était un fervent connaisseur de l' uvre de Raymond.

  • Image du vendeur pour Nova typis transacta navigatio Novi orbis Indiae Occidentalis. nunc primum e variis scriptoribus in unum collecta. mis en vente par JF LETENNEUR LIVRES RARES

    [PLAUTIUS (Caspar)].

    Edité par [Linz], 1621. 1621, 1621

    Vendeur : JF LETENNEUR LIVRES RARES, Saint Briac sur mer, France

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    Edition originale Signé

    EUR 15 000

    Autre devise
    EUR 9 Frais de port

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    1 vol in-folio (315 x 197 mm) de: 1 titre gravé ; [3] ff. ; 102 pp. ; [3] ff. (dont 1 schéma gravé sur bois à pleine page) ; 18 planches gravées à pleine page numérotées et 1 à demi page. La planche représentant Christophe Colomb avec une carte du monde est signée Wolfgang Kilian. (Traces de mouillures, quelques comblements discrets de galeries de vers). Plein vélin d'époque, dos à nerfs titré à l'encre, encadrement de filets à froid sur les plats avec, frappés à l'encre noire, un médaillon central représentant l'insigne de l'abaye Benedictine de Michaelbeuern (diocèse de Salzbourg) sur le premier plat, et un autre de leurs armes sur le second, tranches rouges, traces de lacets. Édition originale, deuxième tirage de cette fameuse relation des missionnaires bénédictins qui ont accompagné Christophe Colomb lors de son second voyage vers les Amériques. Bien que jalonné de récits miraculeux, à commencer par la messe célébrée par saint Brendan sur le dos d'une baleine (pl. 2), le récit est plein de détails authentiques des coutumes, de la flore et de la faune des Caraïbes et de ses produits agricoles. Un spécimen de musique est donné aux pages 35-36. L'auteur accuse les récits du protestant de Brys d'être remplis de mensonges, et il insiste sur les cruautés barbares des indigènes à l'appui de la notion que Satan aurait régné sur les religions amérindiennes. Seule la première gravure est signée, par Wolfgang Kilian (1581-1662), maître-graveur d'Augsbourg, mais les autres sont de style comparable et ont probablement été également exécutés par lui. La planche de Kilian montre un portrait complet de Colomb sous un globe ou une carte circulaire, avec l'inscription "Almirante de nauios par las Indias". Bel exemplaire. 1 vol. in-folio (315 x 197 mm) of : 1 engraved title ; [3] ff. ; 102 pp. ; [3] ff. (including 1 full-page woodcut diagram); 18 numbered full-page engraved plates and 1 half-page plate. The plate depicting Christopher Columbus with a world map is signed Wolfgang Kilian. (Traces of wetness, some discrete fillings of wormholes). Contemp. vellum. First Edition, second issue of this famous relation of the Benedictine missionaries who accompanied Columbus on his second voyage to the Americas. Although laced with miraculous accounts, beginning with the mass celebrated by St. Brendan on the back of a whale (pl. 2), the narrative is full of authentic details of Caribbean customs, flora and fauna, and agricultural products. A specimen of music is given on pp. 35-36. The author accuses the Protestant de Brys' accounts of being filled with lies, and dwells on the barbaric cruelties of the natives in support of the notion that Satan ruled the native American religions. Only the first engraving is signed, by Wolfgang Kilian (1581-1662), Augsburg master-engraver, but the others are comparable in style and were probably also executed by him. Kilian's plate shows a full length portrait of Columbus under a globe or circular map, with the inscription "Almirante de nauios par las Indias." Fine copy, nicely bound.

  • Grevin, Alfred (1827-1892):

    Edité par Paris, 1875

    Vendeur : Antiquariat Steffen Völkel GmbH, Seubersdorf, Allemagne

    Membre d'association : ILAB VDA

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    Art / Affiche / Gravure Edition originale Signé

    EUR 14 500

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    Paris, 1875-1880. Small folio (30,5 x 23 cm to 34 x 25,5 cm). -- Alfred Grévin (28 January 1827 5 May 1892) was a well-known sculptor, cartoonist and theater costume designer. His caricatures and drawings were published in many contemporary newspapers and magazines such as Le Gaulois, Le Journal Amusant, Le Petit Journal pour Rire and Le Charivari. Several of his theater designs were released as albums. In 1882 he founded with journalist Arthur Meyer the Musée Grévin in Paris, which is one of the oldest wax museums in Europe. Grévin s designs are fancy, piquant and easily drafted. He was remarkable popular at his time and sometimes even was compared to Paul Gavarni. From 1873 to 1875 Jacques Offenbach was the director of the Théatre de la Gaité in Paris. At this time Grévin designed the costumes for several operettas including Offenbach s Genevieve de Brabant", which are part of this collection, and the 673 costumes for Offenbach s opéra-féerie Le voyage dans la lune", loosely based on the novel From the earth to the moon" by Jules Verne. Our collection contains costume designs for the following operettas. -- 1) Genevieve de Brabant. Opéra bouffe by Jacques Offenbach. New performance on 25 February 1875 at the Théâtre de la Gaité. Libretto by Louis-Adolphe Jaime and Etienne Tréfeu. 14 designs. -- 2) Le Chat Botté. Le Grand Ballet des Nations. By Eugene Boudeau. World premiere on 18 May 1878 at the Théâtre de la Gaité. Libretto by Étienne Tréfeu and Ernest Blum. 10 designs. -- 3) La Camargo. Opera-comique by Charles Lecocq. World premiere on 20 November 1878 at the Théâtre de la Renaissance. Libretto by Eugene Leterrier and Albert Venloo. 8 designs. -- 4) Le Billet de Logement. Opera-comique en 3 actes by Léon Vasseur. World premiere on 16 Novemer 1879 at the Théâtre des Fantaisies-Parisiennes. Libretto by Paul Burani and Maxime Boucheron. 8 designs. -- 5) Les Pilules du Diable. Feerie en trois actes by Albert Vizentini. World premiere with the music of Vizentini on 8 April 1880 at the Théâtre Chatelet. Libretto by Ferdinand Laloue and Auguste Anicet-Bourgeois. 8 designs. -- This is the largest collection of finished designs by Alfred Grévin on the market for decades. Sketches and caricatures by Grévin appear regularly, but finalised costume designs are very rare and in most cases can t be attributed to a certain play. The envelopes of our collection bear the title of each operetta and are inscribed by Alfred Grévin himself. The covers for Geneviève de Brabant" are further decorated with 4 smaller coloured costume designs by Grévin. -- Of particular interest are the designs for Genevieve de Brabant by Jacques Offenbach, La Camargo by Charles Lecocq and Le Billet de Logement by Leon Vasseur. The designs for the operettas by Charles Lecocq and Leon Vasseur even represent the costumes for their world premieres. -- condition: all designs in very good condition; some envelopes with damages; no restaurations -- for Grévin: Beraldi, Les Graveurs du XIX siecle, VII, p. 238-260; Thieme & Becker XV, p.17; J.-P. Fontaine, La vie tumultueuse d Alfred Grévin (1993). -- for the operettas: Stoullig & Noel, Les Annales des théatre et de la musique. (1875-1880). Sprache: Französisch Gewicht in Gramm: 550.

  • Image du vendeur pour Cyrano de Bergerac Comédie Héroïque en Cinq Actes en Vers. mis en vente par Heritage Book Shop, ABAA

    ROSTAND, Edmond

    Edité par Librairie Charpentier et Fasquelle, Paris, 1898

    Vendeur : Heritage Book Shop, ABAA, Beverly Hills, CA, Etats-Unis

    Membre d'association : ABAA ILAB

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    Edition originale Signé

    EUR 14 402,78

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    Full Description: ROSTAND, Edmond. Cyrano de Bergerac. Comédie Héroïque en Cinq Actes en Vers. Paris: Librairie Charpentier et Fasquelle, 1898. First trade edition. Octavo (7 7/8 x 5 5/16 inches; 200 x 135 mm). [1]-225, [3, blank] pp. In original glassine. Inscribed by Rostand to Fernand Bougeat on half-title, "à monsieur / Fernand Bourgeat / souvenir coronal / Edmond Rostand." Also with a postcard, dated 1930, of Coquelin Ainé as Cyrano de Bergerac laid in. A rare presentation in the original wrappers. Fernand Bourgeat (1851-1932) was the Secretary General of the Conservatoire National de Musique in Paris. Original light green printed wrappers. Front wrapper invisible reattached. Wrappers printed in dark green. Edges uncut. In glassine. Back wrapper with a small closed tear to the bottom margin. Spine a bit creased and lightly flaking. Old ink note to top corner of glassine. Glassine lightly toned. Overall a very nice, clean copy. Housed in a chemise and cloth slipcase with red morocco spine labels. "Cyrano de Bergerac is the most famous example of poetic, romantic drama that [Rostand] created. A colorful and exciting portrait of the reign of Louis XIII, with an aspiring poet-lover for its hero, the play enjoyed tremendous popularity." (Benét's Reader's Encyclopedia, 890). HBS 69105. $15,000.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe signée adressée à René Peter : "je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières" mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    PROUST Marcel

    Date d'édition : 1904

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 13 800

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    De France vers Etats-Unis

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    couverture souple. - s.l. mardi (25 octobre 1904), 12,6x20,4cm, 12 pages sur 3 bifeuillets. - | "ceux que j'aime, je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières" | Lettre autographe signée de Marcel Proust, adressée à René Peter. Douze pages rédigées à l'encre noire sur trois bifeuillets de papier blanc bordé de noir. Déchirures aux extrémités le long des plis des bifeuillets, n'affectant pas le texte. Publiée dans Kolb, IV, n°168. Très longue lettre de Proust, pleine de sous-entendus, au dramaturge René Peter. Vantant le succès de ce dernier, Proust fait la sublime confession de sa propre vanité d'écrivain et de ses ambitions littéraires. Il laisse subtilement transparaître sa jalousie pour la maîtresse de Peter et déclare également sa dévotion absolue à Reynaldo Hahn. Il s'agit d'une des premières missives qu'il envoie à Peter, son ami d'enfance, après avoir récemment repris contact avec lui. *** Proust, éternellement accablé de maux, reste reclus et s'excuse d'avoir manqué la répétition de la nouvelle pièce de Peter, Le Chiffon. La comédie en trois actes de Peter sur une musique de Reynaldo Hahn, créée à l'Athénée le mois suivant, connaîtra un franc succès et une soixantaine de représentations avant la fin de l'année. Le jeune Proust se remet à l'opinion dithyrambique de Hahn qui avait assisté aux répétitions, et la missive se mue en une déclaration d'amour au compositeur et à son jugement impeccable : "Reynaldo m'a dit que votre pièce était délicieuse et ravissante, ce qui n'est pas tout à fait la même chose, qu'il y avait ri et pleuré comme il ne rit et pleure jamais au théâtre et que la langue était exquise. Cela j'en étais certain. Mais ne connaissant rien de vous, je ne pouvais savoir si vous aviez le génie dramatique. J'en suis certain maintenant car si je ne connais pas de juge aussi sévère, aussi ridiculement sévère que Reynaldo, je n'en connais pas non plus qui ait plus de goût. De sorte que sa sévérité habituelle, sa perspicacité foncière, donnent à son enthousiasme une valeur très grande à mes yeux". Dans un enchevêtrement caractéristique d'aveu et de déni, Proust cache à peine ses ambitions et sa quête de reconnaissance. Il appelle de tous ses v ux les mêmes lauriers qu'il place sur la tête de Peter : « votre pauvre et charmante mère qui comme tous ceux qui aiment et qui ont vécu, la vie meurtrissant toutes nos tendresses, a tant souffert, assiste à ce grand bonheur, à ces premiers rayons de la gloire sur votre front charmant, que Vauvenargues dit plus doux que le soleil levant. Je n'en parle que par citation, ne les ayant jamais connus moi-même ! » Il finira même par instiller sa vocation littéraire dans le parcours du narrateur de La Recherche, sa formation d'homme de lettres davantage marquée par les déceptions que par les « rayons de la gloire » tant attendus par Proust lui-même. Elle culmine cependant dans le Temps retrouvé par une épiphanie : le narrateur sait maintenant quoi écrire et, surtout, comment l'écrire. La lettre marque les débuts du trio Proust-Peter-Hahn dont la complicité était telle qu'ils formeront un vocabulaire spécial dont eux seuls avaient le secret. Le fleuve de mots de cette lettre illustre parfaitement cet indéniable lien entre désir et admiration intellectuelle : « Car je tiens aussi au succès, je suis extrêmement matériel dans mes v ux pour ceux que j'aime et je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières ». Malgré ces démonstrations de générosité, l'écrivain ne peut cependant masquer une certaine jalousie envers Robert Danceny, fictif co-auteur du Chiffon qui n'était autre que la maîtresse de Peter, Mme Dansaërt. Proust lui fait élégamment mais explicitement référence : « Cela me rend heureux de penser que la charmante femme dont on m'assure que c'est elle qui se cache sous le nom masculin de votre collaborateur, sera de moitié dans votre uvre. Je ne dis pas de votre succès, car collaboratrice ou.

  • [Commune de Paris].

    Edité par Paris, Lyon, Lugano, London etc., 1872-1888., 1888

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

    EUR 12 500

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    De Autriche vers Etats-Unis

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    12mo (4), 8vo (20) and 4to (1). 68½ pp. on 6 single leaves and 19 bifolia. All but one to the publisher Maurice Lachâtre (1814-1900), who fled to San Sebastián in Spain after the end of the Paris Commune, many discussing the communards' fate in exile and work on the "Mémorial de la Commune". - 9 letters by Arthur Arnould about his work "Paris et la Commune", several chapters of which he sends to Lachâtre for his "Mémorial": "Je me décide donc à vous envoyer non pas un travail complet, mais seulement quelques chapitres détachés, formant chacun un ensemble [.]" (Luina di Pazzallo près Lugano, 30 Aug. 1875). The others mainly about the proofs for the "Mémorial", but also discussing his state of health, the political situation in France, and his travels. - 2 letters by Armand Adam about the deplorable political situation in France and the journal "Radical": "Si jamais des temps meilleurs nous permettent de reprende à Paris la publication du Radical je serai heureux d'examiner avec vous la proposition que vous avez bien voulu me faire autrefois, et je crois que nous pouvons nous entendre. Mais, ces temps meilleurs, je ne les vois pas proches [.]" (Paris, 14 April 1874). - 2 letters by Eugène Chatelain, one describing his professional situation as a doctor, the other expressing his relief at hearing of Lachâtre's well-being: "J'ai appris à Londres ces jours derniers que vous étiez en Angleterre. Je suis heureux de cette nouvelle, car lorsque je me cachais à Paris après la chute de la Commune [.], on m'avait assuré que vous aviez été fusillé avec quelqu'un de chez vous. Vous êtes vivant, tant mieux! [.]" (Saint Helier, Jersey, 8 Sept. [?] 1872). - 1 by André Alavoine informing him that he is no longer the publisher of the journal "Lanterne", mentioning that he remains in close relations to Henri Rochefort nonetheless: "Je viens de communiquer votre lettre à l'administration de La Lanterne, car il est bon de vous dire que nous ne sommes plus, depuis quelques mois déjà, les éditeurs et imprimeurs de la Lanterne [.] Néanmoins, je suis resté en très-bons rapports avec Rochefort [.]" (Genève, 25 Aug. 1875). On headed stationery of the "Ziegler & Cie" printing house. - 1 by Edmond Adam about the conviction of Gustave Courbet in connection with the destruction of the Colonne Vendôme: "Courbet n'a pas été condamné pour les dommages géneraux commis par la Commune mais pour un dommage particulier, la destruction de la Colonne Vendôme, qui luia été attribué personellement [.]" (Boulevard Poissonnière, 16 July 1874). On stationery with printed address. - 1 by Henri Salles about Lachâtre's offer to Victor Hugo, concerning the employment of amnestied persons: "Vous avez bien voulu offir à Victor Hugo de prendre chez vous quelques amnestiés pour les employer au courtage en librairie [.]" (no place, 17 July 1879). On headed stationery of the "Comité general d'aide aux amnestiés". - 1 by Francis Jourde mentioning Lachâtre's "Mémorial de la Commune", calling it a revolutionary work: "J'ai reçu il y a quelques jours votre Memorial de la Commune; je suis partisan de l'action et du combat, donc, toute oeuvre revolutionnaire est toujours la bienvenue quelles que soient ses tendances et les doctrines qu'elle represente [.]" (Rue du jeu des enfants, 30 June, no year). - 1 by Jean Larocque about his fate after the end of the Commune: "Plus heureux je pus me cacher après le 28 mai, et dans l'hôtel où, peu de jours après, fut arrêté Régère, puis dans une institution des environs de Paris. Manquant de toutes ressources, je me disposais à reparaitre pour chercher du travail [.]" (Leominster, 17 May 1872). - 1 by E. Rajoux about the heavily guarded Swiss border and the articles he can offer for the "Mémorial de la Commune": "La frontière est très surveillée [.] Si je découvre - et je cherche toujours - un moyen de transit quelquonque, je vous en préviendrai. Vous me demandez quelques articles pour le Mémorial de la Commune, j'accède avec plaisir à votre demande [.]" (Yverdon, Sept. 1875). - 1 by Ferdinand Revillon about his fate after the end of the Commune and his former collaboration on Félix Pyat's journal "Le Combat": "J'étais réfugé, le lendemain des derniers massacres de mai 71, chez une personne qui m'offrit asile et chez laquelle je restai pendant plusieurs mois caché [.] j'ai collaboré au journal de Félix Pyat, Le Combat, avant la Commune, tout en exerçant ma carrière de critique musical et de compositeur de musique [.]" (Geneva, 15 April 1876). - 1 by Eugène Protot expressing his dismay at Lachâtre's marriage, which he calls a business union: "A mon avis ce n'est pas un mariage, ce n'est pas même une union libre que vous organisez, mais une espèce de société commerciale [.]" (London, 5 Aug. 1880). - Further letters by Maxime Vuillaume (Altorf, 18 May 1876) and Jules Guesde (Prison de St. Pélagie, 1 Sept. 1889, with two clippings, probably both from his newspaper "L'Égalité"), one each, as well as another letter signed "Georges" (Lyon, 18 May 1876). - 1 letter by Amilcare Cipriani to Henri Oriol (no place, 27 Sept. 1888).

  • [LAFONT (Charles-Philippe)]

    Vendeur : LIBRAIRIE CHAMONAL, Paris, France

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    EUR 12 000

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    Historique des violons de Maîtres les plus distingués, leur âge & leur valeur. [vers 1830], in-8, veau violine, dos lisse muet, 2 filets dorés encadrant les plats avec motif gothique doré aux angles, inscription en lettres dorées au centre du premier plat, rosace dorée sur le second, tranches dorées [Rel. de l'époque], rest. 28 pp.n.ch. et 2 ff. bl. Manuscrit réglé du début du XIXe siècle soigneusement calligraphié aux encres rouge et noire sur papier fort, avec double filet encadrant le texte, provenant du célèbre violoniste français Charles Lafont (1781-1839). Enfant prodige, rival de Paganini, Lafont fut l'élève de Bertheaume et de Kreutzer. Premier violon de l'impératrice Joséphine, il résida ensuite six années en Russie, avec le titre de premier violon de l'Empereur Alexandre. Compositeur, il est l'auteur de deux opéras dont un fut représenté à l'Ermitage. Lafont fut non seulement un des meilleurs violonistes de son temps, mais aussi un grand collectionneur d'instruments. Il en possédait de particulièrement rares et précieux, comme ce Stradivarius de 1699, vendu en 2005 aux enchères par Christie's pour 2.032.00 dollars, dont il est le plus ancien possesseur identifié. Le présent manuscrit lui a appartenu. Il porte sur le dernier feuillet, finement calligraphiée à l'encre rouge, dans un encadrement, la mention suivante : "Cette notice provient du célèbre violoniste Lafont qui l'a cédée à Mr Néredo nommé à une Place au Mexique & appartient à Mr Jacob, rue du Cygne n°8, près la rue aux Laines à Bruxelles". Cette étude historique (autographe ?) concerne les grands luthiers italiens, français, allemands, anglais, du XVIème au XVIIIème siècles et leurs instruments: caractère, sonorité et prix sur le marché. Un chapitre est consacré à des Observations sur ces violons de maîtres, la manière de les préserver, leurs différences, etc.

  • Image du vendeur pour [Album amicorum de plus de 100 dessins à l'encre, certains aquarellés, gouachés ou au pastel / Album amicorum of more than 100 ink drawings, some watercolors, gouache and pastel]. mis en vente par JF LETENNEUR LIVRES RARES

    EUR 12 000

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    1 vol. in-folio oblong (358 x 249 mm) de : [101] ff. (dont 2 bl.). 112 dessins (de 55 x 34 mm. à 432 x 292 mm.) de divers artistes, la plupart signés. Certains exécutés directement sur le carnet mais la plupart contrecollés. La moitié sont de Charles Kuwasseg, 8 d Emile Clavel et 11 de son frère: Marie Joseph Léon Clavel alias "IWILL". Contient une lettre de Charles Kuwasseg à Emile Clavel et un poème d "Oscar H.". Initiales "E.C." sur le premier plat. Reliure recouverte d'un papier rouge imitant du cuir, dos à nerfs titré en lettres dorées, initiales "E.C." dorées sur le premier plat. Remarquable album amicorum réunissant plus de 110 dessins et aquarelles exécutés par une quinzaine d artistes de l entourage du peintre Emile Clavel (1848 - 1932) dont les initiales dorées "E.C." ornent le premier plat. Une émouvante lettre de son maître et ami Charles E. Kuwasseg (1833 - 1904) débute l album où figurent une soixantaine d uvres de ce célèbre peintre de la mer et des paysages maritimes qui fut marin au long cours. La lettre manuscrite bordée de noir datée du 18 juin 1897 placée par Clavel au début de son album nous renseigne sur le fort lien d amitié fraternel qui l unissait à son maitre. Dans ce touchant courrier illustré d un dessin à l encre noire représentant deux voiliers, Kuwasseg évoque d abord son quotidien: la perte très récente de son épouse (Ernestine Caroline Chavaroche (1832-1897)), les sorties, la difficulté à se mouvoir, les projets de voyage et de travail entravés par son état. Viennent ensuite les précieux conseils prodigués à son ami et élève: "Travaillez bien toujours et encore et toujours. Largement et sûrement, ne faites pas en deux coups ce que vous pouvez faire en un seul. Finissez bien les premiers plans. C est là le côté faible et difficile. Je vous écrirai aussi souvent que le Barbillon me donnera le plaisir de causer avec vous. Mais je vous le dis encore, en vérité, en vérité, ne négligez pas les premiers plans de vos études. C est là, la science. Pas de sciences, pas de vérité. Votre vieil ami que vous devez croire. C. Kuwasseg." Cette lettre est suivie d un poème introductif: "L album est cette galerie, Où chacun suspend son portrait, En jabot l esprit y paraît, C est un cours de coquetterie. Mais l âme s y montre pourtant, Car il n est besoin d un volume, Pour trahir l artiste content, De son crayon ou de sa plume. De l encrier, les hannetons, Sortant pour s essuyer la patte, Viennent dérouler à tâtons, Un trait où leur bêtise éclate. Un bon c ur s y livre d un mot, Un fat en dix lignes s étale, Un sage reluit plus qu un sot, Et l or pur, que le chrysocale. Pour moi, comme un humble tambour, Je conduis ici la colonne! Je me tais : car le clairon sonne, Et la musique attend son tour! Paris 31 mars 1874. Oscar h." Peintre académique dans la mouvance de l'école de Barbizon, Charles Euphrasie Kuwasseg (1833 - 1904) est le fils du peintre autrichien Karl Joseph Kuwasseg, qui lui prodigue les bases du métier d'artiste. Avant de poursuivre dans la voie de son père, le jeune homme s embarque pour quelques années comme marin au long cours et parcourt le Monde. Cette expérience lui donne une parfaite connaissance des navires et du milieu maritime, talent qui le distingue de ses contemporains. De retour à terre, il devient l élève de Jean-Baptiste Henri Durand-Brager (1814 - 1879) et d'Eugène Isabey (1803 - 1886). A partir de 1855, Kuwasseg expose régulièrement au Salon de Paris où il obtient de nombreux prix. Soucieux de transmettre son savoir, il devient professeur d'art. Il tisse ainsi une forte relation avec ses élèves, parmi lesquels le plus proche sera Emile Clavel (1848 - 1932) avec lequel il entretiendra une abondante relation épistolaire. L' uvre de Kuwasseg est considérable. Maîtrisant à la perfection l'art du contraste et faisant preuve d'une finesse exceptionnelle, il demeure l'un des peintres français les plus admirés du XIXe siècle. Ses uvres sont exposées dans de nombreux musées, dont les musées des beaux-arts de Rouen, de La Rochelle, de Pontaise, Digne, Périgueux et de Rennes, le Musée maritime de Tatihou, le British Museum ainsi que le Maltwood Art Museum de l'Université de Victoria (Canada). Ses sujets de prédilection sont les rivages, les habitants et les bateaux de Bretagne, de Normandie et de la Mer du Nord. Des thèmes récurrents ressortent des uvres hyperréalistes de ce peintre qui fut marin avant d'être artiste: naufrages, tempêtes, marins pêcheurs au travail (ff. 4, 23, 27, 44). Les nombreux dessins et esquisses de Kuwasseg dont Clavel a garnis son album n ont pas été choisis par hasard: ils nous offrent une palette très complète de l' uvre de son maître. Parmi ces dessins, nous avons pu identifier une ébauche d une de ses uvres emblématiques: Le retour des pêcheurs (1862) représentant des marins poussant leur embarcation sur une gréve (f. 44). Cette embarcation est un élément présent dans un grand nombre de ses uvres. Outre sa passion pour la peinture, Clavel poursuit une carrière politique. Il sera entre autres administrateur de la chambre des députés. 6 de ses dessins sont présents dans cet album (ff. 35, 45, 60, 62, 88, 91). Ils représentent des paysages et des scènes maritimes. Le dessin au f. 88 est très proche du style de son frère, Léon Iwill Clavel (1850 - 1923), artiste peintre et mari de Pauline Lacher Ravaisson-Mollien (1856 - 1910). Dans l album, une dizaine de dessins sont de la main d Iwill (ff. 7, 11, 14, 48, 51, 52, 53, 54, 59, 61 et 64) et deux croquis portent la signature "F. Ravaisson-Mollien" (ff. 18 et 24), le beau-père d Iwill: Félix Ravaisson-Mollien. Il y a également 3 caricatures au crayon gris (ff. 29, 33 et 34) de la main de Paul de Laubadère (1859 - 1931), artiste peintre, graveur, dessinateur et illustrateur chez Larousse ; 2 dessins (ff. 5 et 8) d Adrien Louis Bruneau (1831 - 1884), artiste peintre et aquarelliste français ; 1 portrait (f. 15) de Fanny Geefs (1807 - 1883), portraitiste et peintre de scènes de ge.

  • EUR 9 385,81

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    Addressed to Lully as "Compositeur de la Musique de la Chambre du Roi." Large oblong octavo (179 x 240 mm.). Lully acknowledges receipt of wages in cash the amount of one and fifty livres, his salary for the preceding quarter (July-September) of the current year. Dated 17 October 1676 at conclusion and signed in full, "Jean Baptiste Lully." With small oval duty handstamp to head of royal device surrounded by the words "Generalité de Paris," with "Quittance" to left of device, "Cinq Sols" to right. Vellum very slightly browned; some creasing; two small holes, just touching the word "cent" and the descender on the "p" of Lully's signature. "Lully, regarded throughout Enlightenment Europe as the leading figure in French music, created a style which was truly his own, drawing on many sources which he was probably better able to assimilate than anyone else in his time. The language he forged, and to which he sometimes brought exceptional breadth, could leave no one indifferent, and it still attracts audiences today with its power, clarity, equilibrium, coherence, poetry and exquisite sensitivity." Jérôme de la Gorce in Grove Music Online As none of Lully's musical autograph manuscripts have survived, documents such as this, dating from his important ballets de cour period, are among the only examples of his hand extant. A fine example from a leading 17th century composer, regarded as the creator of the French Baroque tradition in opera and ballet.

  • Image du vendeur pour Journal intime autographe mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    BEJART Maurice

    Date d'édition : 1969

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 9 200

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    couverture souple. - 1969, 16,8x21,6cm, carnet en spirales. - Journal intime autographe de Maurice Béjart écrit sur un agenda de l'année 1969 célébrant le centenaire de la naissance de Mahatma Gandhi. 52 feuillets autographes, rédigés aux stylos rouge et bleu dans un cahier à spirales. Ce journal figure parmi les très rares manuscrits de Béjart en mains privées, les archives du chorégraphe étant partagées entre sa maison bruxelloise, la fondation Béjart de Lausanne et le Théâtre Royal de la Monnaie. Journal du chorégraphe Maurice Béjart, écrit durant l'année 1969. Rarissime collection de pensées, d'interrogations, d'introspections sous le prisme de l'hindouisme et de la sagesse bouddhique, que Béjart adopte à la suite d'un premier voyage en Inde en 1967. Le journal constitue un témoignage emblématique de l'époque indo-hippie des années 1960, renaissance spirituelle et artistique qui inspira au chorégraphe de nombreux ballets (Messe pour le temps présent, Bhakti, Les Vainqueurs). Une sélection de ce journal fut publiée par Maurice Béjart dans le second tome de ses mémoires (La Vie de Qui?? Flammarion, 1996). Durant l'année 1969, Béjart prend quotidiennement des notes dans un agenda publié à la mémoire de Mahatma Gandhi. Fasciné par le mysticisme hindou depuis un voyage en Inde en 1967, il remplit ce journal spirituel de nombreux mantras et prières («?Krishna guide mon char, la lumière est au bout du chemin. OM?» ; «?Le Bouddha est partout présent?» ; «?Laisser Dieu entrer, mais comment ouvrir la porte???») et invoque tant les divinités hindoues que les Bodhisattvas Mañju?r? et T?r? - figures apaisantes du panthéon bouddhique. La «?période indienne?» de Béjart fut particulièrement riche en chefs-d' uvre chorégraphiques, dont on suit la progression dans son journal (Baudelaire en début d'année, la création des Vainqueurs à Bruxelles et des Quatre fils Aymon à Avignon, ainsi que le tournage et la projection de son ballet indien Bhakti). à la croisée du New Age et du mouvement hippie, la «?conversion?» de Béjart est symptomatique d'une époque en refus du progrès et en soif de spiritualité?: «?Calcutta n'est pas l'Inde mais notre visage occidental. Ce n'est pas la religion ni la pensée traditionnelle qui est coupable mais le capitalisme. L'Inde pays riche avant la colonisation?». La visite des Beatles dans l'?shram du guru Maharishi et le concert de Ravi Shankar à Woodstock en 1969 marquèrent le début d'une véritable passion occidentale pour la musique et la culture indiennes, qui fut déterminante dans les ballets de Béjart à cette époque. L'Inde s'offre également aux yeux de Béjart comme un lieu où l'art et les traditions ancestrales n'ont pas subi les perversions du positivisme. Il cherchera dans ses créations à exprimer l'esprit d'une culture qui unit intimement le corps et l'esprit, et dans laquelle la danse joue un rôle cosmique et spirituel majeur. Les systèmes de danse indienne et les chants védiques découverts grâce à l'orientaliste Alain Daniélou furent insérés dans ses ballets - en 1968, il ouvre la Messe du temps présent par un long solo de vînâ qui dura quinze minutes?: «?Béjart est dans son quart d'heure hindou. Et là-bas, les quarts d'heure hindous, ça peut durer des heures.?» commenta Jean Vilar, directeur du festival d'Avignon. Un vent de mode indienne passera également dans les costumes de la troupe du Ballet du XXème siècle?: larges pantalons de soie, tuniques, bijoux et yeux orientaux. Dans le journal, Béjart affirme qu'il n'y a «?pas de vérité sans yoga?», un art découvert auprès d'un maître indien que l'on trouve dans nombre de ses ballets sous la forme d'exercices de danse à la barre. Il décide également de faire de Bhakti «?un acte de Foi?» en filmant lui-même la chorégraphie du ballet, et prépare pendant l'été les Vainqueurs, une rencontre insolite entre Wagner et les ragas traditionnels indiens. Au-delà de l'artiste prolifique, on découvre aussi dans le journal la personnalité troublée du chorégraphe, en proie au doute et.

  • Image du vendeur pour Essais en vers et en prose mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    ROUGET DE L'ISLE Claude Joseph

    Edité par De l'Imprimerie de P. Didot l'aîné, 1796

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 9 200

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    Couverture rigide. - De l'Imprimerie de P. Didot l'aîné, Paris An V de la République, 1796, 11x18,5cm, broché. - Édition originale de ce recueil. Exemplaire unique dans lequel les feuillets 57-59 contenant la Marseillaise ont été remplacés par le livret original de l'hymne révolutionnaire. Ces deux feuillets gravés - intitulés Chanson des Marseillois, chantée sur l'emplacement de la Bastille à l'adresse de Frere, passage du saumon (s. d. mais avant octobre 1792) - constituent la toute première impression de l'hymne qui avait été diffusée en feuillets libres pour pouvoir être appris de tous. Précieux envoi autographe signé de Rouget de l'Isle à Madame de Gordon en tête de la page de titre. Notre exemplaire est en outre truffé, monté sur un feuillet blanc et en regard de la page de titre, d'un portrait original dessiné au crayon de l'auteur de profil et, en fin de volume, du Chant des industriels (1821). Une figure avant la lettre et 5 pages de musique gravée. Reliure postérieure en plein veau Lavallière, dos à cinq nerfs orné, date dorée en queue, triple filet doré en encadrement des plats, gardes et contreplats de papier peigné, dentelle dorée en encadrement des contreplats. Reliure signée Koehler en pied du dos. Exemplaire non rogné. On trouve les six quatrains tels qu'ils furent écrits le capitaine Rouget de l'Isle pour l'armée du Rhin en avril 1792, à la suite de la déclaration de guerre contre l'empire d'Autriche. Un an avant cette première publication en volume, le régime de la Convention l'adopta comme hymne national de la République française et en fit l'emblème de la résistance révolutionnaire. Officiellement réinstaurée sous la IIIe République, elle figure aujourd'hui dans la Constitution française au même titre que le drapeau tricolore. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • EUR 8 800

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    1 lettre autographe 2 pp. In-12 1781 (selon Pauvert) mais plus probablement datée du printemps 1784 Encre brune sur double feuillet de papier vergé filigrané. Adresse sur la quatrième page. Bon Très belle lettre de Sade, dans laquelle il reproche à sa femme de ne pas venir lui rendre visite. Il lui communique ensuite les modifications à apporter au texte de sa pièce de théâtre Tancrède : "Il me paraît quoique vous en disiez que votre empressement a me venir voir n est pas très grand. Voilà huit jours que tout est libre et que les chemins sont superbes et pourtant vous ne vous pressez guères. Vous avez la permission qui peut donc vous arrêter à présent ? Est-ce que nous ne sommes pas encore au jour du Signal. Allons il faut donc attendre le jour du signal. Obtiens de me voir seule comme tu m as permis de le demander et tu verras que je te ferai un signal infiniment plus spirituel que tous ceux du conciliabule de la présidente. Envoiye moi je-t-en prie les cahiers blancs demandés. Un de 600 pages; et un de cent, tous deux brochés comme ceux de mes Comédies, et tout margés. Voici le temps ou je ne puis absolument rien passer. Et surtout n'oublie pas la gentillesse d'aporter bien des commissions males faiteset ridicules dont tu ne diras pas un mot à la visiteet qui me serontremisesdès que tu aurasle dos tourné. Oui je t'en prie n'oublie pas cela, la [?] est incroyablement lumineuse. Voila une pièce d'estomac que je renvoiye. Si tu fais copier cette drogue que je t'ai envoyé il y a un mois ; voici trois fautes essentielles à corriger indépendamment de celles qu'ambler [l'abbé Amblet] avait pu trouver. Comment se porte-t-il Amblet mande moi de ses nouvelles. Faute dans Tancrède Dans le programme en prosequi précède les premiers vers asept ou huit ligne du commencement.Il faut mettreaprès le mot occupe toute la droite. " le Jourdain coule au de la de la vallée dans toute l'étendue du fond, et vient serpenter par derrièrre les murs de la ville. De ce coté ci de la vallée &c" Voila comme il faut rétablir cette phrase ce qui suppose quelqu'effacures que tu feras je t'en prie. Vers le milieu de ce morceau de prose après les mots - et ses premiers rayons se font apercevoir. Il faut mettre ; " la méditeranné dans le lointain de gauche que l'on n'avait point encor vu &c" et effacer tout ce qui ne forme pas la phrase ainsi.Dans les vers. Au coupletde Tancrède ou il y a trois mots rongés. Il faut mettre ces noeuds quand ils sontpursau lieu de ces feux. Quand il donne à ses ecuiyersses ordres pour le mausolée ; il faut qu'il dise Sous les tristes contours au lieu de Sous les heureux contours. Toutes les fautes sont conséquentesquoique minutieuses." Sa pièce de théâtre Tancrède,également connue sous le nom de La Mort de Clorinde, fut éditée par J.J.Pauvret (Le Théâtre de Sade, 1970). «Son Tancrède, également désigné par lui comme une « scène lyrique », en porte témoignage, mais aussi la lettre à l'abbé Amblet dans laquelle Sade défend pied à pied l'ouvrage et le genre, neuf, dont il relève : "Tous les opéras sans doute sont composés de plusieurs scènes lyriques formant des actes ; il n'en est pas moins vrai qu'on est convenu de donner ce nom à un petit drame soit en prose, soit en vers, composé d'un ou deux personnages, dont le dialogue récité, et non chanté, est coupé par des ritournelles. On les appelle aussi mélo-drames". Et contre l'hostilité de « M. de La Harpe qui s'oppose étroitement à la nouveauté », il en vient à invoquer explicitement l'exemple rousseauiste : « Je sais qu'on exécute Esther et Athalie sans musique, mais je sais aussi qu on exécute la scène lyrique de Pygmalion, de Rousseau, avec de la très belle et très bonne musique, et ce petit ouvrage-ci [Tancrède] devrait être dans ce genre-là, et y sera j espère un jour » (XII, 438-9). Vingt ans plus tard, à Charenton, Sade retravailla encore ce Tancrède; ajoutant un couplet « prophétique » à la gloire de Bonaparte.» (Philippe Roger, Rousseau selon Sade, ou Jean-Jacques travesti, 1991, p. 393). Écrivain sulfureux, auteur de Justine.

  • Image du vendeur pour Les grotesques de la musique mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    BERLIOZ Hector

    Edité par A. Bourdilliat & Cie, 1859

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 7 820

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    Couverture rigide. - A. Bourdilliat & Cie, Paris 1859, 11,5x18cm, reliure de l'éditeur. - Édition originale. Reliure de l'éditeur en pleine toile verte, dos lisse orné de caissons à froid, encadrement de filets à froid sur les plats, gardes et contreplats de papier jaune, contreplats salis, tranches mouchetées. Quelques petites rousseurs. Rare et précieux envoi autographe signé d'Hector Berlioz au crayon de papier sur la page de titre?: «?à mon ami Théodore Ritter, souvenirs affectueux.?» Théodore Ritter, fils du compositeur Eugène Prévost, fut l'élève de Berlioz pour lequel il réalisa une version pour piano de L'Enfance du Christ. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Les Grotesques de la musique [The Musical Madhouse] A. Bourdilliat & Cie | Paris 1859 | 11.5 x 18 cm | publisher's original binding First edition. Publisher's green cloth, spine and boards ruled in blind, yellow endpapers and pastedowns, pastedowns soiled, edges spotted. A little light foxing. A rare and handsome autograph inscription signed by Hector Berlioz in pencil to title: "à mon ami Théodore Ritter, souvenirs affectueux" Théodore Ritter, son of composer Eugène Prévost, was Berlioz's student for whom he composed a piano arrangement of L'Enfance du Christ [The Childhood of Christ] Berlioz inscriptions are rare and highly sought-after.

  • EUR 7 800

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    1 manuscrit musical autographe signé 1 9,5 x 14,5 cm 25/03/1896 très bon Sur une carte aux tranches dorées et coins arrondis, Antonin Dvorak a copié les 7 premières mesures de l'entrée du violoncelle (thème principal) de son quintette pour piano et cordes n°2 en la majeur (opus 81), oeuvre composée entre août et octobre 1887 lors de son séjour en Bohême. La pièce fut très bien accueillie lors de sa création le 8 janvier 1888. Les autographes musicaux de Dvorak sont très rares. Provenance : Schubertiade music, New York (catalogue printemps 2011, n°102) puis RR Auction (vente du 13 février 2013, n°884 du catalogue) Compositeur tchèque.

  • CAMUS (Albert)

    Edité par 1950 à 1959, 1950

    Vendeur : Librairie Faustroll, Paris, France

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    Edition originale Signé

    EUR 7 500

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    EUR 25 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Etat : Très bon. 1ère édition. 6 LAS d'1 page, formant un ensemble de 7 pp., dont 4 sur feuillets in-8 (3 sur papier à en-tête de la nrf), 1 sur une carte in-16 au nom d'Albert Camus et 1 sur un feuillet in-4. Correspondance inédite constituée de 6 lettres autographes signées adressées à Jean-Louis Barrault, et pour une d'entre elles également à son épouse Madeleine Renaud. Elle éclaire l une des grandes passions de la vie de Camus : le théâtre auquel il s'était consacré dès les premières heures à Alger. La collaboration Barrault-Camus se limitera à la mise en scène par le premier de L'Etat de siège, créé le 27 octobre 1948 au Théâtre Marigny, dont Jean-Louis fut le directeur de 1946 à 1956. Ce fut un échec retentissant malgré la musique d Arthur Honegger et les costumes de Balthus. "Mon premier chagrin de théâtre", dira le metteur en scène. Ce revers n entacha pas leur amitié, mais ils ne réitérèrent pas l expérience, en dépit des nombreuses sollicitations de Jean-Louis. La correspondance, empreinte de chaleur et d affection, coïncide avec le retour de Camus au théâtre, dont la littérature et le journalisme l avaient momentanément éloigné. La compagnie Jean-Louis Barrault-Madeleine Renaud partageait alors son temps entre le Théâtre de Marigny et la vie itinérante. Camus, lui, s était lancé de 1953 à 1959, dans une série d adaptations théâtrales, dont Les Esprits de Pierre Larivey, auteur du XVIe siècle, et Les Possédés de Dostoïevski. Provenance : Collection Fred Feinsilber (Sotheby's, 12 octobre 2006, n°374) 1. LAS à Jean Louis Barrault, 2 pp. in-8 sur papier à en-tête de la nrf, 31 août [1950]. Très belle lettre autographe dans laquelle Camus annonce ne pas se sentir "grand coeur pour travailler de nouveau et personnellement au théâtre" suite à l'échec de L'Etat de siège. Camus félicite Jean-Louis Barrault pour sa mise en scène des Mains Sales de Sartre, représenté à Rio de Janeiro en 1950 et évoque son séjour en Amérique Latine entrepris à l'été 1949. 2. LAS à Jean Louis Barrault, 1 p. in-8 sur papier à en-tête de la nrf, s.d. [circa début des années 1950] Albert Camus envoie un tapuscrit de son adaptation des Esprits de Pierre de Larivey, pièce qui fut finalement créée au festival d'Angers en juin 1953 dans une mise en scène de Marcel Herrand (qui venait de décéder), de Jean Marchat et d'Albert Camus. Il est également question de L'Impromptu, pièce de jeunesse, dont Camus voulait faire une commedia dell arte. 3. LAS à Jean Louis Barrault, , 1 p. in-4, s.d. [début 1952] Albert Camus remercie Jean-Louis Barrault pour sa lettre concernant L'Homme révolté (paru en octobre 1951) : "Ce livre m'a coûté la moitié de mon sang et m'a rendu à certains égards plus solitaire que jamais. C'est pourquoi j'aime qu'on l'aime et qu'on m'y rejoigne et ce que tu me dis m'a fortifié" et s'excuse d'être indisponible en raison de la visite de sa mère. 4. LAS à Jean Louis Barrault et Madeleine Renaud, 1 p. in-8 sur papier à en-tête de la nrf, 1 octobre 1952. Albert Camus ne peut assister à une réception donnée par Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault à Paris et leur souhaite un beau succès pour la représentation d'Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau au Ziegfeld Theatre à New York. La pièce mise en scène par Jean-Louis Barrault fut jouée du 24 novembre au 20 décembre 1952. Jean-Louis et Madeleine y tenaient les rôles principaux de Mouilletu et d'Amélie. 5. LAS à Jean Louis Barrault, 1 p. in-8 sur papier à en-tête de la nrf, 25novembre 1955. Albert Camus recommande une actrice nommée Rebowska. 6. LAS à Jean Louis Barrault, 1 p. in-16 sur carton au nom d'Albert Camus, 12 avril 1959. Albert Camus refuse une nouvelle proposition de collaboration de Jean-Louis Barrault après à la création des Possédés sur le théâtre Antoine, adapté du roman de Dostoïevski et mis en scène par Albert Camus avec Pierre Vaneck dans le rôle de Nicolas Stavroguine et Catherine Sellers dans celui de Maria Timopheievna Lebiadkine. Jean-Louis Barrault devait initialement coproduire à 50/50 les Possédés, mais se désista. Camus conclut finalement avec Simone Berriau, la directrice du Théâtre Antoine. Retranscription des lettres sur demande. Signé par l'auteur. Livre d'occasion.

  • Image du vendeur pour A SIGNIFICANT PHOTOGRAPH INSCRIBED & SIGNED BY DMITRI SHOSTAKOVICH. A most famous photograph of this important gathering of Russian artists, each of whom contributed to the play "The Bedbug", inscribed and signed by the great modern Russian composer mis en vente par Blue Mountain Books & Manuscripts, Ltd.

    Etat : Very good. Moscow, 1969. 1969. Very good. INSCRIBED AND SIGNED BY SHOSTAKOVICH - sc A 6-1/2 inch high by 9-1/4 inch wide black & white gelatin silver photograph distributed by the photographic agency of H. Roger Viollet, with their stamp on the verso. This famous image from September 19, 1929, depicts the young bespectacled Shostakovich seated at the piano holding up a sheet of the music for the Bedbug so that Meyerhold, the director of the play who is seated next to the composer with a cigarette in hand, can look at the page. Standing behind the two, a cigarette dangling from his mouth, is the poet and author of the play Vladimir Mayakovsky with the great painter and photographer Alexander Rodchenko who designed the sets for the production, standing at the viewer's right. Shostakovich has inscribed the photograph at the top left in Russian with words equivalent to "Best Wishes". The inscription and signature, penned in blue ink, is signed "D. Shostakovich" and dated "25 I 1969 Mokba". The photographic agent's credits, stamped on the verso, state "H.Roger Viollet / 6, Rue de Seine, Paris - 6e / Tel. ODE. 81-10 / Attention Obligatoire / Collection Viollet". This particular signed photograph is from the collection of the autograph collector and scholar Ray Rawlins, who wrote numerous books on the subject, with his discreet oval collector's mark stamped at the bottom right of the verso, illustrated with a device of an arm holding an arrow and the words "Rawlins Collection: Historical Docs and ALS". The photo is further annotated in pencil on the verso: "RV 40877 / Theatre Meyerhold / le compositeur, Chostakovitch / qui a compose la musique de la Punaise / assis a ses cote Meyerhold / debout de gauche a droite: / le poete Maiakisky, auteur de la Punaise / et l'artiste Rodchenko qui s'occupe des decors pour 'la Punaise'." There are light brownish diagonal stains to the lower left of the verso with some minor creasing. The photograph is mounted into a mat with document tape from the top corners of the verso. The image itself has but some light spotting to the image and minor soiling to the left edge, likely due to the overlap of the mat. There is some very minor fading and some very few spots most likely the result of the developing process. A rare and very significant signed photograph.Provenance: From the collection of Ray Rawlins, author of "The Stein and Day Book of World Autographs". Along with Meyerhold, Mayakovsky and Rodchenko, Shostakovich embraced the Soviet Revolution which, by its nature, seemed to promise to liberate the arts from the constraints of staid conservative tradition. And though the promise seemed to hold true at first, allowing great creativity and experimentation, the artists were to find themselves criticized by those in power with little tolerance for those whose work even hinted at opposition. Shostakovich found himself alternately being hailed as a hero of Soviet music, denounced as a formalist and attacked by Pravda. Such denunciation in Stalinist Russia could well lead to arrest. Indeed many of Shostakovich's friends and family were arrested or executed during the years of terror. In the early period from 1921 to 1927, the Bolshevik's experimentation with a New Economic Policy allowing some limited private enterprise resulted in considerable freedom and the arts flourished. Even criticism of the NEP and government policy was tolerated to some degree. But the line was always a fine one and by 1927 Stalin tightened his grip on the economy and the arts. It was in the period following 1928, the year Stalin buried the NEP, that the futurist poet Mayakovsky wrote his play "Klop" [The Bedbug] for Meyerhold. It was an ambiguous satire of Soviet society. Shostakovich composed the incidental music for the play, his Opus 19.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe inédite signée mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    DEGAS Edgar

    Date d'édition : 1885

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

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    Pas de couverture. - Dieppe 1er septembre 1885, 22,4x17,7cm, 4 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe inédite signée d'Edgar Degas à Albert Bartholomé, peintre et plus tard sculpteur et grand ami de Degas. Sa femme est Prospérie de Fleury, décédée en 1887, déjà malade en 1885. 4 pages à l'encre noire sur un feuillet remplié. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli du courrier. Belle lettre inédite témoignant de l'autre grande passion de Degas après la danse?: le chant. La première parisienne de l'opéra wagnérien Sigurd d'Ernest Reyer eut lieu le 12 juin 1885 à l'Opéra de Paris. Degas, subjugué par la prestation de la chanteuse Rose Caron vit la pièce à trente-sept reprises?: «?J'aime toujours Sigurd et je l'aime aussi de plus en plus. Je n'ai vu Reyer qu'une fois et dans la rue. Et je n'ai pas oublié de lui parler de l'admiration qu'il avait provoquée beaucoup plus immédiatement sur moi que sur une personne qui, pour être ni bonne, ni blanchisseuse, méritait quelque considération.?» Degas rendit hommage à la beauté de Rose Caron dans Sigurd en réalisant deux dessins sur éventails, aujourd'hui en mains privées aux États-Unis. Véritablement obsédé par cette «? uvre admirable qui [lui] fait tant de bien, qu['il] ne [peut] plus [s']en passer?», le peintre réclame à son célèbre voisin de lui en interpréter la partition au piano?: «?Le jeune [Jacques-Emile] Blanche notre voisin me la joue tous les jours, à défaut de votre femme.?» La lettre s'achève sur une description lyrique du Mont Saint Michel, dont Degas fit plusieurs dessins?: «?Avez-vous jamais vu le Mont Saint Michel?? Pourrions-nous un jour y aller passer quelques jours ensemble?? Que c'est beau, que c'est attachant. En un mois j'y suis allé deux fois. Les grandes marées de la fin de septembre vont m'y ramener une troisième.?» La passion de Degas pour l'opéra est retracée dans une exposition, en l'honneur du 350è anniversaire de l'Opéra de Paris, se déroulant du 24 septembre 2019 au 19 janvier 2020 au musée d'Orsay. Dieppe, chez M. Halévy, rue de la Grève, 1 Septembre 85 "Si je n'ai pas de nouvelles de votre femme, ni de vous, mon cher ami, je n'ai aucune peine à vous avouer que c'est par ma faute et que je l'ai bien mérité! Ecrivez-moi, dites-moi où et comment vous êtes tous les deux, continuez à me croire tous les deux meilleur que je ne le parais. J'aime toujours Sigurd et je l'aime de plus en plus, je n'ai vu Reyer qu'une fois et dans la rue. Et je n'ai pas oublié de lui parler de l'admiration qu'il avait provoquée beaucoup plus immédiatement sur moi que sur une personne qui, pour être ni bonne ni blanchisseuse, ni du commun, méritait quelque considération. On vous fera voir cet ogre charmant cet hiver. Mais sans piano. La partition qu'on me joue ici est paraît-il des plus mal arrangées. C'est un certain Vidal qui est l'arrangeur, et Reyer s'en lave d'autant plus les mains, qu'il ne sait pas jouer du piano, qu'il compose dans les bois et non au cvlavecin et qu'il ne sait pas la musique. Oeuvre admirable, qui me fait tant de bien, que je ne peux plus m'en passer. Le jeune [Jacques-Emile] Blanche, notre voisin, me la joue tous les jours, à défaut de votre femme. Avez-vous jamais vu le Mont Saint-Michel? Pourrions-nous un jour y aller passer quelques jours ensemble? Que c'est beau, que c'est attachant. En un mois j'y suis allé deux fois. Les grandes marées de la fin de septembre vont m'y ramener une troisième. Ecrivez-moi le plus tot que vous pourrez, je serai encore ici toute la semaine. Je vous sers à tous deux bien affectueusement la main." [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Unpublished autograph letter signed Dieppe | 1 September 1885 | 22.4 x 17.7 cm | one folded sheet under custom slipcase Unpublished signed autograph letter from Edgar Degas to an unknown correspondent. 4 pages in black ink on one folded sheet. Central fold inherent to the way the letter was folded.his letter is presented in a chemise and case with paper boards decorated with abstract motifs, the.

  • Image du vendeur pour Paul ELUARD / Lettre autographe signée enrichie de trois poèmes mis en vente par Le Manuscrit Français

    Paul ELUARD

    Date d'édition : 1828

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

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    Pas de couverture. Etat : Bon. ELUARD, Paul (1895-1952) Lettre autographe signée Votre Eluard à Joe Bousquet [Arosa 4 novembre 1928], 4 pages in-4, enveloppe autographe jointe Quelques petites rousseurs, caviardage (de la main de Bousquet ?) d un mot Magnifique lettre, enrichie de 3 poèmes autographes, dans laquelle Eluard donne le plan de son prochain recueil L Amour la Poésie, dédié à Gala Mon bien cher ami, voici les poèmes promis. De la 2e partie (la manière noire) Ce livre aurait 5 parties : Premièrement Seconde Nature Comme une image Défense de savoir (1) Défense de savoir (2) Le tout : L AMOUR LA POÉSIE Et dédié à Gala Aucun poème n a de titre. Environ 100 poèmes. Mais de jour en jour, mon corps mange ma tête. J ai hâte de partir d ici. Trop de nerfs, trop de cauchemars. Peut-être, puisque vous ne m avez pas dit si vous avez un gramophone, détestez-vous la musique. Mais soyez certain que ce que je vous aurai conseillé n a avec celle-ci que de mauvais rapports. Ce que vous me dites sur la lâcheté de Paulhan [le nom a été caviardé au stylo rouge, peut-être de la main de Bousquet lui-même pour ne pas de compromettre ?] ne m étonne pas. Nous voudrions déjà être à Carcassonne. Je vous fais adresser le Tanguy de Nelli. Je voudrais écrire des chansons et, c est drôle, je n ai jamais eu si peu envie de chanter. Avez-vous fini par obtenir l Histoire de l il ? Si oui, vous dites publiquement ce que vous en pensez. Et vous êtes le seul. Votre Eluard [La lettre est enrichie de 3 poèmes autographes d Eluard et annotés XXIX, XXXV et XXXVII] - Ce recueil poétique majeur, s inscrivant dans la fin de sa relation avec Gala, Paul Eluard lui dédie comme suit : à Gala Ce livre sans fin C est également à cette époque que Gala (qui était ouvertement la maîtresse de Max Ernst) rencontre Salvador Dalí. Gala quitte le poète pour le peintre en 1929, année de parution du recueil. Paul Éluard dira à Gala : « Ta chevelure glisse dans l abîme qui justifie notre éloignement. » Le recueil ne comptera finalement que 3 parties : Premièrement Seconde Nature Comme une image Les trois poèmes présentés ici par Eluard à Bousquet sont issus de la deuxième partie du recueil, Seconde Nature. Les deux dernières parties Défense de savoir 1 & 2 mentionnées par Eluard dans la lettre seront finalement regroupées en un seul recueil et titré comme tel. Histoire de l il, qu Eluard évoque en fin de lettre, est un roman court de Georges Bataille. Edité clandestinement pour la première fois en 1928, sous le pseudonyme de Lord Auch, qui décrit les expériences sexuelles de deux adolescents et leur perversité croissante. Pléiade, uvres complètes vol. 1 : Le poème XXXVII sera titré I (p. 243) Le poème XXIX sera titré II (p. 243 244) Le poème XXXV sera titré XX (p. 253) Annotations au crayon de Lucien Scheler. Signé par l'auteur.

  • BRETON (André), CHAR (René) & ÉLUARD (Paul)

    Edité par S.l., Editions Surréalistes, 1930, 1930

    Vendeur : Librairie Faustroll, Paris, France

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    Edition originale Signé

    EUR 6 800

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    Couverture souple. Etat : Très bon. 1ère édition. In-4 (28,4 x 19,5 cm), broché, couverture grise à rabats imprimée en noir, non paginé, 28 ff. n. ch. Edition originale. Un des 250 exemplaires numérotés imprimés sur Lafuma-Navarre (après 8 Japon ancien (et non 8 Chine tels qu'annoncés au colophon), 22 Hollande et avant 20 ex. sur papier de couleurs), celui-ci portant le n°161. Important et bel envoi autographe signé rédigé par André Breton et contresigné par René Char et Paul Éluard : "A Yves Tanguy. / C est la grande vie / on fait des livres on peint on écoute la musique, / toi et nous / ça fait quatre / qui ne voudraient pas en perdre une datte. / Paul Eluard André Breton / René Char." Exemplaire broché, quelques rousseurs. Très belle provenance. "Pour Breton, Tanguy est le "géomètre du rêve", l'exécuteur de paysages oniriques qui évoquent des espaces sous-marins ou minéraux peuplés de formes biomorphiques humaines et animales. Le peintre et le poète continuent à se fréquenter après la parution du Second manifeste (1930) qui divisa le groupe surréaliste. En 1940, ils se retrouvent en exil, à New York, avec Marcel Duchamp. Ils participent à des expositions communes. André rassemble alors en un volume éponyme, Yves Tanguy (1946, Pierre Matisse éditions), les textes qu'il publia, pendant près de vingt ans, à propos de l'oeuvre de son ami." (Jean-Baptiste de Proyart & Jean-Michel Goutier, Trésor de la bibliothèque d'André Breton, p. 62) Yves Tanguy donna des illustrations pour plusieurs livres de Benjamin Péret, dédicataire de Ralentir travaux : Dormir, dormir dans les pierres (1927), Trois cerises et une sardine (1936) et Feu central (1947). Signé par l'auteur. Livre d'occasion.

  • Image du vendeur pour Judith mis en vente par La Basse Fontaine

    Ernst Max - Dorothéa Tanning - Jean Giraudoux

    Edité par Manus Press, Stuttgart, 1972

    Vendeur : La Basse Fontaine, VENCE, France

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    Livre Signé

    EUR 5 800

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    Emboîtage. Etat : . MAX ERNST - DOROTHEA TANNING (illustrateur). In folio en feuilles sous chemise et étui d'éditeur illustré de 12 lithographies hors texte en couleurs à pleine page, les six premières de Max Ernst, les suivantes de Dorothéa Tanning, une suite justifiée et signée au crayon par les artistes sous chemise à rabats. Traduction allemande de la pièce de Jean Giraudoux. Tirage à 500 exemplaires tous sur vélin d'Arches, un des 12 exemplaires d'artiste, non mentionnés au justificatif avec la suite, celui-ci justifié XI/XII et signé au crayon par Max Ernst et Dorothéa Tanning. La suite des 12 estampes signées a été tirée à 99 exemplaires et 12 en épreuve d'artiste. Notre série est un des rares exemplaires ou les lithographies de Dorothéa Tanning sont enrichies d'échantillons de tissus des costumes. Judith est une pièce de théâtre en trois actes de Jean Giraudoux, écrite en 1931 et créée le 4 novembre 1931 au Théâtre Pigalle dans une mise en scène de Louis Jouvet. Cet ouvrage fut édité à l'occasion de la représentation de " Judith " au Théatre de l'Odéon en 1961 dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault des décors de Max Ernst et les costumes de Dorothea Tanning . Spectacle interprété par la Compagnie Renaud-Barrault, musique de Darius Milhaud. Jeanne Moreau, annoncée en 1960, n'a pas joué le rôle. In folio, loose as issued under orange linen covers and slipcases With 12 original lithographs (each 6) by Ernst and Tanning. Loose quires on Arches inside orig. cloth cover and origin. cloth slipcase - One of 99 (total edition 619) numbered copies of the rare special edition, signed by both artists at the colophon. With the suite of 12 orig. lithographs. Each signed and numbered. Size of sheet each 53 x 38 cm. German translation of Giraudoux text. One of the 12 artist copies, this one numbered 11/ XII signed by max Ernst and Dorothea Tanning Rare copy with tissue samples added on the 6 Tanning lithographs, the sames tissues were used for the costumes on stage. Signé par l'illustrateur.

  • Image du vendeur pour Remarquable lettre dans laquelle le jeune Stendhal, qui n est encore qu Henri Beyle adjoint aux commissaires des guerres en poste à Brunswick, décrit sa passion pour la musique, l Italie et les femmes mis en vente par Le Manuscrit Français

    EUR 5 800

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    Pas de couverture. Etat : Assez bon. Edition originale. STENDHAL, Henri Beyle, dit (1783-1842) Lettre autographe signée de l un de ses nombreux pseudonymes « Dubois », à s ur et confidente Pauline Périer-Lagrange
[Brunswick], « ce 29 8bre [octobre] 1808 », 5 p. in-4°
Marges effrangées sur le dernier feuillet, anciennes déchirures restaurées (voir scans)
Traces de pliures, cachet de cire rouge Provenant de l une des plus prestigieuses collections stendhaliennes Remarquable lettre dans laquelle le jeune Stendhal, qui n est encore qu Henri Beyle adjoint aux commissaires des guerres en poste à Brunswick, décrit sa passion pour la musique, l Italie et les femmes « La musique me plut comme exprimant l amour. Il me semble qu aucune des femmes que j ai eues ne m a donné un moment aussi doux » [Stendhal commence sa missive en comparant les émotions que procurent les arts par rapport à celles de l amour. Il se confie ainsi, sans arranger ses pensées, à sa jeune s ur, et décrit l émoi que lui a procuré un orgue jouant dans une rue voisine à la sienne] « Les arts promettent plus qu ils ne tiennent : cette idée ou plutôt ce sentiment charmant vient de m être donné par un orgue d Allemagne qui a joué, en passant dans une rue voisine de la mienne, une phrase de musique dont deux passages sont neufs pour moi et, qui plus est, charmants, à ce qu il me semble ; les larmes m en sont presque venues au yeux.
La musique m a plus pour la première fois à Novare [Commune dans la région du Piémont], quelques jours avant la bataille de Marengo [qui eut lieu le 14 juin 1800]. J allais au théâtre ; on donnait Il Matrimonio segreto [opéra bouffe de Domenico Cimarosa] ; la musique me plut comme exprimant l amour. Il me semble qu aucune des femmes que j ai eues ne m a donné un moment aussi doux et aussi peu acheté que celui que je dois à la phrase de musique que je viens d entendre. Ce plaisir est venu sans que je m y attendisse en aucune manière, il a rempli toute mon âme. Je t ai conté une sensation semblable que j eus une fois à Frascati [Commune dans la banlieue de Rome] lorsque A[dèle Rebuffel, une jeune cousine dont il s était épris] s appuya sur moi en regardant un feu d artifice. Ce moment a été, ce me semble, le plus heureux de ma vie. Il faut que le plaisir ait été bien sublime puisque je m en souviens encore quoique la passion qui me le faisait goûter soit entièrement éteinte.
Tout cela me fait penser, ma chère Pauline, que les arts qui commencent à nous plaire en peignant les jouissances des passions, et pour ainsi dire par réflexion, comme la lune s éclaire, peuvent finir par nous donner des jouissances plus fortes que les passions. Je suis tous les jours étonné du peu de plaisir que me donnent les femmes allemandes, les françaises m ennuient, je place mon bonheur de ce genre, en Italie. Si le hazard me donnait 40 mille liv[res]. de rente, j irais en Italie. Je présume qu au bout d un an ces belles romaines, ces spirituelles vénitiennes, seraient pour moi comme des Allemandes. Ces dernières ont la fraîcheur la plus parfaite, leurs couleurs sont de la santé visible, les autres ont la passion, mais la passion qu on inspire et qu on ne partage pas ennuie.
Dans les arts, c est tout autre chose, il peut chaque jour y avoir du nouveau. Qui nous dit que nous ne verrons pas un musicien supérieur à Cimarosa ? Et quand il n aurait pas tout à fait son mérite, il nous donnerait du nouveau.
Pour les autres à qui j écris, j arrange mes pensées : pour toi, non. J ai remarqué que, quand une chose me gênait, quelque peu que ce fût, je finissais par ne la plus faire, et je veux t écrire toute ma vie au-delà même, comme madame Necker [Germaine de Staël] [ ] 
Je crois m appercevoir que ce bonheur est plus fort que celui que donne les passions. Si cela se confirme, je serai bien près du bonheur que je me figurais jusqu ici dans une passion quelconque, l Ambition, l amour, etc. donnant continuellement des moments comme celui de Frascati. [Il poursuit enfin en parlant de la. Signé par l'auteur.

  • ROUSSEAU, Jean-Jacques;

    Edité par Paris, P. Didot l'Aîné, An IX (1801), 1801

    Vendeur : Laurent COULET, Paris, France

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    22 volumes in-8 de VIII, 314 pp. - (2) ff., 298 pp. - (2) ff., 423 pp. - (2) ff., 298 pp. - (2) ff., 337 pp. - (2) ff., 426 pp. - (2) ff., 532 pp. - (2) ff., 408 pp. - (2) ff., 412 pp. - (2) ff., 340 pp. - (2) ff., 412 pp. - 299, (1) pp. - (2) ff., 431 pp. - (2) ff., LXIII, 355 pp. - (2) ff., 504 pp. - (2) ff., 416 pp. - (2) ff., IV, 352 pp. - (2) ff., 464 pp. - (2) ff., 519 pp. - (2) ff., 428 pp. - (2) ff., 376 pp. - 379 pp., veau Lavallière glacé, roulettes dorées en encadrement sur les plats, dos lisses ornés de caissons frappés d'un fer historié, pièces de titre et de tomaison de maroquin noir, roulettes dorées sur les coupes et bordures intérieures, tranches dorées (R. P. Bozerian). Édition collective de Jean-Jacques publiée par Didot, sous le Consulat. Dès avant sa mort, l'engouement suscité par les écrits de Jean-Jacques encourage les éditeurs à proposer des éditions collectives. Le renom du citoyen de Genève atteint des sommets sous la période révolutionnaire, stimulant un intérêt pour ses écrits politiques. Établie par Jacques-André Naigeon - le disciple de Diderot -, François Joseph Fayolle et l'abbé François Bancarel, cette nouvelle édition entend se "distinguer de toutes celles qui ont paru jusqu'ici", et servir ainsi "de type à celles qu'on donnera dans la suite". Le soin des éditeurs s'est porté sur l'établissement des textes. "Le Contrat Social, et le Discours sur l'Origine de l'inégalité [?], ont été imprimé sur un exemplaire corrigé de la main de l'auteur [?]. L'Emile a été collationné avec le plus grand soin sur deux manuscrits autographes, [?] ; nous n'avons pas balancé à rétablir divers passages [?] pour lesquels on avait exigé des cartons [?]. Le texte des Confessions a été rétabli dans toute sa pureté d'après le manuscrit que Rousseau avait enveloppé et cacheté [?] que sa veuve vint offrir, dès 1793, à la Convention nationale. [?]. Le citoyen Clos, nous a généreusement offert l'exemplaire des Lettres de la Montagne, qu'il tient de l'amitié de Jean-Jacques, et dans lequel on remarque plusieurs corrections de sa main, [?]". Cette édition comprend 20 volumes auxquels ont été réunis les 2 tomes de la Correspondance originale et inédite de J.-J. Rousseau avec Mme Latour de Franqueville et M. Du Peyrou, Paris, Giguet et Michaud, an XI-1803. L'ouvrage comprend 14 planches de musique notée "airs principaux du Devin du village" (t. IX), 13 planches hors-texte repliées de partitions et schémas (t. XII, Dictionnaire de musique) ainsi qu'une reproduction en fac-similé imprimé à l'encre brune d'une lettre manuscrite de Rousseau adressée à Madame de Créqui, en 1751 (t. XVIII). Cette édition de Didot ne comporte initialement pas d'illustrations, mais notre exemplaire a été enrichi de 25 planches issues de la "collection Dupréel" (Cohen, 913 ; Girardin, pp. 112-146), dont 10 gravées sur des dessins de Moreau le Jeune et 4 d'après Le Barbier. Parmi cet ensemble de tailles-douces, on note, à côté des illustrations des écrits de Rousseau, son portrait en médaillon numismatique à l'antique par Augustin de Saint-Aubin, ainsi que son tombeau sur l'île des Peupliers à Ermenonville. Très bel exemplaire en reliures uniformes de Jean-Claude Bozerian, dit Bozerian l'Aîné, actif à Paris, de 1790 à 1811. Le fer répété au dos des volumes représente une figure de la Charité allaitant, assise entourée de trois autres enfants. L'un brandit un bonnet phrygien au bout d'un bâton, tandis que deux d'entre eux allument le feu d'un vase ardent. De la bibliothèque Rudolf Gutman (1880-1966) avec ex-libris. Bulletin Morgand n° 4, nov. 1905, n° 558, exemplaire cité. - Girardin, Iconographie des ?uvres de Jean-Jacques Rousseau, Paris, 1910, pp. 112-146. - T. Dufour, Recherches bibliographiques sur les ?uvres imprimées de J.-J. Rousseau, 1925, t. I, 402 et 363. - P. Stewart, Éditer Rousseau Enjeux d'un corpus (1750-2012), ENS, 2012.

  • Image du vendeur pour [PHOTOGRAPHIE] Diptyque photographique original de 20 portraits de Michael Jackson à la cape d'or brodée de face et de dos. mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    EUR 5 175

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    Pas de couverture. - 1999, Photographies : 29,7x25cm / Cadres : 62x52cm, deux planches-contact encadrées sous passe-partout. - Tirage original unique de cette double série photographique en couleursprésentée comme deux planche-contact, numérotées, datées et signées au verso par l'artiste à l'encre noire: "1/1, sept 2010, Arno Bani". Septembre 2010 est la date de la vente de ces clichés inédits chez Pierre Bergé et Associés. C'est en 1999 lors d'un séjour à Londres que Michael Jackson remarque le travail d'Arno Bani dans un numéro du Sunday Times magazine. Fasciné par ses clichés de mode, il fait venir le jeune photographe de 23 ans à New York et lui demande non seulement de le photographier, mais aussi de définir son look pour les dix prochaines années. Cette rencontre sera suivie de plusieurs réunions de travail et enfin d'une séance photo de trois jours dans des studios de Malakoff, en banlieue sud de Paris. Ces photographies, supposées servir d'illustration à la pochette de l'album Invincible furent revendiquées par la maison de disques de Michael Jackson et ne furent révélées au public qu'en 2010, année suivant la disparition du king of pop. « Cette collaboration achèvera d'installer Arno Bani comme l'un des photographes les plus doués de sa génération. Par la suite, il est sollicité par des institutions de la mode et du luxe comme Lacroix, Givenchy et Cartier ou par les musiciens du duo air, David Guetta et Bob Sinclar. À vingt-cinq ans, Arno Bani est un photographe reconnu au-delà des frontières de la mode. Faite d'oppositions, mélangeant classicisme et modernité, son approche monochromique de l'image est désormais incontournable et s'exprime dans les pages de Citizen K, Spoon, Visionaire ou Jalouse. Il photographie ainsi Monica Bellucci, Mélanie Thierry ou Noémie Lenoir. » (Catalogue de la vente Pierre Bergé et Associés, décembre 2010) [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Diptych of twenty original photographic portraits front and back of Michael Jackson with the golden cape embroidered 1999 | Photograph: 29.7 x 25 cm / Frames: 62 x 52 cm | two contact-sheets framed under a mount Unique original prints of these color photographs, presented like contact sheets, signed by the artist, numbered 1/1 and dated 2010 - date of sale of these unpublished shots by Pierre Bergé et Associés. Original photographs of Michael Jackson by Arno Bani It is in 1999 during a stay in London that Michael Jackson noticed Arno Bani's work in an issue of the Sunday Times magazine. Fascinated by his fashion shots, he brought the young 23 year old photographer to New York and asked him not only to photograph him, but also to define his look for the next ten years. This meeting will be followed by several working meetings and finally a three-day photoshoot at the Malakoff studios in the southern suburbs of Paris. These photographs, supposed to serve as an illustration for the Invincible album cover, were claimed by Michael Jackson's record company and were not revealed to the public until 2010, the year after the King of Pop's death. «This collaboration will finish Arno Bani's installation as one of the most talented photographers of his generation. Subsequently, he was contacted by fashion and luxury institutions such as Lacroix, Givenchy and Cartier and by musicians such as the duo Air, David Guetta and Bob Sinclar. At 25 years old, Arno Bani is a photographer recognised beyond the borders of fashion. Made of oppositions, mixing classicism and modernity, his monochrome approach to image is now inescapable and is seen on the pages of Citizen K, Spoon, Visionaire and Jalouse. He also photographed Monica Bellucci, Mélanie Thierry and Noémie Lenoir.» (Pierre Bergé et Associés sales catalogue, December 2010) Ten original photographic portraits of Michael Jackson with the embroidered golden cape.

  • Image du vendeur pour FANTASIA mis en vente par pollet-villard the sniper

    Walt Disney

    Edité par RKO Radio Films, 1940

    Vendeur : pollet-villard the sniper, Lyon, France

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    Edition originale Signé

    EUR 5 000

    Autre devise
    EUR 26,30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture souple. Etat : Très bon. Edition originale. Plaquette in-8 de présentation du film Fantasia mêlant Mickey et la musique classique. Portrait de Walt Disney avec signature autographe. Signé par l'auteur.