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  • Image du vendeur pour Le chef-d uvre d Étienne Carjat, seul tirage d époque connu mis en vente par Le Manuscrit Français

    [BAUDELAIRE] Étienne CARJAT

    Edité par 1862, 1862

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 1 étoile, Learn more about seller ratings

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    Photographie Signé

    EUR 90 000

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    Pas de couverture. Etat : Bon. [BAUDELAIRE] CARJAT, Étienne (1828-1906) Tirage albuminé d époque [Paris, entre fin 1861 et début 1862]. Timbre humide « Et. Carjat » (25,1 x 18,5 cm) Contrecollé sur carton avec timbre sec du photographe (31,8 x 24,9) Angles du montage découpés, quelques taches, pupilles retouchées, annotations au stylo bille au verso Le chef-d uvre d Étienne Carjat, seul tirage d époque connu Ami du poète, le photographe est aussi caricaturiste et directeur de périodiques. Il accueille de Baudelaire des textes dans son hebdomadaire Le Boulevard. Surtout, il laisse de lui de magnifiques portraits photographiques, pris au cours de trois séances, à la fin de 1861 ou au début de 1862, en 1863 et en 1866. Lors de la première séance, Étienne Carjat prend trois clichés différents, où Charles Baudelaire apparaît dans trois poses successives : debout, assis, et, comme ici, en buste le plus intense avec son cadrage rapproché dramatique. Ces portraits font l objet d une annonce publicitaire de mise en vente publiée dans Le Boulevard du 12 janvier 1862. A ne pas confondre avec la photoglyptie publiée postérieurement dans la série Galerie contemporaine, ce tirage d époque (du vivant de Baudelaire), infiniment plus rare, est probablement le seul encore conservé. Le timbre à l adresse de la rue Laffitte permet de situer ce tirage entre le moment où est pris le cliché et celui où Étienne Carjat déménage rue Pigalle, en 1866. Il installe en effet son premier studio au n° 56, rue Laffitte, à Paris, en 1861, mais, faisant face à des ennuis d argent et à des disputes avec ses associés Georges-Mathurin Legé et Sosthène Bergeron-Danguy, il est contraint de leur vendre en 1866 son atelier et son fonds. Legé et Bergeron utilisent alors un timbre sec conservant le nom de Carjat mais avec le leur ajouté. Ce portrait est devenu le plus célèbre du poète « C est une grande épreuve qui n a rien à envier aux portraits de Nadar, ni l extraordinaire assise de la figure, ni le clair-obscur dramatique qui creuse les traits, donnant au regard une intensité presque insoutenable tant elle est douloureuse » (Cat. Nadar, 1994, p. 84) Baudelaire a beau fortement désapprouver la photographie, ses carnets rapportent de fréquentes visites chez Carjat. Baudelaire en dit : « Cela [le portait] n est pas parfait, parce que cette perfection est impossible, mais j ai rarement vu quelque chose d aussi bien » (cité d après cat. Carjat, 1983, p. 22) Le précieux exemplaire de la mère de Charles Baudelaire Caroline Dufaÿs puis Baudelaire puis Aupick (1794-1871), avec qui le poète entretint des relations souvent houleuses mais passionnelles et en tout cas étroites. Provenance : Félicité Baudelaire, née Ducessois (1812-1902), veuve du demi-frère de Charles Baudelaire, Alphonse (1805-1862). Charles Baudelaire, qui la critiqua sur le tard, fit mine de la courtiser dans ses jeunes années pour agacer Alphonse, et lui marqua ensuite longtemps de la sympathie. Elle reçut une partie des biens de Caroline Aupick en 1871, et les souvenirs baudelairiens qui s y trouvaient passèrent ensuite entre les mains des enfants de son frère Félix Ducessois (1826-1897) Félicité n ayant pas eu d enfant. Puis Henri et Louise Ducessois (neveux de Félicité), puis Geneviève et Raffael Ducessois. Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Les Fleurs du mal mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    BAUDELAIRE Charles

    Edité par Poulet-Malassis & de Broise, 1857

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale

    EUR 69 000

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    couverture souple. - Poulet-Malassis & de Broise, Paris 1857, 12,8x19,3cm, broché sous coffret. - | Très rare édition originale brochée, telle que sortie des presses | Édition originale imprimée sur vélin d'Angoulême, exemplaire bien complet des six pièces condamnées et comportant toutes les coquilles des pages 29, 31, 43, 45, 108, 110 et 217 propres à l'édition originale à l'exception de la faute à « s'enhardissant » page 12, corrigée dès le début du tirage. Très rare « premier état » de la couverture (Jean de Schelandre 1385-1636 sur le deuxième plat de couverture et le prix de 3 frs sur le dos). Minuscules déchirures marginales sans gravité sur les plats, discrètes restaurations sur le dos, rares et légères piqûres éparses attestant de l'état originel de l'exemplaire, non lavé ni collé contrairement à la plupart des exemplaires. Notre exemplaire est présenté dans un coffret sur-mesure reproduisant la couverture et le dos du livre broché, ensemble signé Julie Nadot. Exemplaire broché à toute marge tel que paru d'une insigne rareté. En effet, l'importance capitale de cette uvre en fait une des pièces bibliophiliques les plus universellement recherchées et traditionnellement luxueusement reliées, à l'exception des exemplaires modestement reliés à l'époque par les quelques admirateurs contemporains et amis du poète. Les exemplaires conservés dans leur brochure d'origine demeurent une exception dont il conviendrait sans doute d'établir un inventaire détaillé. De nombreuses questions restent en suspens à propos de l'impression et de la diffusion de cette uvre, pourtant majeure dans la littérature française. Ainsi présente-t-on souvent les exemplaires non expurgés comme des exemplaires vendus avant la « ridicule intervention chirurgicale » (pour reprendre l'expression de Baudelaire) opérée par Poulet-Malassis sur les 200 exemplaires encore disponibles. En réalité, la correspondance de Baudelaire, comme celle de Poulet-Malassis, révèle que la vente fut loin d'être aussi fulgurante et que la plupart des exemplaires ont tout simplement été retirés et « mis en lieu sûr » par l'auteur et l'éditeur : « Vite cachez, mais cachez bien toute l'édition ; vous devez avoir 900 exemplaires en feuilles. - Il y en avait encore 100 chez Lanier ; ces messieurs ont paru fort étonnés que je voulusse en sauver 50, je les ai mis en lieu sûr [.]. Restent donc 50 pour nourrir le Cerbère Justice » écrit Baudelaire à Poulet-Malassis le 11 juillet 1857. Son éditeur s'est exécuté immédiatement en répartissant son stock chez divers « complices » dont Asselineau auquel il écrit, le 13 juillet : « Baudelaire m'a écrit une lettre à cheval que j'ai reçue hier et dans laquelle il m'annonce la saisie. J'attends à le voir pour le croire, mais à tout événement nous avons pris nos précautions. Les ex. sont en sûreté et profitant de votre bonne volonté nous mettrons aujourd'hui au chemin de fer. une caisse contenant 200 ex. en feuilles que je vous prie de garder jusqu'à mon prochain voyage. » Nous n'avons pas trouvé de trace du retour à la vente de ces exemplaires mis en réserve. Pourrait-on établir un lien entre ces exemplaires non brochés et les divers tirages de la couverture dont on ne connaît pas véritablement la cause - les corrections étant à peu près insignifiantes ? Ces exemplaires ont-ils d'ailleurs tous été remis en vente intacts, malgré le jugement ? La rareté des exemplaires de l'édition originale des Fleurs du Mal, et plus encore des exemplaires brochés tels que parus, pourrait laisser soupçonner une disparition, au moins partielle, des exemplaires non vendus et soustraits à la censure. Ouvrage fondateur de la poésie moderne, préfigurant les uvres de Lautréamont, Rimbaud et Mallarmé, Les Fleurs du Mal n'est pourtant connu qu'à travers sa seconde version, abondamment corrigée et recomposée en 1861 par le poète. L'édition originale de 1857 est ainsi une uvre unique qui ne sera jamais rééditée sous cette forme princeps. Les quelques exem.

  • Image du vendeur pour [Recueil manuscrit de poésies de la Renaissance.] mis en vente par Hugues de Latude

    RONSARD

    Edité par 1575, 1575

    Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Signé

    EUR 60 000

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    *** Un recueil de poésies sur l'amour, dans une magnifique reliure de l'époque, superbement calligraphié et orné de grandes initiales, de culs de lampes et de fleurons peints en or et en couleurs. Il est daté, au f. 27v, de 1575. On y repère des poésies de Ronsard, Mellin de Saint-Gelais, Desportes, Jean Bastier de La Péruse, Clément Marot . D'autres sont inédites. Sur le premier plat de la reliure figurent les initiales "I. D. M." et la devise "Non sans regret" et sur le second plat, "A.D.G." et "Tousjours loyal". Tout au long de ce recueil on retrouve ces devises et initiales : 3 fois pour "I. D. M.", écrit aussi "J. D. M." et 6 fois pour "A.D.G." Tout laisse penser que certaines de ces poésies anonymes sont des mystérieux "A.D.G." et/ou à "J. D. M." Un examen attentif du volume nous permet de trouver au moins un nom. Au verso du second feuillet, figure à l'envers, sans doute par décharge : "Toujours loyal" et la signature : A. de Gandt. Ce nom nous oriente vers le Nord de la France ou la Flandre méridionale. Une hypothèse confirmée par le style de la reliure. Notons par ailleurs, que l'on peut lire dans ce recueil au moins 5 sentences en espagnol (f. 36v, 84 87, 93, 123). Certaines poésies destinées au chant, ou "chansons", qui figurent dans ce volume ont été mises en musique par Thomas Créquillon, Claude Goudimel, Jehan Chardavoine. et on en ignore toujours les auteurs. Ce A. de Gandt pourrait bien être de ceux-ci. Notons par ailleurs que certaines des poésies inédites de ce recueil ont été écrites par une femme. "Le début de la décennie 1570-1580 constitue un tournant de l'histoire de la poésie en France. Au moment où l'école de la Pléiade voyait disparaître quelques-uns de ses premiers membres, une nouvelle génération de poètes inspirée par l'exemple de Philippe Desportes apparut, qui allait quelque peu concurrencer la domination de Ronsard. Une nouvelle esthétique mondaine et néopétrarquisante, teintée de néoplatonisme, se diffusa dans la poésie. Son public n'était plus composé de savants humanistes mais des gens de la Cour et des "salons" ou cercles qui se multipliaient autour de personnages influents. L'une des particularités de la poésie produite dans le cadre de ces "salons" est d'avoir souvent fait l'objet de copies manuscrites, conservées dans des recueils plus ou moins homogènes, qu'on peut désigner comme des albums. Rarement autographes, les poèmes consignés sont le témoignage des échanges littéraires, philosophiques ou musicaux de leurs participants ou de contributeurs extérieurs. Surtout, les albums constitués au début des années 1570 présentent souvent des versions manuscrites antérieures à leur diffusion imprimée. Ils informent ainsi autant l'histoire sociale et l'étude des pratiques culturelles, que l'histoire littéraire, en éclairant un chapitre déterminant de leur génétique textuelle." François Rouget, Poésie et sociabilité en France vers 1570. Voici les pièces que nous avons pu attribuer : -Thomas Créquillon, "Oncques amour ne fut sans grand langueur" (f. 36v). - Jean Bastier de La Péruse, "Amour n'est autre chose" (36v). - Claude Goudimel, "Je souffre passion d'une amour forte" (60). - Clément Marot, "Secourez-moi Madame par amours" (62v). "Je ne me confesseray point" (34v). - Philippe Desportes, "Blessé d'une plaie inhumaine" (101). - Mellin de Saint-Gelais, "Combien est heureuse la peine de celer une flamme amoureuse" (52). - Ronsard, "Las ! Je n'eusse jamais pensé" (71v), "Qui veult sçavoir amour & sa nature" (117). - On retrouve "Tu t'en vas ma mignone" (139) que l' dans le "Recueil et eslite de plusieurs belles chansons joyeuses, honnestes et amoureuses" (1576) de Jehan Chardavoine, qui l'a mis en musique. Les initiales "J. D. M." apparaissent sur les feuillets : 11v, 36, 93. Celles de "A.D.G." : f. 16, 23v, 27v, 52, 141v, 158. Provenances : - Catalogue de la bibliothèque de Mme Théophile Belin, I, 1936, n°37. - Bibliothèque poétique de Jean Paul Barbier-Mueller, 2011, n° 102. *** In-4 de (2), 163 ff. Maroquin rouge, dos orné, plats richement ornés d'une plaque azurée avec un médaillon central peint en noir, écoinçons, fers azurés en coins, filets dorés en encadrement d'une bande peinte en noir et de filets dorés, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * A manuscript collection of love poems from 1575. There are poems by Ronsard, Mellin de Saint-Gelais, Clément Marot and Philippe Desportes. Others are unpublished and their authors are perhaps those who composed this manuscript. I think it's a man and a woman whose motto is here 'Not without regret" and whose initials are 'I.D.M.', and on the other side 'Always loyal' and with the initials 'A.D.G.' One can find the name of this 'A.D.G.' here upside down 'A. de Gandt', a family name from the North of France or from southern Flanders. - -.

  • Image du vendeur pour Fables mis en vente par Librairie  Amélie Sourget

    La Fontaine

    Date d'édition : 1668

    Vendeur : Librairie Amélie Sourget, Paris, France

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale

    EUR 60 000

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. LA FONTAINE, Jean de. FABLES CHOISIES, MISES EN VERS PAR M. DE LA FONTAINE. Paris, Claude Barbin, 1668. In-4 de (28) ff., 284 pp., (1) f., (1) f. bl. Maroquin vert, large dentelle dorée encadrant les plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de Trautz-Bauzonnet. 232 X 171 mm. « Édition originale des Fables de La Fontaine donnée par La Fontaine lui-même, contenant les six premiers livres. Elle est rare et fort recherchée » (Claudin, n°164). Tchemerzine, III, 865-866 ; Brunet, III, 750 ; En Français dans le texte, n°105. Edition originale des six premiers livres des Fables de La Fontaine, riche de 124 fables. Cette édition originale avait été composée pour le Dauphin, fils de Louis XIV (dont les armes ornent la page de titre). Le fabuliste s y montre fidèle à l esprit de ses modèles, Esope et Phèdre, qu il se contente d égayer par des traits nouveaux ou familiers, mais Les Fables de 1668 marquent une date capitale dans l histoire du genre, dès l Antiquité, l apologue était passé de la prose grecque aux vers latins il appartient à La Fontaine de l avoir annexé véritablement à la poésie (En Français dans le texte). L édition est illustrée de 118 eaux-fortes signées François Chauveau et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois. Brunet fut l un des premiers bibliographes à souligner l extrême rareté des exemplaires conservés dans leur première reliure, « les Fables de La Fontaine étant passées entre les mains des enfants ». Jules Le Petit et Brunet ne signalent d ailleurs que des exemplaires reliés au XIXe siècle, ceux reliés comme le présent exemplaire par Trautz-Bauzonnet atteignant les plus fortes enchères : Répertoire Morgand et Fatout (1878), mar r. par Trautz, 3 400 Fr. Or ; Vente Guy Pellion (1882), mar. r. doublé de mar. bl. par Trautz 3 600 Fr Or ; Vente J. Renard (1881), mar. r. par Capé, 1 400 Fr. Or ; en maroquin de Duru 495 Fr Or Chedeau. 3 600 Fr Or et 3 400 Fr Or relié par Trautz-Bauzonnet en 1882 et 1878 ; 1 400 Fr Or relié par Capé en 1881 ; 495 Fr Or relié par Duru sont des prix considérables rapportés aux 10 F Or qui marquent à cette époque l entrée des livres dans le domaine de la haute bibliophilie. Précieux et bel exemplaire revêtu d une superbe reliure de Trautz-Bauzonnet en maroquin vert orné d une luxueuse dentelle dorée. Il possède en outre les deux corrections à l encre de l époque aux feuillets H1R (le mot « pas », barré, il sera remplacé par « plus ») et Y4v (le mot « Bien » biffé), présentes dans quelques exemplaires. Le dernier exemplaire passé sur le marché relié en simple vélin de l époque, fut vendu il y a 11 ans 325 000 (le 20 juin 2006 chez Pierre Bergé Livre du Cabinet Bérès, 20 juin 2006, n°46). Il possédait une seule correction manuscrite contemporaine à la page 176 ; le mot « bien » a été barré à la dixième ligne à partir du bas et il a, en effet, été supprimé dans les éditions suivantes. De la bibliothèque Cécile Eluard.

  • APOLLINAIRE, Guillaume.

    Date d'édition : 1913

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    EUR 59 000

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    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Mercure de France, 1913.In-12 de 1 f. bl., faux-titre, titre, texte des pp. 7 à 200, 2 ff. de table, achevé d'imprimer, 1 f. blanc. Dans une riche reliure signée de Paul Bonet datée de 1962, couverture bi-partie, un tiers en box vert, deux tiers en box blanc, séparés verticalement. Un élégant décor vertical en box cache la séparation des peaux : ce décor abstrait est mosaïqué par de petites pièces où alternent le noir, le gris, le rouge, l'orange et le jaune. De chaque côté de ce motif sont mosaïquées de façon symétrique des petites formes géométriques variées : tons chauds (rouge, orange, jaune et blanc) sur le fond vert, et tons froids (noir, gris et vert) sur le fond blanc. Les deux plats sont ornés du même décor, de façon symétrique par rapport à l'axe du dos ; le box blanc est donc à droite sur le premier plat et à gauche sur le deuxième. Les doublures sont en daim blanc, les gardes en daim vert. Tranches dorées, couvertures spéciales de teinte brique conservées. Chemise de demi-maroquin vert à bandes et étui vert. Dimensions de la reliure : 184 x 115 mm. --- Édition originale du premier recueil de poèmes d'Apollinaire.Le recueil est composé de textes pour la plupart éparpillés dans diverses Revues et qui offrent le reflet mêlé de la poésie d'Apollinaire entre 1898 et 1912. Au cours de la correction des épreuves, le poète a systématiquement supprimé toute ponctuation de ses textes, procédé qui fut considéré comme une innovation importante et qui fut vivement critiqué ;« Le rythme même de la coupe des vers, voilà la véritable ponctuation. », expliquait Apollinaire en 1913. (Collection littéraire Lagarde et Michard, XXe siècle, p. 41 ; Histoire de la Littérature Française, Hatier, XXe siècle, p. 86).Parue après la rupture de la liaison d'Apollinaire avec le peintre Marie Laurencin, cette ?uvre assura la gloire du poète et exerça une influence considérable sur la poésie de la prem /// Paris, Mercure de France, 1913.12mo [184 x 115 mm] of 1 bl. l., half-title, title, text from pp. 7 to 200, 2 table ll., imprint, 1 bl. l. In a rich binding signed Paul Bonet dated 1962, two-part cover, a third in green box-calf, two thirds in white box-calf, separated vertically. An elegant vertical decoration in box-calf hides the separation of the skins: this abstract decoration is patchworked with parts alternating black, grey, red, orange and yellow. On each side of this motif varied geometric shapes are symmetrically patchworked small geometric shapes varied: warm tones (red, orange, yellow and white) on the green background, and cold tones (black, grey and green) on the white background. The two covers are decorated with the same decoration, symmetrically with respect to the axis of the spine; the white box-calf is on the right on the first cover and on the left on the second. The doublures are in white suede, the endpapers in green suede. Gilt edges, special wrappers in brick color bound in. Green striped half-morocco folder and green case. --- Original edition of the first collection of Apollinaire's poems.The collection is composed of texts mostly scattered in various magazines and which offer the mixed reflection of the poetry of Apollinaire between 1898 and 1912.During the proofreading, the poet systematically suppressed any punctuation of his texts, which was considered an important innovation and was strongly criticized; "The very rhythm of the cutting of the verses is the true punctuation". Apollinaire explained in 1913. (Collection littéraire Lagarde et Michard, 20th century, p.41, Histoire de la Littérature Française, Hatier, XXe siècle, p.86).Published after the break of Apollinaire's liaison with the painter Marie Laurencin, this work assured the poet's glory and exerted a considerable influence on the poetry of the first half of the century."In Alcools, Apollinaire's poetry reaches his highest and purest form, so much one feels sinceri.

  • Image du vendeur pour [Le Spleen de Paris] Petits poëmes en prose - Les Paradis artificiels mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    BAUDELAIRE Charles

    Edité par Michel Lévy frères, 1869

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale

    EUR 46 000

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    EUR 30 Frais de port

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    couverture souple. - Michel Lévy frères, Paris 1869, 12,5x18,8cm, broché. - "Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience?" (A Arsène Houssaye, p. 2). Edition originale des Petits poëmes en prose postérieurement intitulés Le Spleen de Paris - Petits poëmes en prose, un des rarissimes exemplaires imprimés sur hollande, seuls grands papiers. Infime restauration en marge du premier plat. Préface de Baudelaire sous forme de lettre à Arsène Houssaye dans laquelle le poète expose cet ambitieux projet littéraire. Les poèmes sont suivis dans ce volume des Paradis Artificiels, en seconde édition. La page de faux-titre porte l'intitulé : "Oeuvres complètes". L'ouvrage, constituant le quatrième volume des uvres complètes de Charles Baudelaire, se vendait séparément, l'édition de ces uvres complètes s'échelonnera sur trois ans. Rarissime exemplaire imprimé sur hollande, seuls grands papiers : il en aurait été tiré moins de dix. Le seul exemplaire broché, tel que paru, que nous avons pu recenser. *** Ouvrage canonique du mouvement littéraire moderniste, les Petits poëmes en prose se présentent comme l'un des exemples les plus anciens et les plus réussis d'une écriture spécifiquement urbaine, l'équivalent textuel des scènes de ville des impressionnistes. Leur influence sur la poésie moderne sera immense et ouvrira la voie aux Illuminations rimbaldiennes, aux Chants de Maldoror de Lautréamont, au Drageoir aux épices de Huysmans - comme le remarque Cheryl Krueger « Le Spleen de Paris a également changé le cours de la poésie au-delà de la France, influençant les futurs poètes en prose : Jorge Luis Borges, T.S. Eliot, Franz Kafka, Rainer Maria Rilke, Walt Whitman et Gertrude Stein, pour n'en citer que quelques-uns ». Parmi les cinquante poèmes originaux assemblés dans ce recueil, cinq n'avaient même pas fait l'objet de parution en revue. Aussi chaotique en apparence que Les Fleurs du Mal étaient architecturalement organisées, cette édition originale reprend le « désordre choisi » par Baudelaire. Il a lui-même considéré ses poèmes en prose comme le pendant contradictoire de ses Fleurs, « mais avec beaucoup plus de liberté, et de détails, et de raillerie » (lettre à Jules Troubat, 16 février 1866). Cette correspondance est établie par la présence de poèmes-miroirs entre les deux recueils, comme « La Chevelure » et « Un hémisphère dans une chevelure ». Le poète opère ainsi un tournant définitif vers la modernité en créant une poésie se délectant de ses propres contradictions, « contenant des multitudes » selon le célèbre vers de Walt Whitman, autre grand peintre de la vie moderne. Baudelaire sera le premier à ouvertement revendiquer le poème en prose, deux termes qui se définissaient en creux - faisant donc s'effondrer une des barrières sémantiques les plus importantes entourant le genre poétique. Il n'est connu que quatre autres exemplaires sur hollande, tous reliés : - L'exemplaire de Charles Asselineau (relié par Capé, Masson-Debonnelle) à la bibliothèque Jacques Doucet, Paris - L'exemplaire des bibliothèques Noilly, Hayoit et Pierre Leroy (relié par Chambolle-Duru) - Un exemplaire en demi-maroquin vert (vente Porquet, 1888) - Un exemplaire en demi-maroquin rouge (vente Teschener, 1891) Une véritable rareté bibliophilique, renfermant les radicales productions d'un poète maudit, qui invita la prose dans sa poésie après en avoir maîtrisé la rime. Vicaire, I, 350. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] "Who among us has not, in his days of ambition, dreamed the miracle of a poetic prose, musical without rhythm or rhyme, supple and agile enough to adapt to the lyrical movements of the soul, to the undulations of daydreams, to the leaps of consciousness?" (A Arsène Houssaye, p. 2). First edition of Baudelaire's Petits poëmes en p.

  • Image du vendeur pour Marguerites de la marguerite des princesses, tresillustre Royne de Navarre AND Suyte des Marguerites de la. . mis en vente par Arader Books

    EUR 45 726,05

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    Hardcover. Etat : Near fine. First. THE de BOURDIGALLE--DOUBLE--QUENTIN-BAUCHART--RAHIR--ODIOT--BURTON COPY. Two volumes. Lyon: Jean de Tournes, 1547. First edition, Mortimer B. Octavo (6 ½" x 4", 161mm x 101mm). [Full collation available.] Bound in later (late-XVIIIc?) polished red morocco with a triple gilt fillet border and corner rosettes. On the spine, five raised bands. Title gilt to the second panel. Gilt fillet to the edges of the boards. Gilt inside dentelle, marbled end-papers. All edges of the text-block gilt. Green silk marking ribbons. A very little rubbing at the extremities. Vol. I bowed. The odd passage of foxing, perhaps based on soiling. Altogether a lovely, unusually tall set (>25mm at the lower edge, with the lower deckle preserved at, e.g., I.F4-6). Book-labels to the front paste-down of vol. I (top-to-bottom): Léopold Double (gilt armorial to oval red morocco, "EX MUSEO L DOUBLE"); Ernest Quentin-Bauchart ("EX/LIBRIS/QUENTIN/BAUCHART" gilt to oval red morocco); paper label of "A.W." (beneath a lion rampant couped atop a torse, within a beveled triple-fillet rectangular frame), completed in ink manuscript "850"; Edouard Rahir ("Ex/Libris//Edouard/RAHIR" on an open book gilt to octagonal red morocco). To the verso of the first free end-paper of vol. I (top-to-bottom): Ernest Odiot (oval paper label with a cipher of two E's reversed around an O), Henri Burton ("EX-LIBRIS/HENRI BURTON/LYON-GENÈVE" gilt to rectangular red morocco). On the title-page, ink-stamps "[?] De Bourdigalle" with the motto "Non est mortale quod opto." flanking the date. Faded inscription to the head of the title-page in an early (XVIc?) hand, perhaps beginning "domus pro." i.e., indicating an institutional ownwerhsip. Labels of Double, Quentin-Bauchard and "A.W" only to the front paste-down of vol. II. Marguerite, Queen of Navarre (1492-1549) was a humanist on the level of Castiglione and Erasmus, with whom she corresponded (he more enthusiastic about her than she him). Born to Charles d'Orléans, Count of Angoulême (a great-grandson of Charles V of France), she married (after an unpleasant and unproductive first marriage) Henry II of Navarre in 1526. Her greater stage was, however, the court of her brother, who ruled as François I, one of France's most celebrated kings. There the brother-and-sister court attracted Leonardo da Vinci and Sebastiano Serlio, Rabelais and Ronsard. The collection of poems she wrote as meditations and as intellectual exercises is in the present set published for the first time, guided through the press by her valet de chambre Symon Silvius, alias Jean de la Haye, who was himself a humanist, having translated Marsilio Ficino's commentary on the Symposium of Plato into French. The title is a play on the author's name; "marguerites" are daisies. Collections of poems have long been referred to as garlands: florilegium and anthology. Thus we might render the title as Flowers of the flower among princesses. The most famous of the works is the first, "Le miroir de l'âme pecheresse" or Mirror of the sinful soul, first published in 1531 after the death of her only son, Jean, at the age of six months. Marguerite's humanism and worldliness are on display in the Suyte (i.e., vol. II). Here she writes a history of nymphs and satyrs in the mode of Ovid, epistles to her brother the King of France, eight portraits of courtiers -- four ladies and four gentlemen, even a comedy and a farce. Perhaps the most consequential is the last long work of the collection, La Coche (The Coach). Marguerite wrote it in 1541 while setting up a marriage for her daughter, and commissioned a series of illustrations from Bernard Salomon (1506-1561), a Lyonnais miniaturist who often worked with de Tournes. A rich and polyvalent expression of the cultivation of a noble lady, printed by one of the great Lyonnais humanist publishers, the Marguerites has long been a bibliographic prize. [Full provenance analysis available.] Brunet III.1414; Tchemerzine VII.1547 (pp. 382-383).

  • Guillaume APOLLINAIRE

    Date d'édition : 1910

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Pas de couverture. Etat : Bon. APOLLINAIRE, Guillaume (1880-1918) Manuscrit autographe de premier jet pour le poème « Le Voyageur », issu du recueil Alcools S.l.n.d [c. 1909-1910], 1 p. 1/4 in-4to, à l encre noire, nombreuses ratures Traces de pliures, infime manque dans le coin supérieur droit sans atteinte au texte, petite déchirure en marge gauche Précieux manuscrit de premier jet, très raturé et en grande partie inédit, pour « Le Voyageur», l un des plus beaux et des plus importants poèmes du recueil Alcools Le manuscrit est enrichi, entre autres croquis, d un superbe dessin cubiste représentant deux matelots Le plus ancien et le seul manuscrit de ce poème encore en mains privées Le présent feuillet comporte deux poèmes ou ébauches de poèmes. Le poème, au verso, est la déclinaison de vingt-sept vers qui développent les aventures de deux matelots, vers qui constituent le c ur du célèbre poème « Le Voyageur », publié pour la première fois dans la revue Les Soirées de Paris (1912), puis dans Alcools (1913). Au recto du feuillet figurent six vers qui semblent apparentés de loin au poème « L Arbre » de Calligrammes (1918). Au c ur du processus créatif de Guillaume Apollinaire Tout amateur de la poésie d Apollinaire identifie immédiatement ces vers : Deux matelots qui ne s étaient jamais quittés Deux matelots qui ne s étaient jamais parlé Le plus jeune en mourant tombe sur le côté L ainé portait au cou une chaîne de fer Le plus jeune mettait ses cheveux blonds en tresse Dans sa première ébauche, ce couplet semble avoir trouvé sa forme définitive, à cela près que dans la version publiée, « tombe » est mis au passé simple, « tomba ». Alcools a été rédigé à la jonction entre le symbolisme et l avant-garde, ainsi que l indique la mention « 1898-1913 » sur la page de titre du recueil. On reconnaît dans le poème « Le Voyageur » cet éclectisme, notamment remarquable dans l amalgame de vers réguliers et de vers libres, le respect de certaines règles classiques mêlé de licences poétiques. Ainsi les dates s accordent-elles parfaitement avec cette période de transgression pour certains, de renouvellement pour d autres, du canon poétique. On peut dater cette suite de vingt-sept vers grâce aux dessins qui l encadrent. La parenté entre le dessin principal et les vers est évidente par le sujet, l encre et l insertion du dessin dans le texte. Le dessin principal, de facture cubiste, illustre la façon dont Apollinaire dessinait en 1909-1910. Le poète et Pablo Picasso, chef de file du cubisme, se fréquentaient alors régulièrement. Il est donc possible de dater ces vers de la même époque. On remarque aussi que le croquis représentant un dromadaire ressemble fortement à un croquis en marge des épreuves du poème « Dromadaire », présent dans Bestiaire (1911) et daté de 1910. Cette date est aussi confirmée par les deux polichinelles, identiques à un polichinelle dessiné en marge d un manuscrit du poème « Vendémiaire », daté lui de 1909, et aujourd hui conservé à la Bibliothèque nationale de France. Enfin, les uvres Complètes de la collection de la Pléiade mentionnent un propos de Fernand Fleuret affirmant qu Apollinaire et lui-même (qui s étaient rencontrés en 1909) s amusaient à improviser en marchand dans la rue, lorsqu ils sortaient de la Bibliothèque nationale, et que ce poème fut composé entre la rue de Richelieu et la rue Notre-Dame de Lorette. Les cinq vers en question constituent le c ur du poème « Le Voyageur » en ce qu ils sont repris tels un refrain. Ils convoquent naturellement le thème du voyage, thème qui nourrit le texte entier tout en renouvelant les topoï de la rêverie, de la quête identitaire. Les voix et formes sont souvent approximatives. En effet, que doit-on imaginer des « vagues poissons », des « femmes sombres », de « quelqu un » et, surtout, des « deux matelots » ; que nous valent les pronoms personnels « nous » et « je » qui répondent à « tu » et « on » ? Les aventures racontées.

  • Arthur RIMBAUD

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Pas de couverture. Etat : Assez bon. RIMBAUD, Arthur (1854-1891) Manuscrit autographe signé deux fois « Rimbaud », destiné à Armand Savouré Harar, 30 mars 1890, 1/2 p. in-4° à l encre, Filigrane R Turner Chafford Mills Pliures, petites taches, petite déchirure réparée en marge inférieure droite, sans atteinte au texte Reçu de Harar destiné à Armand Savouré, le dernier avant que Rimbaud ne cesse toute activité avec celui-ci L un des deux seuls reçus signés deux fois encore en mains privées « Extrait de compte n°7, Monsieur Savouré Je vous dois : report de compte n°6 th 5 325. Reçu au cpte des cartouches : 23 janvier en piastres th 500. 10 février en piastres th 600. 11 février 443.13 café th 2 661.16. Emballage 50 th 42.5. Total thalaris 9 129.4. Vous me devez : 1er février 90 ½ courrier Aden th 3. 22 février 50 th 3. 30 mars 50 th 3 2% commissions sur th 380 h th 76.4. Réductions sur 444 café th 211. Total th 296.4. Balance à V/crédit fin mars th 8 833. Bal 9 129.4. Harar 30 mars 90 Rimbaud. Donné ordre à Mr. Vian à Aden de payer ladite somme de 8 833 à Mr. Savouré personnellement. Courrier n° 89 et suivant. 28 mars 1890. Rimbaud » On connaît vingt-deux reçus autographes de Rimbaud datant de son dernier séjour au Harar (1888-1981), dont la moitié se trouve dans des collections publiques (neuf à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, deux à Charleville). Ce reçu, demeuré inédit, est l un des plus longs existants (soixante-quinze mots), et l un des rares à être signé à deux reprises. L extrait de comptes n°7 fait suite à six autres, numérotés de la même manière, qui ont été publiés. Il est vraisemblablement le dernier de la série. Rimbaud écrit une lettre assassine à Savouré moins d un mois plus tard : « Je n avais nullement besoin de vos ignobles cafés, acheté au prix de tant d ennuis avec les Abyssins [ ] ». La dernière grande aventure rimbaldienne : le désert et les armes Avant de rejoindre l Afrique en 1878, Rimbaud arpente l Europe : Londres, Bruxelles, Stuttgart, Naples, Milan, Liverpool, Vienne, Rotterdam, Stockholm Il envisage de travailler à Alexandrie, mais finit par devenir contremaître à Chypre. Par la suite, il enchaîne les petites tâches comme surveillant du tri de café, ou acheteur de café à Harar. Parallèlement, en Afrique, il porte un il attentif à l exploitation du musc, de l ivoire et du caoutchouc. Puis, comme nous le savons bien, il se lance dans le trafic d armes, à Tadjourah (actuel Djibouti), en octobre 1885. Il continue en prenant la tête d une importante caravane jusqu à Ankober, traversant les déserts, les terres volcaniques, pour proposer sa marchandise à Ménélik II (1844-1913), alors roi du centre de l Éthiopie, bientôt celui du Harar. Les faveurs du souverain abyssinien sont sollicitées par les Européens : après l ouverture du canal de Suez, nombreux sont ceux à vouloir établir un port sur la mer Rouge. Chrétien et souhaitant des armes pour étendre son pouvoir, Ménélik est tout à fait disposé à négocier à ce sujet. Il accueille donc avec plaisir tant les cadeaux de diplomates que les offres de négociants, dont Rimbaud fait partie. Ce dernier effectue son troisième et dernier voyage au Harar de mai 1888 à avril 1891. Document inédit. Signé par l'auteur.

  • MAROT, Clément.

    Date d'édition : 1544

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. A Lyon, à l'enseigne du Rocher, 1544.In-8 de 479 pp., (17) pp., 264 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, doublures de maroquin bleu à dentelle, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée.160 x 104 mm. --- L'édition de référence, dite du Rocher, l'une des plus précieuses des ?uvres de Clément Marot.« Édition du plus grand intérêt, parce qu'étant la dernière donnée du vivant de Marot, et publiée par lui, elle a fixé le texte et le classement adoptés pour les éditions postérieures. Ce classement, dans l'ordre des genres de poésies ou de poèmes, est suivi là pour la première fois. C'est aussi dans cette édition que parait pour la première fois la traduction complète des cinquante psaumes de David, par Clément Marot, dont il n'avait été donné que des fragments dans les éditions précédentes. L'impression du volume est d'ailleurs très soignée.La marque qu'on voit sur le titre et à la fin est celle de l'imprimeur lyonnais Antoine Constantin. L'édition est connue sous le nom d'édition du Rocher, à cause de cette marque et des mots à l'enseigne du Rocher qu'on lit au-dessous.Dans son avis au lecteur, l'imprimeur annonce que la nouvelle disposition des ?uvres a été faite « soubs la correction et bon jugement toutes fois de l'autheur. » Et il ajoute que plusieurs pièces parues ici étaient inédites.Dans la seconde partie, la traduction des Psaumes de David est précédée de trois épîtres, l'une « Au Roy très chrestien François premier de ce nom », la seconde « Au Roy encores » et la troisième « Aux dames de France touchant les dicts Pseaumes ». (J. Le Petit).« Édition remarquable » mentionne Brunet (III, 1455).Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l'esprit reparaîtra chez La F /// A Lyon, à l'enseigne du Rocher, 1544.8vo [160 x 104 mm] of 479 pp., (17) pp., 264 pp. Full red morocco, triple gilt fillet around the covers, ribbed spine richly decorated, blue morocco doublures with gilt dentelle, gilt over marbled edges. Binding signed by Belz-Niedrée. --- Reference edition by, called du Rocher, one of the most precious of the Works of Clement Marot. "Edition of most interest, because it's the last given during Marot's lifetime, and published by himself, it set the text and the classification adopted for later editions. This classification, in the order of genres of poetry or poems, is followed for the first time. For the first time the complete translation of the fifty psalms of David by Clément Marot is published in this edition, of which he only gave fragments in previous editions.The printing of the volume is very neat. The mark that we see on the title and at the end is the one of the Lyonnais printer Antoine Constantin. This edition is known under the name of the edition of the Rocher, because if this mark and the words in the sign of Rocher that we can read above.In his notice to the reader, the printer announces that the new disposition of the works has been made "under the correction and good judgement of the author." And he adds that several works published here were never published before.In the second part, the translation of the psalms of David is preceded with three epistles, one "To King very Christian Francis first of this name", the second "To the King again" and the third "To the ladies of France touching the Psalms". (J. Le Petit). "Remarkable edition" mentions Brunet (III, 1455). Official poet worshipped by Francis I and Charles V, Marot marks by his talent the first truly remarkable period of French poetry whose spirit will reappear with La Fontaine who will not fail to pay tribute to "Master Clément".His frankness of mind and tone will lead him several times to incarceration and exile.Official poet of the court.

  • Image du vendeur pour Eigenhändiger Brief mit Unterschrift  Schiller". mis en vente par Kotte Autographs GmbH

    Schiller, Friedrich von , Dichter (1759-1805).

    Edité par [Jena] von Hause", 14. April [1793]., 1793

    Vendeur : Kotte Autographs GmbH, Roßhaupten, Allemagne

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    8vo. 1 p. Etwas gebräunt und stockfleckig. Antwortschreiben an den Bücherverleiher und späteren Buchhändler Johann Gottfried Voigt in Jena. Voigt schuldete Schillers Verleger Göschen einen Geldbetrag und wollte diesen - mit Göschens Zustimmung - gegen alte und neue Bücherlieferungen an Schiller ausgleichen. Voigt hatte Schiller den Messekatalog mit den Neuerscheinungen der Ostermesse zukommen lassen. Schillers Beantwortung Wenn Sie mich wollen wißen lassen, was die von Ihnen erhaltenen Bücher zusammen betragen, so will ich Ihnen alsdann diese Summe quittieren. Das übrige aber will ich mir von H[errn] Göschen selbst vergüten lassen, weil ich einiger Schriften aus seinem Verlage benöthiget bin. In dem hier zurückfolgenden Cataloge habe ich nichts gefunden, das ich gegenwärtig brauchen könnte. Ihr ergebener Diener Schiller. [ ]". An der linken unteren Briefseite die handschriftliche Gegenantwort Voigts: Umstehend sind die Bücher nebst Preisen nochmals bemerkt. V." Auf der Rückseite folgt dann eine Bücheraufstellung von fremder Hand. - Voigt hatte in Jena eine akadem. Lesebibliothek. 1795 eröffnete er eine Buchhandlung; wahrscheinlich hatte er vorher schon Bücherverkäufe vermittelt. - Schiller NA 26, Nr. 166 und Anmerkungen.Die Datierung auf das Jahr 1793 ergibt sich aus der Bücheraufstellung, die als Teil von Voigts Antwort auf der Rückseite des Briefes eingetragen ist. Die dort angeführten ,Streifereien im Gebiete der Philosophie von Salomon Maimon waren im Frühjahr 1793 bei Vieweg in Berlin erschienen; Schiller erwähnte sie in seinem Brief vom 17. Juli 1793 an Körner (vgl. Werner Volke in E, S. 443).Umstehend sind ie Bücher nebst Preisen nochmals vermerkt Sebaldus Nothanker, Ardinghello von Heinse, 1001 Nacht, Maimons Streifereien, Weber über Musik und Poesie". Eigenhändige Briefe von Schiller sind von großer Seltenheit.

  • Image du vendeur pour Ensemble de 620 feuillets autographes composant le manuscrit inédit du recueil "Le dernier pli des neuf voiles", véritable testament poétique. mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    MONTESQUIOU Robert de

    Date d'édition : 1920

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    couverture souple. - s.d. (ca 1920), 620 ff. sous trois chemises de 25x33cm, en feuilles sous chemises. - | Un inestimable testament poétique du mentor de Marcel Proust, qui dort à l'abri des regards depuis la mort de son auteur | L'ensemble de poèmes manuscrits autographes en grande partie inédits de Robert de Montesquiou-Fezensac est rassemblé par le comte en un recueil intitulé Le Dernier Pli des neuf voiles, dont la composition s'étend de son tout premier recueil (Les Chauves-Souris, 1892) jusqu'à son dernier triptyque (Offrandes, 1915). Ensemble manuscrit de 620 feuillets. 532 feuillets inédits, de premier jet, manuscrits au recto et numérotés au crayon, conservés dans 3 chemises en demi-maroquin rouge à coins de l'époque, étiquettes de maroquin rouge avec auteur et titre doré?; les poèmes sont ensuite placés dans des chemises avec titre manuscrit et numérotation prévue pour leur parution. Selon une note de l'auteur, «?les différences d'encre n'ont pas de signification, simple hasard de copie?». Rares feuillets de la main de son secrétaire Henri Piniaud?: f. 20 du «?Huitième voile?» et f. 29 du «?Neuvième voile?». 23 feuillets présentent les textes imprimés ou tapuscrits des poèmes et sont enrichis de corrections de la main de Montesquiou. Un jeu d'épreuves imprimées se trouve en tête de la première chemise, ainsi qu'un calque au crayon d'après Aubrey Beardsley réalisé par l'auteur et accompagné de ses indications manuscrites. Sublime ode au dandysme, à l'homosexualité et la beauté, cette promenade mondaine et poétique de Montesquiou plonge le lecteur dans le Paris fin-de-siècle et décadent décrit dans la Recherche du temps perdu de son ami Marcel Proust. Empreint de son enthousiasme légendaire pour l'Art pictural, décoratif, théâtral et floral, le recueil livre également des centaines de vers endeuillés par la disparition de l'amant du comte, Gabriel Yturri. Grâce à ce recueil de poèmes de Robert de Montesquiou-Fezensac dont on avait perdu toute trace depuis 1986, il est désormais possible d'achever la réhabilitation du poète aristocrate qui a longtemps incarné et façonné l'esprit parisien. Montesquiou a laissé en mai 1920 des instructions manuscrites pour la publication posthume du recueil, initialement annoncée en deux volumes, et jamais réalisée. à sa mort un an plus tard, les poèmes seront légués à son secrétaire Henri Pinard, qui les vendra à une date inconnue. Passés aux enchères le 24 novembre 1986, ils sont mentionnés dans le colloque Loire-Littérature en 1989. Ce manuscrit considérable de Montesquiou se construit comme une véritable «?demeure de poésie?» à l'image de ses célèbres appartements d'esthète décrits par Huysmans, où les «?voiles?» en enfilade contiennent des dizaines de poèmes inédits écrits parallèlement à ses précédents recueils. L'auteur a lui-même indiqué la parenté de chaque «?voile?» avec un recueil publié, annonçant ici la complétion totale de son uvre par l'ajout de poèmes qui dormaient encore dans ses papiers. Les trois épaisses chemises renferment des trésors de rareté et de curiosité, parfois tracés sur des feuilles colorées, souvent contrecollés sur de plus grandes feuilles rigoureusement ordonnées en attendant leur parution. Des poèmes écrits sans rature, fluides, à l'écriture galbée et précieuse côtoient de nombreux autres manuscrits de premier jet?: biffures et corrections témoignent également du travail en cours sur les nouveaux poèmes?; elles ont été appliquées dans les épreuves imprimées de l'ouvrage, présentes en tête de la première chemise du manuscrit. Quelques poèmes sont repris tels quels de recueils déjà parus mais sont légèrement modifiés, selon les explications données par l'auteur. Montesquiou ajoute également quelques bandes de notes manuscrites détaillant ses intentions. Le manuscrit renferme un florilège poétique d'art sacré, de fleurs rarissimes et de mobiliers anciens ornant ses célèbres appartements parisiens «?autour desquels s'étaient bâties tant de légendes?» (Jacque.

  • Image du vendeur pour RARE COLLECTION de 7000 livres, bouquins, B.D., revues littéraires de 1850 à 1980" Soit 3000 livres de 1850 à 1960 + 2500 bouquins de 1960 à 1980 + 300 albums de bandes dessinées originaux + 1200 revues littéraires mis en vente par Mad-Museum

    Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. "RARE COLLECTION de 7000 livres, bouquins, B.D., revues littéraires de 1850 à 1980" Soit 3000 livres de 1850 à 1960 + 2500 bouquins de 1960 à 1980 (romans, poésie, théâtre, philosophie, historique, première et seconde guerre mondiale, politique, médecine, agriculture, loisirs, tourisme et voyages, ésotérisme, aventure, policier, + tous thèmes divers) + 300 albums de bandes dessinées originaux (TINTIN, ASTÉRIX, LUCKY LUKE, etc.) + 1200 revues littéraires (LES ANNALES, LA REVUE DE PARIS, LA REVUE DES DEUX MONDES, LA REVUE UNIVERSELLE, LE MOIS, LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE, LES OEUVRES LIBRES, MARGINALE, LA NEF, LES LETTRES NOUVELLES, MERCURE DE FRANCE, A CONTRE-COURANT, LECTURE POUR TOUS, etc., etc., etc.) / Collection visible sur rendez-vous près d'Avignon (Téléphone: 04 90 38 56 82).

  • Image du vendeur pour Autograph letter signed to Princess Troubetskoy. mis en vente par Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH

    Turgenev, Ivan, Russian writer (1818-1883).

    Edité par Baden, 28 March 1865., 1865

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    Manuscrit / Papier ancien

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    8vo. 4 pp. In French. Turgenev had read the first part of Tolstoy's new novel 1805 ['War and Peace'], which appeared in instalments between 1863 and 1869. He found it boring and cold, and complains of the lack of historical sense and of its lack of poetry: "Que c'est ennuyeux et froid, quelle recherche de la petite bete, quel manque absolu de sens historique, d'imagination et meme de poesie (chose etrange chez lui). C'est un peintre de miniatures qui a voulu faire un grand tableau d'histoire - et il s'est casse le nez [ ]". He adds that Merimee views Tolstoy's 'The Cossacks' in a similar light; Turgenev himself considered The Cossacks to be the best story written in the Russian language. He describes life in Baden and the musical matinees given each Sunday by the Viardots. He has purchased land in Baden and will build a house there (near his beloved Pauline Garcia Viardot). - This important letter is apparently unpublished. In spite of his criticism of Tolstoy in this letter, Turgenev altered his opinion of 'War and Peace' after he read the work in its final revised version in 1866, and he later promoted it extensively in France and Germany.

  • Gluck, Christoph Willibald, composer (1714-1787).

    Edité par Vienna, 29 Nov. 1776., 1776

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

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    De Autriche vers Etats-Unis

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    4to. 1 p. on bifolium. To his friend Franz Kruthoffer (1740-1815?), secretary at the Imperial Embassy in Paris and Gluck's de facto private secretary: a fine document of Gluck's shrewd business sense as well as of the high demand among librettists for music by the foremost composer of his age. For Kruthoffer's sake, Gluck promises to accomodate his publisher Peters with regard to royalties, but he makes it clear that in turn he will be asking extra voucher copies and will not let this one-off concession establish a precedent for future negotiations. Also, Gluck complains of the unsolicited opera librettos with which he is swamped by poets, and he forbids Kruthoffer to accept such submissions for him: "Wertester Freyndt / Ihren brief von 17 october habe rechtens Erhalten, in dem letzten Ersehe das begehren des Mr. [Johann Anton de] Peters, welches, weilen Er Ihr gutter freyndt ist, ich vor dieses mahl annehmen wiel, aber Etliche partitionen werde mir vor behalten, wie auch, das auß diesen wenigen, was Er geben wiel, keine consequentz vor zukünfftige opern gemacht wer den soll; der Courrier wiel abgehen, ich kan ihnen nichts mehr schreiben als Unser Compliments tres sinceres de la part de ma femme et de moi a vous, et a Mr. [Franz] de Blumendorff. Ich bitte ihnen auch kein pacquet an mich an zu nehmen Wo man mir wiel poesie schicken umb opern zu machen, dan ich werde grausamb desentwegen bombardirt [.]". - Folded horizontally, without an address: as mentioned in the text, the thrifty Gluck sent this letter - as most of his communications with Kruthoffer - by way of the diplomatic courier service just leaving Vienna for Paris. Kruthoffer has noted his response in the upper margin: "Beant. Paris am 18ten Dezember 1776". - Extremely rare, especially when signed (as Gluck, using the diplomatic mail, usually omitted his signature from his letters to Kruthoffer). Kinsky's 1927 edition of Gluck's correspondence with Kruthoffer noted the loss of a letter of this date; it was not published until 1932. - Provenance: in the "autograph collection of Mrs E[milie] Sch[aup] in Vienna" (cf. Komorn, p. 674) in 1932; in an unidentified "private collection" (cf. Badura-Skoda) in 1963. Includes old collection folder. - Not in Kinsky (but cf. note p. 26). Not in Müller v. Asow (ed.), The Collected Correspondence and Papers of Christoph Willibald Gluck (1962). First published: Maria Komorn, Ein ungedruckter Brief Glucks, in: Zeitschrift für Musik 99 (1932), p. 672-675, at p. 674. Facsimile: Eva Badura-Skoda, "Eine private Briefsammlung", in: Festschrift Otto Erich Deutsch (Kassel 1963), p. 280-290, at fig. 5 and p. 282f.

  • ILIAZD.

    Edité par Le Degré 41., Paris., 1949

    Vendeur : Sims Reed Ltd ABA ILAB, London, Royaume-Uni

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    Small 8vo. (175 x 138 mm). [29 leaves each folded in 4]. Letterpress text by various poets throughout, several leaves with additional overprinting in colour, each illustrated by various artists with linocut, woodcut, lithograph, etching, burin engraving or drypoint, several in colour; sheet size: c.320 x 245 mm. Uncut sheets with deckle edges as issued loose in 5 chemises. Poems and illustration printed recto only with attributions and numbering of leaves (2 - 24) verso, terminal blank and final two sheets with printed title: 'AVIS MUET AU RELIEUR' otherwise blank stitched as issued. Loose as issued in original publisher's printed paper wrappers with contributors to each volume in black to front wrapper, two thick paper jackets, original parchment wrapper with the winged harp vignette by Ribemont-Dessaignes and 'NE COUPEZ PAS MES PAGES' in black to front cover and title stamped in blind to spine and original pleated parchment envelope with title stamped in blind to spine. Wols' 'exemplaire de compagnon' of Iliazd's typographic masterpiece of visual, phonetic and sound poetry, a beautiful anthological work of the poetic avant-garde. From the edition limited to 158 copies, with this one of 41 'Compagnon' examples numbered 'XXIX' in Roman numerals and printed for Wols ('Compagnon XXIX Wols' printed in purple) and signed and dated ('26250') in black crayon by Iliazd to the justification (i.e. leaf '3' with Dominguez' engraving). Wols' contribution to 'Poésie de Mots Inconnus' is a dry-point engraving to leaf 16 as an illustration to Iliazd's own 'Morceaux de Théatre', three excerpts from his works 'L'Ane à Louer' (1919), 'Ile de Pâques' (1919) and 'Janko Rois des Albanais' (1918). Wols was the pseudonym of Alfred Otto Wolfgang Schulze (1913 - 1951), a German artist and a leading light of the Tachist school, who, although noted during his lifetime, was recognised as a pioneering abstract expressionist post mortem. Tachism (or Tachisme) as a term was first used in 1951, the year of Wols' death; Michel Tapié's 'Un Art Autre' was instrumental in the spread of the term and the movement. This anthology of 'forgotten phonetic poetry' by Georgian-born poet-publisher Iliazd was published as his response to an intellectual argument against the Lettrists and Isidore Isou. Iliazd had assembled examples of visual and sound poetry (dada, Futurism, zaum, calligrammatic and so on) to demonstrate a historical context denied by the provocative Isidore Isou and a younger generation of iconoclastic Lettrists. A battle of letters had developed over the previous couple of years and 'Poésie de Mots Inconnus' was to be Iliazd's published riposte after the chaotic mélée that concluded his 1947 lecture 'Après Nous le Lettrisme'. Iliazd's response to the Lettrists was a remarkable interplay of typographic innovation and illustration, a demonstration of the novelties of the pioneers of visual poetry combined with the illustrative printing techniques of the visual avant garde (see below for a complete list of the poets and artists involved). As per Johanna Drucker: 'He [Iliazd] was not so much working at a mimetic redundancy of verbal and graphic qualities as he was demonstrating the theatrical potential of the page.' The texts were written between 1910 and 1948, starting with Velimir Khlebnikov and ending with Antonin Artaud, and consist of Russian Futurist texts and Dadaist writings from Paris, Zurich, and Berlin. The book has two formats, folded - as here - and unfolded in sheets and as for all of the books Iliazd published, he did not want the book to be cut or bound (the exhortation 'Ne coupez pas mes pages' is printed in black to the front cover of the volume). For each author, he varies the composition of the page and the book is full of invention typical of this master of mise-en-page. In folded form, the book is solid, compact and almost sculptural, tactile and a beautiful object with a vellum jacket and overjacket with a pleated vellum spine: it is a book that must be handled to be appreciated. The importance of the work to Iliazd is clear, even if it brought him much anxiety. After the publication of 'Poésie de Mots Inconnus', Iliazd's oeuvre ceased to be retrospective; the work was the realisation of his highly respected role as editor / publisher / artist and the template for his meticulous future productions. The book was dedicated: 'in recognition of our companions' and the pages were printed by letterpress by Alexander Zasypkine and the Imprimerie Union. 'The simple issue at stake for Iliazd was that the innovative work of the early avant-garde, in which he had personally participated, was being erased. His sense of historical accuracy and his sense of personal pride were both affronted . One very droll note from Iliazd to the editors of 'Libération' described his presence at a conference where Isou denounced his existence, and then, having denied that he existed, proceeded to describe in detail the various things Iliazd did not do . Iliazd and the futurists and dadaists, Isou insisted, had copied Lettrism in the past, stealing their ideas from Isou and the future movement.' (Johanna Drucker). 'Ce livre édité par Iliazd vient en réponse aux prétentions novatrices des lettristes. Iliazd y rassemble vingt-et-un poètes et vingt-trois peintres. Poèmes de Akinsemomyin, Albert-Birot, Arp, Artaud, Audiberti, Ball, Beauduin, Bryen, Dermée, Hausmann, Huidobro, Iliazd, Jolas, Khlébnikov, Krutchonykh, Picasso, Poplavsky, Schwitters, Seuphor, Téréntiev, Tzara, ornés de gravures et lithographies par Arp, Braque, Bryen, Chagall, Dominguez, Férat, Giacometti, Gleizes, hausmann, Laurens, Léger, Magnelli, Masson, Matisse, Metzinger, Miro, Picasso, Survage, Taueber-Arp, Tytgat, Villon, Wols, Ribemont-Dessaignes.' (From the catalogue of the Fonds Iliazd in the Bibliothèque Kandinsky, Paris). [Isselbacher 30 - 32; Chapon 293 / 294; see Cramer Picasso 54 & Miro 19; see Johanna Drucker's 'Iliazd - A Meta-Biography of a Modern.

  • Image du vendeur pour Omnia Opera Angeli Politiani, et alia quaedam lectu digna. mis en vente par Libreria Antiquaria Pregliasco

    POLITIANUS, Angelus.

    Edité par (In fine, f. 450 verso, colophon:) Venetiis, in aedibus Aldi Romani mense Iulio M.IID (Aldo Manuzio, 1498),, Venezia, 1498

    Vendeur : Libreria Antiquaria Pregliasco, Torino, Italie

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    pieno vitello biondo. Etat : molto buono. 2 volumi in-folio (mm.320x204), ff. 451 non num. (manca K4 bianco), impresso in carattere. romano, con passaggi in greco ed ebraico (carattere usato da Aldo per la primissima volta). Legatura ottocentesca in pieno vitello biondo con grande pannello centrale in marocchino più scuro, i due dorsi in sei compartimenti, dei quali due con fregi floreali in oro, gli altri quattro con tasselli che riportano autore, titolo, note tipografiche; in eleganti astucci mezza pelle e tela. F.1 : «Omnia Opera Angeli Politiani, et alia quaedam lectu digna, quorum nomina in sequenti indice videre licet» . F.450 v.: "Venetiis in aedibus Aldi Romani mense Iulio M.IID". Editio princeps delle opere latine del grande umanista e filologo toscano, curata dal bolognese Alessandro Sarti e dallo stesso Aldo Manuzio, forse il primo tentativo di edizione collettiva di un autore contemporaneo (il Poliziano era morto da soli 4 anni). Il grande umanista fu precettore dei figli di Lorenzo de Medici e molto ammirato da Aldo per le sue competenze filologiche. Alla sua morte stava preparando un'edizione delle sue lettere; il progetto fu poi ripreso dall'umanista bolognese Alessandro Sarti. Un'edizione, di cui sopravvive un solo foglio, fu intrapresa da Plato de Benedictus a Bologna, che nel 1494 aveva stampato diverse singole opere di Poliziano e una raccolta di scritti in volgare, ma il progetto fu interrotto dalla morte di Plato nell'agosto del 1496. Alle opere e alle traduzioni già pubblicate di Poliziano, Aldo aggiunse le sue lettere, le poesie latine e greche e alcuni brevi trattati. Un'edizione contraffatta fu pubblicata l'anno successivo a Brescia, come falsa stampa fiorentina. Di notevole rarità, valore ed importanza anche tipografica, in quanto vi è contenuto il primo specimen di carattere ebraico usato da Aldo ed è una delle più belle e monumentali edizioni uscite dalla stamperia aldina. In questo esemplare il primo foglio è nell'emissione (cfr. BMC IB. 24473) con variante del carattere romano di 114 mm. di Aldo che non si trova in nessun'altra edizione. Angelo Ambrogini, detto Poliziano (1454-1494), fu discepolo di Marsilio Ficino, amico di Aldo, di Pico della Mirandola e Raffaello, istitutore in casa di Lorenzo de Medici, dal cui mecenatismo fu sempre protetto. E' considerato ancor oggi il miglior poeta del Rinascimento italiano, tra il Boccaccio e l'Ariosto, e colui che meglio d'ogni altro espresse la concezione ideologica ed estetica dell'Umanesimo. Bell'esempl. a grandi margini. BMC V,559. Goff P-886. HC 13218. Polain B 3233. Renouard, p.17: «Cette rare édition, l'une des plus belles qui soient sorties de l'imprimerie Aldine». IGI P-886. Vaticana P-429. UCLA n.23. Cat.Laurenziana 27. . Book.

  • Image du vendeur pour L Alleluiah (Catéchisme de Dianus) mis en vente par Librairie  Amélie Sourget

    Bataille - Fautrier

    Edité par Librairie Auguste Blaizot, 1947

    Vendeur : Librairie Amélie Sourget, Paris, France

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    Couverture souple. Etat : Comme neuf. Bataille, Georges. Fautrier, Jean. L Alleluiah (Catéchisme de Dianus). Paris, Librairie Auguste Blaizot, 1947. In-4 en feuilles, couvertures rempliées, 68 pp. 280 x 210 mm. Édition originale. 18 lithographies tirées en violet de Jean Fautrier, l'une d'elles est reprise en couverture et 100 lettrines lithographiées également en violet. Tirage unique à 92 exemplaires, celui-ci 1/20 sur Auvergne (n° 15) comprenant une suite des 18 planches gravées à l'eau-forte et avec 9 dessins originaux de Jean Fautrier exécutés à la plume et au fusain sur papier de Chine montés dans l'ouvrage, à l'encre rouge pour certains (4) et noire pour les autres (5). En une série de préceptes amoureux, Georges Bataille tente, sous le nom de Dianus, personnage et pseudonyme qu'il utilisa à plusieurs reprises, de dresser un double portrait sans fard du plaisir et du désir. Chaque partie, intitulée " Fragment I-IX", semble être une réponse que l'auteur donne aux questions absentes que lui aurait posées Diane Kotchoubey de Beauharnais (1918-1989), sa seconde femme, au moment de leur rencontre. L absence des questions accentue le côté fragmentaire du texte, et en même temps avive chacun de ses fragments, lui donnant un caractère abrupt, éclatant. Il s agit d enseigner non pas la paix ou le repos, mais cette mise à nu qui, à travers l obscénité dévoilée, remet en cause le monde et soi-même. Le but poursuivi est cet extrême où les contraires coïncident et s annulent : le désir et le dégoût, l horreur et la joie, la déception et l infini, le rire et la mort. (Dictionnaire des uvres) L'artiste, Jean Fautrier, poursuit ici dans la veine très libre et nerveuse qui avait déjà été la sienne pour ses précédentes illustrations pour Lespugue (1942), Digne de vivre (1944), La femme de ma vie (1947) et surtout pour l'autre ouvrage de Georges Bataille, Madame Edwarda, paru deux ans auparavant chez le même éditeur. Ses croquis, presque primitifs et d'une intense vigueur, constituent autant de contrepoints aux aphorismes érotiques de Georges Bataille. L'écriture de l artiste, caractérisée ici par une accentuation des pleins et des déliés ajoute à la sensualité des corps dessinés. « Après avoir été l homme impossible que fascinait ce qu il pouvait découvrir de plus inacceptable Bataille élargit ses vues et, sachant qu un homme n en est totalement un que s il cherche sa mesure dans cette démesure, se fit l homme de l Impossible, avide d atteindre le point où dans le vertige dionysiaque haut et bas se confondent, et où la distance s abolit entre le Tout et le Rien ». (Michel Leiris). Rare et bel exemplaire mêlant l écriture de Bataille à l art de Fautrier. Bibliographie : R.M. Mason, 170-187 ; Peyré (Y.), Peinture et poésie, Gallimard, 2001, pp. 32, 135-136, 238, n° 49, ill. n° 108 ; Mason (R. M.), Jean Fautrier. Les estampes, Genève, Galerie Tendance, 1986, pp. 73-87, n° 170-187, pp. 179-180 ; [ ], Fautrier. 1898-1964, Musée d'art moderne de la ville de Paris, 1989, pp. 174, 183-187 et 190-191 ; Peyré (Y.), Fautrier, ou les outrages de l'impossible, Regard, 1990, pp. 361-370 ; Bataille (G.), uvres, NRF, La Pléiade, 2004, pp. CXVII-CXIX.

  • Image du vendeur pour Novelas exemplares de Miguel de Cervantes Saavedra. Dirigido a don Pedro Fernandez de Castro, Conde de Lemos, de Andrade y Villalua, &c. mis en vente par Librairie Camille Sourget

    CERVANTES, Miguel de.

    Edité par Bruxelles, Roger Velpio et Huberto Antonio, 1614., 1614

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Précieuse et rare quatrième édition des Nouvelles exemplaires, dédiée au Comte de Lemos, gouverneur du royaume de Naples. La première avait paru à Madrid l?année précédente. Première édition parue hors d?Espagne. Composées entre la première et la seconde partie de Don Quichotte, les Nouvelles exemplaires représentent le monument le plus achevé de l'?uvre narrative de Cervantès. Le recueil se compose de 12 nouvelles : « La petite gitane », « L?amant généreux », « Rinconète et Cortadillo », « L?espagnole anglaise », « Le licencié Vidriera », « La force du sang », « L?illustre servante », « Les deux jeunes filles », « Cornelia », « Le mariage trompeur », « Le colloque des chiens », « La fausse tante ». Toutes ces Nouvelles ou Contes moraux brossent un tableau achevé de la société espagnole à la manière d?un manuel de savoir-vivre, brodé des perles rares des « entremeses », sorte de sketches alertement troussés qui évoquent avec une étrange résonance psychologique et une amère gaieté une société en dissolution. « Le cadre conventionnel de la nouvelle italienne se brise ici - pour atteindre un équilibre esthétique intérieur qui ne dépend plus de règles apparentes et fixes. Cervantès part de la tradition pour cueillir, au-delà de toute convention, les aspects de cette humanité qui s?agitait sur les places et dans les rues de l?Espagne de son temps. Il arrive à ce résultat par l?emploi de procédés esthétiques entièrement nouveaux, dont il est l?initiateur ; grâce à un dialogue serré et vif,  le récit progresse, sans une faille, traduisant fidèlement l?évolution psychologique des personnages ; point de notations qui ne soient déduites, et toujours avec bonheur, de la situation elle-même ; la peinture est sobre, juste ; le style, brillant et précis ; la vie s?y reflète dans ses aspects multiples ; tour à tour tragique et comique ; dans certains récits où s?affrontent les instincts élémentaires de la vie - et qui comptent parmi les meilleurs, - on assiste à la naissance d'une poésie brutale et cependant jamais vulgaire ; car si rien n?échappe au regard pénétrant de l?auteur, rien non plus qui ne soit évoqué avec amertume : mais constamment ce sourire ironique, légèrement résigné, et, somme toute, bienveillant, où s?exprime un amour malheureux mais attentif des hommes. » La rareté des toutes premières éditions des Nouvelles de Cervantès est légendaire et soulignée à juste titre par les bibliographes. Brunet mentionne ainsi qu?en 1828, Salva ne connaissait qu?un seul exemplaire en Espagne de la première édition de 1613. Le bibliographe cite seulement 2 autres exemplaires. La seconde édition est considérée « comme presque aussi rare et aussi recherchée que la première ». La troisième imprimée à Pampelune en 1614 présente la même rareté. Brunet répertorie ensuite cette présente édition imprimée à Bruxelles en 1614 et ne cite que 2 exemplaires : les exemplaires des bibliothèques Hibbert et Heber. Précieux et bel exemplaire de cette édition précoce des nouvelles de Cervantès, de toute rareté en séduisante et rarissime reliure parlante de l?époque portant les lettres majuscules « V » en bas du premier plat et « L. D. B. » en queue du second plat.

  • EUR 29 500

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. S.l. [Genève, Cramer], 1759.[Reliés à la suite] :II- [Maubert de Gouvest, Jean-Henri]. Ephraïm justifié. Mémoire historique et raisonné sur l'état passé, présent et futur des finances de Saxe. adressé par le Juif Ephraïm à son cousin Manasses d'Amsterdam. Nouvelle édition.Erlangen, 1758.III- [Du même]. Lettre du Prince de Prusse mourant, au Roi son frère.Erlangen, 1758.IV- [Rémond de Saint-Sauveur]. Remerciement d'un Particulier à Messieurs les Philosophes du Jour.V-[Coyer, Gabriel-François]. Lettre au R.P. Berthier sur le matérialisme.Genève (Paris), 1759.Soit 5 ouvrages reliés en 1 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., 299 pp. (signatures A-Nh), (1) f.bl. ; II/ viii pp., 103 ; III/ 23 pp. ; IV/ 8 pp. ; V/ 77 pp. L'encre noire a légèrement déchargé en transparence lors de l'impression de Candide. Reliure de l'époque en veau marbré, dos lisse orné de motifs dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. Reliure de l'époque.161 x 93 mm. --- Véritable édition originale de Candide, « très rare et fort recherchée ». (Douze autres ont paru la même année).Elle est conforme aux caractéristiques données par A. Morize. « Il existe de Candide huit éditions différentes, publiées en 1759 sans nom de ville ni d'imprimeur, toutes tirées dans le même format, et ayant toutes un titre identique. De ces huit éditions, celle-ci est la première. » (Bengesco. B.N.F., En Français dans le texte).Dès le 2 mars 1759, Candide fut dénoncé au conseil de Genève qui ordonna la destruction du livre.Voltaire est le maître du pessimisme ironique. Eugène Marsan observe à cet égard : « De toutes ses veines, c'est celle-là qui a le moins souffert du temps. Ce qu'il avait de caduc dans sa poésie, de sec dans son histoire, de court dans sa philosophie a fini par rebuter, au lieu que le pessimisme du Candide a de plus en plus séduit ».Cette édition originale de Candide est très rare.II/ Edition originale de ce texte de Maub /// N.p. [Genève, Cramer], 1759.[Bound with]:II- [Maubert de Gouvest, Jean-Henri]. Ephraïm justifié. Mémoire historique et raisonné sur l'état passé, présent et futur des finances de Saxe. adressé par le Juif Ephraïm à son cousin Manasses d'Amsterdam. Nouvelle édition.Erlangen, 1758.III- [From the same author]. Lettre du Prince de Prusse mourant, au Roi son frère.Erlangen, 1758.IV- [Rémond de Saint-Sauveur]. Remerciement d'un Particulier à Messieurs les Philosophes du Jour.V-[Coyer, Gabriel-François]. Lettre au R.P. Berthier sur le matérialisme.Genève (Paris), 1759.That is 5 works bound in 1 volume 12mo [161 x 93 mm] of: I/ (1) bl.l., 299 pp. (signatures A-Nh), (1) bl.l.; II/ viii pp., 103; III/ 23 pp.; IV/ 8 pp.; V/ 77 pp. The black ink has slightly rubbed off in transparency during the printing of Candide. Contemporary marbled calf binding, flat spine decorated with gilt patterns, red morocco lettering piece, red edges. Contemporary binding. --- True first edition of Candide, « very rare and much sought-after ». (Twelve others were published the same year).It is in accordance with the characteristics given by A. Morize.« There are eight different editions of Candide, published in 1759 without name of town or editor, all published in the same size, and all having an identical title. Among those 8 editions, this one is the first one. » (Bengesco. B.N.F., En Français dans le texte).Since March 2nd 1759, Candide was denounced to the council of Geneva which ordered the destruction of the book.Voltaire is the master of ironical pessimism. Eugène Marsan notes in this respect: "In all his veins, it is the one who less suffered because of time. What was mute in his poetry, dry in his history, short in his philosophy finally put off, whereas Candide's pessimism seduced more and more".This first edition of Candide is very rare.II/ First edition of this text by Maubert de Gouvest.Voltaire analyzed a work by this author.A former Capuchin, he had b.

  • Paul VERLAINE

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. VERLAINE, Paul (1844-1896) Poème autographe signé « Paul Verlaine » Londres, 1873, 1 p. in-8°, sur papier vergé Marge droite légèrement effrangée, infimes manques au centre et aux angles supérieurs Poème capital, évoquant la fuite chaotique et misérable à Londres avec Rimbaud Verlaine fait une entorse au sonnet traditionnel et réalise ici son premier essai en vers de treize syllabes, qu il dédie à Ernest Delahaye « Sonnet boiteux Ah vraiment c est triste, ah, vraiment ça finit trop mal. Il n est pas permis d être à ce point infortuné. Ah ! vraiment c est trop la mort du naïf animal Qui voit tout son sang couler sous son regard fané. Londres fume et crie. O quelle ville de la Bible ! Le gaz flambe et nage et les enseignes sont vermeilles. Et les maisons dans leur ratatinement terrible Épouvantent comme un sénat de petites vieilles. Tout l affreux passé saute, piaule, miaule et glapit Dans le brouillard rose et jaune et sale des Sohos Avec des indeeds et des allrights et des hâos. Non vraiment c est trop un martyre sans espérance, Non vraiment cela finit trop mal, vraiment c est triste : O le feu du ciel sur cette ville de la Bible ! Londres, 1873 Paul Verlaine » Ce sonnet, doublement boiteux, tant par sa formulation que par l emploi de vers de treize syllabes, marque pour la poésie de Verlaine une rupture avec le sonnet classique et de nouvelles perspectives métriques. La période est pour lui propice à ces nouvelles expérimentations, aux côtés de Rimbaud qui, derrière ces vers, apparaît comme une figure spectrale ; tant son influence esthétique sur Verlaine fut forte, et réciproquement. On note à deux reprises l allusion à la ville de Sodome, cette « ville de la Bible », dont le peuple a subi la colère d un Dieu incendiaire. L évocation des « Sohos » par ailleurs désigne ce célèbre quartier de Londres qui, en 1872-1873, était bien connu pour ses m urs libres et sa prostitution, où nombre de communards exilés ont vécu et que les deux poètes ont bien connu. S il est impossible de dater formellement ce sonnet, tout porte à croire que Verlaine le compose dans la prison de Mons, à l automne 1873. Le poète laisse ici transparaître une grande souffrance morale, rongé par l impureté, le blasphème et les plaisirs interdits avec son compagnon d infortune. On connaît à ce jour trois manuscrits de ce poème, et qui présentent plusieurs variantes. Le premier, joint à une lettre à Edmond Lepelletier d octobre 1873, est intitulé Hiver, et clôt la série Mon Almanach pour 1874 (aujourd hui à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet). Le deuxième, qui est une mise au net, figure dans Cellulairement, recueil composé à la prison de Mons entre octobre 1873 et janvier 1875. Notre manuscrit, le troisième, a servi pour la première publication du sonnet dans La Nouvelle Lune du 11 février 1883. Ce poème figure ensuite dans Jadis et naguère, paru chez Vanier en novembre 1884. C est aussi à cette époque que Verlaine lui attribue son titre définitif : Sonnet boiteux. Verlaine ajoutera la dédicace « À Ernest Delahaye » au dernier moment, directement sur la coupure de La Nouvelle Lune préparée pour l impression de Jadis et naguère (Bibliothèque littéraire Jacques Doucet). « Nous nous contenterons de recommander à ceux qui se croient obligés d aimer qu on dépasse les limites permises de l énervement et de la déliquescence de la pensée certaines pièces à cet égard très réussies, dans Jadis et naguère, et de vrais modèles du genre : Sonnet boiteux, À Albert Mérat, Langueur » (Gabriel Sarrazin, La Revue contemporaine, janvier 1885). Nous joignons : Une lettre autographe signée de Verlaine à Philomène Boudin, dite Esther Londres, [25 novembre 1893], 3 p. in-8° Le poète écrit à sa maîtresse une tendre épître depuis Londres tout en faisant allusion à son tumultueux voyage dans la même ville vingt ans plus tôt, aux côtés d Arthur Rimbaud, contribuant à la rupture avec sa première femme, Mathilde Mauté. « Ne crains pas les femmes. D ailleurs Lo. Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour La Camille de Pierre Boton, Masconnois. Ensemble les resveries & discours d un Amant désespéré. mis en vente par Librairie Camille Sourget

    BOTON, Pierre.

    Edité par A Paris, par Jean Ruelle,1573., 1573

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. A Paris, par Jean Ruelle,1573. 8vo of (8) ll., 63, (1) l., title in a woodcut framing. Clear stain p. 37, l. 53 cut short and atteining the headline. Blond glazed calf, triple gilt fillet around the covers, spine ribbed and decorated with gilt fillets, lettering pieces in black morocco, gilt edges. Binding from the beginning of the 19th century. 153 x 96 mm. Unique first edition, perfectly preserved, of this novelistic and poetic collection of the utmost rarity. The most recent judgment and one of the most authorized, that of Marcel Raymond, places Pierre BOTON (1555-1618) among the best poets of the French province of his time. This work attests of the great vivacity of poets of province, at the end of Charles IX s reign. Born in Mâcon around 1555, lawyer in this city and partisan of the League at the end of the wars of religion, he was a deputy for the Duke of Mayenne, then in Dijon, in July 1587. After the abjuration of Henry IV he passed to the royal party and was appointed President in the election of Mâcon. He served, upon this title, on the states of Mâconnais and was delegated by those to the states of Burgundy from 1599 to 1622. He died at 63 (P. Vauxelles, Dictionnaire de biographie française. The previous biographies mention him dead in 1598, which is the date of hist last known work). Viollet-le-Duc, first of all, timidly began to emphasize Pierre Boton s Camille (in his Bibliothèque poétique , 1843), despite the opinion of his predecessors. We have no information on Pierre Boton other than that which he gives of himself in his poems; that is, he was very young when he composed them, notwithstanding the advice he received from all quarters to devote himself to more fruitful work. This advice, impotent as always, aroused his anger, which he bitterly exhales in a prose epistle addressed to the reader, as appears to have been the custom at the time, following the example of Etienne Forcadel; but Boton is more violent [ ] Unfortunately, we have no newspapers from this period, and I am unable to ascertain the effect this epistle had on the minds of the critics of the time; but biographers, and in particular Abbé Goujet, severely reproach Boton for his haughtiness and airs of contempt, which, they add, suit him less than anyone else ; which I deny, without approving Boton s insults; but certainly his talent, and he has it, is not inferior to that of most of his contemporaries . The judgment given by Bishop Goujet ( Bibliothèque françoise , 1740-1756) on the Camille, and on Pierre Boton, was conditioned by moral considerations, and the annoyance that could have produced on this austere Jansenist priest from the 18th century, the violent Epitre au lecteur of a young and fiery poet decided to make himself known, despite the advices of caution formulated by his entourage. By the specialists admission, the work is permeated by a fervour, a conviction and a remarkable authenticity that make all of its charm. Copy in perfect condition, preserved in its elegant blond glazed calf binding. Bibliography: Barbier, Ma bibliothèque poétique, 4th part, tome I, Geneva, 1998; Brunet, I, 1143; Suppl., I, 157; Raymond, L Influence de Ronsard sur la poésie française, P., 1927, Geneva, 1993; Viollet-le-Duc, Catalogue des livres composant la bibliothèque poétique de M. Viollet Le Duc Paris, 1843; cat. Herpin, n°168, very rare collection.

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. A Paris Pour Lucas Breyer Marchant libraire, 1573. Avec privilège du Roy. In-8.Les Amours de Ian Antoine de Baif. A Monseigneur le duc d'Anjou fils et frere de Roy.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. In-8.Les Jeux. De Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le duc d'Alençon.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. Avec privilège du Roy. In-8.Les Passe-temps de Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le Grand Prieur.A Paris, Pour Lucien Breyer, 1573. Avec privilège du Roi. In-8.Ensemble 4 volumes in-8. Maroquin bleu orné d'un médaillon fleuri au centre des plats, dos à nerfs ornés d'un fleuron répété, large dentelle intérieure, double filet sur les coupes, tranches dorées sur marbrure. Trautz?Bauzonnet.162 x 98 mm. --- Édition originale des ?uvres en rimes, des jeux et des passe-temps de Baïf et première originale collective de l'ensemble de son ?uvre.Baïf fut choisi par Ronsard parmi les six meilleurs poètes de la célèbre « Brigade » pour constituer la Pléiade.« Ces poésies sont fort recherchées et ne se trouvent pas facilement complètes » notait déjà Brunet en 1863.D'origine angevine, né en 1532 à Venise où son père était ambassadeur, Jean-Antoine de Baïf suivit les leçons de Dorat avec Ronsard. Après avoir chanté l'amour en pur pétrarquiste, il le rencontra à Poitiers et le célébra avec ferveur dans les Amours de Francine (1555).Il fonda en 1570 une académie de musique et de poésie et imagina alors de faciliter la collaboration entre poètes et musiciens en adoptant la métrique gréco-latine, comme dans ces vers légers :Amour, amiables fillettes, Amour à la pénible chasseNe se trouve point au marché Ne s'attrape pas à quester,Pour qui le voudroit acheter : Toyles ny rez rien ne lui font :- Aimer il faut pour estre aymé. - Aymer il faut pour estre ayméMises en musique, les Chansonnettes mesurées charmèrent la cour et la ville. Mais le meilleur de Baïf est dans son adaptation des Psaumes et dans certains sonnets des /// A Paris Pour Lucas Breyer Marchant libraire, 1573. Avec privilège du Roy. 8vo.Les Amours de Ian Antoine de Baif. A Monseigneur le duc d'Anjou fils et frere de Roy.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. 8vo.Les Jeux. De Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le duc d'Alençon.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. Avec privilège du Roy. 8vo.Les Passe-temps de Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le Grand Prieur.A Paris, Pour Lucien Breyer, 1573. Avec privilège du Roi. 8vo.Together 4 volumes 8vo. Blue morocco, floral fleuron in the middle of the covers, spines ribbed and decorated, inner border, gilt edges. Trautz-Bauzonnet.162 x 98 mm. --- First edition of the Oeuvres en rime, of Les Jeux and Les Passe-temps of Baïf and first collected edition of his total body of work.Baïf was chosen by Ronsard among the six best poets from the famous "Brigade" to form the Pleiade."These poetries are much sought-after and are hardly found complete" already mentioned Brunet in 1863.Exceedingly rare first collected edition, mostly original, one of the most sought-after from the Pleiade.Superb homogenous printing for the four volumes, in thin italics. The typographical blocks are also used in an harmonious way along the volumes.It gathers:- Les Amours. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. (8) ll. and 232 ll. Partly original. Contains 6 poems by Etienne de la Boetie.- Les Jeux. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. (4) ll. and 232 ll., the last one wrongly numbered 230. The date on the title has been corrected, as often, with the adjunction of a I to mdlxxii. First edition.- ?uvres en Rime. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1573. (10) ll. and 272 ll. Complete with the privilege and the exceedingly rare leaf a10, blank with a fleuron. Partly original.- Les Passetems. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1573. (4) ll. and 128 ll. wrongly numbered 126. First edition.Tchemerzine, pp. 268-279 ; Jean Vignes, « Henri III et Jean-Antoine de Baïf, mécénat rêvé, mécénat réel », in Henri III mécène des arts.

  • Image du vendeur pour Contes et nouvelles en vers. mis en vente par Librairie Camille Sourget

    LA FONTAINE, Jean de.

    Edité par Amsterdam, Henry Desbordes, 1685., 1685

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    First collective edition and the first to be illustrated of La Fontaine?s Contes. This copy belongs to the very first issue, among the three existing issues. Tchemerzine, III, 860. This edition contains 58 tales, that is to say all of those written by La Fontaine excepting the 6 that he published the same year, in the Ouvrages de prose et de Poésie in collaboration with Maucroix, and the tale Le Quiproquo, which was only published after his death. Published during the author?s lifetime, this original edition is also the first illustrated edition. It contains 1 frontispiece and 58 etchings engraved by Romain de Hooghe. Seven years later, La Fontaine, dangerously ill, disowned his tales and renounced the profits of this abominable book. The witty illustration by Romain de Hooghe, one of the masterpieces of the artist, is the only one to be contemporary to the text; Otto Benesh refers to it as "one of the greatest illustrations of all times". This edition is "illustrated with beautiful and very expressive etchings by Romain de Hooghe". (Catalogue of Baron de Ruble, n° 275). Les Contes gather the whole licentious work of Jean de La Fontaine and on the king's order, the police had this collection suppressed. When the edition of the Fermiers généraux was published in 1762, G. Bure, in his Bibliographie instructive, dedicated more than two pages to the description of the edition from 1685, the finest and most sought after, because of the figures by Romain de Hooghe. and which, despite the new edition illustrated by Eisen, is considered as the most thought after by curious people, who value it highly. A copy from the very first issue. In this first issue, the engravings are outstanding. A very nice and pure copy, preserved in its contemporary vellum. Copies from the first issue of this first edition preserved in a nice contemporary binding became unobtainable.

  • Image du vendeur pour Volshebnyi fonar. Vtoraia kniga stikhov [The Magic Lantern. Second Book of Verse] mis en vente par PY Rare Books

    TSVETAEVA, Marina Ivanovna

    Edité par Ole-Lukoie, Moskva,, 1912

    Vendeur : PY Rare Books, London, Royaume-Uni

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    Livre Edition originale

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    Possibly Russia's greatest poetess - in the original velvet --- Very rare first edition of Tsvetaeva's second book of poetry, containing two of her most famous poems. One of only 500 copies An attractive example with the fragile original velvet binding unrestored. When published in 1912, Tsvetaeva was twenty years old and the format of the volume, dedicated to her husband, the writer Sergei Efron, made it look like a small velvet-bound prayer book, hinting at the purity and innocence of childhood scenes described in Part I of the volume. However 'Fonar', despite being largely preoccupied with childhood impressions, is a more mature and bolder book of poetry than Tsvetaeva's first collection, 'Vechernii albom' ('The Evening Album', 1910). It touches on such themes as the fragility of happiness, suicide, feminist rebellion (foreshadowing Tsvetaeva's affair with Sofia Parnok), the slow disappearance of the old Russia. It also establishes one of Tsvetaeva's future leitmotifs the nostalgia for the old noble Moscow ('Domiki staroi Moskvy'). The volume opens with an address to the reader, in which Tsvetaeva, almost apologetically, writes that 'a woman's book of poetry is nothing more than a magic lantern'. However, this address may have been false modesty on Tsvetaeva's part. In 'Fonar' she embraces the feminine stance on life, focusing on her relationship with her mother and sister Asia, challenging at the same time the traditional vision of a woman as a shy 'sheep' ('Tolko devochka'). The dream occupation of Tsvetaeva's speaker is to be a military drummer ('Baraban'). 'Fonar' consists of three parts. Part I is an ode to childhood, with its tragedies, like the mother's sadness and bad marks at school, and joys going ice skating or to the bookshop. It brings to mind Tolstoy's novels and their images of pre-revolutionary Russia: governesses, 'iamshik' (the coachman), an old nanny, the first ball, the diamond shop in Tverskaia Street. The atmosphere of some poems is reminiscent of the style of the Russian artist Alexandre Benois, especially his Rococo paintings: in 'Malchik s rosoi' and in 'Devochka-smert' images of 'a fancy blue shoe', 'a lace scarf', roses and parquet floor evoke a long-gone era. In Part II, the speaker is fifteen and bids farewell to childhood. The section features familiar attributes of teenage years: first kisses, Schiller and Byron, friendship oaths, and the youthful maximalism 'ia i mir' ('I and the world', with 'I' taking the first place). Part III concludes the life cycle structure of the volume, with its nostalgia for the lost innocence. Mature poems appear: a famous dedication to Sergei Efron ('My s toboiu lish dva otgoloska') and lyrical pictures of the Oka river and its environs (Tsvetaeva's family owned a house in Tarusa and she spent many summers there). 'Fonar' received mixed reviews, but the prominent critic Piotr Pertsov praised the volume's modesty, freshness and sincerity. 'The volume's quietness is better than the works of modern male poets, who pat the universe on the shoulder and fraternise with eternity. It is the quiet words that remain forever' ('Golos Moskvy'. 1912. 70, 24 March. P. 5). Provenance: Robert Eden Martin (b. 1940; American lawyer and noted collector of Russian, British and American literature works). Physical description:Small 8vo (11.9 x 9.1 cm). 148 pp including title and dedication leaf. Original blue-green velvet, blue edges, decorative endpapers printed in blue and gold with a repeating floral pattern, blue silk ribbon. Condition:Spine and upper cover slightly faded, a couple of small stains; very few light pencil marks, the title page and the last page very lightly browned. Bibliography:

  • RONSARD, Pierre de.

    Edité par Paris, Nicolas Buon, 1604

    Vendeur : Librairie Amélie Sourget, Paris, France

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    Couverture souple. Etat : Très bon. RONSARD, Pierre de. LES UVRES DE PIERRE DE RONSARD GENTILHOMME VENDOMOIS PRINCE DES POETES FRANÇOIS. Revues et augmentées. Paris, Barthélémy Macé, 1617. Suivi de : RECUEIL DES SONNETS, ODES, HYMNES, ELEGIES, ET AUTRES PIECES RETRANCHEES aux éditions précédentes des uvres de P. De Ronsard Gentilhomme Vandomois. Avec quelques autres non imprimées ci-devant. Paris, N. Buon, 1609. 11 tomes en 5 volumes in-12 de: I/ (16) ff., 680 pp., (9) ff. de table, (1) f. bl. ; II/ (6) ff., 775 pp., (5) pp. de table ; III/ 223 pp., 164 pp., (1) f. de table, (1) f. bl., 182 pp. (1) f. de table, 147 pp., (2) pp. de table ; IV/ (6) ff., 392 pp. (mal chif sans manque 292), (1) f., (1) f. bl., 373 pp., (6) pp. de table, (2) ff. bl. ; V/ (127) pp., 326 pp. (mal chif. 316 sans manque), (1) f., 360 pp., (4) ff. de table, 12 ff. Vélin ivoire à recouvrement, titre calligraphié au dos, 1 f. déchiré et réparé, sans atteinte au texte. Reliure de l époque. 146 x 83 mm. EDITION COLLECTIVE AUGMENTEE DES UVRES DE RONSARD. « On y a signalé 3 sonnets qu on ne retrouve pas dans l édition de 1623. » (Brunet). « Elle contient en plus les commentaires de Richelet sur la seconde partie du IIe livre des Amours et sur une partie des Hymnes. » (Tchemerzine). Tchemerzine, V, 489-490 ; Brunet, IV, 1376; Laumonier, pp.74-76 ; LE RECUEIL EST BIEN COMPLET DE l'Abrégé de l'Art Poétique Francois. Exemplaire enrichi du frontispice de l édition Paris, Nicolas Buon, 1610 a apposé en regard du frontispice. « Son vers dit toujours quelque chose. Dans ses petites pièces, dans ses épitres familières, dans ses élégies, le style de Ronsard est non seulement irréprochable, eu égard au temps, mais encore plein de vigueur, de verve, d élégance et même de grâce ; son imagination est partout et toujours inventive, féconde, noble et hardie. Enfin c était un poète et un grand poète. Le recueil des uvres retranchées, qui ne fait partie que de l édition de 1617, n est joint que très rarement aux exemplaires des autres éditions. » (Viollet Le Duc). « Par l ampleur de son uvre, la variété de ses thèmes, la maîtrise des rythmes les plus divers, Ronsard est bien l astre majeur de cette pléiade qu il constitua avec son maître Dorat, ses amis Baïf, Du Bellay, Belleau, Jodelle et Tyard. Jamais poète officiel (il le fut à partir de 1558) ne représenta mieux l art de son pays, ni ne fut plus révolutionnaire en son temps. » (C. Bonnefoy). Pierre de Ronsard, Vendômois, peut revendiquer, le double titre de prince des poètes français et de premier poète français moderne. Il est, en effet, le premier pour lequel on puisse dessiner la courbe d'une vie, dont chaque étape est marquée par une uvre nouvelle et une transformation de la poésie. EXEMPLAIRE GRAND DE MARGES CONSERVE DANS SES SEDUISANTES RELIURES EN VELIN IVOIRES DE L EPOQUE. Provenance : Bibliothèque Bordes de Fortage avec ex-libris et cette mention manuscrite (autographe ?) sur un feuillet de garde « de 1589 à 1630 il a paru dix éditions posthumes, des uvres complètes de Ronsard. Celle-ci est la huitième et la plus complète d après Blanchemain » signé « Bordeaux, 6 novembre 1891. L. Bordes de Fortage ».

  • Couverture rigide. Etat : Très bon. In fine : Imprimez nouvellement a Poictiers par Jacques Bouchet Imprimeur le vingt sixiesme iour de Jàvier Lan Mil cinq cens vingt et sept (1527).In-4 de (9) ff. titre compris, (1) f.bl., (8) ff., 154 ff., 57 port. gr., 1 bois à pleine page (Cette fig. de style archaïque représente l'incendie de Troie et se trouve déjà dans l'Histore de Clotaire). Ecrit en prose et en vers. Cachet répété sur le titre, le f. bl. et le premier f. de texte. Gothique, maroquin vert janséniste, triple filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de filets à froid, double filet or sur les coupes, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Reliure de Bauzonnet.180 x 123 mm. --- Edition originale rarissime, notamment complète. Elle manque à James de Rothschild qui possède 3 rééditions : (n°2092) - Paris, 1536 ; (n°2093) - Paris, 1537 et (n°510) - Paris, 1545.« Le privilège manque dans la plupart des exemplaires » (Brunet, I, 1158) ; il est ici bien présent.« Première et fort rare édition de cet ouvrage en prose et en vers, qui fait beaucoup d'honneur aux presses de Jacques Bouchet à Poitiers.Les portraits sur bois dont elle est ornée, au nombre de 57, sont en général fort bien gravés et offrent un grand intérêt pour l'histoire de l'art xylographique en France. Le dernier feuillet préliminaire dont le recto est blanc, porte au verso une grande figure, de style archaïque, représentant l'incendie de Troie et le départ des prétendus ancêtres des Français. Cette image avait figuré pour la première fois dans l'Histoire de Clotaire, du même auteur, publiée à Poitiers en 1517.Le feuillet avec le privilège, qui manque presque toujours, se trouve dans cet exemplaire ; il est du 23 avril 1528, et, par conséquent, postérieur à l'impression du volume, circonstance qui peut expliquer son absence dans la plupart des exemplaires. Celui-ci est d'une conservation irréprochable. Timbre de la bibliothèque J. Richard au titre. » (A. Firmin- /// In fine : Imprimez nouvellement a Poictiers par Jacques Bouchet Imprimeur le vingt sixiesme iour de Jàvier Lan Mil cinq cens vingt et sept (1527).4to of (9) ll. including the title, (1) bl.l., (8) ll., 154 ll., 57 wood-engraved portraits, 1 full-page woodcut. (This engraving represents the Troy fire and can already be seen in the Histoire de Clotaire). Written in prose and verse. Stamp repeated on the title, the blank leaf and the first text leaf. Gothic, green jansenist morocco, triple gilt fillet around the covers, spine ribbed decorated with blind-stamped fillets, gilt edges. Bauzonnet.180 x 123 mm. --- Exceedingly rare first edition, particularly when complete. It is missing from the collection James de Rothschild who owned 3 reprints: (n°2092) - Paris, 1536 ; (n°2093) - Paris, 1537 et (n°510) - Paris, 1545."The privilege is missing from most copies" (Brunet, I, 1158); it is present in this copy."First very rare edition of this work in prose and verse that honours the press of Jacques Bouchet in Poitiers.The 57 wood-engraved portraits it contains are very well engraved and are of the highest interest for the history of xylography in France." (A. Firmin-Didot)On leaf A an epistle by Jehan Bouchet starts "A tres-hault, trespuissant et tresillustre prince, monsieur Françoys, premier enfant et daulphin de France ».The work contains a long introduction about the origin of the kings of France, and then notices in prose and epitaphs in verse dedicated to each king of France since Pharamond up to Louis XII. Jehan Bouchet collected all the legends that circulated in the Middle Ages regarding the migrations of the Trojans and the empires founded by the descendants of Priam and Hector.Precious fine copy mentioned and described by Tchemerzine bearing a black ink stamp repeated "ex bibliotheca J. Richard" and coming from the collections Ambroise Firmin-Didot (1881, n°514), Marigues de Champ-Repus and Edouard Rahir (n°423): "it contains the privilege leaf whic.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire : «L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.» mis en vente par Librairie Le Feu Follet

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    couverture souple. - Biponti (Aux deux ponts) Dimanche matin 14 [août 1864], 13,4x20,6cm, 3 pages sur un feuillet remplié. - Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une ranc ur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 - terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique - pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?» ; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît.

  • Image du vendeur pour Les oeuvres françoises, reveuës et de nouveau augmentées de plusieurs Poësies non encores auparavant imprimées. Au Roy Très Chrestien Charles IX. mis en vente par Galerie Saphir

    EUR 21 000

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Etat de la jaquette : Très bon. Paris, De l Imprimerie de Federic Morel, 1569. 1 fort vol. in-8, [XII] ff. de titre, privilège daté du 30 avril 1568, dédicaces datée du 20 novembre 1568, et tables, précédent les 11 différentes parties, chacune avec pagination et titre séparés, reliure du 19ème siècle plein chagrin marron, double filet d encadrement à froid sur les plats et fleurons d angle dorés, large listel de maroquin mosaïqué et doré au pointillé à l intérieur des plats, tranches dorées. Précieuse seconde édition collective en partie originale, très recherchée, comprenant : la Défense et illustration de la langue française ; l Olive augmentée de nouveau ; le recueil de poësie reveu et augmenté ; deux livres de l Enéïde de Virgile, le Quatrième et le Sixième, ensemble plusieurs autres traductions ; Divers poèmes, partie inventions, partie traductions ; les Regrets de l auteur étant à Rome ; divers jeux rustiques augmentez de plusieurs poésies ; l Epithalame pour le mariage du Duc de Savoye ; le Tombeau du Roy Henry II ; le discours au Roy sur le faict des Quatre Estats de son Royaume ; et se terminant avec les Épitaphes & autres poësies sur la mort de l auteur. L Olive, les deux livres de l Enéïde, les Regrets, les Divers jeux rustiques et l Epithalame pour le mariage du Duc de Savoye sont à la date de 1569 ; les autres pièces sont à la date de 1568 (1er feuillet restauré, le relieur a interverti les pages de titre des Regrets et des Divers jeux rustiques, mais le volume est bien complet ; accidents à l étui). Provenance : collection Hector de Backer (ex-libris). Bel exemplaire d un des recueils parmi les plus précieux et les plus importants du 16ème siècle français, aussi bien pour la poésie que pour la prose en raison de son premier texte : la « Défense et illustration de la langue française  ».

  • Image du vendeur pour [Assemblée littéraire de Guillaume Vassé]. Cahos poétique. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    VASSÉ (Guillaume).

    Edité par [1774 ca], 1774

    Vendeur : Bonnefoi Livres Anciens, Paris, France

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    Environ 300 pièces manuscrites reliées en 1 fort volume in-4, cartonnage brun, pièce de titre en maroquin rouge recueil divers, étiquette manuscrite à l'encre du temps sur le dos Chaos poétique 1774 (reliure de l'époque). Exceptionnelles archives manuscrites du poète et chansonnier Guillaume Vassé qui tenait un salon littéraire rue du Temple au coin de celle de Vendôme à Paris, dans les dernières années du règne de Louis XV.Dans ses mémoires rédigés en prison, l'égérie girondine Madame Roland (1754, guillotinée le 8 novembre 1793) évoque le salon de Guillaume Vassé dénommé « Mr. Vâse » qu'elle visita encore jeune fille : « (Madame Lépine) proposa un jour à ma mère d'aller dans une assemblée charmante qui se tenait chez un homme d'esprit que nous avions vu quelquefois chez elle : il s'y réunissait des personnes éclairées, des femmes de goût ; on y faisait des lectures agréables ; c'est vraiment délicieux ! La proposition fut réitérée avant d'être acceptée. (?) Le mercredi était le jour des assemblées littéraires de M. Vâse ; nous nous rendons chez lui, à la barrière du Temple, avec Madame Lépine. Nous montons au troisième étage, nous parvenons dans un appartement assez vaste, meublé suivant l'ordonnance : des chaises de paille, serrées sur plusieurs rangs, attendaient les spectateurs et commençaient à être occupées ; des flambeaux de cuivre, fort sales, éclairaient avec des chandelles ce réduit dont la grotesque simplicité ne démentait point la rigueur philosophique et la pauvreté d'un bel esprit. Des femmes élégantes, de jeunes filles, quelques douairières, force petits poètes, des curieux ou des intrigants formaient la société. Le maître du logis, placé devant une table qui faisait bureau, ouvrit la séance par la lecture d'une pièce de vers de sa façon ; elle avait pour sujet un joli petit sapajou que la vieille marquise de Préville portait toujours dans son manchon, et qu'elle fit voir à toute la compagnie ; car elle était présente, et crut devoir exposer aux regards empressés de chacun, le héros de la pièce. Les bravo et les applaudissements rendirent hommage à la verve de Mr Vâse, qui, fort content de lui-même, voulait céder sa place à M. Delpêches (?) ».En 1798, Ersch consignait dans La France littéraire les renseignements collectés sur Guillaume Vassé, né à Paris le 14 Mars 1721, mort en 1779 (certaines bibliographies donnent 1777), auteur de deux opuscules, Ma Rhapsodie (ou ma Réponse) et Les Curricades, et plusieurs pièces versifiées insérées dans le Mercure de France et dans le Journal de Verdun. Sylvain Maréchal le mentionna dans son Dictionnaire des athées anciens et modernes comme « poète épicurien Français, ami de Mangenot » en citant son épitaphe « Ici gît l'égal d'Alexandre : Moi ! c'est-à-dire, un peu de cendre », copiée dans ce recueil. On peut aussi lire son nom parmi les souscripteurs de l'édition de Racine de 1768 accompagné de sa fonction de « secrétaire du marquis de Chauvelin » (mention que l'on retrouve dans le corpus sur quelques correspondances) ; Le lieutenant général Bernard Louis marquis de Chauvelin fut nommé ministre plénipotentiaire à Gênes en 1749 ; à son retour en France en 1760, il obtint une des deux charges de maître de la garde robe du roi. Il mourut subitement à Versailles le 24 novembre 1773 sous les yeux de Louis XV dont il faisait la partie de jeu (OHR, 1118).Guillaume Vassé a donc très peu publié, d'où son absence des anthologies de « petits poètes du XVIIIe siècle » dont ce recueil est un vivant témoignage. Car c'est bien un véritable « cahos poetique » comme l'indique le collage sur la garde supérieure auquel nous convie le chansonnier, où sont rassemblés pêle-mêle copies de pièces fugitives, inédites parfois anonymes qui lui furent adressées et vraisemblablement déclamées dans son salon. Toute la gamme des « petits sujets » représentatifs du XVIIIe siècle poétique est ainsi rassemblée dans ce recueil : épigrammes et pièces de circonstance mais aussi satires, chansons, correspondances, stances, épitaphes, acrostiches, pastorales, fables, dialogues, étrennes, pots pourris, odes anacréontiques, contes, impromptus etc., comme La pincette par Piron, Epitre à mon c?, Extrait du Mercure de mars 1764, Rêve de Piron, L'auteur du poème de la bête féroce du Gévaudan vangé, L'orange conte anacréontique de M. Auguste, Ode sur la guerre, In mortem serenissimi Delphini, Plan pour instruction d'une demoiselle, Agricultura carmen Molinis 1732, Vers sur la statue érigée à Sa Majesté, A la louange des trois grâces de l'académie de la rue du Temple avec leur portrait chacune en abrégé, Epitre en manière de vers à M. Guillaume Vasse à l'occasion de sa fête arrivée incognito le 10 janvier 1772, Histoire du prince Papirius, A monsieur le marquis de la Salle sur la comédie qu'il lut chez Monsieur Vasse à la séance du 8 avril 1772, Explication des tableaux de la galerie du Palais du Luxembourg, Mes tristes épitres chagrines envoyées à son excellence M. le marquis de Chauvelin, Petite poésie de M. Vasse 1760, A Monsieur Vasse barrière du temple 2e porte cochère à gauche, Ode anacréontique, Epitre à Mr Vasse sur l'amitié par son ami le Maister avocat, Pastorale à monsieur Vasse sur son retour de gani, Air du vaudeville d'Épicure, Mes tristes épitres chagrines envoyées à son excellence M. le marquis de Chauvelin etc. C'est un panorama extraordinaire de l'époque des salons qu'offre cette grande variété de pièces versifiées où les sujets les plus divers sont abordés, dans le goût des Mélanges qui sont publiés à la même époque. Sur Guillaume Vassé : Quérard X, 63 ; Conlon, XXVII, Ds 1062 ; Mémoires de Mme Roland avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissements historiques par MM. Berville et Barrière (Paris, Baudoin fils, 1820, Tome I, p. 149).