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  • Image du vendeur pour Siddhartha. The book of a whole generation. 1 of 50 signed and numbered copies from the first edition, only available from the poet mis en vente par Die-Erstausgabe Dipl.-Kfm. Thomas Jutzas

    EUR 48 000

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    Hardcover. Etat : Wie neu. 1. Auflage. - Einer der großen literarischen Texte des 20. Jahrhunderts - "Nichts mehr seit der Lektüre des Tao Te King hat mir soviel bedeutet." (Henry Miller) Eins von 50 signierten und nummerierten Exemplaren der Vorzugsausgabe. Für Hermann Hesse persönlich abgezogen und im Druckvermerk vom Dichter signiert. Vorliegend die Nr. 15 von 50 Exemplaren, nur vom Dichter selbst (Montagnola, Schweiz) zu beziehen. Original-Halbpergamenteinband mit goldgeprägtem Deckel- und Rückentitel. Unglaublich schöner Zustand, absolut tadellose Erhaltung! Das Exemplar ist auch bei Wikipedia abgebildet. Zusätzlich beiliegend die Durchschrift eines Briefes des indischen Gelehrten Vasant Ghaneker an Hermann Hesse, hinsichtlichtlich des Verständnisses der indischen Philosophie. Gerne können Sie mich vor dem Kauf kontaktieren. - One of the great literary texts of the 20th century - "Nothing since reading the Tao Te King has meant so much to me." (Henry Miller) One of 50 signed and numbered copies of the Preferred Edition. Personally printed for Hermann Hesse and signed by the poet in the printing note. Present No. 15 of 50 copies, available only from the poet himself (Montagnola, Switzerland). Original half vellum binding with gilt-stamped cover and spine titles. Incredibly beautiful condition! This book is also pictured at wikipedia. Additionally enclosed is a carbon copy of a letter from the Indian scholar Vasant Ghaneker, regarding his understanding of Indian philosophy. Feel free to contact me for more details and photos before purchasing. Signatur des Verfassers.

  • Image du vendeur pour La Chute mis en vente par Librairie Walden

    CAMUS (Albert)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    Edition originale Signé

    EUR 28 000

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    Paris, Gallimard, (mai) 1956. 1 vol. (115 x 185 mm) de 169 p., [1] et 2 f. Buffle anthracite, titre à l'oeser beige sur le premier plat, dos lisse, auteur et titre sur le plat, doublures et gardes de chèvre velours beige, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordés (reliure signée de Renaud Vernier ; titrage de Claude Ribal et dorure sur tranches de Jean-Luc Bongrain, 2023). Édition originale. Un des 35 exemplaires sur vélin de Hollande (n° 26) - après dix exemplaires d'auteur sur alfa. En 1956, outre ses activités journalistiques, Albert Camus écrit pour le théâtre et multiplie les nouvelles, qu'il rédige entre 1954 et 1956. Il les destine à L'Exil et le Royaume, qui paraîtra l'année suivante. Car l'une d'elle le détourne du but premier : « La Chute, avant de devenir un long récit, faisait partie de L'Exil et le Royaume. Ce recueil comprend six nouvelles (.). Un seul thème pourtant, celui de l'exil, depuis le monologue intérieur jusqu'au récit réaliste. Les six récits ont d'ailleurs été écrits à la suite, bien qu'ils aient été repris et travaillés séparément (.). L'exil, à sa manière, nous en montre les chemins, à la seule condition que nous sachions y refuser en même temps la servitude et la possession. » La Chute - dont on ignore le titre primitif - est dès le début de l'année 1956 écarté du recueil à venir, car trop long, et Camus en développe le texte jusqu'à en faire le roman que l'on sait. Sous un titre proposé par Roger Martin du Gard, La Chute est mis en vente le 16 mai et connaît un immense succès de librairie. Ceux qui prédisaient ironiquement « la chute de Camus » font silence. La plupart ont vu dans ce texte une sorte d'autobiographie, ainsi que ses contemporains tentent de lui faire admettre. Camus leur répondra invaria blement par la négative : « Mon seul point commun avec Jean-Baptiste Clamence - auquel on s'obstine à vouloir m'identifier - serait son manque d'imagination » déclare-t-il dans Le Monde. Très bel exemplaire enrichi en tête d'un important brouillon de travail, primitif, avec plusieurs variantes et corrections (16 lignes, à l'encre bleue). Le texte est celui du cinquième paragraphe du début du roman : le « héros », Jean-Baptiste Clamence, s'y présente, et décrit son environnement, celui d'Amsterdam, où il aborde un compatriote dans un bar douteux de la ville, le Mexico-City, et lui propose de lui servir d'interprète auprès du barman. « Resterez-vous un temps à Amsterdam ? Belle ville, n'est-ce pas ? Fascinante ? Voilà un adjectif que je n'ai pas entendu depuis longtemps. Depuis que j'ai quitté Paris, justement, il y a des années de cela. Mais le coeur a sa mémoire et je n'ai rien oublié de notre belle capitale. Paris est un superbe décor habité par quatre millions de silhouettes [.]. Les Hollandais eux sont beaucoup moins modernes. Ils ont le temps, regardent au jour le jour. Que font-ils ? Hé bien ces messieurs vivent du travail de ces dames-là. Ce sont d'ailleurs, mâles et femelles, de fort bourgeoises créatures, venues ici, comme [d'habitude, par mythomanie ou par bêtise]. » C'est le dernier roman achevé par Camus, découpé en six parties, pour un récit dont les événements ont lieu sur cinq jours successifs. Un an plus tard, il recevra le prix Nobel de littérature. Nous accompagnons l'ensemble d'une lettre dactylographiée et signée par Suzanne Agnely, la secrétaire d'Albert Camus, rédigée en son nom et adressée à André Devaux : Paris, 21 février 1958. 1 p. en 1 feuillet (135 x 210 mm), sur papier à en-tête imprimé de la NRF. « M. Albert Camus vient de quitter Paris pour un voyage d'environ trois mois. Avant son départ, il m'a priée de vous écrire en son nom pour vous remercier de votre lettre et de votre intérêt, et pour vous faire parvenir une page manuscrite de La Chute. [.] ». Hypokhâgneux au lycée Henri-IV, à Paris, André Devaux est, durant la Seconde Guerre mondiale, l'élève de Ferdinand Alquié. Il se spécialise alors en philosophie et continue ses études à la Sorbonne, où il suit l'enseignement de René Le Senne. Agrégé de l'université, il commence à professer en lycée à Laon et Rouen, ainsi qu'à l'Ecole normale d'instituteurs de Besançon. Il est ensuite nommé maître de conférences à la Sorbonne où il est longtemps directeur adjoint du département de philosophie. Philosophe et spécialiste de l'oeuvre de Pierre Teilhard de Chardin et de René Le Senne, il produisit des textes fondamentaux sur Saint-Exupéry et Charles Péguy et était le spécialiste de l'oeuvre de Simone Weil. Il donnera plusieurs textes consacrés à Albert Camus (Albert Camus devant le christianisme et les chrétiens, 1968, Albert Camus et l'hellénisme, 1970) et ses textes sur Weil proposent de nombreuses citations de l'oeuvre de Camus. Il citera, dans le texte paru dans Science et Esprit, plusieurs passages de La Chute, roman dans lequel, selon lui, « Camus honore le crucifié, mais ne parvient pas à voir le Rédempteur ». Exemplaire parfaitement établi par Renaud Vernier.

  • Image du vendeur pour Manuscrit autographe complet signé de Paul Verlaine d'une des "Chroniques de l'hôpital" : le lieu de misère partagée du poète et de l'ouvrier mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    EUR 16 100

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    couverture souple. - Paris s.d. [1890], 21,3x14cm, 3 pages in-8 au verso de 4 feuillets de l'Assistance publique de Paris. - Manuscrit autographe complet signé de Paul Verlaine d'une des Chroniques de l'hôpital, 90 lignes serrées à l'encre noire, au verso de feuillets de l'Assistance publique de Paris. Chronique de l'une des hospitalisations de Paul Verlaine, se produisant entre septembre 1889 et février 1890. La mention «?III?» a été rayée au crayon bleu de typographe. Dans leur recueil définitif, le texte se trouve en effet en seconde position. Dans la version publiée par Le Chat noir, le 5 juillet 1890, on ne constate pas de variante avec notre manuscrit. Il s'agit donc du dernier état du texte remis à l'imprimeur. Jacques Borel situe la rédaction de cette chronique lors d'un passage à l'hôpital Cochin en juin 1890. Verlaine a passé de longs jours hospitalisés au cours de sa vie et plus particulièrement à cette époque. Durant ces séjours, il compose les Chroniques de l'Hôpital, des poèmes en prose en huit parties. Il y mêle l'anecdote, les observations de la vie des malades ainsi qu'une fine analyse poétique du milieu hospitalier. Verlaine débute par un constat troublant et désabusé?: «?Décidément, tout de même, il noircit l'Hôpital, en dépit du beau mois de juin [.] Oui, l'Hôpital se fait noir malgré philosophie, insouciance et fierté.?» Malgré le beau temps, la rigidité du système, la misère et la maladie assombrissent la vision du poète?: «?Réprimons toutes objections sous peine d'expulsions toujours dures, même en ce mois des fleurs et du foin, des jours réchauffants et des nuits clémentes, pour peu que l'on loge le diable dans sa bourse et la dette et la faim à la maison.?» La sortie, par expulsion ou pour guérison et la vie à l'extérieur n'offrent pas plus de réconfort que le séjour?: «?Évidemment nous sortirons tôt ou tard, plus ou moins guéris, plus ou moins joyeux, plus ou moins sûrs de l'avenir, à moins que plus ou moins vivants. Alors nous penserons avec mélancolie [.] à nos souffrances morales et autres, aux médecins inhumains ou bons.?» Un sentiment déjà éprouvé lors de ce qu'il appelle «?mes entractes?», temps où il n'est pas hospitalisé. Car à la sortie de l'hôpital, c'est une vie de misère qui l'attend, malgré sa reconnaissance déjà acquise. Sa misère, Verlaine la met en parallèle de celle de la classe ouvrière qui partage ses séjours dans des hôpitaux. Le poète appelle à la résignation ses «?frères, artisans de l'une et de l'autre sorte, ouvriers sans ouvrage et poètes. avec éditeurs, résignons-nous, buvons notre peu sucrée tisane ou ce coco, avalons bravement qui son médicament, qui son lavement, qui sa chique?! Suivons bien les prescriptions, obéissons aux injonctions, que douces nous semblent les injections et suaves les déjections, et réprimons toutes objections?». Avec eux, le poète souhaite profiter de la beauté du mois de juin en reprenant deux vers de la Chanson sentimentale de Xavier Privas?: «?Nous nous plairions au grand soleil. Et sous les rameaux verts des chênes, nous, les poètes, aussi bien qu'eux, les ouvriers, nos compagnons de misère.?» Égaux devant le malheur, qu'ils soient actifs ou oisifs, pourraient-ils ressentir de la nostalgie une fois dehors?: «?Et peut-être un jour regretterons-nous ce bon temps où vous travailleurs, vous vous reposiez, où nous, les poètes, nous travaillions, où toi l'artiste, tu gagnais ton banyuls et tes tods ??» Malgré cette rêverie, Verlaine est «?las de tant de pauvreté (provisoirement, croyez-le, car si habitué, moi, depuis cinq ans?!)?» et il conclut, amer par le constat d'une médecine moderne sans humanité?: «?l'Hôpital avec un grand H, l'idée atroce, évocatrice d'une indicible infortune, de l'Hôpital moderne pour le poète moderne, qui ne peut, à ses heures de découragement, que le trouver noir comme la mort et comme la tombe et comme la croix tombale et comme l'absence de charité, votre Hôpital moderne tout civilisé que vous l'ayez fait, hommes de ce siècle d'argent,

  • BATAILLE (Georges)

    Edité par du 4 janvier 1946 au 26 septembre 1959, 1946

    Vendeur : Librairie Faustroll, Paris, France

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    Edition originale Signé

    EUR 15 000

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    Etat : Très bon. 1ère édition. 20 lettres autographes signées de format in-4 (10 LAS) et in-8 (10 LAS) pour un total de 30 pp. rédigées à l'encre, certaines sur papier à en-tête de la revue Critique. Belle correspondance témoignant de la collaboration littéraire nourrie entretenue pendant presque quinze années par Georges Bataille et Maurice Nadeau, chacun contribuant par des articles aux revues dirigées par l'autre. Il y est question de philosophie, de politique et d'engagement, d'adhésion au comité de soutien Henry Miller, de littérature érotique . On joint le tract ronéotypé en faveur de Henry Miller adressé au juge du tribunal de Nancy en 1949 signé par Georges Bataille. Nous ne pouvons en donner ici que quelques bribes : Vézelay, 4 janvier 1946 : "D'un côté votre demande répond à une préoccupation devenue essentielle pour moi ces temps-ci. D'un autre côté, la question est des plus obscures. Le fait qu'on ne puisse finalement rien dire si l'on n'a quelque idée des philosophies de Heidegger et de Sartre donne la sensation d'être blousé. [.] Croyez-vous qu'il soit possible de trouver actuellement à Paris un exemplaire d'Arcane 17 ?" Vézelay (Yonne), 25 janvier 1946 : "Je serai reconnaissant si vous pouviez envoyer un exemplaire de la Revue Internationale à Erich Weil [.] Erich Weil doit rendre compte, en même temps que de l'article d'Etiemble (sur le matérialisme dialectique) dans l'Arche, du texte d'Engels. L'article d'Etiemble est nettement mauvais. C'est d'ailleurs dans le sens du matérialisme dialectique, et non contre, que Weil doit s'exprimer". Vézelay (Yonne), 26 janvier 1946 : "Oublié de vous rappeler que nous attendons - le plus vite que vous pourrez - votre article pour le cahier sur la littérature et la politique". Vézelay, 26 janvier 1947 : "Je viens d'être malade et mes papiers se sont amoncelés. Mais il est inutile de dire que j'accepte de faire partie du comité [de défense d'Henry Miller] dont vous m'avez envoyé l'annonce". Vézelay, 18 juillet 1947 : "Vous l'avez laissé compter sur votre article sur Balzac pour une date très proche. [.] Je viens de lire Rupture inaugurale. Je suis en tout cas très d'accord sur les pages concernant le christianisme. Le reste forcément. mais je serais content si vous me disiez votre point de vue sur cette question du christianisme". Vézelay, 24 janvier 1948 : "Je vous envoie un article pour la page littéraire de Combat. Je souhaite que vous me disiez s'il est assez clair, si des articles de ce genre conviennent vraiment. J'aimerais en effet vous en donner d'autres : en particulier, un sur le livre de Merleau-Ponty, un sur l'Introduction à la lecture de Hegel de Kojève. Il y aurait intérêt, me semble-t-il, a être plus clair que dans le premier essai (à la rigueur, il s'agit aujourd'hui d'un sujet familier qui, peut-être, s'associe dans l'esprit du lecteur à des idées déjà élaborées, mais s'il s'agit de la crise du marxisme, ou de Hegel, il serait nécessaire de reprendre davantage un a b c). [.] De toutes façons, il me semble que mon attitude est assez semblable à la vôtre pour que ma proposition d'aujourd'hui ait un sens. Et je ne vois pas d'autre organe où je pourrais m'exprimer sans introduire de désagréables malentendus. Je voulais depuis longtemps vous remercier d'avoir parlé de moi comme vous l'avez fait, c'est-à-dire en touchant l'essentiel et non, comme j'en ai l'habitude, en passant à côté. Je ferai seulement cette réserve sur un point: c'est que l'absence de système et l'absence d'art sont en moi des apparences. La plupart de mes manuscrits sont raturés à l'extrême et les réflexions désordonnées que j'ai publiées élaboraient un système cohérent (que j'expose d'ailleurs dans un article sur l'existentialisme dont la première partie a paru dans le n°19 de Critique)". Vézelay, 16 février 1948 : "Je comptais vous envoyer au courrier aujourd'hui un article dur Merleau-Ponty. Il n'est pas tout à fait prêt mais il le sera à coup sûr demain. [.] J'ai reçu récemment votre anthologie de Sade qui me semble admirable en tout point. Il est peut-être difficile d'en parler dans Combat mais un article sur l'article de Maurice Blanchot dans Les Temps modernes n'aurait pas le même inconvénient. Je tiendrai beaucoup à le faire et je pourrais tout de même indiquer en note le fait que votre anthologie permet enfin de connaître Sade (elle ne pourrait même pas être superflue à qui aurait les oeuvres complètes: pourquoi ne pas avouer que Sade est plus lisible en anthologie ?)". Vézelay, 17 février 1948 : "Je vous envoie l'article annoncé. Il me semble plus clair que le précédent". Carpentras, le 25 avril 1951 : "Voilà le texte signé de moi concernant la nouvelle affaire Miller. Je crois que la lettre d'Humeau impliquait mon accord en cas de non réponse. Voici en tout cas ma signature. Je ne tarderai pas à vous envoyer "L'Histoire est-elle finie" pour Combat". Orléans, 1er janvier 1955 : "J'ai trouvé un fragment, qui je pense, vous intéressera et que vous pouvez dès maintenant annoncer sous le titre : "L'Érotisme fondamental. C'est sans doute le texte que je choisirais si l'on me demandait maintenant de n'en laisser qu'un seul. [.] Ne publierez-vous pas Place des angoisses à temps pour prix des Critiques ?". Orléans, le 5 septembre 1956 : "Je suis naturellement disposé à venir à Zurich le 24. Mais comme je vous l'ai dit - je crois ? - je viendrai en voiture avec ma femme (je ne conduis pas moi-même)". Orléans, le 19 avril 1958 : "Je vous donnerai un article où je reviendrai sur ce que j'avais dit précédemment sur l'abominable [sort] à Nietzsche. Où je tenterai de reprendre un peu sérieusement les raisons profondes que nous avons de donner à Nietzsche une qui n'appartient à nul autre". Orléans, 15 octobre 1958 : "Je viens de lire une bonne partie de La Gana [publié sous le pseudonyme de Jean Douassot] qui m'a vivement ému. Je suppose que vous avez entendu parler de la revue que je prépare (sur la sensualité et l'érotisme). Je voudrais, dans le 1er n° donner un compte-rendu. C'est pourquoi. Signé par l'auteur. Livre d'occasion.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe à sa femme. Souffrance et philosophie : « si l'on pouvait lire au fond de mon c ur, voir tout ce qu'elle y opère cette conduite-là, je crois qu'on renoncerait à l'employer!» mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    Pas de couverture. - S.n., s.l. 17 août 1780, 10x16cm, 2 pages sur un feuillet. - « Qu'on punisse tant qu'on voudra, mais qu'on ne me tue pas : je ne l'ai pas mérité [.] Ah ! si l'on pouvait lire au fond de mon c ur, voir tout ce qu'elle y opère cette conduite-là, je crois qu'on renoncerait à l'employer ! » Lettre autographe du Marquis de Sade adressée à sa femme. Un feuillet recto verso rédigé d'une écriture fine et serrée. Elle porte en tête la date partielle « ce jeudi 17 ». Deux infimes traces de pliures. La fin de la lettre a été mutilée à l'époque, probablement par l'administration carcérale qui détruisait les passages licencieux de la correspondance du Marquis. Ainsi, quelques mois plus tard, en mars 1781 sa femme lui écrit : « Tu devrais bien, mon tendre ami, réformer ton style pour que tes lettres puissent me parvenir dans leur entier. Si tu dis des vérités, cela offense, aigrit contre toi. Si tu dis des faussetés, on dit : voilà un homme incorrigible, toujours avec la même tête qui fermente, ingrat, faux, etc. Dans tous les cas, ton style ne peut que te nuire. Ainsi réforme-le. ». La lettre été retrouvée telle quelle lors de l'ouverture en 1948 de la malle du Marquis conservée scellée par la famille depuis 1814 et est publiée sous cette forme amputée dans la correspondance du Marquis de Sade. Provenance : archives de la famille. Cette lettre a été rédigée le 17 août 1780, durant l'incarcération du Marquis à la prison de Vincennes. Suite à une énième altercation avec son geôlier, les promenades lui sont interdites depuis le 27 juin et ne lui seront rendues que le 9 mars de l'année suivante. La suppression des sorties affecte très fortement la santé physique et mentale du Marquis qui ne cesse de réclamer à Renée-Pélagie leur rapide rétablissement : « Je vous demande avec la plus vive instance de me faire prendre l'air : je n'y peux plus absolument tenir. » Les souffrances engendrées par ces privations sont prétexte à la mise en place d'une mécanique de culpabilité et de chantage avec sa femme : « Voilà trois jours que j'ai eu des étourdissements affreux, avec le sang qui me porte à la tête à un tel point que je ne sais comment je ne suis pas tombé sur le carreau. Quelqu'un de ces jours, on m'y trouvera mort, et vous en serez responsable, après vous avoir averti comme je le fais et vous avoir demandé les secours dont j'ai besoin pour y obvier. » Le Marquis fait ici intentionnellement jouer la corde sensible de Renée-Pélagie, mettant à rude épreuve ses valeurs chrétiennes et lui assignant le rôle de grande inquisitrice : « Vous pouvez me faire accorder ce que je demande, tout en conservant à votre signal la même force ». On observe, comme dans la lettre de Tancrède, une nouvelle apparition du « signal », qui recouvre ici une toute autre sémantique encore. Composante essentielle de la pensée carcérale du Marquis, ce langage codé comme les interprétations fantasmées des lettres de ses correspondants, alimentent les hypothèses des chercheurs, philosophes, mathématiciens. et poètes biographes. Ainsi Gilbert Lely estime que, loin d'être le symptôme d'une psychose, le recours aux signaux est une « réaction de défense de son psychisme, une lutte inconsciente contre le désespoir où sa raison aurait pu sombrer, sans le secours d'un tel dérivatif ». Absentes de la correspondance durant ses onze années de liberté, ces strates sémantiques sibyllines, « véritable défi à la perspicacité sémiologique » (Lever p.637), réapparaitront dans son journal de Charenton. Cette lettre est d'ailleurs l'occasion pour le Marquis de déployer son panel rhétorique, faisant s'affronter au sein d'une même phrase les antonymes sadiques. « Plaisir » rime ainsi avec « abominable », « cimetière » et « jardin » se superposent, « je souffre » se conjugue comme « je jouis » et la « douceur » côtoie la « noirceur ». La pratique maîtrisée de cet exercice d'éloquence épouse le fond de la pensée sadienne : la souffrance et le plaisir sont intimement mêlés, simultanément subi.

  • Image du vendeur pour Original Typescript with manuscript annotations and corrections of "Poèmes métaphysiques". Jean Lescure's personal copy with corrections and additions to his earliest collection of poems. Loosely inserted into the collection are the three pages of the typescript for "Apologie de L'Aveugle - à André Frénaud" reflecting his close friendship and collaboration with André Frénaud [according to our research, Rachel E. Perry identifies in her essay "Histoire De L'Aveugle: Matiérisme's Critique of Vision" that Jean Lescure composed this poem together with Paul Eluard and it was published in "A la gloire de la main" in 1949]. The poems in the Typescript / Manuscript of Lescure are all dated between 1937 and 1940. The original composition of the poem-cyle "Trois chansons de mer pour l'equinoe" is completely replaced by an autographe, manuscript-entry of Lescur. The poems in this original Typescript/Manuscript of "Poèmes métaphysiques" are titled: "Porte ouverte ou fermee" ("mars-avril 1939")/ "D mis en vente par Inanna Rare Books Ltd.

    Quarto (21,5 cm x 27 cm). 33 pages plus 3 pages "Apologie de L'Aveugle". Original Softcover. Excellent condition with some minor signs of wear only. Tapuscrit original avec annotations manuscrites et corrections des "Poèmes métaphysiques". Copie personnelle de Jean Lescure avec corrections et ajouts à son premier recueil de poèmes. Librement insérées dans le recueil les trois pages du tapuscrit pour "Apologie de L'Aveugle - à André Frénaud" reflétant son étroite amitié et collaboration avec André Frénaud [selon nos recherches, Jean Lescure a composé ce poème avec Paul Eluard et il a été publié dans "A la gloire de la main" en 1949]. Les poèmes du Typescript / Manuscrit de Lescure sont tous datés entre 1937 et 1940. La composition originale du poème-cyle "Trois chansons de mer pour l'équinoe" est entièrement remplacée par un autographe, manuscrit-entrée de Lescur. Les poèmes de ce Typescript/Manuscrit original de "Poèmes métaphysiques" sont intitulés : "Porte ouverte ou fermee" ("mars-avril 1939")/ "Dialectique d'un printemps" ("hiver 1937 - ler 5 decembre 1939")/ "Présent de la journée" ("5-6 décembre 1939") / "Noel pour une fille que fleurisse le jour" ("7-18 décembre 1939") / "Chant montagnard pour saluer la fin de l'hiver" (" Fev. 1940-Mars 1941")/ "La Nourriture de l'Amour" ("Fevrier 1941 - Mars 1942")/ "Double aspect de l'iris" ("20 déc. 1939 - Jan. 1940") / "Double Fer" ("Jan - 25 avril 1940") / "Debut sur le jour" / "Aspect de la Solitude" / "Chansons de mer pour l'equinoxe" [1.Chanson du patron - 2. Chanson du gabier (Manoeuvre a la vie pare et vire) - [Chansons du precheur] - 3. Chanson du timonier] ("Sept - Oct 41") // Jean Lescure, né le 14 septembre 1912 à Asnières et décédé le 17 octobre 2005 à Paris, est un écrivain, poète et scénariste français. Né le 14 septembre 1912 à Asnières, où ses parents ont transformé leur bistro-salle de bal en cinéma, l'Alcazar, Jean Albert Lescure est de 1921 à 1928 interne au collège de Saint-Germain-en-Laye où il côtoie Mounir Hafez et Armel Guerne. Après des études de philosophie à la Sorbonne (Étienne Gilson, Léon Brunschvicg, André Lalande) et de psychopathologie à Sainte-Anne (Georges Dumas), il fait partie en 1934 du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes. Il participe en 1935 à la première randonnée au Contadour proposée à ses lecteurs par Jean Giono. Il devient son secrétaire, élabore le projet des Cahiers du Contadour et en dirige en 1936 les deux premiers numéros. Durant ces années il effectue plusieurs voyages, en Corse en 1932, en Autriche en 1934, à Alger en 1936. En 19381, Lescure prend la direction de la revue poétique Messages dont il a retracé l histoire dans Poésie et liberté. Après un premier cahier autour de William Blake, le deuxième, préparé avec l'aide de Jean Wahl, a pour titre Métaphysique et Poésie. À cette occasion Lescure demande à Gaston Bachelard un texte; Instant poétique et instant métaphysique, qui va orienter la réflexion du philosophe vers l'imaginaire poétique, rencontre René Char, se lie avec René Daumal et Benjamin Fondane et noue une « affection fraternelle » avec Pierre Emmanuel. En 1939 il publie son premier recueil, Le voyage immobile. Couverture de Messages I et sommaire de Messages II, 1942. En 1942, Lescure engage Messages dans la résistance littéraire pour en faire, avec le soutien de Jean Paulhan, « l'anti-NRF» que dirige depuis 1940 Drieu la Rochelle. Le premier cahier paraît en mars (textes de Pierre Emmanuel, Eugène Guillevic, Jean Follain, Raoul Ubac ). Après interdiction, les deux suivants (Claudel, Jean Tardieu, Francis Ponge, Paul Éluard, Raymond Queneau, Loys Masson ) sont antidatés. Le quatrième (Bachelard, André Frénaud, Michel Leiris, Queneau, Jean-Paul Sartre, Bataille ) est publié à Bruxelles. Jean Lescure participe simultanément à la diffusion de la presse clandestine2 et collabore aux « Lettres françaises » dans lesquelles il publie un long texte sur La Lutte avec l'ange d'André Malraux (octobre 1943) ainsi que d'autres articles sur Les Mouches de Sartre (décembre), les poèmes d'Éluard et La Marche à l'étoile de Vercors (février 1944), Europe, L'Honneur des Poètes II (juin)3. Il fait simultanément partie du Comité national des écrivains et du groupe armé « Ceux de la Résistance ». Domaine français (Messages, 1943), édité à Genève par François Lachenal aux Éditions des Trois Collines, assemble une soixantaine des plus grands noms d'écrivains, manifestant « une insoumission collective de la littérature » : François Mauriac, Paul Claudel, André Gide, Valéry, Georges Duhamel et Romain Rolland y côtoient Henri Michaux, Albert Camus et Jean-Paul Sartre. Dans le bureau de Paulhan chez Gallimard, Lescure prépare parallèlement avec Éluard, dont il passe pour le « lieutenant », la publication clandestine en juillet, aux Éditions de Minuit, du premier volume anthologique de « L'Honneur des poètes », auquel il collabore sous le nom, choisi par Éluard, de Jean Delamaille, puis du second volume « Europe ». En avril 1944 Jean Lescure rencontre André Malraux et enregistre clandestinement avec Éluard les poèmes de « L'Honneur des poètes » au Club d'Essai de Pierre Schaeffer. Avec Camus, Sartre et Frénaud, il se trouve en mai dénoncé dans un tract, donc à la Gestapo. Dans le premier numéro de l' Éternelle revue clandestine, dirigée par Éluard, il publie en juin 1944 Son autre visage, dans le deuxième, en juillet, Pour un aviateur mort. À la Libération, Lescure est appelé en août 1944 par Jean Guignebert et désigné par le Centre national des écrivains pour prendre la direction du Service littéraire de la Radiodiffusion, où il introduit Raymond Queneau et Jean Tardieu, Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet. Tandis qu'il poursuit la publication de Messages jusqu'en 1946 il commence à nouer des amitiés durables avec les peintres de la nouvelle École de Paris. Devant quitter la Radio en 1946 il est brièvement secrétaire général des Éditions de Minuit auprès de Vercors de mai à décembre. Il écri.

  • Image du vendeur pour Les Soirées de Médan mis en vente par Librairie Walden

    ZOLA (Emile), MAUPASSANT (Guy de), HUYSMANS (J.-K.), CEARD (Henry), HENNIQUE (Léon) et ALEXIS (Paul)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale Signé

    EUR 12 000

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    Paris, Charpentier, 1880. 1 vol. (140 x 190 mm) de 1, [3] f. et 295 p. Bradel maroquin rouge, titre dorée, date en pied, large dentelle intérieure, couvertures et dos conservés (reliure signée d'Alfred Farez). Édition originale. Un des 50 exemplaires sur Hollande (n° 37). Il a été relié dans l'exemplaire 36 pièces, dont 13 lettres et cartes autographes signées des six auteurs : - 6 portraits d'Emile Zola par Desmoulins, Rops, Burney, Steinlein, tirés sur différents papiers ;- 3 lettres autographes d'Emile Zola à Huysmans datée « Médan, 24 août 1880 », à une dame « Paris, 5 février 1879 » et à Louis Desprez « Paris, 11 mai 1885 » ;- 5 portraits de Guy de Maupassant par Lerat, tirés sur différents papiers ;- 1 lettre autographe de Guy de Maupassant à Rodolphe Salis ;- 4 portraits de J.-K. Huysmans ;- 2 cartes autographes et 1 lettre autographe, signée de J.-K. Huysmans datées (9 septembre 1896 et 12 septembre 1904)- 1 portrait de Henry Céard ;- 2 lettres autographes signées de Henry Céard du 8 février 1913 ;- 1 portrait de Léon Hennique ;- 1 carte autographe signée de Léon Hennique à Lucien Descaves et 1 lettre du même, datée du 10 mars 1913 ;- 1 portrait de Paul Alexis ;- 3 lettres de Paul Alexis du 13 décembre 1888 adressée à Métaigner, ainsi qu'une du 30 novembre 1890 adressée à un collaborateur et une autre du 6 mai 1897.C'est avec la nouvelle « L'Attaque du moulin » que s'ouvre le recueil des Soirées de Médan (du nom de la petite bourgade de Seine-et-Oise où Zola avait une propriété), rassemblant, sous la bannière du naturalisme, « une même philosophie » destinée à lancer ses cadets et adeptes : Guy de Maupassant (« Boule de suif »), J.-K. Huysmans (« Sac au dos »), Henry Céard (« La Saignée »), Léon Hennique (« L'Affaire du grand 7 ») et Paul Alexis (« Après la bataille ») ; l'ambition, justifie Zola dans l'avertissement, est « d'affirmer publiquement nos véritables amitiés et, en même temps, nos tendances littéraires ».« Sac au dos », la nouvelle que Huysmans livre ici, avait été publié dans une première version en 1877 dans la revue L'Artiste à Bruxelles, avant d'être remaniée pour le recueil. Il faut aussi signaler la deuxième nouvelle des Soirées de Médan, celle de Maupassant : « Boule de suif est un chef-d'oeuvre », dira Flaubert. Un récit emprunté au réel puisque l'oncle de l'écrivain, Charles Cord'Homme, lui aurait relaté ce fait divers se déroulant pendant la guerre de 1870 : dix personnes fuyant Rouen envahie par les Prussiens ont pris place dans une diligence ; parmi elles, Élisabeth Rousset, une prostituée surnommée « Boule de Suif » du fait de son embonpoint, se donnera à un officier prussien pour sauver les autres voyageurs qui pourtant la méprisent. (John Ford en fera une célèbre adaptation pour son western La Chevauchée fantastique, troquant les boucles de la Seine pour Monument Valley et les Prussiens par les Apaches de Geronimo.) Exemplaire de choix, richement enrichi de pièces en partie inédites. De la bibliothèque Louis de Sadeleer (ex-libris).

  • Image du vendeur pour Manuscrit autographe signé, préface pour la version française de Price theory mis en vente par Librairie Le Feu Follet

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    Pas de couverture. - s.d. (septembre 1983), 21,5x28cm, une page sur un feuillet. - There is a long-standing myth that if two economists discuss any topic, they will have at least three opinions about it. (Une légende tenace veut que, si une discussion sur un sujet quelconque s'engage entre deux économistes, il en sortira au moins trois opinions différentes.) Manuscrit autographe signé d'une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier ligné jaune et portant en exergue de la main de l'auteur : "Draft 8 - Preface for French edition 8 - Price Theory" ; nombreuses ratures et corrections. En haut à gauche du feuillet, au stylo bille, envoi autographe signé : "For Bernadette Platte, Milton Friedman". Rarissime manuscrit autographe signé du prix Nobel 1976, un des économistes les plus influents du XXe siècle, dont l'ensemble des archives est aujourd'hui conservé à la Hoover Institution Library & Archives, Stanford University. Les quelques manuscrits de Friedman encore en mains privées sont particulièrement désirables et recherchés. Important texte théorique des deux premiers paragraphes de la préface de Prix et théorie économique,première traduction française, parue en 1983 aux éditions Economica, de Price Theory. Achevée le 7 septembre 1983 à l'université de Stanford, cette version originale en anglais est totalement inédite. Price Theory, uvre majeure de Friedman (Chicago, Aldine Press, 1962) dont la version définitive fut publiée en 1976, année où Friedman obtint le Nobel, est un essai fondamental directement inspiré par ses cours à la Chicago University. Pour sa première publication en France, sept ans plus tard, Friedman entreprend donc de composer une toute nouvelle préface à l'intention de ce public moins naturellement acquis aux idées monétaristes que les Américains. Notre manuscrit, ultime version d'un texte qui nécessita huit réécritures comme en témoigne l'exergue, porte encore de multiples repentirs soulignant l'attention portée par Friedman à la réception de son travail par le lectorat français. Fer de lance de la politique économique de Ronald Reagan, la théorie des prix de Friedman est issue d'une longue tradition de penseurs français et anglo-saxons que l'économiste prend soin de citer dans ce manuscrit : « From the French physiocrats and Adam Smith to Léon Walras and Alfred Marshall to Maurice Allais and Paul Samuelson, a body of theory has been elaborated and refined that essentially all economists accept and use in their analysis of the problems for which it is relevant ». En fin connaisseur de l'esprit français, Friedman insiste ainsi sur la filiation entre le libéralisme économique de sa célèbre « école de Chicago », et la philosophie des Lumières, chère à l'intelligentsia du vieux continent. C'est d'ailleurs en hommage à cet esprit critique français qu'il ouvre sa préface par une anecdote ironique sur la relativité des théories économiques « : There is a long-standing myth that if two economists discuss any topic, they will have at least three opinions about it ». On note cependant qu'il remplace le véritable auteur de ce trait, qui n'est autre que Churchill, par un anonyme « long-standing myth ». Les reprises et biffures sur notre manuscrit montrent la tentation de Friedman d'analyser l'origine de ce mythe : « This myth rests like most myths » est biffé et remplacé par un irrévocable « Whatever small element of validity this myth may have with respect to some topics, it has none whatsoever with respect to the core of economics. price theory. ». Le second paragraphe de notre manuscrit est une apologie des théories monétaristes défendues par Friedman qui, en ce début des années 1980, viennent alors de porter leurs fruits : leur mise en application par la réserve fédérale américaine entraîne un net recul de l'inflation et une hausse historique du dollar. Au sommet de son influence, Friedman voit alors ses ouvrages, dont Price Theory, réédités, enseignés dans le monde entier et traduits en plusieurs langues. I.

  • Image du vendeur pour Annotazioni sopra il vocabolario degli accademici della Crusca mis en vente par Librairie Walden

    [VRAIN-LUCAS] TASSONI (Alessandro)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    In Venezia, appresso Marino Rossetti, 1698.In-folio (240 x 380 mm) de [10]-286 et [18] pp. Vélin souple, dos à nerfs fleuronné, pièce de titre moderne, tranches mouchetées (reliure moderne). Édition originale.Précieux exemplaire de Michel Chasles, acquis auprès du faussaire Vrain-Lucas.Ex-libris autographe prétendument de Montesquieu en page de titre et longue note en fin, également signée «Montesquieu (.) j'ai rapporté ce livre d'Italie», avec une longue note citant les grands noms de la philosophie. Cet ouvrage, cité deux fois dans un cahier de travail de Montesquieu (conservé à la biblio thè que muni ci pale de Bordeaux (Ms 1867, 445n et 507n), est l'oeuvre d'Alessandro Tassoni, secrétaire du cardinal Colonna puis du duc de Savoie. Cet érudit avait des connaissances encyclopédiques très étendues en physique, en géographie, en histoire et en littérature. Témoignages d'une des plus extraordianires affaires de faux jmais découvertes en France : le mathématicien Michel Chasles fut la victime naïve et malheureuse du faussaire Lucas Vrain-Denis dit Vrain-Lucas, qui lui vendit toutes sortes de documents incroyables comme des documents prétendument autographes de Socrate à Euclide, Cléopâtre à Jules César (Cléopâtre désire envoyer Césarion à Marseille car l'air y est bon et l'enseignement de grande qualité) ; de Grégoire de Tours à l'ex-reine Radegonde alors dans son couvent de Poitiers (pour lui raconter le vase de Soissons afin d'en instruire ses nonnes) ; de Charles Martel au duc des Maures, Alcuin à Charlemagne ; de Héloïse à Abélard ; de Jeanne d'Arc à ses parents ; de Charles Quint à François Rabelais ; de Pascal à Christine reine de Suède ; d'Archimède à Hieron ; d'Alexandre le Grand, roi de Macédoine, à Aristote ; de Thalès, sage de la Grèce, au prince Ambigat, roi des Gaules ; ainsi qu'un laissez-passer de Vercingétorix pour Pompée, une lettre de Lazare le ressuscité à Saint Pierre, de Marie-Madeleine à Lazare le ressuscité, de Saint Eloi à Dagobert, etc.Vrain-Lucas aura, sur une durée de seize ans, forgé plus de de 27 000 autographes, lettres, documents et manuscrits, en feuillets ou dans des livres, émanant de 660 personnalités, et s'échelonnant de l'Antiquité classique au siècle des Lumières, toutes vendues, dans leur immense majorité, au grand mathématicien Michel Chasles. Après le procès de 1870, les 27 320 faux autographes vendus à Chasles par Vrain-Lucas sont détruits à l'exception d'un petit nombre d'entre eux, qui sont offerts par les experts Bordier et Mabille « avec la permission de l'autorité judiciaire » au département des manuscrits de la BnF. Ils sont réunis en un volume de 180 folios. Quelques autres pièces sauvées sont également détenues par le Musée de la Police. Vrain-Lucas avait également «fourni» à Chasles quelques livres, aux «provenances» prestigieuses, qui sont toutes conservées à la BnF : Torquato Tasso, Aminta, exemplaire «Corneille» ; Clavis philosophiae naturalis, exemplaire «Newton» ; Lettres de Descartes ; «annoté» par l'auteur ; Scudery, Arminius ; «annoté» par l'auteur ;Erasme, de Duplici copia verborum, exemplaire «Rabelais» ; Institutiones linguae graecae, exemplaire Rabelais» ; Le Voyage de Me Guillaume, exemplaire «Molière» ; Les intrigues de la lotterie, exemplaire «Molière» ; Guisiade, Tragédie, exemplaire «Molière» ; Le premier livre des antiquitez de Rome de du Bellay, exemplaire «Montaigne» ;Cinque canti di Camillo Camilli, exemplaire «Galilée» ; De Monstrorum caussis, exemplaire «Galilée» ; Il Petrarca spirituale, exemplaire «Galilée», avec notes, à l'exception d'un autre du Bellay (Les Regrets, 1565, ex-libris «Montaigne, conservé au fonds Montaigne de l'Université de Cambridge. Cet exemplaire est, à notre connaissance, la seule «relique» de Vrain-Lucas proposée sur le marché depuis plusieurs dizaines années - et la seule falsification de Vrain-Lucas dans un livre en main privée. Il n'existe aucun autre exemplaire recensé en dehors de celui de Cambridge et de ceux de la Bnf. Restaurations anciennes à la page de titre ; quelques feuillets froissés.Le feuillet (blanc) de faux-titre est manquant. Ex-libris de Michel Chasles au premier contreplat, anciennement déchiré.

  • Image du vendeur pour L'Oiseau noir dans le soleil levant. Eaux-fortes de Foujita mis en vente par Librairie Walden

    CLAUDEL (Paul)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    Paris, Éditions Excelsior, (15 octobre) 1927. 1 vol. (175 x 225 mm) de 1 f., [3] f., 145 p., [3] et 1 poème dépliant en fin de volume. Maroquin orangé, grand décor mosaïqué figurant un oiseau au centre d'un lever de soleil, dos mosaïqué orné, titre doré, tranches dorées sur témoins, contreplats et gardes chèvre velours noir avec encadrement de maroquin orange, doubles gardes de papier à décor, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordé (reliure signée de Thérèse Moncey). Édition originale. Un des 60 premiers exemplaires sur japon impérial (n° 13), avec 20 eaux-fortes hors-texte de Foujita. Couverture illustrée par l?artiste. Tableau poème dépliant en fin de volume (« Le Vieillard sur le mont Omi »). Ce recueil contient un ensemble de textes très différents, composés à l'occasion du deuxième séjour de Paul Claudel en Extrême-Orient, pendant la mission de son ambassade au Japon (novembre 1921 - février 1927) : des poèmes en prose sur le Japon (qui pourraient s'ajouter aux pages de Connaissance de l'Est), des considérations sur le pays (philosophie, poésie et art japonais), un discours aux étudiants de Nikkô (juillet 1923) intitulé Regard sur l'âme japonaise ainsi qu'un récit du terrible tremblement de terre et de la destruction de Yokohama, où l'auteur se met à la recherche de sa fille, Reine, à qui est dédié l'ouvrage, et qu'il crut perdue. C'est la deuxième collaboration de Claudel avec Foujita (1886-1968), qui avait illustré Connaissance de l'Est deux ans plus tôt. Vingt magnifiques eaux-fortes de Foujita - signalons que les exemplaires sur japon sont les seuls à les contenir : les autres papiers n'en contiennent que 15, puis 12. Spectaculaire et irradiante reliure de Thérèse Moncey.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe signée de 4 pages rédigée depuis la prison de Sainte-Pélagie mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    PROUDHON Pierre-Joseph-Marie

    Date d'édition : 1851

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

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    Pas de couverture. - Paris, Prison de Sainte-Pélagie 12 Novembre 1851, 13x20,5cm, une feuille. - «?Je n'apparais encore à beaucoup de gens que comme la négation pure et simple de ce qui est?» Lettre autographe signée de 4 pages datée du 12 novembre 1851. 124 lignes à l'encre noire. Le manuscrit est présenté sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert marbré portant une pièce de maroquin avec la mention "Lettre autographe" incrustée sur le premier plat, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Lettre autographe inédite sur le progrès, signée de Pierre-Joseph-Marie Proudhon, figure incontournable de la pensée sociale française, et «?père de l'anarchie?» selon le président de la République française Armand Fallières. Le philosophe emprisonné depuis 1849 développe dans un style virulent et combatif ses convictions socialistes et condamne les absolutismes de son temps. Extraordinaire profession de foi philosophique, politique et sociale d'un penseur à la marge, dont la fortune critique et l'influence se retrouvent de Karl Marx à Émile Durkheim en passant par Benjamin Tucker. La missive est rédigée d'une écriture rapide et dense, comportant de nombreux passages soulignés appuyant certains concepts philosophiques. Le premier feuillet présente un en-tête du journal Le Peuple de 1850, un des quatre journaux dirigés par Proudhon sous la seconde République, qui lui valurent d'être emprisonné pour «?incitation à la haine du gouvernement?» «?provocation à la guerre civile?» et «?attaque à la Constitution et à la propriété?». Cette lettre inédite, datée du 12 novembre 1851, constitue une réflexion passionnée et inédite, proche d'une lettre intitulée «?De l'Idée de Progrès?», écrite une dizaine de jours plus tard, que Proudhon publie avec une autre («?De la Certitude et de son criterium?») dans l'ouvrage Philosophie du progrès. Cet ensemble de textes fut composé seulement deux semaines avant la prise de pouvoir définitive de Louis-Napoléon Bonaparte, à laquelle il s'opposa immédiatement. Une fois sorti de prison en 1852, Proudhon publia les deux lettres chez Lebègue à Bruxelles afin d'échapper à la censure, qui avait interdit la vente de l'opuscule sur le territoire français. Déjà détenu depuis deux ans dans les geôles du futur empereur des Français, Proudhon écrit depuis la prison de Sainte-Pélagie à Romain Cornut, journaliste de La Presse, qui venait de terminer une série d'articles sur le positivisme d'Auguste Comte (Etudes critiques sur le socialisme, octobre-novembre 1851). Il faut voir cette lettre comme un admirable plaidoyer de quatre pages, ou plutôt une confession de sa vision socialiste du progrès, un «?positivisme social?» qui se fonde sur la remise en cause de l'ordre ancien?: «?on recule devant une négation intellectuelle, qui est la condition sine qua non du progrès ultérieur?». Proudhon tente dans cette lettre de convaincre son destinataire du bien-fondé de ses convictions, et n'hésite pas à user de flatteries qui contrastent étrangement avec sa verve habituelle («?Ce n'est pas croyez-le bien, [.] que je désire le moins du monde influencer votre opinion, quelque désir que j'aie de faire la conquête d'un esprit aussi judicieux que le vôtre?»). Il établit au fil de la lettre un équilibre entre son âme de polémiste et son désir de légitimité, aspirant à être reconnu par ses pairs non plus comme un simple agitateur mais comme un véritable penseur. On se souvient en effet de ses célèbres traits d'esprit («?la propriété c'est du vol?!?»), ses sympathies pour les soulèvements de 1848 ainsi que ses pamphlets au vitriol dans Le Peuple qui avaient consacré sa réputation de radical?: «?J'ai été, jusqu'à ce jour, si sottement jugé, même par les socialistes [.] Parce que j'ai conduit la critique des vieux principes aussi loin qu'elle pouvait aller [.] je n'apparais encore à beaucoup de gens comme la négation pure et simple de tout ce qui est?». Proudhon affirme cependant son.

  • EUR 9 200

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    EUR 40 Frais de port

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    2 vol. in-12 de (2)-XII-(4)-204 pp. ; (8)-216 pp., maroquin olive, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, armes poussées sur les plats, dans un triple filet doré d'encadrement, gardes de tabis rouge, tranches dorées (reliure de l'époque). Exemplaire de dédicace aux armes du marquis d'Hertford ambassadeur d?Angleterre en France, serties de la devise de l'Ordre de la Jarretière Honi soit qui mal y pense.Première édition française de l'essai d'Edmund Burke, établie huit ans après l'originale publiée à Londres en 1757. Ces réflexions esthétiques du philosophe anglais (1729-1797) inspirèrent Diderot le premier qui dans son Salon de 1767, écrivit : « Tout ce qui étonne l'âme, tout ce qui imprime un sentiment de terreur conduit au sublime ».Son traducteur l'Abbé Des François qui signe la préface, dédicaça son travail A son Excellence Milord Francis Seymour Conway, Comte d'Ertford, Vicomte de Beauchamp, Baron de Conway et de Kilultah, Chevalier de l'Ordre de la Jarretière, Ministre du Conseil privé du Roi, & Gentilhomme de la Chambre, Lord-Lieutenant, et Garde des Archives du Comté de Warwick, Ambassadeur extraordinaire & Ministre plénipotentiaire de Sa Majesté Britannique près Sa Majesté Très-Chrétienne.Francis Seymour baron Conway (1718-1794) comte puis marquis d'Hertford ambassadeur d?Angleterre en France de 1763 à 1765 puis lord lieutenant d'Irlande, enfin lord Chambellan de 1766 à 1782 ; Horace Walpole salua ses qualités de "decorum and piety".Très bel exemplaire.Les armes du marquis poussées pour l'occasion furent d'ailleurs reprises approximativement par le doreur français qui en lieu et place de la paire d'ailes de la Maison Seymour y substitua deux croix. Ex-libris manuscrit à l'encre du temps sur le titre "Paul Colnagh".

  • (noch zu Nr. 47000:) - Mit zeittypischen Ausführungen wie: "Zum Schluss wies unser Gemeinschaftsführer Kühn darauf hin, daß Dinter bekanntlich die erste nationalsozialistische Parlamentsrede in Deutschland gehalten hat, und zwar 1924 als Führer der aus 7 Mann bestehenden und damals schon ausschlaggebenden nationalsozialistischen Fraktion des Thüringer Landtages Dinter war es bekanntlich auch, der den ersten Parteitag der von Hitler neu gegründeten NSDAP. im Jahre 1926 im Weimarer Nationaltheater veranstaltete, obwohl die damalige Regierung Dinter deswegen die größten Schwierigkeiten machte. Von derselben Stelle aus, an der Ebert und Scheidemann nach dem Umsturz die Weimarer Verfassung ausgerufen hatten, konnte dank Dinter bereits sieben Jahre später der heutige Führer des deutschen Volkes und Reichskanzler Adolf Hitler zu seinen Parteigenossen sprechen. Die stattliche Zahl von etwa 10.000 SA.-Leuten war damals bereits in Weimar aufmarschiert, an der Spitze des Zuges marschierte neben dem Führer Adolf Hitler unser heutiger religiöser Führer Arthur Dinter. Der Zug war so lang, daß die Straßen Weimars nicht ausreichten, ihn zu gleicher Zeit aufzunehmen. Die Spitze des Zuges musste eine lange Weile beim Wiedereinschwenken in die Hauptstraße kurztreten, bis das Ende des Zuges vorbeimarschiert war. Schon damals nahm vor dem Hotel "Elephant" der Führer Adolf Hitler die Parade ab, und damals war es, als er zum ersten Mal mit dem heutigen Deutschen Gruß, dem Hitlergruß, seine SA. grüßte, die spontan diesen ebenfalls mit hocherhobene Hand erwiderte. Auf den Bildern des Vorbeimarsches steht Dinter auf dem Fußtritt des Wagens neben den Führer" / "Wie Mussolini den italienischen "Fall Röhm" behandelt, sollte sich Hitler, der ja stets besonders bestrebt ist, den italienischen Diktator nachzuahmen, zum Beispiel nehmen. Zeitungsmeldungen zufolge hat Mussolini seinen langjährigen Mitarbeiter Turatti aus der faschistischen Partei wegen seiner anormalen geschlechtlichen Veranlagung ausgestoßen / " Kg. Czartowski im Guttemplerhaus zu Gumbinnen: "Liebe Kampfgenossen! Wir nennen uns "Nationalsozialistischer Kampfbund gegen Juda und Rom". Daraus ersehen Sie, daß der Dinterbund die Idee des Nationalsozialismus vertritt. Unser geistiger Führer und Ehrenvorsitzender Dr. Arthur Dinter hat selbst an der Neugründung der NSDAP hervorragenden Anteil gehabt und wiederholt erklärt, daß die Anhänger seiner Idee politisch gar nicht anders eingestellt sein könnten, als nationalsozialistisch. Zur NSDAP bin ich durch die Werke Arthur Dinters gekommen. Es ging mir wie hunderttausenden anderen, als ich, durch den tragischen Verlust zweier Söhne besonders hart getroffen, zum ersten Mal "Die Sünde wider den Geist" und unmittelbar darauf den Rasseroman "Die Sünde wider das Blut" in die Hände bekam. Hier fand ich die Zusammenhänge zwischen Diesseits und Jenseits von einem tiefblickenden Kenner und Könner klargelegt, der schon dadurch das Vertrauen der suchenden Menschheit verdient, daß er von der exaktesten aller Wissenschaften, der Naturwissenschaft, herkommt und mit derselben Gründlichkeit auch die Theologie und Philosophie beherrscht. Wer sich in das Schrifttum Dr. Dinters vertieft, kommt unwillkürlich zu dem Ergebnis: von diesem Manne kommst du nicht mehr los! Die erste Konsequenz, die ich zog, war die, daß ich mich aktiv an die NSDAP. anschloss und dort meine Kraft einsetze. Als ich zum erstenmal öffentlich in einem Sprechabend über "Nationalsozialistische Weltanschauung" sprechen sollte, da dienten mehrere Dinter-Schriften als Material. Dieser Umstand beweist, daß damals, wenigstens hier in Ostpreußen, in der NSDAP sittlich-religiöse Begriffe im heldisch-arischen Sinne noch allgemein als Grundlage der Idee galten." - Restl. Beschreibung s.Nr. 47323 ! Versand an Institutionen auch gegen Rechnung Sprache: Deutsch.

  • Image du vendeur pour Traité de Sociologie Générale (2 Tomes - Complet) [ Livre dédicacé par l'auteur ] mis en vente par Librairie du Cardinal

    PARETO, Vilfredo ; (BOVEN, Pierre)

    Edité par Librairie Payot et Cie, Lausanne, 1917

    Vendeur : Librairie du Cardinal, GRADIGNAN, France

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    rigide. Edition française par Pierre Boven, revue par l'auteur, 2 fort vol. grand in-8 reliure demi-basane noire, Librairie Payot et Cie, Lausanne, Paris, 1917 et 1919, LXII-784 pp. et 1 f. (table du volume 2 rapportée) ; XII pp., pp. 785-1762 Remarquable exemplaire dédicacé par Vilfredo Pareto à son jeune disciple français Georges-Henri Bousquet : "A M. G. H. Bousquet Témoignage d'amitié et de haute considération". Il s'agit de l'édition originale de la traduction française du Traité, publié en italien en 1916. Successeur de Léon Walras dans la chaire de Lausanne, le sociologue et économiste Vilfredo Pareto (1848-1923) reste l'un des plus fameux intellectuels de son temps. Son traité de sociologie marque une date dans la discipline, notamment dans l'étude des actions non-logiques et dans l'appréciations de ce qu'il dénomme les "résidus" : "les résidus sont des manifestations de sentiments. Les dérivations comprennent des raisonnements logiques, des sophismes, des manifestations de sentiments employées pour dériver; elles sont une manifestation du besoin de raisonner qu éprouve l homme. Si ce besoin n était satisfait que par les raisonnements logico-expérimentaux, il n y aurait pas de dérivations et à leur place, on aurait des théories logico-expérimentales. Mais le besoin de raisonnement de l homme trouve à se satisfaire de beaucoup d autres manières : par des raisonnements pseudo-expérimentaux par des paroles qui excitent les sentiments, par des discours vains et inconsistants; ainsi naissent les dérivations. Elles font défaut aux deux extrêmes : d une part pour les actions instinctives, d autre part, pour les sciences rigoureusement logico-expérimentales. On les rencontre dans les cas intermédiaires" (Traité, paragraphe 1401).L'ouvrage, en état très satisfaisant (très manipulé par G.-H. Bousquet mais bien solide, avec une fente partielle à un mors en tête et frott. en coiffe sup.) est enrichi des très nombreuses annotations du dédicataire, G.-H. Bousquet. Le professeur Georges-Henri Bousquet (1900-1978), docteur en droit en 1923 avec une thèse sur "L'évolution sociale en Hollande 1914-1922", devint un spécialiste de questions économiques, proche de Pareto et Schumpeter. Il fut également un islamisant de l'école de Goldziher et Snouck-Hugronje, professeur aux facultés d'Alger puis de Bordeaux. Il fut proche de son maître en sociologie Vilfredo Pareto, dont il servit fortement la pensée, en l'éditant et en le vulgarisant. G.-H. Bousquet entretint une correspondance avec Pareto et le visita notamment une huitaine de jours dans sa villa de Céligny (Suisse), vers Pâques 1923. Outre Pareto, G.-.H. Bousquet connut personnellement d'aussi grands noms de la pensée économique que Joseph Schumpeter (professeur à Harvard où, grâce à la fondation Rockfeller, G.-H. Bousquet fit un séjour de recherche dans les années 1933-1934.), Irving Fisher ou Albert Aupetit, le disciple de Léon Walras. Le nom du Professeur Bousquet est cité plusieurs fois par Schumpeter dans sa monumentale Histoire de l Analyse Economique. Langue: Français. signé par l'auteur.

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    1 lettre autographe signée 4 pp. In-4 6 janvier [1946] Minimes fragilités aux pliures. Exceptionnelle et dense lettre de Simone de Beauvoir à Jean-Paul Sartre, signée « votre charmant Castor ». Elle évoque leurs amis, leur amour, l'existentialisme, la presse les entourant, leurs détracteurs, le café de Flore, etc. Simone de Beauvoir passait les fêtes de Noël àMegève(1945-1946) avecson ancien amant Jacques-Laurent Bost, lephilosophe et psychanalyste Jean-Bertrand Lefèvre-Pontalis, tout-deux élèves de Jean-Paul Sartre, ainsi que les soeursWanda et Olga Kosakiewicz, toutes deux maîtresses de Jean-Paul Sartre (Olga avait épousé Bost).Jean-Paul Sartre, quant à lui, se rendait alors aux États-Unis pour donner une série de conférences et rencontrer la presse et les intellectuels américainsetpour y retrouver une femme : Dolorès Vanetti. "Mon tout cher amour, je suis un peu anxieuse parce que voila Bost qui se ramène deParis et il paraît qu'avant-hier il n'y avait encore pas le moindre télégramme de vous. Avez-vous eu une si grande tempête et tant de jours de bateau ? Et quand aurai-je de vos nouvelles ? Ça m'angoisse un peu. Je serai bien soulagée quand j'aurai des nouvelles. J'ai été, à part ça, trèscontente hier quand j'ai vu Bost et [Olga] Kos[akiewicz] qui se sont arrivés sans que j'en ai reçu la dépêche les annonçant, si bien que je les ai trouvés à 5 h. en rentrant de faire du ski. Ilsont Wanda avec eux parce qu'elle n'a pas pu s'arranger autrement. Mais Wanda n'est pas gênante. C'est Kos[akiewicz] qui était terrible à l'arrivée ; elle a sangloté toute la soirée d'hier parce qu'il n'y avait pas l'eau courante dans les chambres. Bost était désespéré il croyait qu'il devrait quitter cet endroit qui est vraiment formidable. Heureusement aujourd'hui Kos a beaucoup dormi, pris des bains de soleil, mangé, et ça la rassérène.Wanda a déjà commencé le ski. Ce matin je suis descendue en ski à St-Gervais avec Bost chercher des skis pour tout le monde et l'après-midi j'ai donné une petite leçon à Wanda qui est pleine de courage et a travaillé seule tout l'après-midi, si bien qu'elle commence à faire de petites descentes. Moi, je suis ravie parce que j'ai appris beaucoup de choses et je commence à vraiment me débrouiller.Aujourd'hui, j'ai acheté une brassée d'hebdomadaires. Bost m'en a apporté aussi, ainsi que tout votre courrier de Paris. Sur le moment, ça m'a fait un drôle d'effet de voir qu'on continuait à tant s'occuper de nous pendant que nous ne sommes plus là et à faire des dessins sur. l'heure existentialiste au café de Flore, alors que le café de Flore est si loin. Votre entrevue avec les communistes a eu comme résultat un grand article de Garaudy en 1ère page des Lettres françaises qui est une "exécution", une"excommunication" stupide et totale [Roger Garaudy, « Sur une philosophie réactionnaire. Un faux prophète : Jean-Paul Sartre », dans Les Lettres françaises, n° 88, Paris, 28 décembre 1945] ; on appelle l'existentialisme une "philosophie de ratés", on vous traîne dans la boue.Merleau-Ponty m'écrit que les communistes plus éveillés ([Pierre] Hervé, [Pierre]Courtade, etc.) sont furieux mais, comme il leur a dit justement, ils sont furieux en paroles, tandis que par écrit, officiellement, il n'existe que les articles de [Henri] Lefebvre et Garaudy. - Et tant qu'à faire je regrette que nous n'ayons pas pris les devants [Le philosophe Maurice Merleau-Ponty, ami de Jean-Paul Sartre depuis leurs études à l'École normale supérieure, était alors membre du comité directeur de la revue Les Temps modernes].D'autre part, un monsieur Las Vergnas se couvre de ridicule dans les Nouvelles littéraires avec deux articles sur."Snobisme de la laideur" et "Snobisme de labeauté [l'écrivain et critique Raymond Las Vergnas avait publié dans Les Nouvelles littéraires deux articles hostiles à Jean-Paul Sartre, « Sur un snobisme de la laideur », le 27 décembre 1945, et « Pour un snobisme de la beauté » le 3 janvier 1946] où il parle de "Lui" et de "son influence" avec des rugissements, "Lui" étant vous autre, petit. Il prétend vous avoir entendu dans la cour de l'école communale chanter ". Dis-moi Vénus." [air de La Belle Hélènede Jacques Offenbach] en clignant de l' il, "déjà !". Il paraît que toute la Sorbonne est furieuse de cette intervention car. son attaque est d'une stupidité qui tue l'art.Naturellement, mille choses dites à ce sujet sur vous et moi avec des défenseurs et des ennemis comme toujours.Je suis contente parce que mon éditorial a un gros succès [son article "L'Existentialisme et la sagesse des nations", paru dans Les Temps modernes en décembre 1945]. M-Ponty me l'écrit et les journaux le disent. Mr Beer, qui dirige maintenant L' uvre demande si vous avez une pièce à lui donner [Lucien Beer dirigeait le Théâtre de L' uvre]. Je lui écris ce soir même pour régler ça au plus vite. A part ça, rien d'intéressant dans votre courrier - on vous redemande à Lausanne pour le plus tôt possible et on veut jouer Huis clos à Liège et Bruxelles. Je vous raconte tout ça pour vous amuser, mais je dois dire que ça me semble drôlement lointain et oiseux. J'ai un gros dégoût de la "vie littéraire". Je voudrais rester longtemps sans vivre à Paris. Je voudrais vous retrouver et vivre avec vous un grand temps loin du Flore et de tout ça. Je me demande comment ça s'arrangera mais il me semble que ça ne peut pas durer comme c'était d'octobre à décembre. Ici au contraire je me sens si loin, je crois que je pourrais rester des mois à faire du ski et à écrire. Enfin, on verra à votre retour. En attendant, je serais tout à fait heureuse si j'avais des nouvelles de vous. Mon cher petit, je voudrais que tout soit bien pour vous comme c'est pour moi.Je me rappelle les derniers jours qu'on a passés ensemble et comme nous nous aimions tant et je voudrais bien dormir en vous sentant à côté de moi, et après vous avoir embrassé très fort et tout serré contre moi. Vous êtes ma vie et mon amour. J'embrasse votre chère petite figure.Votre.

  • Manfred Luther

    Edité par 1976-1984, 1976

    Vendeur : GALERIE HIMMEL, Dresden, Allemagne

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    EUR 7 500

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    Etat : sehr guter Zustand. Luther, Manfred. Konkrete Zeichnungen II. Figuren 1-24.1976-1984. Farbsiebdruck / Farbserigrafie, 24 Blätter, in Schwarz & Grau, auf glattem weißem Karton. Originalgrafische Folge, von Manfred Luther. Auflage 25 Exemplare. 42/44 x 61/73 cm (Blätter).Druck von Ekkehard Götze, dem bevorzugten Drucker von Hermann Glöckner. Herausgegeben im Eigenverlag des Künstlers. - Grafisches Hauptwerk des Künstlers. - Vollständige Serie. Die einzelnen Exemplarnummern variieren. Vollständige Serien sind außerordentlich selten. - Literatur: M.L. Idee Konkrete Zeichnung, Ausst.-Kat. (Dresden: Staatliche Kunstsammlungen, Kupferstich-Kabinett 1991), S. 38-71, Kat.- Nr. 7-30; M.L. Der lange Weg zum Kreis, Ausst.-Kat. (Dresden: Städtische Galerie 2014), S. 65-72, Kat.-Nr. 24. Stellenweise leichte Atelierspuren zu vernachlässigen. Insgesamt sehr guter Erhaltungszustand.Manfred Luther (1925 Dresden - 2004 Dresden). Deutscher Maler und Grafiker. Namhafter Vertreter der Konkreten Kunst in der DDR. 1952-55 Arbeit als Konstrukteur. Ab 1955 freischaffender Maler und Grafiker. 1956-62 Zeichenunterricht bei diversen Künstlern und erste konkrete Zeichnungen. 1962-66 Studium bei Ernst Hassebrauk. 1968 24 Tuschblätter Konkrete Zeichnungen, aus denen die Siebdruck-Serie schwarz-weiß-grau (1976-85) und die Folge paraphrasen (1970) entwickelt werden. 1979-83 folgt die Farbsiebdruck-Serie Farbiger Epilog. 1980-94 erreicht er seinen künstlerischen Zenit mit der Kreis-Serie Cogito ergo sum in Mischtechniken und Siebdruck. Jeweils verso in Faserstift signiert und datiert. Dazu Auflagenbezeichnung, Titel sowie Druckermarke Götze.

  • Plutarch

    Edité par Arnold Hatfield, London, 1603

    Vendeur : Hirschfeld Galleries, Saint Louis, MO, Etats-Unis

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 7 219,84

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    Hardcover. Etat : Near Fine. 1st Edition. THE PHILOSOPHIE, COMMONLIE CALLED, THE MORALS. PLUTARCH. London: Printed by Arnold Hatfield, 1603 1st ed. Tall thick folio well margined copy, near crisp interior, overall near fine. . 4 p.l., 1363, [1] pp., Translated by Philemon Holland. FIRST COMPLETE EDITION IN ENGLISH. Contemporary dark calf, covers bordered with multiple blind rules and featuring large gilt arabesque lozenge centerpiece, raised bands, spine with later gilt titling and panels with original rectangular centerpiece, neatly and professionally rebacked with new red gilt morocco label and raised bands in Cambridge UK. original 17th century fine calf dark and fine, little wear, rare book. Woodcut initials and, the leaves especially fresh, clean, and bright. STC 20063; Harris, p. 116; Lowndes III, 1891. This is an excellent copy, with fine provenance, of an important text that was filled with many ancient references to other great ancient thinkers. A master work of philosophy and his rarest work. Plutarch heaven. superb presentation of a massive Plutarch. Signed by Binder.

  • SARTRE (Jean-Paul).

    Vendeur : Librairie Blaizot, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

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    Signé

    EUR 7 000

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    Manuscrit autographe, écrit à l'encre bleue au recto de 20 feuillets de papier quadrillé in-4 tirés d'un bloc-notes dont on a conservé la couverture et le dos qui portent des annotations manuscrites de Jean-Paul Sartre.Ces 20 pages de notes autographes ont été rédigées par Jean-Paul Sartre pour préparer une conférence au Syndicat des instituteurs consacrée à la philosophie au XIXe siècle qui est présenté comme celui des bouleversements des idées en trois temps: la critique caractérisée par Kant et l'hégélisme - la crise ouverte par Kierkegaard et Marx et qui se solde par la négation de la philosophie - l'aboutissement de cette crise avec la naissance de l'Existentialisme.

  • 2 ouvrages en un volume in-8 (190 x 120 mm), plein veau marbré de l'époque, os lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, filet à froid en encadrement des plats, coupes et coiffes filetées d'or, tranches rouges. Précieuse réunion à l'époque, des deux ouvrages majeurs de J.-J. Rousseau, les fondements de sa philosophie politique. 1- Rarissime édition originale de premier tirage imprimé à petit nombre d exemplaires, identifiable à son fleuron de titre, tirage probablement réservé à l usage des membres du jury et des proches de l'auteur, en tous points conforme à la description donnée B. Gagnebin (O.C., édition de La Pléiade). Planche frontispice gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas". "Le livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur l avant-scène de la République des Lettres. En répondant par la négative à la question mise au concours par l'Académie de Dijon, il prend le contre-pied de ses contemporains pour dénoncer un ordre social fondé sur le luxe et les inégalités, corrompu et bafouant les véritables valeurs. Et de démontrer que les progrès indéniables des sciences et des arts ne se sont pas accompagnés d un progrès moral. La descendance de cet essai sera immense. "Une force insoupçonnée et sincèrement rebelle apparaît dans ce Premier Discours, une pensée novatrice qui sonne juste. Et la lumière que Rousseau jette sur l'homme et sur le lien social va contribuer à remettre en cause une certaine idée du progrès" (Jacques Berchtold). L ouvrage a été imprimé à Paris, sous la fausse adresse de Genève, par les soins de Diderot pour le compte du libraire Pissot. (Dufour, n°13. Gagnebin, III, p. 1854-1855) 2- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé"). Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke. "Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski). (Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a). Piqûres et taches aux 4 premiers feuillets du deuxième "discours". Bel exemplaire, très bien relié, grand de marges.

  • Image du vendeur pour The Jacques Maritain and Maurice de Gandillac Collection mis en vente par Respublica Books LLC

    Maritain, Jacques [RaÑ ssa Maritain and Maurice de Gandillac]

    Edité par Five rare books and associated ephemera (all published in French) from the private library of Maurice de Gandillac, 1930-1966, 1966

    Vendeur : Respublica Books LLC, Chicago, IL, Etats-Unis

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 6 016,54

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    EUR 11,22 Frais de port

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    Soft cover. Etat : Very Good. Dust Jacket Included. 1st Edition. Maritain, Jacques: Éléments de Philosophie (I): Introduction Générale a la Philosophie, Paris: Pierre Téqui, Libraire-Éditeur, 1930. Reprint of the original 1920 edition. Original wrappers. Minor smudging and toning to wrappers and slight creasing to corners and faint staining to spine; minor toning to leaves. Portions uncut. Very good. Signed and inscribed by Jacques Maritain to Maurice de Gandillac on half-title page: "To Maurice de Gandillac / With affection / Jacques Maritain." Volume 1. Maritain, Jacques: De la Philosophie Chrétienne, Paris: Desclée de Brouwer, 1933. First edition. Original wrappers. Small red ink spot to foot of front wrapper; minor toning to leaves. Very good. Signed and inscribed by Jacques Maritain to Maurice de Gandillac on the front free endpaper: "To Maurice de Gandillac / Very affectionately / Jacques Maritain." Maritain, Jacques: Science et Sagesse, Paris: Éditions Labergerie, 1935. Original edition without large paper announcement. Original wrappers. Slight creasing to wrapper edges with chipping to blue wrappers along head and foot of spine; faint sunning and smudging to spine; leaves generally bright; very good. Signed and inscribed by Jacques Maritain to Maurice de Gandillac on half-title page: "To Maurice de Gandillac / Very affectionately / Jacques Maritain." Enclosed is a 4-page prospectus presenting "La Vie Donnée: Poémes de RaÑ ssa Maritain," a collection of poems by RaÑ ssa Maritain, published the same year by the same publisher. The prospectus is horizontally folded with minor toning. Maritain, Jacques and RaÑ ssa Maritain: Situation de la Poésie, Paris: Desclée de Brouwer, 1938. Original edition without large paper announcement. Original wrappers. Minor rubbing and creasing to spine with some spotting to spine and rear wrapper; some toning to leaves. Uncut. Very good. Signed and inscribed by both Jacques Maritain and RaÑ ssa Maritain, on front free endpaper: "To Maurice de Gandillac / Affectionate memory of / Jacques and RaÑ ssa Maritain." Maritain, Jacques: Le Paysan de la Garonne, Paris: Desclée de Brouwer, 1966. Original edition without large paper announcement. Original wrappers. Minor toning and smudging to wrappers with slight cock to spine; pages bright. Very good. Signed and inscribed by Jacques Maritain to Maurice de Gandillac on half-title page: "To Maurice de Gandillac / With the faithful friendship of / Jacques Maritain." Please see the pictures of the foregoing items for additional information, and feel free to request additional information and pictures regarding the Jacques Maritain and Maurice de Gandillac Collection. Each item in the collection was published in French. A unique collection of books and associated ephemera presented by Jacques Maritain (1882-1973) and his wife, RaÑ ssa Maritain (1883-1960), to Maurice de Gandillac. Jacques Maritain was an influential Catholic philosopher whose work helped generate a modern revival of Thomism and Aristotelianism. Maritain was a prolific author, publishing over 60 books, and his works and thought were highly influential throughout Europe and the United States. Maritain was instrumental in the development and drafting of the Universal Declaration of Human Rights, and his religious and philosophical thought profoundly influenced Pope Paul VI, to whom Maritain had acted as friend and mentor. Maritain's projects spanned many fields, including philosophy, religion, politics, aesthetics, and the philosophy of science, and among his enduring legacies is his promotion of integral humanism-a Christian humanism capable of giving expression to man's spiritual character and, unlike secular humanism, uniting rather than dividing the whole of human experience. Jacques Maritain studied at the Sorbonne and it was there that he met RaÑ ssa Oumançoff, a Russian Jewish émigré, whom he would marry in 1904. RaÑ ssa was a successful poet and noted mystic who would partner with her husband in a lifelong quest for the truth. Prior to their marri. Signed by Author(s).

  • Image du vendeur pour Traitté du coeur humain. Manuscrit inédit mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    QUATRESOLZ Jean

    Date d'édition : 1668

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 5 750

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    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. - 1668, 23x35,5cm, 214pp. (6), relié. - Manuscrit autographe inédit signé «?Jean Quatresolz?» sur la première page de l'avant-propos. Un morceau de papier volant à l'intérieur du manuscrit fait mention d'une date : 1668. Jean Quatresolz, seigneur de Coubertin et conseiller du roi, est un cousin de Jean de La Fontaine et fut sans doute assez proche du fabuliste puisqu'il semble être le filleul de sa s ur Anne de Jouy. Reliure en plein parchemin d'époque. Traces de lacets. Important manuscrit demeuré inédit, traitant de l'étude du c ur humain sous son aspect anatomique, moral et théologique. Après les expériences de Harvey au début du XVIIème qui base ses observations sur l'expérimentation, Quatresolz présente une vision mystique du c ur, trouvant justification par exemple de la création divine dans l'ordonnancement du c ur qu'il compare au soleil : «?Le soleil est le c ur du monde, et le c ur est le soleil de l'homme?», mais l'auteur ne s'en tient pas à de simples formules, il analyse la composition du soleil et du c ur et cherche à prouver leur analogie, précisant que Dieu ayant mis le soleil comme centre de la vie dans le monde, il a placé de même le c ur dans l'homme. Il se sert de la même méthode pour les sentiments et la morale qui sont la conséquence morale de la composition organique du c ur. L'auteur professe qu'il existe deux écoles dans l'approche du c ur, les naturalistes et les moraux. Selon sa thèse, pour comprendre à la fois l'homme et Dieu, il est nécessaire de concevoir les deux approches simultanément. Après un avant-propos édifiant sur le c ur humain, l'auteur en étudie précisément l'anatomie, citant les découvertes récentes des italiens et des anglais, et abondamment les médecins de l'Antiquité. Une seconde partie est consacrée à l'approche spirituelle du c ur et aux passions. Cependant, et dans l'intégralité du manuscrit, Quatresolz mêle constamment l'approche corporelle et l'approche spirituelle. Cette analogie qui constitue l'essentiel de son raisonnement évoque bien entendu le mécanisme des fables de son célèbre cousin qui crée un parallèle entre nature et société. Mais si le fabuliste invente ses analogies entre l'homme et la bête, Quatresolz applique rigoureusement le concept de l'unité de la création divine et, confronté aux grandes découvertes anatomiques de son temps, tente de résoudre la complexité du monde qui soudain déstabilise les fondements de la pensée chrétienne. Le c ur organique doit être le c ur spirituel, l'un et l'autre dépendant de la création divine. Le livre se termine par une prière à Dieu après la table des matières. Manuscrit fort intéressant qui démontre que l'approche de la médecine ne pouvait du jour au lendemain tourner le dos à la théologie et à une certaine vision de l'homme propre au XVIIème siècle. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Traitté du c ur humain. Unpublished manuscript [Treatise on Human Heart] 1668 | 214 pp. (6)| 23 x 35.5 cm | contemporary full parchment Handwritten, unpublished manuscript signed «Jean Quatresolz» on the first page of the preface. A piece of loose paper on the inside of the manuscript mentions the date: 1668. Jean Quatresolz, Lord of Coubertin and advisor to the king, is a cousin of Jean de La Fontaine and was undoubtedly rather close to the fable writer since he seems to be his sister Anne de Jouy's godson. Full parchment contemporary binding. Signs of laces. Important manuscript that remained unpublished, dealing with the study of the human heart from anatomical, moral and theological angles. After Harvey's experiments in the early seventeenth century, who based his observations on experimentation, Quatresolz presents a mystical vision of the heart, for example finding justification for the divine creation of the heart's sequencing that he compares to the sun: «The sun is the heart of the world, and the heart is the sun of man». However, the author does not stick to simple formulas, he analyses the composition of the sun and the body and seeks t 214pp. (6).

  • Image du vendeur pour Système de politique positive, ou traité de sociologie, instituant la Religion de l'Humanité. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    COMTE (Auguste).

    Edité par à la Librairie scientifique-insustrielle de L. Mathias 1851-1854, Paris, 1851

    Vendeur : Bonnefoi Livres Anciens, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

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    Edition originale Signé

    EUR 5 175

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    EUR 40 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    5 tomes en 4 vol. in-8 de (4)-XXIV-XL-748 pp. 1 tableau dépliant ; XXXV-472-(1) pp. ; XLIX-624-(1) pp. ; XXXVIII-(2)-556-(10) pp. 1 feuillet blanc, 2 tableaux dépliants ; (4)-IV-229-(2) pp., maroquin janséniste rouge, dos à nerfs, filets sur les coupes, large dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (Masson-Debonnelle). Edition originale trare.Rédigé entre 1851 et 1854, le Système de politique positive d'Auguste Comte est une oeuvre curieusement oubliée. Comte lui-même la considérait pourtant comme une étape décisive de sa pensée : il en parlait comme de sa "seconde carrière" venant parachever la première, celle constituée par le Cours de philosophie positive. Après avoir transformé la science en philosophie, Comte y entreprend de transformer la philosophie en religion de l'humanité pour constituer le positivisme complet. L'appendice au quatrième tome forme un cinquième tome donnant les écrits de l'auteur pendant sa période saint-simonienne.Très bel exemplaire dans une luxueuse reliure signée Masson et Debonnelle, successeurs de Capé, actifs de 1867 à 1885.

  • Image du vendeur pour REVUE " MESSAGES ". mis en vente par Livres de A à Z

    EUR 5 000

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    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    [BELLMER Hans], - [UBAC (Raoul)]. (illustrateur). 1939: 2 vol.: Tome 1 première année : William Blake, Sommaire : Présentation de Jean Lescure - Panorama de Jean Vagne - Blake et la Révolution par Jean Audard - Blake et la pensée moderne par Denis Saurat. Poèmes Jean Wahl - L'Imagination chez Blake par Geoffrey Stutfield. - Le Poète graphique par Herbert Read. Edition bilingue. Deux hors-texte : Tome 1 première année. Deuxième cahier : Métaphysique et Poésie. Sommaire : Poésie et Métaphysique de Jean Wahl. - Propositions non métaphysiques sur la poésie par Pierre Petitbon. - De l'inquiétude par Jules Prussen. - Etre et Poésie de Raymond Balmes. - Instant poétique et instant métaphysique par Gaston Bachelard - Jeux vagues [La Poupée]. Et en encart imprimé sur papier couché vert d'eau. Quatorze poèmes de Paul ELUARD. Deux photos de HANS BELLMER. (8 pages). ÉDITION PRÉ-ORIGINALE DES POÈMES D'-ÉLUARD avec deux photos par Bellmer, première version des célèbres Jeux de la poupée, annoncés " à paraître aux Éditions d'art " alors qu'ils ne seront édités qu'en 1949. Et Textes de O. V. Milosz, Jean Audard, Houang-Kia-Tcheng, T. S. Eliot, Albert-Marie Schmidt, Georges Blin, Daniel Simond, Herbert Read.1942: 4 vol.: I: Elements (ex. n°66/513), II: Dramatique de l'espoir (ex. n°366/513), III: Exercice du silence (ex. n°773/1200), IV: Exercice de la pureté (ex. n°12/258), avec signatures autographes de Raoul Ubac et Jean Lescure. 1943: 1 vol.: Domaine français (ex. non numéroté).1944: 4 vol.: I: Volonté d'impuissance (ex. n°303/520), II: Sources de la poésie (ex. n°440/1526), III: G. BATAILLE :L'Archangélique (ex. n°15/113), IV: Risques, travaux et modes (ex. n°1369/1513), 1946: 2 vol.: I: R.QUENEAU : Chêne et chien Très rare édition composée par Lescure à partir des invendus de l'édition Denoël de 37. La couverture a été entièrement recomposée ainsi que la page de titre et celle de dédicace. Un papillon collé sur l'ancienne justification annonce : " Cent exemplaires de Chêne et Chien numérotés de 1 à 100 ont été réservés aux Amis de Messages, le 31 janvier 1946 ". Notre exemplaire est le n° 13. (ex. n°13/100), 1946. Iet II: Les Mots et les Signes (ex. n°1080/2013). Poèmes de René Char " L'Extravagant ".Queneau Chêne et Chien et Georges Bataille L'Archangélique sont des tirés à part de la revue " Messages ". Très bel état. Exceptionnel ensemble complet des années 1939-1946 de cette revue de la " Résistance lyrique " dirigée par Jean Lescure, en édition originale, dont le nom a été modifié au cours des années pour déjouer la censure (" Exercice du silence " en déc. 1942, " Domaine français " en 1943,.), publiée une année (1943) à Genève pour exister, et qui n'éditait et publiait que des poètes refusant les idées nazies et de l'Occupation. La revue est avant tout poétique, valorisant une rhétorique qui " échappe " ou " transcende " les événements historiques, et qui par conséquent soit synonyme de " liberté ". Y sont présents les plus grands auteurs du XXe siècle.En 1938 3 numéros sont parus à l'enseigne : Les Presses du Hibou chez Jean Flory. Livres Reliure uniforme en demi-maroquin rouge à coins de très belle qualité.

  • EUR 4 800

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    Pas de couverture. Etat : Bon. BEAUVOIR (de), Simone (1908-1986) Manuscrit autographe (fragments), accompagné d une lettre autographe signée adressée à sa dactylographe pour La Longue Marche Essai sur la Chine [Paris, 1956] 15 pages in-4° sur papier quadrillé, 2 enveloppes autographes oblitérées Quelques-uns des derniers feuillets subsistants pour son essai La Longue Marche Essai sur la Chine, récit du voyage officiel qu elle fait avec Jean-Paul Sartre en Chine, du 6 septembre au 6 octobre 1955 Certains passages sont barrés entièrement d une croix ; on relève par ailleurs de petites corrections On distingue trois parties dans ces fragments manuscrits : Le premier fragment porte en tête : « 2 à 5 septembre 55 », et est paginé 25 à 30 (avec un bis). Il correspond aux « Préliminaires » et s ouvre par des observations des voyageurs dans la salle d attente d Orly, bien habillés jusqu à la caricature, à destination de Boston, contrastant avec d autres voyageurs, sobrement vêtus, qui s envoleront en « expédition officielle » pour Moscou Simone de Beauvoir prend des notes sur les Soviétiques, les Hongrois et les Tchèques à l aérodrome de Moscou, et sur un Sud-Africain, également invité officiel du gouvernement chinois avec qui le couple de philosophes s entretient. Ce récit de voyage est enrichi d aperçus du paysage, rappelant la présence occidentale en Mongolie depuis le XVIIe siècle (savants, moines, aventuriers, etc.) « Comme Paris est loin ! Derrière moi le temps et l espace se sont si bien embrouillés, le système de nos besoins faim, soif, sommeil et de toute ma vie a été si radicalement lissé qu il me semble non avoir fait un voyage mais terminé un rite de passage, long, fatigant, et qui m a jetée insensiblement ailleurs. J écoute l aimable discours qu on nous adresse en chinois et qu un interprète traduit. Les porteurs de hautes fleurs écarlates, la moiteur de l air, la forte odeur végétale qui monte de la terre me suffoque. [ ] Jusqu ici quand je pensais à la Chine, je pensais à une histoire, une civilisation, un régime [ ] mais la Chine n est pas une entité politique ; je devine avec joie, qu elle a un ciel, ses couleurs, ses arbres, une chair » Le 16 décembre 1956, elle envoie un second fragment paginé 476, 486 bis. Il correspond au chapitre V, « La culture » : « Sous les Mandchous, la décadence du monde féodal se réflète dans la littérature ; elle commença à s évader des règles formelles ; des genres nouveaux se développèrent. Le roman devint autre chose qu un divertissement [ ] Le Rêve de la chambre rouge entre autres est caractéristique de cette période » Le 18 décembre 1956, elle envoie un dernier fragment paginé 757, 781 et 782. Il correspond au chapitre VIII « Villes de Chine » : « Elle fut la capitale des Song dont le règne coïncida avec le plus beau moment de la civilisation chinoise, et on la considère comme l Athènes de la Chine. [ ] Les maisons ne ressemblent pas à celles de Pékin. Au lieu de se cacher derrière des murs, elles exhibent des façades de deux à trois étages, garnies de fenêtres » En septembre-octobre 1955, Simone de Beauvoir est une invitée officielle du gouvernement chinois, comme beaucoup d autres écrivains européens. Elle s y rend avec Sartre. À son retour, elle souhaite raconter son expérience dans ce pays qui vient d achever sa révolution. L essai paraît chez Gallimard en avril 1957. Le manuscrit a, quant à lui, disparu, du moins de notre portée. Il s agit donc ici des derniers feuillets subsistants de l uvre. Les enveloppes confirment sans surprise qu elle y travaillait en 1956. Sylvie Le Bon de Beauvoir, fille adoptive de l écrivaine, note que l ensemble appartient à une version antérieure à la définitive, car sa mère a supprimé la quasi-totalité des feuillets numérotés de 25 à 30, modifiant profondément ses « Préliminaires ». Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Hamburgische Dramaturgie. 2 Bände. Hamburg, In Commission bey J.H. Kramer in Bremen, (1767-69). 5 Blätter, 415 Seiten, 1 Blatt, 410 Seiten. Mit 2 Titelvignetten und einer handschriftlichen Widmung von Gustaf Gründgens von 1937. Lederband des 19. Jahrhunderts mit Rückenvergoldung, beide Deckel mit marmoriertem Papierbezug. mis en vente par Antiquariat Daniel Schramm e.K.

    Etat : 0. Seifert 662; Lachmann/Munckert S. 408-10; Goedecke IV/1, 404, 103; Lessing-Katalog Wolfenbüttel 182; Borst 173; Neufforge S. 134.- Erste Ausgabe der bedeutenden Sammlung dramaturgisch-theaterkritischer Beiträge und das 'erste moderne Handbuch über dramatische Kunst.' (PMM 213). In Lieferungen vom 22. April 1767 bis Ostern 1769 veröffentlicht anlässlich der Gründung des Hamburgischen Nationaltheaters, als dessen Dramaturg Lessing berufen wurde.- Es fehlt das 71. Stück (Seiten 145-152).- Eigenhändiges Widmungsexemplar von Gustaf Gründgens (1899 - 1963) für seinen stellvertretenden Generalintendanten der Preußischen Staatstheater Berlin Alfred Mühr: 'Meinem lieben Mitstreiter Alfred Mühr, den ich während der drei Jahre unserer gemeinsamen Arbeit immer getreulich neben mir gefunden habe, wenn es besonders hoch herging in kameradschaftlicher Verbundenheit Gustaf Gründgens Weihnachten 1937.' Sprache: Deutsch Gewicht in Gramm: 500.

  • Image du vendeur pour Rare et longue lettre de jeunesse, évoquant son dés uvrement artistique et son désir ardent de retrouver son cercle d amis mis en vente par Le Manuscrit Français

    Eugène DELACROIX

    Date d'édition : 1820

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 4 800

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. DELACROIX, Eugène (1798-1863) Lettre autographe signée « E. Delacroix » à Félix Guillemardet [Souillac], « le 30 8bre [octobre] 1820 », 3 p. 1/2 grand in-4° très remplies Bris de cachet sur le second feuillet avec petit manque, Infimes trous de corrosion d encre par endroits, Quelques mots caviardés de sa main Adresse autographe sur la quatrième page : « À Monsieur Félix Guillemardet, rue Louis-le-Grand, à Paris » Rare et longue lettre de jeunesse, évoquant son dés uvrement artistique et son désir ardent de retrouver son cercle d amis « Vous êtes des amis fidèles et exacts. Je vous remercie bien tous de ne pas m oublier ; je te dois en particulier des remerciements. Au moment de rentrer pour longtemps dans la poussière d une étude, c est quelque chose que de sacrifier une promenade par un beau temps, pour prendre la plume pendant une heure ou deux. Mais je suis un sot et je dois juger d après mes propres sentiments de ce que tu éprouves en écrivant à un ami. C est un plaisir bien doux [ ] C est une chose si pénible que l absence ! avec quelle avidité on s attache à ce papier qui vous apporte la pensée de votre ami. On prend en lisant sa lettre un plaisir d avare [ ] Je ne pense jamais à aller en Italie1 sans être effrayé de ce que j aurai à souffrir durant ce long voyage. Vous me manquez tellement depuis deux ou trois mois. De quel il lirai-je donc vos lettres, quand je serai pour des années éloigné de vous, isolé au milieu d une ville de silence et peuplée de tombeaux, qu il me faudra de ferveur pour l étude, pour adoucir cet ennui. Vous serez deux encore vous autres. Il y aura toujours des St-Sylvestre et des réunions amicales. Qu il serait charmant de partir une caravane d amis pour aller s enfoncer et se faire oublier de la terre entière dans ce pays de poètes. Ma! comme dit l Italien : Ma et toujours Ma dans les affaires de ce monde. Si j osais, je me marierais. Ma! je m ennuie au milieu des requêtes, j aimerais mieux voyager que de grossoyer Ma! je voudrais bien être philosophe et résister au choc de cent misères qui m affligent, me domptent et ne méritent que le mépris d une âme élevée Encore une fois Ma. Ce serait pourtant par ce dernier point qu il serait important de commencer : car lui gagné, tous les Ma qui naissent des contrariétés de cette vie perdraient tous leurs aiguillons, se dissiperaient en fumée à la première sortie d une philosophie bien ferme et bien assise. Tu serais donc d avis de ne pas inutilement user nos souliers sur le pavé St-Jacques, sans profit pour notre instruction. Quand nous sortons de là, nous allons nous promener et nous divertir au soleil, comme des académiciens qui ont dans leur poche leur jetons de présence et qui descendent les degrés de l Institut avec un visage épanoui et un air de complaisance. Que dis-je : non satisfaits d insulter la sainteté de la matière par notre paresse au travail, nous rions sans pitié de ces piocheurs vigoureux qui ne perdent pas un mot, qui couchent jusqu à Messieurs sur le papier et qui pour rien n y mettraient l eau sucrée, les lunettes et l Ave Maria s il y en avait. Voilà des crimes : Voilà les nôtres de l année tout entière. Et puis, ayez la fièvre, vous vous plaignez comme une femme, et cent autres faiblesses qui en dérivent. Pour en finir sur ce sujet, attendons et nous verrons si nos forces seront encore au-dessous de notre volonté. Je suis bien aise de voir que tu apprécies Piron [Achille Piron (1798-1865), son ami d enfance]. C est un jeune homme sincèrement attaché à ses amis. S il se pique quelque peu d une légère négligence, c est que lui-même ne néglige point, et qu il fait tout pour leur être utile. Je me suis beaucoup attaché à lui. La dernière année que je fis au Lycée2 [Impérial, actuel Lycée Louis-le-Grand à Paris], je n eus presque de commerce qu avec lui : nous avons supporté ensemble les fureurs du Sieur Burnouf [Jean-Louis Burnouf (1775-1844), professeur de grecque et latin], nous avons ensemble dormi aux éternelles séances. Signé par l'auteur.

  • DALI Salvador

    Edité par Jean-Janques Pauvert, Paris, 1963

    Vendeur : Librairie-Galerie Emmanuel Hutin, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

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    Cartonnage illustré éditeur. Etat : Très bon. Dali (illustrateur). Edition originale. Edition originale de cet "Interprétation paranoÏaque critique" du célèbre tableau de Millet, objet de tous les phantasmes de Dali. - Beau cartonnage illustré de l'éditeur, toile, ruban et boucle d'attache à la manière d'un dossier d'archives. Nombreuses illustrations in et hors texte. Exemplaire portant sur le faux-titre et le feuillet blanc en regard un ENVOI autographe signé au stylo bille bleu avec un DESSIN original lui aussi signé de Salvador DALI à Serge Jhuet (sic). La composition figure les deux personnages du tableau de Millet, au soleil couchant. >>> Dali remercie dans sa dédicace Serge Jouet, professeur de philosophie et réalisateur d'émissions radiophoniques au Service de la Recherche créé pour l'ORTF par Pierre Schaeffer. Le peintre avait participé le 2 janvier 1963 à l'émission « Analyse spectrale de l'Occident - Le peintre de la vie moderne », avec Marie-Thérèse Forges, Julien Cain, Michel Drucker et Edouard Pignon. Dédicacé par l'illustrateur.

  • EUR 4 500

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    1 lettre autographe signée 1 In-4 [20 décembre 1859] Enveloppe et autographe avec cachet postal. l'encre a rongé le papier par endroit (sans gravité), petites déchirures réparées. Lettre de Baudelaire (signée "C.B.") adressée au directeur de la Revue Internationale, Casimir de Rode, à Genève. Il se plaint de la légèreté avec laquelle ses vers sont traités dans cette revue genevoise quivenait de publier, avec de nombreuses erreurs, la traduction de Baudelaire d'Eureka d'Edgar Allan Poe. "- Aujourd hui 20, je n ai pas encore le numéro du 5 - Ainsi, cette fois encore je n aurai pas d épreuves. - Je vous assure que vous finirez par me déshonorer. Non seulement la philosophie a besoin d une absolue correction; mais tous les imprimeurs altèrent les vers. Dans un de vos numéros j en ai compté, coup sur coup, plusieurs tout à fait faux. Bien à vous. C.B. J avais encore des vers, mais, ma foi! Cela me fait trop de peur. J aurais En tout cas, que vous désiriez ou altérer quoi que ce soit, ou ne pas envoyer d épreuves, je crois qu il vaudrait mieux ne pas les imprimer." Mention de Casimir de Rode en pied de la Lettre : "Est-ce ce matin que nous allons à l'hôpital cantonal? Et à quelle heure? Casimir". Lettre publiée dans la Correspondance de la Pléiade (tome 1, page 642) Ancienne collection Armand Godoy (n°38) Poète français.

  • Image du vendeur pour Poèmes secrets mis en vente par Librairie des Colporteurs - Manuscrit

    DALI (Salvador) & APOLLINAIRE (Guillaume)

    Edité par Argillet, Paris, 1967

    Vendeur : Librairie des Colporteurs - Manuscrit, Grézillac, France

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 4 500

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    EUR 18 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Salvador Dali (illustrateur). 1ère Édition. DALI (Salvador) & APOLLINAIRE (Guillaume). Poèmes secrets. Paris, Argillet, 1967. In-folio, 72 p. pl., en feuillet sous couverture etampée d?une composition de Dali, chemise revêtue de la signature dorée de Dali et emboitage de l?éditeur décoré d?un portrait doré d?Apollinaire par Dali. Edition limitée à 325 exemplaires numérotés seulement, celui-ci un des exemplaires numérotés du tirage principal sur Arches blanc signé et daté par Dali au crayon, contenant en plus un tirage argentique d?une photographie de Dali non signalé. Apollinaire et Dali ont tous deux été des acteurs centraux du mouvement surréaliste : Apollinaire a théorisé et popularisé le terme "surréalisme" dès 1917, influençant profondément les artistes de l'époque et Dali est devenu l'un des peintres surréalistes les plus célèbres dans les années 1930. Leurs univers créatifs partagent de nombreuses affinités, notamment dans l'exploration de l'inconscient, du rêve et de l'irrationnel. Les 18 pointes sèches originales de Dali, soit placées dans le texte d'Apollinaire, soit hors-texte, reflètent ainsi cette sensibilité surréaliste commune. Dali a su capter l'essence onirique et fantastique des poèmes d'Apollinaire à travers un langage visuel singulier, mêlant des éléments figuratifs et abstraits, familiers et étranges. Ses compositions jouent sur les distorsions d'échelle, les métamorphoses d'objets et de corps, apportant un éclairage unique sur les « Poèmes secrets », saisissant la dimension secrète, mystérieuse et hermétique de ces textes, en les traduisant dans un langage visuel tout aussi énigmatique. Ses interprétations picturales enrichissent ainsi la compréhension de cette ?uvre poétique complexe et fascinante. Griffure sur l?emboîtage (voir photo spécifique), quelques très légères traces sur trois feuillets de texte et autres défauts mineurs. Signé par l'illustrateur.

  • Image du vendeur pour Fantastique et exceptionnel Cours manuscrit mis en vente par PRISCA
    Bonne affaire

    Henri Bergson

    Date d'édition : 1907

    Vendeur : PRISCA, Paris, France

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale Signé

    Bonne affaire

    EUR 4 200

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    EUR 9 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Couverture souple. Etat : Très bon. Edition originale. Fantastique et exceptionnel Cours manuscrit pris par un élève en philosophie. Il s'agit d'un cahier de format In-8. Il se compose d'une première partie de 67 pages sur la formation des idées générales (cours de 1907-1908) et d'une seconde partie sur la valeur des idées générales (10 pages). Puis une troisième partie sur la pensée, sa nature et les rapports avec le langage et l'activité cérébrale de 49 pages, cours donné en 1908-1909. Enfin, un cours de 1907-1908 sur les théories et principes de la connaissance humaine de 48 pages, Matière et mémoire. Ce livre explore les fonctions du cerveau, propose des considérations sur les problèmes de la relation entre l'esprit et le corps. Mais, soixante trois ans après la parution de L'Évolution créatrice et dix ans après la découverte de l'ADN par Watson et Crick, la validité scientifique de la théorie de l'élan vital est fortement contestée par Jacques Monod (1910-1976) dans son essai,Le Hasard et la Nécessitéen 1970. La question des rapports réciproques entre le langage et la pensée est une question importante d'abord dans la mesure où la plupart des philosophes ont tenté d'y répondre, mais ce sujet est aussi une sorte de faux problème dans la mesure où le langage et la pensée ne se situent pas au même niveau de réalité. Pour autant, il y a une véritable harmonie cérébrale entre le langage et la pensée. Quand on parle du rapport entre le langage et la pensée, on se demande dans quel cas ce rapport peut avoir un intérêt pour l'exercice même de la pensée. Donc il ne s'agit pas de savoir « qu'est-ce que la pensée » et « qu'est-ce que le langage » pour comprendre les rapports entre eux mais au contraire penser leurs rapports mutuels. Cela permet alors de comprendre l'un et l'autre et l'un par rapport à l'autre. En effet, les choses sont le produit de leur relation et leur définition découle de leur interaction. Le problème du rapport du langage et de la pensée se pose quand on commence à se demander dans quelle mesure le langage aide ou n'aide pas la pensée à penser et vice versa. D'un côté, toute pensée semble passer nécessairement par le langage, mais de l'autre, elle semble ne pas toujours emprunter la voie du langage pour se réaliser. La pathologie clinique est là pour nous le rappeler. Alors, comment répondre à toutes ces questions ? Ce cours permet de lire et d'entendre la parole du philosophe. Il fut donné l'année de publication de son fameux livre L'évolution créatrice . Notons qu'un autre cours manuscrit inédit de Bergson donné aussi au Collège de France fut édité récemment Cours manuscrit pris par un élève en philosophie. Il s'agit d'un cahier de format In-8. Il se compose d'une première partie de 67 pages sur la formation des idées générales (cours de 1907-1908), notre cours en est extrait, et d'une seconde partie sur la valeur des idées générales. Puis une troisième partie sur la pensée et l'activité cérébrale de 49 pages, cours donné en 1908-1909. [4] En 1902-1903, Bergson donnait au Collège de France un cours intitulé Histoire de l'idée de temps. Longtemps resté inédit, à l'exception de deux leçons éditées par Arnaud François dans le premier volume des Annales bergsoniennes, il est aujourd'hui disponible dans une édition critique établie, annotée et présentée par Camille Riquier. Ce cours publié aujourd'hui sur « l'histoire de l'idée de temps » marque le début de « la gloire de Bergson ». Il constitue, avec tous ceux donnés au Collège de France, le trait d'union entre l'oeuvre écrite à laquelle le philosophe tenait exclusivement, et l'enseignement oral dont provient la renommée de l'homme. "L'histoire de l'idée du temps". Ce premier inédit s'inscrit dans le projet plus large des Puf de mettre en place une édition critique de l'oeuvre de Bergson, dirigée par Frédéric Worms (Pr à l'Ecole Normale Supérieure de Paris) et menée par une équipe de c. Signé par l'auteur.