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Edité par 1575, 1575
Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France
Membre d'association : ILAB
Signé
*** Un recueil de poésies sur l'amour, dans une magnifique reliure de l'époque, superbement calligraphié et orné de grandes initiales, de culs de lampes et de fleurons peints en or et en couleurs. Il est daté, au f. 27v, de 1575. On y repère des poésies de Ronsard, Mellin de Saint-Gelais, Desportes, Jean Bastier de La Péruse, Clément Marot . D'autres sont inédites. Sur le premier plat de la reliure figurent les initiales "I. D. M." et la devise "Non sans regret" et sur le second plat, "A.D.G." et "Tousjours loyal". Tout au long de ce recueil on retrouve ces devises et initiales : 3 fois pour "I. D. M.", écrit aussi "J. D. M." et 6 fois pour "A.D.G." Tout laisse penser que certaines de ces poésies anonymes sont des mystérieux "A.D.G." et/ou à "J. D. M." Un examen attentif du volume nous permet de trouver au moins un nom. Au verso du second feuillet, figure à l'envers, sans doute par décharge : "Toujours loyal" et la signature : A. de Gandt. Ce nom nous oriente vers le Nord de la France ou la Flandre méridionale. Une hypothèse confirmée par le style de la reliure. Notons par ailleurs, que l'on peut lire dans ce recueil au moins 5 sentences en espagnol (f. 36v, 84 87, 93, 123). Certaines poésies destinées au chant, ou "chansons", qui figurent dans ce volume ont été mises en musique par Thomas Créquillon, Claude Goudimel, Jehan Chardavoine. et on en ignore toujours les auteurs. Ce A. de Gandt pourrait bien être de ceux-ci. Notons par ailleurs que certaines des poésies inédites de ce recueil ont été écrites par une femme. "Le début de la décennie 1570-1580 constitue un tournant de l'histoire de la poésie en France. Au moment où l'école de la Pléiade voyait disparaître quelques-uns de ses premiers membres, une nouvelle génération de poètes inspirée par l'exemple de Philippe Desportes apparut, qui allait quelque peu concurrencer la domination de Ronsard. Une nouvelle esthétique mondaine et néopétrarquisante, teintée de néoplatonisme, se diffusa dans la poésie. Son public n'était plus composé de savants humanistes mais des gens de la Cour et des "salons" ou cercles qui se multipliaient autour de personnages influents. L'une des particularités de la poésie produite dans le cadre de ces "salons" est d'avoir souvent fait l'objet de copies manuscrites, conservées dans des recueils plus ou moins homogènes, qu'on peut désigner comme des albums. Rarement autographes, les poèmes consignés sont le témoignage des échanges littéraires, philosophiques ou musicaux de leurs participants ou de contributeurs extérieurs. Surtout, les albums constitués au début des années 1570 présentent souvent des versions manuscrites antérieures à leur diffusion imprimée. Ils informent ainsi autant l'histoire sociale et l'étude des pratiques culturelles, que l'histoire littéraire, en éclairant un chapitre déterminant de leur génétique textuelle." François Rouget, Poésie et sociabilité en France vers 1570. Voici les pièces que nous avons pu attribuer : -Thomas Créquillon, "Oncques amour ne fut sans grand langueur" (f. 36v). - Jean Bastier de La Péruse, "Amour n'est autre chose" (36v). - Claude Goudimel, "Je souffre passion d'une amour forte" (60). - Clément Marot, "Secourez-moi Madame par amours" (62v). "Je ne me confesseray point" (34v). - Philippe Desportes, "Blessé d'une plaie inhumaine" (101). - Mellin de Saint-Gelais, "Combien est heureuse la peine de celer une flamme amoureuse" (52). - Ronsard, "Las ! Je n'eusse jamais pensé" (71v), "Qui veult sçavoir amour & sa nature" (117). - On retrouve "Tu t'en vas ma mignone" (139) que l' dans le "Recueil et eslite de plusieurs belles chansons joyeuses, honnestes et amoureuses" (1576) de Jehan Chardavoine, qui l'a mis en musique. Les initiales "J. D. M." apparaissent sur les feuillets : 11v, 36, 93. Celles de "A.D.G." : f. 16, 23v, 27v, 52, 141v, 158. Provenances : - Catalogue de la bibliothèque de Mme Théophile Belin, I, 1936, n°37. - Bibliothèque poétique de Jean Paul Barbier-Mueller, 2011, n° 102. *** In-4 de (2), 163 ff. Maroquin rouge, dos orné, plats richement ornés d'une plaque azurée avec un médaillon central peint en noir, écoinçons, fers azurés en coins, filets dorés en encadrement d'une bande peinte en noir et de filets dorés, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * A manuscript collection of love poems from 1575. There are poems by Ronsard, Mellin de Saint-Gelais, Clément Marot and Philippe Desportes. Others are unpublished and their authors are perhaps those who composed this manuscript. I think it's a man and a woman whose motto is here 'Not without regret" and whose initials are 'I.D.M.', and on the other side 'Always loyal' and with the initials 'A.D.G.' One can find the name of this 'A.D.G.' here upside down 'A. de Gandt', a family name from the North of France or from southern Flanders. - -.
Edité par Jean de Tournes, Lyon, 1547
Vendeur : Arader Books, New York, NY, Etats-Unis
Edition originale
Hardcover. Etat : Near fine. First. THE de BOURDIGALLE--DOUBLE--QUENTIN-BAUCHART--RAHIR--ODIOT--BURTON COPY. Two volumes. Lyon: Jean de Tournes, 1547. First edition, Mortimer B. Octavo (6 ½" x 4", 161mm x 101mm). [Full collation available.] Bound in later (late-XVIIIc?) polished red morocco with a triple gilt fillet border and corner rosettes. On the spine, five raised bands. Title gilt to the second panel. Gilt fillet to the edges of the boards. Gilt inside dentelle, marbled end-papers. All edges of the text-block gilt. Green silk marking ribbons. A very little rubbing at the extremities. Vol. I bowed. The odd passage of foxing, perhaps based on soiling. Altogether a lovely, unusually tall set (>25mm at the lower edge, with the lower deckle preserved at, e.g., I.F4-6). Book-labels to the front paste-down of vol. I (top-to-bottom): Léopold Double (gilt armorial to oval red morocco, "EX MUSEO L DOUBLE"); Ernest Quentin-Bauchart ("EX/LIBRIS/QUENTIN/BAUCHART" gilt to oval red morocco); paper label of "A.W." (beneath a lion rampant couped atop a torse, within a beveled triple-fillet rectangular frame), completed in ink manuscript "850"; Edouard Rahir ("Ex/Libris//Edouard/RAHIR" on an open book gilt to octagonal red morocco). To the verso of the first free end-paper of vol. I (top-to-bottom): Ernest Odiot (oval paper label with a cipher of two E's reversed around an O), Henri Burton ("EX-LIBRIS/HENRI BURTON/LYON-GENÈVE" gilt to rectangular red morocco). On the title-page, ink-stamps "[?] De Bourdigalle" with the motto "Non est mortale quod opto." flanking the date. Faded inscription to the head of the title-page in an early (XVIc?) hand, perhaps beginning "domus pro." i.e., indicating an institutional ownwerhsip. Labels of Double, Quentin-Bauchard and "A.W" only to the front paste-down of vol. II. Marguerite, Queen of Navarre (1492-1549) was a humanist on the level of Castiglione and Erasmus, with whom she corresponded (he more enthusiastic about her than she him). Born to Charles d'Orléans, Count of Angoulême (a great-grandson of Charles V of France), she married (after an unpleasant and unproductive first marriage) Henry II of Navarre in 1526. Her greater stage was, however, the court of her brother, who ruled as François I, one of France's most celebrated kings. There the brother-and-sister court attracted Leonardo da Vinci and Sebastiano Serlio, Rabelais and Ronsard. The collection of poems she wrote as meditations and as intellectual exercises is in the present set published for the first time, guided through the press by her valet de chambre Symon Silvius, alias Jean de la Haye, who was himself a humanist, having translated Marsilio Ficino's commentary on the Symposium of Plato into French. The title is a play on the author's name; "marguerites" are daisies. Collections of poems have long been referred to as garlands: florilegium and anthology. Thus we might render the title as Flowers of the flower among princesses. The most famous of the works is the first, "Le miroir de l'âme pecheresse" or Mirror of the sinful soul, first published in 1531 after the death of her only son, Jean, at the age of six months. Marguerite's humanism and worldliness are on display in the Suyte (i.e., vol. II). Here she writes a history of nymphs and satyrs in the mode of Ovid, epistles to her brother the King of France, eight portraits of courtiers -- four ladies and four gentlemen, even a comedy and a farce. Perhaps the most consequential is the last long work of the collection, La Coche (The Coach). Marguerite wrote it in 1541 while setting up a marriage for her daughter, and commissioned a series of illustrations from Bernard Salomon (1506-1561), a Lyonnais miniaturist who often worked with de Tournes. A rich and polyvalent expression of the cultivation of a noble lady, printed by one of the great Lyonnais humanist publishers, the Marguerites has long been a bibliographic prize. [Full provenance analysis available.] Brunet III.1414; Tchemerzine VII.1547 (pp. 382-383).
Couverture rigide. Etat : Très bon. A Lyon, à l'enseigne du Rocher, 1544.In-8 de 479 pp., (17) pp., 264 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, doublures de maroquin bleu à dentelle, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée.160 x 104 mm. --- L'édition de référence, dite du Rocher, l'une des plus précieuses des ?uvres de Clément Marot.« Édition du plus grand intérêt, parce qu'étant la dernière donnée du vivant de Marot, et publiée par lui, elle a fixé le texte et le classement adoptés pour les éditions postérieures. Ce classement, dans l'ordre des genres de poésies ou de poèmes, est suivi là pour la première fois. C'est aussi dans cette édition que parait pour la première fois la traduction complète des cinquante psaumes de David, par Clément Marot, dont il n'avait été donné que des fragments dans les éditions précédentes. L'impression du volume est d'ailleurs très soignée.La marque qu'on voit sur le titre et à la fin est celle de l'imprimeur lyonnais Antoine Constantin. L'édition est connue sous le nom d'édition du Rocher, à cause de cette marque et des mots à l'enseigne du Rocher qu'on lit au-dessous.Dans son avis au lecteur, l'imprimeur annonce que la nouvelle disposition des ?uvres a été faite « soubs la correction et bon jugement toutes fois de l'autheur. » Et il ajoute que plusieurs pièces parues ici étaient inédites.Dans la seconde partie, la traduction des Psaumes de David est précédée de trois épîtres, l'une « Au Roy très chrestien François premier de ce nom », la seconde « Au Roy encores » et la troisième « Aux dames de France touchant les dicts Pseaumes ». (J. Le Petit).« Édition remarquable » mentionne Brunet (III, 1455).Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l'esprit reparaîtra chez La F /// A Lyon, à l'enseigne du Rocher, 1544.8vo [160 x 104 mm] of 479 pp., (17) pp., 264 pp. Full red morocco, triple gilt fillet around the covers, ribbed spine richly decorated, blue morocco doublures with gilt dentelle, gilt over marbled edges. Binding signed by Belz-Niedrée. --- Reference edition by, called du Rocher, one of the most precious of the Works of Clement Marot. "Edition of most interest, because it's the last given during Marot's lifetime, and published by himself, it set the text and the classification adopted for later editions. This classification, in the order of genres of poetry or poems, is followed for the first time. For the first time the complete translation of the fifty psalms of David by Clément Marot is published in this edition, of which he only gave fragments in previous editions.The printing of the volume is very neat. The mark that we see on the title and at the end is the one of the Lyonnais printer Antoine Constantin. This edition is known under the name of the edition of the Rocher, because if this mark and the words in the sign of Rocher that we can read above.In his notice to the reader, the printer announces that the new disposition of the works has been made "under the correction and good judgement of the author." And he adds that several works published here were never published before.In the second part, the translation of the psalms of David is preceded with three epistles, one "To King very Christian Francis first of this name", the second "To the King again" and the third "To the ladies of France touching the Psalms". (J. Le Petit). "Remarkable edition" mentions Brunet (III, 1455). Official poet worshipped by Francis I and Charles V, Marot marks by his talent the first truly remarkable period of French poetry whose spirit will reappear with La Fontaine who will not fail to pay tribute to "Master Clément".His frankness of mind and tone will lead him several times to incarceration and exile.Official poet of the court.
Edité par (In fine, f. 450 verso, colophon:) Venetiis, in aedibus Aldi Romani mense Iulio M.IID (Aldo Manuzio, 1498),, Venezia, 1498
Vendeur : Libreria Antiquaria Pregliasco, Torino, Italie
pieno vitello biondo. Etat : molto buono. 2 volumi in-folio (mm.320x204), ff. 451 non num. (manca K4 bianco), impresso in carattere. romano, con passaggi in greco ed ebraico (carattere usato da Aldo per la primissima volta). Legatura ottocentesca in pieno vitello biondo con grande pannello centrale in marocchino più scuro, i due dorsi in sei compartimenti, dei quali due con fregi floreali in oro, gli altri quattro con tasselli che riportano autore, titolo, note tipografiche; in eleganti astucci mezza pelle e tela. F.1 : «Omnia Opera Angeli Politiani, et alia quaedam lectu digna, quorum nomina in sequenti indice videre licet» . F.450 v.: "Venetiis in aedibus Aldi Romani mense Iulio M.IID". Editio princeps delle opere latine del grande umanista e filologo toscano, curata dal bolognese Alessandro Sarti e dallo stesso Aldo Manuzio, forse il primo tentativo di edizione collettiva di un autore contemporaneo (il Poliziano era morto da soli 4 anni). Il grande umanista fu precettore dei figli di Lorenzo de Medici e molto ammirato da Aldo per le sue competenze filologiche. Alla sua morte stava preparando un'edizione delle sue lettere; il progetto fu poi ripreso dall'umanista bolognese Alessandro Sarti. Un'edizione, di cui sopravvive un solo foglio, fu intrapresa da Plato de Benedictus a Bologna, che nel 1494 aveva stampato diverse singole opere di Poliziano e una raccolta di scritti in volgare, ma il progetto fu interrotto dalla morte di Plato nell'agosto del 1496. Alle opere e alle traduzioni già pubblicate di Poliziano, Aldo aggiunse le sue lettere, le poesie latine e greche e alcuni brevi trattati. Un'edizione contraffatta fu pubblicata l'anno successivo a Brescia, come falsa stampa fiorentina. Di notevole rarità, valore ed importanza anche tipografica, in quanto vi è contenuto il primo specimen di carattere ebraico usato da Aldo ed è una delle più belle e monumentali edizioni uscite dalla stamperia aldina. In questo esemplare il primo foglio è nell'emissione (cfr. BMC IB. 24473) con variante del carattere romano di 114 mm. di Aldo che non si trova in nessun'altra edizione. Angelo Ambrogini, detto Poliziano (1454-1494), fu discepolo di Marsilio Ficino, amico di Aldo, di Pico della Mirandola e Raffaello, istitutore in casa di Lorenzo de Medici, dal cui mecenatismo fu sempre protetto. E' considerato ancor oggi il miglior poeta del Rinascimento italiano, tra il Boccaccio e l'Ariosto, e colui che meglio d'ogni altro espresse la concezione ideologica ed estetica dell'Umanesimo. Bell'esempl. a grandi margini. BMC V,559. Goff P-886. HC 13218. Polain B 3233. Renouard, p.17: «Cette rare édition, l'une des plus belles qui soient sorties de l'imprimerie Aldine». IGI P-886. Vaticana P-429. UCLA n.23. Cat.Laurenziana 27. . Book.
Couverture rigide. Etat : Très bon. A Paris Pour Lucas Breyer Marchant libraire, 1573. Avec privilège du Roy. In-8.Les Amours de Ian Antoine de Baif. A Monseigneur le duc d'Anjou fils et frere de Roy.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. In-8.Les Jeux. De Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le duc d'Alençon.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. Avec privilège du Roy. In-8.Les Passe-temps de Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le Grand Prieur.A Paris, Pour Lucien Breyer, 1573. Avec privilège du Roi. In-8.Ensemble 4 volumes in-8. Maroquin bleu orné d'un médaillon fleuri au centre des plats, dos à nerfs ornés d'un fleuron répété, large dentelle intérieure, double filet sur les coupes, tranches dorées sur marbrure. Trautz?Bauzonnet.162 x 98 mm. --- Édition originale des ?uvres en rimes, des jeux et des passe-temps de Baïf et première originale collective de l'ensemble de son ?uvre.Baïf fut choisi par Ronsard parmi les six meilleurs poètes de la célèbre « Brigade » pour constituer la Pléiade.« Ces poésies sont fort recherchées et ne se trouvent pas facilement complètes » notait déjà Brunet en 1863.D'origine angevine, né en 1532 à Venise où son père était ambassadeur, Jean-Antoine de Baïf suivit les leçons de Dorat avec Ronsard. Après avoir chanté l'amour en pur pétrarquiste, il le rencontra à Poitiers et le célébra avec ferveur dans les Amours de Francine (1555).Il fonda en 1570 une académie de musique et de poésie et imagina alors de faciliter la collaboration entre poètes et musiciens en adoptant la métrique gréco-latine, comme dans ces vers légers :Amour, amiables fillettes, Amour à la pénible chasseNe se trouve point au marché Ne s'attrape pas à quester,Pour qui le voudroit acheter : Toyles ny rez rien ne lui font :- Aimer il faut pour estre aymé. - Aymer il faut pour estre ayméMises en musique, les Chansonnettes mesurées charmèrent la cour et la ville. Mais le meilleur de Baïf est dans son adaptation des Psaumes et dans certains sonnets des /// A Paris Pour Lucas Breyer Marchant libraire, 1573. Avec privilège du Roy. 8vo.Les Amours de Ian Antoine de Baif. A Monseigneur le duc d'Anjou fils et frere de Roy.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. 8vo.Les Jeux. De Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le duc d'Alençon.A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. Avec privilège du Roy. 8vo.Les Passe-temps de Ian Antoine de Baïf. A Monseigneur le Grand Prieur.A Paris, Pour Lucien Breyer, 1573. Avec privilège du Roi. 8vo.Together 4 volumes 8vo. Blue morocco, floral fleuron in the middle of the covers, spines ribbed and decorated, inner border, gilt edges. Trautz-Bauzonnet.162 x 98 mm. --- First edition of the Oeuvres en rime, of Les Jeux and Les Passe-temps of Baïf and first collected edition of his total body of work.Baïf was chosen by Ronsard among the six best poets from the famous "Brigade" to form the Pleiade."These poetries are much sought-after and are hardly found complete" already mentioned Brunet in 1863.Exceedingly rare first collected edition, mostly original, one of the most sought-after from the Pleiade.Superb homogenous printing for the four volumes, in thin italics. The typographical blocks are also used in an harmonious way along the volumes.It gathers:- Les Amours. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. (8) ll. and 232 ll. Partly original. Contains 6 poems by Etienne de la Boetie.- Les Jeux. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1572. (4) ll. and 232 ll., the last one wrongly numbered 230. The date on the title has been corrected, as often, with the adjunction of a I to mdlxxii. First edition.- ?uvres en Rime. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1573. (10) ll. and 272 ll. Complete with the privilege and the exceedingly rare leaf a10, blank with a fleuron. Partly original.- Les Passetems. A Paris, Pour Lucas Breyer, 1573. (4) ll. and 128 ll. wrongly numbered 126. First edition.Tchemerzine, pp. 268-279 ; Jean Vignes, « Henri III et Jean-Antoine de Baïf, mécénat rêvé, mécénat réel », in Henri III mécène des arts.
Couverture rigide. Etat : Très bon. In fine : Imprimez nouvellement a Poictiers par Jacques Bouchet Imprimeur le vingt sixiesme iour de Jàvier Lan Mil cinq cens vingt et sept (1527).In-4 de (9) ff. titre compris, (1) f.bl., (8) ff., 154 ff., 57 port. gr., 1 bois à pleine page (Cette fig. de style archaïque représente l'incendie de Troie et se trouve déjà dans l'Histore de Clotaire). Ecrit en prose et en vers. Cachet répété sur le titre, le f. bl. et le premier f. de texte. Gothique, maroquin vert janséniste, triple filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de filets à froid, double filet or sur les coupes, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Reliure de Bauzonnet.180 x 123 mm. --- Edition originale rarissime, notamment complète. Elle manque à James de Rothschild qui possède 3 rééditions : (n°2092) - Paris, 1536 ; (n°2093) - Paris, 1537 et (n°510) - Paris, 1545.« Le privilège manque dans la plupart des exemplaires » (Brunet, I, 1158) ; il est ici bien présent.« Première et fort rare édition de cet ouvrage en prose et en vers, qui fait beaucoup d'honneur aux presses de Jacques Bouchet à Poitiers.Les portraits sur bois dont elle est ornée, au nombre de 57, sont en général fort bien gravés et offrent un grand intérêt pour l'histoire de l'art xylographique en France. Le dernier feuillet préliminaire dont le recto est blanc, porte au verso une grande figure, de style archaïque, représentant l'incendie de Troie et le départ des prétendus ancêtres des Français. Cette image avait figuré pour la première fois dans l'Histoire de Clotaire, du même auteur, publiée à Poitiers en 1517.Le feuillet avec le privilège, qui manque presque toujours, se trouve dans cet exemplaire ; il est du 23 avril 1528, et, par conséquent, postérieur à l'impression du volume, circonstance qui peut expliquer son absence dans la plupart des exemplaires. Celui-ci est d'une conservation irréprochable. Timbre de la bibliothèque J. Richard au titre. » (A. Firmin- /// In fine : Imprimez nouvellement a Poictiers par Jacques Bouchet Imprimeur le vingt sixiesme iour de Jàvier Lan Mil cinq cens vingt et sept (1527).4to of (9) ll. including the title, (1) bl.l., (8) ll., 154 ll., 57 wood-engraved portraits, 1 full-page woodcut. (This engraving represents the Troy fire and can already be seen in the Histoire de Clotaire). Written in prose and verse. Stamp repeated on the title, the blank leaf and the first text leaf. Gothic, green jansenist morocco, triple gilt fillet around the covers, spine ribbed decorated with blind-stamped fillets, gilt edges. Bauzonnet.180 x 123 mm. --- Exceedingly rare first edition, particularly when complete. It is missing from the collection James de Rothschild who owned 3 reprints: (n°2092) - Paris, 1536 ; (n°2093) - Paris, 1537 et (n°510) - Paris, 1545."The privilege is missing from most copies" (Brunet, I, 1158); it is present in this copy."First very rare edition of this work in prose and verse that honours the press of Jacques Bouchet in Poitiers.The 57 wood-engraved portraits it contains are very well engraved and are of the highest interest for the history of xylography in France." (A. Firmin-Didot)On leaf A an epistle by Jehan Bouchet starts "A tres-hault, trespuissant et tresillustre prince, monsieur Françoys, premier enfant et daulphin de France ».The work contains a long introduction about the origin of the kings of France, and then notices in prose and epitaphs in verse dedicated to each king of France since Pharamond up to Louis XII. Jehan Bouchet collected all the legends that circulated in the Middle Ages regarding the migrations of the Trojans and the empires founded by the descendants of Priam and Hector.Precious fine copy mentioned and described by Tchemerzine bearing a black ink stamp repeated "ex bibliotheca J. Richard" and coming from the collections Ambroise Firmin-Didot (1881, n°514), Marigues de Champ-Repus and Edouard Rahir (n°423): "it contains the privilege leaf whic.
Couverture rigide. Etat : Très bon. In-8 de (8) ff., 216 pp. Maroquin bleu nuit à grain long, couronne de lauriers frappée or au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Mercier Sr de Cuzin.163 x 100 mm. --- Édition originale, très rare, des poésies amoureuses adressées par le poète à sa maîtresse Nicole Estienne, fille du médecin Charles Estienne. Il la demanda en mariage mais ne put jamais obtenir sa main.Barbier, IV, 2, n° 50 (Haut. : 153,5 mm) ; Tchemerzine, III, 495 ; Haag, V, 364 ; J. Pineaux, La Poésie des protestants de langue française, pp. 47-48 ; Picot, Catalogue? Rothschild, I, n° 710 ; Émile Paul, Bibliothèque? De Backer, I, n° 340 (« Plusieurs des sonnets de L'Olimpe valent les plus beaux du XVIe siècle », Haut. : 161 mm.)Ce recueil contient les sonnets adressés par l'auteur à sa rétive maîtresse, suivis des Jeux Olimpiques, adressés à la même égérie : des odes, des élégies et des pastorales, dont la première est dédiée à Marguerite de France ; on trouve également la Gélodacrye, où le poète critique sévèrement les abus des ecclésiastiques et la cupidité des grands.Jacques Grévin, né à Clermont-en-Beauvaisis en 1538 et mort à Turin en novembre 1570, homme de théâtre et poète, ami de Ramus, de Du Bellay et de Ronsard, fut dans les dernières années de sa vie le médecin de la duchesse de Savoie, s?ur de Henri ii de France ; c'est à sa cour qu'il mourut à l'âge de 32 ans.« Il se fit une réputation brillante : Marguerite de France, épouse de Philibert Emanuel, duc de Savoie, l'emmena en Italie, et le fit non seulement son médecin, mais le consultoit dans ses plus intimes affaires. Grevin joignoit à la connoissance approfondie de son art, les talens aimables de la poësie ; il les accompagnoit d'excellentes qualités et d'une grande douceur d'esprit. Il fut regretté de tous ceux qui le connoissoient, et mourut âgé /// 8vo [163 x 100 mm] of (8) ll., 216 pp. Night blue straight-grained morocco, gilt laurel wreath at the center of the covers, ribbed spine decorated with gilt fleurons, gilt inner border, gilt over marbled edges. Mercier Sr de Cuzin. --- Very rare first edition of the love poems addressed by the poet to his mistress Nicole Estienne, daughter of the doctor Charles Estienne. He proposed to her but could never get her hand in marriage.Barbier, IV, 2, n° 50 (Height : 153,5 mm) ; Tchemerzine, III, 495 ; Haag, V, 364 ; J. Pineaux, La Poésie des protestants de langue française, pp. 47-48 ; Picot, Catalogue? Rothschild, I, n° 710 ; Émile Paul, Bibliothèque? De Backer, I, n° 340 (« Plusieurs des sonnets de L'Olimpe valent les plus beaux du XVIe siècle », Height : 161 mm.)This collection contains the sonnets addressed by the author to his reluctant mistress, followed by Jeux Olimpiques addressed to the same muse: odes, elegies and pastorals, the first of which is dedicated to Marguerite de France; in Gélodacrye the poet harshly criticizes the abuses of the clergy and the cupidity of the greats. Jacques Grévin, was born in Clermont-en-Beauvais in 1538 and died in Turin in November 1570. He was a playwright and a poet, friend with Ramus, Du Bellay and Ronsard. During the last years of his life he became the doctor of Henri II of France's sister, the duchess of Savoy. He died in her court at the age of 32.With Jodelle, Jacques Grévin was one of the first playwrights to introduce tragedy in France. In 1561 he published Cesar, a tragedy imitated from a Latin original by Muret, as well as a comedy, Les Ebahis, his most famous work and, according to the Encyclopædia Britannica of 1911, ?the most indecent'.Grévin also composed poems appreciated by Ronsard until religion set them apart, Grévin being a partisan of the Reformation. After his conversion to Protestantism, Grévin split up with his friends from La Pleiade and he even attacked Ronsard in a pamphl.
Date d'édition : 1547
Couverture rigide. Etat : Très bon. Deux parties reliées en 2 volumes in-8 de : I/ 541 pp. chiffrées titre compris, 1 f. de marque ; II/ 342 pp., 1 f. avec 1 fleuron, bandeaux, lettrines et 10 gravures sur bois dans le texte, atteinte à quelques titres courants.Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés à la grotesque, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure du XVIIIe siècle.142 x 91 mm. --- Rare édition originale des ?uvres poétiques de Marguerite de Valois, publiée par Simon Sylvius, dit Jean de la Haye, valet de chambre de la reine.Tchemerzine, IV, 366.S?ur de François Ier, Marguerite de Valois (1492-1549) devint le centre de la cour dès l'avènement au trône de celui-ci. Elle jouit toujours d'un ascendant fort supérieur à celui des épouses successives du Roi, jusqu'à la mort de la Reine mère, Louise de Savoie, en 1531.Sensible, dépendante du Moyen-Age par son attrait pour l'amour courtois et son goût des allégories, son ?uvre marque la transition entre la fin de cette période médiévale et les débuts de la Renaissance dans les lettres.Certains des poèmes sont proches de l'esprit de la Réforme même si l'auteur est demeuré fidèle à la foi catholique.« Ce recueil marque une sensible évolution par rapport aux premiers poèmes que composa Marguerite et qu'elle réunit dans ?le Miroir de l'âme pécheresse'. Elle dit toujours son âme, mais avec plus d'originalité, moins de réminiscences livresques. »La ?Complainte pour un détenu prisonnier' est pleine de simplicité, d'émotion et de douceur, ce qui n'exclut point l'éloquence ; et Marguerite se révèle bonne avocate lorsqu'elle plaide pour le prisonnier, sans doute Marot exilé, avec l'art de se mettre à la place du proscrit pour se faire l'interprète parfaite de ses peines. »Très bien imprimée en caractères italiques, cette édition est ornée des 10 ravissantes vignettes grav? /// Two parts bound in two 8vo volumes [142 x 91 mm] of: I/ 541 numbered pp. title included, 1 l. with mark; II/ 342 pp., 1 l. with 1 floral ornament, head piece, ornamental capitals and ten woodcuts in the text, few running titles cropped.Red morocco, triple gilt fillet around the covers, flat spines decorated with grotesque patterns, green morocco lettering pieces, inner gilt border, gilt edges. 18th century binding. --- Rare first edition of Marguerite de Valois' poetic works, published by Simon Sylvius, also known as Jean de La Haye, the queen's valet.Tchemerzine, IV, 366.As the sister of Francis I, Marguerite de Valois became the center of the court as soon as her brother came to the throne. She benefits from a vastly greater influence than her brother's successive wives until the death of the queen's mother, Louise de Savoie, in 1531.Sensitive and inspired by the Middle Ages in its appeal for courtly love and allegories, her work marks a transition in literature between the end of this medieval era and the beginning of Renaissance.Some poems are close to the spirit of the Reformation even though the writer remained faithful to the catholic faith.Very well printed in italics, this edition is decorated with 10 ravishing wood-engraved vignettes by Bernard Salomon also known as Le Petit Bernard illustrating the poem "La Coche" and appearing here for the first time.The Histoire des satyres et des nymphes is also illustrated with a vignette in the same style.A nice floral ornament is repeated on the titles and another at the back of the last leaf of the first volume.Many ornamented and historiated capitals complete the ornamentation.There are two issues of this first edition.The copy presents signs of the second issue noted by Tchemerzine, IV, pp 369-370.The last leaf of the second volume has to be blank and bear at the back the arabesque diamond-shaped floral ornament from the first volume; in this copy the printer has placed a leaf bearing the mark of Gryphe.T.
Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Mamert Patisson, 1600.1 volume in-8 de (8) ff., 338 pp., (6) ff. Maroquin rouge, plats ornés d'un décor doré à la fanfare, dos à nerfs richement orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet vers 1860.172 x 105 mm. --- « Dernière édition publiée du vivant de l'auteur, elle est très complète, très belle et justement estimée ». (Tchemerzine, II, 890).« Une des plus belles éditions de ces poésies ». (Brunet, II, 647) présentée sur le titre comme « dernière édition, reveue et augmentée ».C'est l'édition la plus élégante, la plus estimée et la plus recherchée des ?uvres de Desportes, le poète favori de Henri III, considéré comme l'égal de Ronsard, auquel on l'a souvent préféré.C'est l'édition citée par Rahir dans la « Bibliothèque de l'amateur » (399). Brunet, Lepetit, Tchemerzine s'accordent à reconnaître cette édition comme très belle et très estimée « la plus recherchée ». La poésie de Desportes, celle des Premières ?uvres connut un succès considérable, attesté par plus d'une cinquantaine d'éditions entre 1573 et 1629, en France, mais aussi en Flandres, en Angleterre et en Écosse où le poète chartrain fut reconnu comme un modèle à l'instar de Pétrarque. Ce succès éditorial, soigneusement contrôlé par le poète attentif aux privilèges qui protégeaient ses ?uvres, allant jusqu'à interdire, en 1587, toute publication dans des anthologies, fut amplifié par une large diffusion musicale, qui prolongea bien après 1640 la mélodie même de vers parfaitement adaptés au genre nouveau de l'air de cour. On ne saurait bien entendu attribuer ce succès comme on l'a fait au « mauvais goût » de l'époque, ni réduire la poésie de Desportes à une poésie de cour factice, imitée des Italiens. Ce serait oublier la véritable nature de l'imitation italienne, dynamique, jouant sur l'invention et la variation, et non pas /// Paris, Mamert Patisson, 1600.I volume 8vo of (8) ll., 338 pp., (6) ll. Red morocco, covers decorated with a spectacular fanfare décor, spine ribbed richly gilt, inner border, gilt edges. Binding signed by Trautz-Bauzonnet circa 1860.172 x 105 mm. --- "Last edition published during the author's lifetime, it is very complete, very beautiful and rightly esteemed". (Tchemerzine, II, 890)."One of the most beautiful edtions of these poetries" (Brunet, II, 647) presented on the title-page as "the last edition, revised and enlarged".It is the most elegant edition, the most esteemed and the most sought-after of Desportes' works, Henri III's favorite poet, considered as the equivalent of Ronsard, and often preferred to him.It is the edition mentioned by Rahir in his "Bibliothèque de l'amateur" (399).Desportes' poetry, the one of the first works, was very successful, as attest the fifty editions printed between 1573 and 1629, in France but also in Flanders, England and Scotland.Desportes' profound originality comes from his break with Ronsard.The edition is special for the delicacy of its italic characters and the elegance of the layout: margins, fleurons, adorned initials at the head of every part.Superb copy, extremely wide-margined (height: 172 mm) coming from the libraries de Clinchamp and Leon Rattier.
Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Philippe le Noir, s.d. [c. 1526].Petit in-4 gothique de (4) ff. prél. titre compris, (145) ff., 1 mm. de la marge bl. sup.du titre a été anciennement renforcé sans manque. Maroquin rouge, somptueux décor à la fanfare sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée.187 x 132 mm. --- Précieuse édition gothique de la plus grande rareté, la première parisienne, de ce poème allégorique composé par Jean Bouchet en l'honneur d'Artus Gouffier, seigneur de Boissy, duc de Roannais mort à Montpellier en mai 1519.Brunet, I, 1157 ; Tchemerzine, II, 34-35.Dédié à Madame Marguerite, s?ur de François Ier, l'ouvrage s'ouvre sur un panégyrique de Gouffier, ancien gouverneur de François Ier, grand maître de France en 1514 et protecteur influent du poète.Sous le couvert d'une allégorie très raffinée Jean Bouchet brosse ensuite un tableau saisissant de cet étrange labyrinthe de fortune dans lequel puissants, fortunés et jouisseurs festoient allégrement avant d'être précipités dans d'âpres tourments.« Aultres estoient plains de ieux et de esbasDe passetemps et de amoureux combasAultres estoient plains de tables couvertesOu lon veoit viandes descouvertesEt plusieurs mectz garnis de vins exquisAutant plus qu'il n'est es gens requis.Tous lesquels gens au son des instrumentsPrevoyent soulas et grans esbatemens.Rians chantans & prenans leurs plaisirsEt iouissans de leurs humains désirs. »Dans une fine analyse psychologique et sociale le procureur de Poitiers convie le lecteur à un tableau haut en couleurs des différents états de la société du temps. Remontant aux origines du monde Bouchet dresse ensuite un tableau des révolutions des empires et termine par « Le Dialogue des doctrines véritables », dispute en 26 rondeaux, sur l'utilité et l'abus des sciences.La vraie béatitude ne /// Paris, Philippe le Noir, s.d. [c. 1526].Small gothic 4to [187 x 132 ] of (4) prel. ll. title included, (145) ll., 1 mm. from the bl. upper margin of the title was formerly strengthened without loss. Red morocco, sumptuous fanfare decor on the covers, gilt arms stamped in the center, ribbed spine richly decorated, inner gilt border, gilt edges. Binding signed by Belz-Niedrée. --- Precious gothic edition of the utmost rarity, the first Parisian edition, of this allegoric poem composed by jean Bouchet in honor of Artus Gouffier, Lord of Boissy, duke of Roannais, deceased in Montpellier in May 1519.Brunet, I, 1157 ; Tchemerzine, II, 34-35.Dedicated to Madame Marguerite, the sister of Francis I of France, the book opens on a panegyric by Gouffier, the former governor of Francis I of France, grand master of France in 1514 and influential patron of the poet.Under the guise of a very sophisticated allegory Jean Bouchet gives then a striking picture of this strange fortune labyrinth in which the powerful, the rich and the pleasure-seeker feast gaily before being thrown into harsh torments. « Aultres estoient plains de ieux et de esbasDe passetemps et de amoureux combasAultres estoient plains de tables couvertesOu lon veoit viandes descouvertesEt plusieurs mectz garnis de vins exquisAutant plus qu'il n'est es gens requis.Tous lesquels gens au son des instrumentsPrevoyent soulas et grans esbatemens.Rians chantans & prenans leurs plaisirsEt iouissans de leurs humains désirs. »In a subtle psychological and social analysis, the Poitiers state prosecutor invites the reader to a colorful picture of the different states of the society of that time. Going back to the origin of the world, Bouchet gives then an overview of the revolution of the empires and finishes with the "Dialogue des doctrines véritables", discusses in 26 rondeau, on the utility and the excess of sciences.The real beatitude will only be reached with the help of three noble ladies: Faith, Hope and.
Edité par Frobeniana, Bâle, 1531
Vendeur : Librairie Jullien, Genève, Suisse
Livre
Couverture rigide. Etat : Très bon. A Bâle, in officina Frobeniana, 1531. Ca. 17 x 22 cm. 671 pages + index. Fort rare dans sa première édition de 1531. Bel état de conservation. Reliure germanique, peau de truie ornée de motifs et encadrements à froid. Bien que vieillie, elle est solide et sans manques. Lacets endommagés. Dos à nerfs, titre à l'encre brune. Petite déchirure sur la première page (inscriptions à l'encre brune), inscriptions à l'encre sur page de titre autour du symbole de l'imprimeur Froben. Quelques taches, sinon le papier est frais, bien que bruni par les ans. Mouillure claire en fin de volume (tables). Photographies sur demande.
Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. BAÏF, Jean Antoine de. UVRES EN RIME de Ian Antoine de Baïf, secrétaire de la chambre du Roy. Paris, Lucas Breyer, 1573. In-8 de (10) ff. et 272 ff. Vélin souple à recouvrement, restes d attache, titre calligraphié au dos, tranches bleues. Reliure de l époque. 174 x 113 mm. ÉDITION ORIGINALE DES UVRES EN RIME DE BAÏF, MEMBRE EMINENT DE LA PLEIADE, AMI INTIME DE RONSARD, CONSERVEE DANS SON TRES SEDUISANT VELIN A RECOUVREMENT DE L EPOQUE. Tchémerzine, I, 266 ; Deschamps Supplément au Manuel de Brunet, I, 86 ; J. P. Barbier, Bibliothèque poétique « La Pléiade », p. 291 et suivantes. « Ouvrage édité seul et en recueil. Il contient 57 poèmes divisés en neuf livres » (Tchémerzine). PRECIEUX EXEMPLAIRE, TRES GRAND DE MARGES (hauteur 174 mm contre 160 mm pour les exemplaires courants et 168 mm pour l exemplaire de Backer), L UN DES RARES CONSERVES DANS SON TRES SEDUISANT VELIN A RECOUVREMENT DE L EPOQUE. Provenance : ex-libris manuscrit sur la page de titre et André Gutzwiller, avec ex-libris.
Edité par Venice, In casa de figliuoli di Aldo, 1554
Vendeur : Orsi Libri ALAI, ILAB, Milan, Italie
Livre Edition originale
Rilegato. Etat : quasi ottimo. prima edizione. COMPLETE WITH O5-8 AND IN C18TH NICELY DECORATED VELLUM. FIRST ALDINE EDITION. 8vo (15,7x9,5CM). A-Z8 2A-2C8, ff. 205, [3]. Italic letter, very little Roman. Printer's device on t-p and on verso of final blank leaf, large historiated woodcut initial at beginning of text. 2 leaves of errata; register and repeated imprint at colophon. Faded ms. ex libris on t-p: "Di Gennaro Giannelli" (fl. C17th-C18th, Roman bibliophile, physician and man of letters). Occasional marginal early annotations throughout; old ink note on centre of upper pastedown stating that the five songs which were removed from almost all copies are present in this copy. They were inserted later. Indeed the original 4-leave quire O was entirely substituted with a complete 8vo gathering, probably taken from another copy, since it shows skilful restorations to the foot of each leaf, and sometimes the outer margin, in order to adjust the quire to the present copy. Masterly repair to the t-p's outer margin with paper integration most likely due to the removal of an older ownership note. Occasional very mild foxing, toning or spotting on a few leaves, else in very good condition. Crisp and mainly clean copy. Bound in 18th c. full vellum over pasteboards, richly decorated on spine and covers with gilt-tooled motives and fleurons. Ruled large borders in red. An excellent copy in a fine binding. A.e.y. As stated in the online catalogue's record that describes the three copies of this book held by the University of California, "it appears that after a few copies of signature O had been printed with eight leaves (leaves 105-112) five canzoni were eliminated, thus reducing signature O to four leaves (leaves 105-108), with the reduced text re-arranged and in part reset so as to be continued without break on leaf 113, which follows 108." Furthermore, the record reports that the UCLA copy is a "made-up copy, in which the leaves removed earlier were replaced, at a later time, with those from another copy." Thus, the present copy is comparable with the UCLA's aldine. The five canzoni removed were: "O dio, o sommo bene, hor come fai"; "O maligno e duro core"; "Ben ch 'io rida, balli et canti", "E convien ti dica il vero"; "Una donna havea disire." The removal was clearly intended to be immediate as the register records: "tutti sono quaderni, eccetto O che e duerno." This intervention in course of press was probably decided by Paolo Manuzio to avoid censorship of rhymes considered licentious or simply facetious. All this with the intention of providing a lyrical and Petrarchian image of Lorenzo, devaluing instead the popular and laughing dimension of his lyric, in accordance with the Venetian taste of the time. Adams, M1005; Ahmanson-Murphy 473; Renouard p.162: Presque tous les exemplaires sont mutilès de cinq chansons (Canzoni) dans la feuille O ; Edit16, CNCE 27192, Var. A (with insertion of the whole O gathering).
Couverture rigide. Etat : Très bon. A Paris, Federic Morel, 1569. 8 parties reliées en 1 volume in-8 de : I/ (12) ff., 40 ; II/ 80 ff. ; III/ 96 ff. ; IV/ 64 ff. ; V/ 60 ff. ; VI/ 88 ff. ; VII/ 80 ff. ; VIII/ 72 ff. Lettre manuscrite jointe. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Reliure signée Hardy. 164 x 103 mm. --- Première édition originale collective et première réunion des ?uvres de Joachim du Bellay. « Première véritable édition collective, qui n'est pas dotée d'une pagination continue, comme ce sera le cas à partir de 1573. Seul le titre général porte la date de 1569, chacune des huit parties (?L'Olive' compte pour une partie) ayant son titre propre, à la date de 1568. » Jean-Paul Barbier, La Pléiade, n°40 ; Brunet, I, 749 ; Tchemerzine, III, p.75 ; Le Petit, pp. 93-94. « Jolie édition, dont les poésies sont imprimées en caractères italiques. » (Le Petit, Bibliographie des éditions originales françaises). Cette édition collective contient 698 pièces en tout, dont 93 inédits. En voici le compte, partie par partie : I/ Deffense : aucune pièce nouvelle. II/ Olive : 138 pièces. III/ Recueil de Poésie : 60 pièces. IV/ Enéide : 57 traductions et 19 pièces, dont 9 inédites. V/ Divers Poèmes : 99 pièces, dont 73 inédites. VI/ Regrets : 241 pièces, dont 7 inédites. VII/ Divers Jeux Rustiques : 45 pièces, dont 4 inédites. VIII/ Epithalame : 39 pièces. Soit au total, 698 pièces, dont 93 inédites. Publiée par Guillaume Aubert, elle est formée de la réunion de huit pièces imprimées séparément par Fédéric Morel en 1568 et 1569 : - La Défense et Illustration de la langue Française (1568). - L'Olive et autres ?uvres poétiques (1569). - Recueil de poésie présenté à très illustre princesse Madame Marguerite s?ur unique du Roy. (1568). - Deux livres de l'Eneïde de Virgile. avec autres tr /// A Paris, Federic Morel, 1569. 8 parts bound in one 8vo volume [164 x 103 mm] of: I/ (12) ll., 40; II/ 80 ll.; III/ 96 ll.; IV/ 64 ll.; V/ 60 ll.; VI/ 88 ll.; VII/ 80 l.; VIII/ 72 ll. Handwritten letter included. Full red morocco, triple gilt fillet on the covers, spine ribbed and richly decorated, inner gilt border, gilt over marbled edges. Binding signed Hardy. First collective edition and first reunion of Joachim du Bellay's works. "First real collective edition, which isn't with a consecutive numbering of pages, as it will be starting from 1573. Only the general title bears the date of 1569, each of the eight parts (?L'Olive' counts for a part) having its own title, dated 1568." Jean-Paul Barbier, La Pléiade, n°40; Brunet, I, 749; Tchemerzine, III, p.75; Le Petit, pp. 93-94. "Fine edition, of which poems are printed in italic characters." (Le Petit, Bibliographie des éditions originales françaises). This collective edition encloses 698 plays in total, including 93 originals. Here they are, part by part: I/ Deffense: no new play. II/ Olive: 138 plays. III/ Recueil de Poésie: 60 plays. IV/ Enéide: 57 translations and 19 plays, including 9 originals. V/ Divers Poèmes: 99 plays, including 73 originals. VI/ Regrets: 241 plays, including 7 originals. VII/ Divers Jeux Rustiques: 45 plays, including 4 originals. VIII/ Epithalame: 39 plays. That is in total, 698 plays, including 93 originals. --- Published by Guillaume Aubert, it is made up of eight plays printed separately by Federic Morel in 1568 and 1569: - La Défense et Illustration de la langue Française (1568). - L'Olive et autres ?uvres poétiques (1569). - Recueil de poésie présenté à très illustre princesse Madame Marguerite s?ur unique du Roy. (1568). - Deux livres de l'Eneïde de Virgile. avec autres traductions (1569). - Divers poèmes. (1568). - Les regrets et autres ?uvres poétiques (1569). - Divers jeux rustiques et autres ?uvres poétiques (1569). - Epithalame sur le mari.
Date d'édition : 1578
Vendeur : LIBRAIRIE ÉRIC CASTÉRAN, TOULOUSE, MP, France
Membre d'association : ILAB
Paris, Mamert Patisson Imprimeur du Roy, au logis de Robert Estienne, 1578. Deux tomes reliés en un fort volume in-12 (85 X 149 mm) veau fauve marbré, dos cinq nerfs ornés, caissons dorés, titre doré, coiffes et coupes ornées, tranches dorées (reliure XVIIIe); 110 ff., (4) ff., 189 ff., (7) pages, 159 ff. (dont titre), (6) pages de table. Partie inférieure de la page de titre découpée et en partie doublée, début de fente en tête du mors supérieur avec petite épidermure, quelques légers ressauts de cahiers. Mention moderne à l'encre surla première contregarde : «Livre ayant appartenu à Gabrielle d'Estrées, duchesse de Beaufort». PREMIÈRE ÉDITION COLLECTIVE, TRÈS RARE, imprimée en caractères italiques, des oeuvres de Remy Belleau. Cette IMPORTANTE ÉDITION, posthume, qui contient 337 poèmes et une pièce de théâtre, aurait été publiée à l'initiative de ses amis, peu après le décès du poète survenu le 6 mars 1577. Les termes choisis dans l'avertissement laissent à penser que son auteur en est l'imprimeur Robert Estienne, dont on retrouve la marque sur le titre. Les amis du disparu ont judicieusement placé au début du volume les "Amours et nouveaux Eschanges des Pierres precieuses", pièce considérée comme l'oeuvre maîtresse de Belleau. Après Ronsard et du Bellay, il est le plus célèbre et le plus important des poètes de la Pléiade. Le tome premier renferme les "Amours et nouveaux eschanges des pierres précieuses", les deux journées de la "Bergerie" et les "Apparences célestes d'Arat poëte Grec"; le second tome contient la traduction des "Odes d'Anacréon" et des "Petites inventions, et autres poésies de Remy Belleau", très augmentées par rapport à l'édition in-16 de 1574, une comédie: "La Reconnue", comédie bourgeoise et parisienne, qui avait parue l'année précédente et le "Tombeau de Remy Belleau" constitué de six feuillets réunissant des épitaphes grecques, latines et françaises de Dorat, J. Passerat, Ronsard, Baïf, Desportes, A. Jamyn, etc. La prose est imprimée en caractères romains tandis que les vers le sont en caractères italiques. UNE PROVENANCE NON ÉLUCIDÉE : dans la partie inférieure de la page de titre on trouve cette mention manuscrite, rédigée à l'encre brune au début du XVIIe siècle: «Ce prezant Libvre a partient a dame gabrielle [nom découpé]». On trouve ensuite de part et d'autre de la marque de l'imprimeur, un chiffre représenté par un double «?» [phi, 21ème lettre de l'alphabet grec] et les lettres «G» en miroir, entrelacées, encadré de quatre «S» fermés ou fermesses, signe de constance et fidélité. Ce chiffre pourrait correspondre à celui d'une dame de qualité dont le prénom est «Gabrielle», et dont le nom commence par le phonème «Ph» ou «F». Ce pourrait être par exemple «Gabrielle de Forbin», qui épousa Pierre de Valavoire en 1618, mais nos recherches ne nous ont malheureusement pas permis d'aboutir à aucune certitude en ce sens. Le mystère reste donc entier: quoiqu'il en soit, il ne peut en aucun cas s'agir de «Gabrielle d'Estrées», comme voudrait le laisser accroire une grossière note manuscrite moderne inscrite sur le premier contreplat. SÉDUISANT EXEMPLAIRE en reliure du XVIIIe siècle, à belles marges, dont la hauteur des feuillets (144 mm) est identique à celle de l'exemplaire d'Hector de Backer qui possédait sa reliure d'origine en vélin souple. (De Backer, 354 - Barbier,"Ma Bibliothèque poétique", 3ème partie, n°40, pp. 221 et suivantes). PLEASANT COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Couverture rigide. Etat : Très bon. COQUILLART, Guillaume. LES UVRES DE M. GUILLAUME COQUILLART, en son vivant official de Reims. Nouvellement revues & corrigées. Lyon, Benoist Rigaud, 1579. In-16 de 256 pp. Vélin ivoire, tranches jaspées. Reliure de l époque. 116 x 74 mm. « La plus rare des éditions des uvres de Coquillart publiées au XVIe siècle. Elle est la dernière publiée au XVIe siècle. M. Brunet n a fait que la citer, sans l avoir vue. » (Catalogue A. Firmin-Didot). Tchemerzine, II, 519 ; Baudrier, III, 351 ; Brunet, II, 267 ; Catalogue A. Firmin-Didot, n°167 ; Bulletin du bibliophile, n°1428 ; J. Gay, p.98. « Edition bonne et rare, faite sans doute sur celle de G. du Pré » (Tchemerzine). « Edition rare » (Bulletin du bibliophile). LES UVRES DE COQUILLART CONTIENNENT : « Les Droitz nouveaux ; Le Playdoyer de Coquillart d entre la Simple & la Rusée, L enqueste d entre la Simple et la Rusée, Le blason des armes, & des dames, Le Monologue de la botte de foin, Le Monologue du Puys, Le monologue des perrucques « Les uvres de Coquillart se trouvent rarement dans une bibliothèque moderne. De plusieurs des éditions publiées il ne reste qu un seul exemplaire connu. Quand ces reliques de l ancienne typographie reparaissent sur l horizon, les bibliophiles se les disputent et les portent à des prix fabuleux. Lyon, ce berceau des lettres au XVe et XVIe siècles, cette ville où l imprimerie brilla d un si grand lustre voulut aussi publier un Coquillart. Le Manuel du libraire cite une édition in-16 donnée par Benoist Rigaud à Lyon en 1579. Nous n avons pu la consulter. » (Les uvres de Guillaume Coquillart, 1847, Tome II). « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son uvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Guillaume Coquillart descend d une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C est dans ces années d études qu il convient de situer la plus grande partie de son uvre, une uvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l Enqueste d entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d un même procès parodique, dont l enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s agit plus d un texte dramatique, mais d un divertissement. Usant d un code scabreux, l auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d amour de Martial d Auvergne. C est à la même période (vers 1480) qu appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n y a pas de procès et aucun comique d inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l inventeur du monologue théâtral. PRECIEUX ET BEL EXEMPLAIRE CONSERVE DANS SON VELIN IVOIRE DU TEMPS. LES GRANDS POETES FRANÇAIS DE LA RENAISSANCE CONSERVES DANS LEUR RELIURE DE L EPOQUE CONSTITUENT LES CHEFS-D UVRE DE LA HAUTE BIBLIOPHILIE. Nos recherches ne nous ont permis de localiser que 4 exemplaires dans les Institutions publiques Internationales : BM Lyon, Lille, Toulouse et Chantilly. Semble manquer à la Bnf.
Edité par EX OFFICINA PHILIPPI DE GIUNTA, 1514 Ibidem, PER HÆREDES PHILIPPI IUNTÆ, 1520. , Al colophon, FLORENTIAE, 1520
Vendeur : White Lands Rare Books, Torino, TO, Italie
rilegato. Etat : Buono (Good). Elegante legatura della prima metà dell'Ottocento, in pieno vitello biondo; ai piatti, cornice di filetto e a rotella impressa in oro, accompagnata all'interno da bordura a rotella impressa a secco; dorso liscio decorato con ricchi fregi trasversali di filetti e a rotella, alternati a piccolo fregio ovale, recante inoltre due tasselli rossi, quello superiore con autore e titolo abbreviati con numero di tomo, quello inferiore con indicazione dello stampatore e anno di edizione 1520 (anche per i 2 volumi editi nel 1514); dentelle esterne decorate a rotella, il tutto impresso in oro; tagli di colore verde-azzurro; risguardi in carta policroma marmorizzata. Al primo volume delle poesie, pubblicato nel 1514 e comprendente Urania seu de Stellis libri quinque, Meteororum liber unus, De Hortis hesperidum libri duo, Pompæ septem, quibus titulus est Lepidina, nonché Meliseus, Mæon, Acon, carmina pastoralia: 184 - (4) carte numerate, compreso il frontespizio; al recto dell'ultima carta, dati tipografici e registro, al verso marca tipografica silografata. Al secondo volume delle poesie, sempre del 1514, comprendente Amorum libri duo, De amore coniugali libri tres, Tumulorum libri duo, De divinis laudibus liber unus, Hendæcasyllaborum seu Baiarum libri duo, Iambici versus de obitu Lucii filii, Lyrici versus ad res varias pertinentes, Libri duo, quibus titulus est Eridanus: 187 - (8) carte numerate, compreso il frontespizio; al verso dell'ultima carta, dati tipografici e registro (manca un'ultima carta, con marca tipografica silografata). Prima edizione giuntina per le cure di Mariano Tucci, rara a trovarsi completa dei due volumi Giunti tipografi 51: "Il primo volume si basa sull'aldina del 1505, il secondo sull'ed. napoletana dello steso anno, e anticipa l'aldina". Nel primo volume è contenuto il poema Urania, che tratta dei corpi celesti e della loro influenza sulla Terra e sulle vicende umane. Si uniscono i 6 volumi delle prose complete di Pontano, impressi nel 1520: 272 (i.e. 282) - (4); 224 - (4); 207 - (1); 285 (i.e. 287) - (5); 148; 336 (i.e. 326) - (6, di cui 1 bianca) carte mal numerate, compresi i frontespizi di ciascun volume. Testo in lingua latina ed elegante carattere corsivo. Ai due libri delle poesie, bei capilettera decorati a racemi e abitati, incisi a silografia. Ai sei volumi delle prose, spazi bianchi con letterine di riferimento in luogo dei capilettera; registro, dati di tipografia e marca tipografica silografata all'ultima carta prima degli indici conclusivi dei tomi delle prose. La splendida raccolta di otto rari volumi, elegantemente rilegati, costituisce l'opera in prosa e in versi, in lingua latina, di un celebre umanista attivo presso la corte aragonese di Napoli. I testi spaziano dall'argomento filosofico e morale a quello astrologico e mitologico, senza dimenticare le belle poesie ispirate agli affetti famigliari. Un'edizione in tre tomi delle prose complete di Pontano uscì a Venezia immediatamente prima di quella in esame, in ædibus Aldi et Andreæ soceri, fra il 1518 e il 1519; la stessa officina di Aldo pubblicò le poesie dell'autore in due volumi, usciti rispettivamente nel 1505 e nel 1518. Esemplari in buono stato conservativo, nonostante le seguenti modeste lacune e varianti nella paginazione: mancanza di un foglio con marca tipografica silografata al fondo del II vol. delle poesie; mancanza, come di frequente, di 4 fogli con indici, non conteggiati nelle note di registro, al III vol. delle prose (cfr. Camerini, 147); contenuta ossidazione, sporadiche fioriture, rari e piccoli fori di tarlo, nonchè pochi, discreti restauri ad alcune carte. Rarissimo a trovarsi così completo e in legatura omogenea seppur del secolo XIX. . Book.
Edité par Milan, Paolo Gottardo Pontio, 1585
Livre Edition originale
Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. In-4 (224 x 162 mm) de 20 ff.n.ch., 700 pp., 1 f.n.ch., portrait de l'auteur gravé sur bois au début du texte. Vélin ivoire, dos lisse avec titre manuscrit au dos, titre manuscrit sur la coupe du bas (reliure de l'époque). Adams, L-1420; Brunet, III, 1148 Cicognara, 160; Fowler, 186. Édition originale. Exemplaire de la seconde émission, avec le nouveau titre et sous la date de 1585. «Peintre milanais, qui fut aussi poète et théoricien de l?art. Le nom de Lomazzo reste attaché à un vaste traité didactique sur la peinteure, Trattato dell'arte della pittura (1584), divisé en sept livres correspondant chacun à une «partie» de cet art: proportion, expression, couleur, lumière, perspective, pratique et formes (en fait, iconographie); ainsi qu'à un ouvrage, vraisemblablement conçu en même temps que le Trattato, présentant, selon une construction allégorique compliquée (héritée de Giulio Camillo), les sept «gouverneurs» canoniques de l'art renvoyant aux sept «parties» énoncées plus haut, L'Idea del tempio della pittura (1590). Les deux traités, considérés par certains comme la «bible du maniérisme», entendent offrir au peintre une explication exhaustive du système des arts et prévoir tous les cas qui pourraient se présenter à son invention. Lomazzo se fonde sur une méthode inspirée de la rhétorique en définissant puis en divisant chaque «partie» de la peinture en sous-catégories, en l'illustrant d'exemples tirés non seulement des arts, mais de la Bible, de la poésie épique (principalement de l'Arioste), de la philosophie, de l'histoire antique et moderne. Avec le Trattato, on assiste à un effort systématique d'intellectualiser complètement le contenu de la peinture. Pour la première fois dans la littérature artistique, Lomazzo applique des modèles magiques et astrologiques à l'explication des arts. Comme le magicien, l'artiste doit connaître la planète qui le gouverne pour communiquer certains influx astraux à son oeuvre et faire ainsi participer le spectateur à l'istoria représentée. Mieux, il devrait combiner objectivement ces influx pour atteindre à la beauté parfaite et toucher l'ensemble de son public. Lomazzo reconnaît le style personnel (maniera) de l'artiste comme valeur positive, mais rêve d'un éclectisme supérieur qui préserverait l'idéal de beau unique qui sous-tendait la théorie des grands artistes de la Renaissance» (in: Encyclopaedia Universalis, Marc Le Cannu). Ce remarquable ouvrage, une des pierres angulaires pour l'étude de l'histoire de l'art, contient de nombreux détails et renseignements sur les oeuvres des artistes Lombards de la Renaissance, domaine négligé par son aîné, Giorgio Vasari, dans ses Vite de' piu eccellenti pittori. Bel exemplaire, grand de marges. (inv. 14299).
In-8 de 48 ff., maroquin vert, dos lisse orné, triple filet doré d'encadrement sur les plats, gardes de papier rose, tranches dorées (relié vers 1780). Édition originale. Très rare création poétique avec son propre commentaire de l'érudit Jacques Gohory (1520-1576) connu pour la première version française du Songe de Poliphile (1546, en compagnie de Jean Martin) dont il tira - ainsi que du Roman de la Rose - une interprétation alchimique à l'origine de la Fontaine périlleuse.Titre à encadrement (feuillet A1) Preface de Jaq. Gohory le Solitaire (ff. 2-4), La Fontaine périlleuse (ff. 5-28) A l'illustre Seigneur Messire Jean de Ferrières Vidame de Chartres ; Brief commentaire sur le livre de la fontaine perilleuse & caetera (ff. 29-48). « La préface qui se termine par la devise bizarre du Solitaire "Envie d'envie en vie" et le commentaire de cet ouvrage d'une insigne rareté offrent quelques détails intéressants sur la vie et le oeuvres de Jacques Gohory. (?) On trouve également dans le commentaire une note tout à fait intéressante au point de vue bibliographique et qui paraît résoudre la question du véritable traducteur du Songe de Polyphile qui suivant Didot serait Jacques Gohory et suivant Besuchet un Chevalier de Malte (?) ce dernier fit la traduction qu'il remit à Gohory pour la réviser et que celui-ci retenu par ses occupations d'historiographe du roi confia à Jean Martin lequel la gâta au lieu de la réformer » (Dorbon, 1897).Exemplaire annoté d'une même main en différents points du titre (au recto, nom de l'auteur ajouté suivi au verso de la mention L'auteur de ce livre est Jacques Gohory parisien mort à Paris le 15 mars 1576 il est connu sous le nom de Suavius Solitarius ce livre est très rare et fait partie de lalechimie il vaut au moins ) et du Commentaire (notes en marge de trois pages). Provenance : probablement l'exemplaire Filheul (Vente 1779, n°691) ; trace d'étiquette sur le premier contreplat, cachets anciens effacés, pâles mouillures marginales. Bel exemplaire dans une reliure en maroquin vert attribuable à Derome le jeune.Brunet, III, 1121 ; Caillet, II, 4633 ; Guaita, 357 ; Bibliothèque Viollet Le Duc, n°129.
Couverture rigide. Etat : Très bon. VIRGILE. P. VIRGILII MARONIS OPERA. Mauri Servii Honorati grammatici in eadem commentarii Castigationes & varietates Virgilianae lectionis, per Ioannem Pierium Valerianum. Parisiis, ex officina Rob. Stephani, 1532. In-folio de (6) ff., 707 pp., (31) ff., 206 pp.,(12) ff. Veau fauve, double filet or encadrant les plats, dos à nerfs orné de double filet et fleurons dorés, coupes décorées, tranches marbrées. Reliure du XVIIe siècle. 295 X 205 mm. « Cette édition est belle et mérite d être recherchée. Les Castigationes et les Variae lectiones, qui occupent 205 pp., indépendamment de l index, ont un titre daté de 1529. Cette partie avait déjà paru séparément. Vend. 17 fr. F. Didot ; 15 flor. Meerman ; 10 fr. 50 c. Boutourlin » (Brunet). Brunet, VI, 1284. La Renaissance française n avait pas à découvrir Virgile comme elle le fit pour d autres auteurs classiques : le Moyen Age avait déjà fait de lui son dieu, conjointement avec Ovide : et c est dès la floraison néolatine d environ 1530 qu il sera placé d autorité au sommet de la hiérarchie avec Horace, au-dessus de Catulle et Térence Poète parfait, plus qu un Homère puisque que ses douze livres épiques réussissent à condenser toute une Iliade et toute une Odyssée, c est aussi un savant et un professeur : ses bucoliques prêchent la vertu civique et la lutte contre l entraînement de la passion. Dans les Géorgiques, l épisode des abeilles est une description d un état bien gouverné ; de l Eneide, les six premiers livres sont une évocation allégorique des six âges de l homme. LE BEL EXEMPLAIRE COLBERT DU VIRGILE DE 1529-1532 AVEC LA MENTION AUTOGRAPHE « Bibliotheca Colbertina » SUR LE FEUILLET DE TITRE. « Colbert fut un habile organisateur mais aussi l un des plus ardents bibliophiles que l on connaisse. A la mort de Colbert, sa Bibliothèque passa entre les mains de son fils aîné, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay (1651-1690), qui devint ministre de la marine. Il la conserva avec beaucoup de soin et l augmenta sous la direction de Baluze qui avait succédé à Carcavi. » (Guigard, II, 152). Signé par l'auteur.
Couverture rigide. Etat : Très bon. On les vend à Paris par Anthoine Bonnemere en L'hostel Dalebret devant sainct Hilaire, 1538.Petit in-8 de (32) ff. Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tête dorée, roulette intérieure dorée. Reliure de Hans Asper.126 x 88 mm. --- Unique exemplaire en main privée cité et décrit par Tchemerzine (IV-481) avec l'exemplaire de la B.n.F et celui de James de Rothschild, « le seul complet connu des cinq parties ».« Le Premier Livre de la Métamorphose d'Ovide - 1538 - se trouve seul à la B.n.F., ainsi que dans la vente Stroehlin (rel. Asper) - le présent exemplaire » (Tchemerzine).François Ier impulse une politique volontariste en faveur des traductions : désireux d'enrichir la langue française par une référence constante à la langue latine, de lui permettre de rivaliser avec les autres langues modernes, lui-même poète et amateur de poésie, il favorise toutes les entreprises qui rendent accessibles aux lecteurs français les textes des auteurs antiques, et confie la traduction des Métamorphoses à Marot, qui lui en donne, semble-t-il, une lecture fragmentaire dans les jardins du château d'Amboise au mois d'août 1526. En définitive, seuls les deux premiers livres paraissent, le premier en 1534, le second en 1543, un an avant sa mort. La pratique d'Ovide a exercé une influence déterminante sur l'esprit poétique de Marot, qui a toujours reconnu cette inspiration :Pour ce que point le sens n'en est yssu De mon cerveau, ains a esté tissu Subtilement par la Muse d'Ovide.Fasciné par l'Âge d'Or du premier livre des Métamorphoses, ainsi que par le rêve d'un retour harmonieux à l'innocence perdue auquel ce motif donne naissance, ou encore par le retour cyclique et perpétuel des choses au demeurant muables, le poète de Cahors n'a cessé de puiser dans le mythe ovidien la source et le sens nécessaires à sa création poétique, adaptés au raffinement de sa langue. Une communion dans l'émotion et u /// On les vend à Paris par Anthoine Bonnemere en L'hostel Dalebret devant sainct Hilaire, 1538.Small 8vo of (32) ll. Full blue jansenist morocco, top edge gilt, inner gilt border. Binding by Hans Asper.126 x 88 mm. --- Unique copy in private hand mentioned and described by Tchemerzine (IV, 481) with the B.n.F. copy and the one owned by James de Rothschild, "the only one known complete with the five parts". « Le Premier Livre de la Metamorphose d'Ovide - 1538 - can only be found at the B.n.F., and also at the Stroehlin's sale (binding Asper) ? the present copy". (Tchemerzine).King Francis I promotes a strong-willed policy in favor of translations: willing to enrich French language with a constant reference to Latin, to allow it to compete with other modern languages, himself a poet and a poetry lover, he encourages all the undertakings which make the texts of antic authors accessible to French readers, and he assigns Marot to undertake the translation of Ovid's Metamporphoses. It seems that Marot gave him a fragmentary reading in the gardens of the castle of Amboise in August 1526. Eventually, only the first two books are published, the first one in 1534, the second one in 1543, a year before his death. Practicing Ovid exercised a crucial influence on the poetical mind of Marot who always acknowledged this inspiration.The royal orders stimulated the production and the spread of translations in general, and particularly the ones of Virgil and Ovid's works who, by their poetical elegance, occupy a dominant position.Precious copy, very wide-margined, the only one mentioned and described by Tchemerzine, coming from the collections E. Stroehlin and Zanicki with ex libris.
Edité par Plantin, Anvers, 1571
Vendeur : Hugues de Latude, Villefranche de Lauragais, France
Membre d'association : ILAB
Edition originale
*** Première édition. Ce long poème en alexandrins s'applique à démontrer, contre les athées, l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme. Mais c'est avant tout "une première tentative d'élaboration d'une poésie kabbalistique française". Guy Le Fèvre de La Boderie (1541-1598) a été l'élève de Guillaume Postel, avec qui il a étudié l'hébreu, le syriaque et la Kabbale. Il a participé à la rédaction de la Bible polyglotte d'Anvers, d'Arias Montanus et Christophe Plantin. "L'encylclie" est dédiée au Duc d'Alençon, frère du roi Charles IX, qui avait, sur les instances de sa soeur Marguerite de Valois, nommé son auteur son secrétaire et son interprète. La seconde partie (pp. 164-344) contient un "Recueil de vers" dont des poésies en l'honneur de divers princes et de Christophe Plantin. Le Fèvre de La Boderie a été l'ami de Ronsard, de Baïf, de Daurat et d'Amyot. "Il paraît particulièrement attachant par le goût profond de la poèsie sous toutes ses formes qu'il a conservé, sa vie entière, au milieu des études les plus arides." Portrait de l'auteur au verso du titre. Le privilège est daté du 23 Octobre 1570. Ruelens, De Backer, Annales plantiniennes p. 114 : "Fort rare." Ouvrage qui manquait à la collection Barbier-Mueller pourtant fort complète en poésies de la Renaissance. Bel exemplaire. *** In-4 de 344, (4) pp. Maroquin brun, dos à nerfs, tranches dorées. (Reliure du XIXe de Capé.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * First edition. This long poem in alexandrines applies to demonstrate, against the atheists, the existence of God and the immortality of the soul. But it is above all "a first attempt to elaborate a French kabalistic poetry". Guy Le Fèvre de La Boderie (1541-1598) was a student of Guillaume Postel, with whom he studied Hebrew, Syriac and Kabbalah. He participated in the editing of the Antwerp Polyglot Bible, Arias Montanus and Christophe Plantin. "L'encylclie" is dedicated to the Duke of Alençon, brother of King Charles IX, who had, at the request of his sister Marguerite de Valois, appointed its author his secretary and interpreter. The second part (pp. 164-344) contains a "Collection of verses" of which poetries in the honor of various princes and of Christophe Plantin. Le Fèvre de La Boderie was the friend of Ronsard, of Baïf, of Daurat and Amyot. "He seems particularly endearing by the deep taste of poetry in all its forms that he kept, his whole life, in the middle of the most arid studies." Portrait of the author on verso of the title. The privilege is dated October 23, 1570. Ruelens, De Backer, Annales plantiniennes p. 114: "Very rare." A work that was missing from the Barbier-Mueller collection, which is nevertheless very complete in Renaissance poems. A fine copy. - -.
Edité par Denis Janot, Estienne Caveiller, Paris, 1539
Signé
2 parties en 1 vol. in-8 gothique (15,5 x 9,3 cm) de (2)-CLXIIII ff. (2)-LXIIII ff. (sign. a-x8, Aa8-Hh8), maroquin vert, dos à nerfs, tranches dorées sur marbrure, dentelle intérieure (Hardy-Mennil). Belle édition gothique ornée de lettrines et d'un titre rouge et noir, sortie des presses d'Estienne Caveiller à l'adresse de Denis Janot, partagée avec Langelier, Sergent et Sertenas. Pierre Le Fèvre ou Fabri de Rouen (1450?-1535?) surnommé le Quintilien normand était curé de Mérey près de Pacy-sur-Eure. Son livre dont de nombreuses éditions attestent le succès, parut pour la première fois à Rouen au mois de Janvier 1522. Il est divisé en deux parties : la première contenant les règles générales de la rhétorique, la seconde étant consacrée spécialement à la poétique française. « Bien que Fabri n'ait pas poussé aussi loin que Gratien Du Pont, l'amour de ces combinaisons extravagantes dont le moindre défaut était de rendre les vers absolument inintelligibles, on trouve dans son art de rhétorique une foule de choses curieuses tirées des auteurs célèbres de son temps : frère Guillaume Alexis, Alain Chartier, Jehan Molinet, Jehan Meschinot, frère Olivier Maillart, Jehan Munier, Nicole Lescarre et N. de Senyghen. Ces trois derniers poètes ne nous sont connus que par des chants royaux, des ballades ou des rondeaux envoyés aux palinods de Dieppe ou de Rouen » (Picot).Élégante reliure en maroquin janséniste signée Hardy-Mennil ; timbre humide non identifié sur la garde supérieure (verso) ????? ???????? (Psyches iatreíon).Brunet, II, 1150 ; Moreau, V, 1411 ; Bechtel, F-6 ; Frère, I, 447-448 ; Rothschild, I, 426.
2 parties en 1 volume in-16 (120 x 75 mm) de (26)-597-(1) pp., 314 pp., (1) f. fleuron au verso, 22 figures dans le texte (42 x 55 mm), maroquin rouge, dos orné à nerfs maroquin rouge, dos orné à nerfs, filets et roulette dorée intérieurs, tranches dorées sur marbrure (Belz-Niédrée). Édition Jean de Tournes avec titre à la date de 1579 orne?e de 22 vignettes grave?es sur bois de Bernard Salomon dans la deuxième partie et du profil en médaillon entouré des lettres L.M.N.M. de Clément Marot sur le titre où seul le nom du poète est imprimé.Cartier : « Cette édition de 1579 mérite une place à part dans la série des réimpressions tournésiennes dont elle représente le type complet et définitif ».Imprimée une premie?re fois par Jean de Tournes (1504-1564) en 1553, elle sera re?imprime?e en 1558 et 1559, et par Jean II de Tournes son fils (1539-1615) en 1573, 1578, 1579, 1585 et 1603.La première partie contient la table des oeuvres, les Opuscules, Élégies, Épîtres, Ballades, Chants divers, Rondeaux, Chansons, Épigrammes, Épigrammes à l'imitation de Martial, Étrennes, Épitaphes, Cimetière, Complaintes ; la seconde partie renferme les Traductions, et l'intégralité des Psaumes. Marque à l'Ange répétée en fin des deux parties.Précieux exemplaire de Jean Du Cros avec un sonnet manuscrit et signé à l'encre du temps sur le dernier feuillet blanc (2 pages) :Ces beautés font mourir cruelle / Je crois ton serviteur fidelle / Et si de luy ne mas / foys et luy dans le cros seras / Car (?) / Pour à jamais prendre repos (?) Quand de ce monde partiras / Et ton seul bien sera un cros / Jean du Cros apres Sonnalie / Si des sonnects faire fautes / Des sonnets je vous donneres / Mes nen sachent faire / Je Gallie / Pour des sonnets une Sonnalie / Adieu Canalie / Ma loyauté finie / Ce finera ma vie.Avocat protestant à la chambre de l'édit de Castres (tribunal institué en 1579 dont les magistrats appartenaient aux confessions catholique et protestante), Jean Du Cros fut député en 1608 à l'assemblée générale des Églises réformées de France à Gergeau.Bel exemplaire dans une reliure en maroquin rouge signée Belz-Niédrée. Ex-libris Raymond Boueil, Borromée Cossa. Tchemerzine, IV, p. 504 ; Brunet, III, 1457 ; Cartier, Bibliographie des éditions des de Tournes, 599 ; Haag, IV, 369.
Date d'édition : 1587
Edition originale
Couverture rigide. Etat : Bon. Edition originale. 1587. Une curiosité poétique de la Ligue : un double sonnet à deux sens de lecture composé au sommet de la lutte entre le roi de France et le duc de Guise. Plus ne faut endurer / Des Bourbons la maison La Ligue des Lorrains / C'est l'appui de la France Ils tiennent en leurs mains / De l'éstat la défense Le fer pour nous tuer / C'est la Religion Il faut donc abhorrer / Les princes de Bourbon Les Castillans desseins / Dompteront l'insolence De ces loups inhumains / Et la fière arrogance Nous voulans dévorer / A leur ambition Qui est plus proche aux Rois / Que la maison de Guise Qu'un prince Navarrois ? / Ne pille plus l'Eglise Contre l'usurpateur / Le ciel est irrité La noblesse se pleint / D'un si cruel ravage Voyant un coeur menteur / Qui d'un titre emprunté Sous un pretexte saint / Commet ardente rage Intitulé Sonet 1587, ce double sonnet semble à première vue défendre le futur roi Henri IV et les Bourbons contre la Ligue menée par le duc de Guise : Plus ne faut endurer / La Ligue des Lorrains [plus loin] Des Bourbons la maison / C'est l'appui de la France. Il est en réalité partisan de la Ligue, sens qui apparaît lorsque l'on lit les sonnets comme s'il s'agissait d'un seul poème en alexandrins : Plus ne faut endurer Des Bourbons la maison / La Ligue des Lorrains C'est l'appui de la France. Ce double sonnet anonyme est une curiosité remarquable d'esprit et de créativité, un exemple particulièrement brillant de poésie militante dans la France des guerres de religion. Ce poème, qui n'a jamais été imprimé, fut redécouvert et publié par Sylvia L. England qui en découvrit une version légèrement différente dans le Commonplace book manuscrit d'Edward Hoby (1560-1617) conservé au British Museum (1). Il est également cité comme exemple remarquable par Mark Greengrass dans France in the Age of Henri IV: The Struggle for Stability (2). La France est déjà déchirée par plus de vingt ans de guerres de religion lorsqu'en 1584, Henri III reconnaît comme son héritier légitime Henri de Navarre, le chef de la maison de Bourbon, maison rivale des Guise. Henri de Guise mène alors un mouvement de fronde connu sous le nom de Ligue. À ce titre, il signe le traité de Joinville avec le roi Philippe II d'Espagne, en vertu duquel ce dernier apporte son soutien financier à la Ligue. Il est l'un des promoteurs de l'édit de Nemours (7 juillet1585) par lequel Henri III révoque l'édit de pacification et relance la guerre contre les protestants. Ce sonnet fut contrecollé au XIXe siècle en regard du titre d'un recueil de Toussaint du Bray dans son édition de 1627. Ce classique du recueil poétique du XVIIe siècle renferme les plus beaux vers de Malherbe, Racan, Monfuron, Maynard, Bois-Robert, l'Estoille, Lingendes, Touvant, Motin, Mareschal et autres des plus fameux esprits de la Cour. Il est le premier recueil à marquer la préférence poétique de Malherbe à Ronsard. Cette édition renferme 538 pièces dont 318 en édition originale. Il est parfois annoncé 8 feuillets non chiffrés de poésies de Bois-Robert qui n'apparaissent pas dans cet exemplaire. (1) Sylvia L. England. Some unpublished French Political Poems of the Sixtheenth Century. The Modern Language Review. Vol. 32, No. 3 (Jul., 1937), pp. 400-407. (2) Mark Greengrass. France in the Age of Henri IV: The Struggle for Stability. Londres and New York, Routledge, 2013. p. 46.
Edité par Mamert Patisson imprimeur du Roy, au logis de Robert Estienne, Paris, 1581
Vendeur : Cole & Contreras / Sylvan Cole Gallery, Sitges, BCN, Espagne
Edition originale
FIRST EDITION OF THE FIRST STUDY OF MEDIEVAL FRENCH LITERATURE, OR INDEED OF ANY MODERN (i.e., post-classical) LITERARY TRADITION. ARGUABLY THE MOST IMPORTANT PHILOLOGICAL WORK EVER PUBLISHED. (8), 209, (2) pp, complete. By the late 16th century, medieval French literature had long since fallen into oblivion. Fauchet (1529-1601), a magistrate and historian, was named official court historiographer by Henri IV. He was also the first President de la Cour des Monnaies, and was the most important historian of his time. Often called "the first medievalist", he studied manuscripts for years, and here provides notes--both biographical and critical--on the works of 127 Old French poets, along with substantial excerpts from their works. THESE EXCERPTS ARE THE FIRST FRAGMENTS EVER PRINTED IN OLD FRENCH. In fact, Fauchet was apparently the first person to realize that the French language had changed radically around 1300, thus paving the way for the modern distinction between Old French and Middle French. Fauchet, furthermore, coined the name "Marie de France", which is used for the first time in this book. Even today, medievalists often cite this work in their books and articles. 4to. Attractively bound in 19th-century quarter calf. Light wear to extremities of binding, else very clean, with the paper very white and very good margins. Brunet II, 1192: "Ouvrage estimé et peu commun." Graesse II, 555. An excellent copy of a very rare and important book.
Edité par [By [John Charlewood and] George Robinson] for Thomas Cadman, London, 1587
Vendeur : Heritage Book Shop, ABAA, Beverly Hills, CA, Etats-Unis
Edition originale
SIDNEY, Sir Philip; GOLDING, Arthur (illustrateur). GOLDING, Arthur, [translator]. SIDNEY, Sir Philip, [translator]. A Woorke concerning the trewnesse of the Christian Religion Written in French. Against Atheists, Epicures, Paynims, Jewes, Mahumetists, and other Infidels. By Philip of Mornay Lord of Plessie Marlie. Begunne to be translated into English by Sir Philip Sidney Knight, and a his request finished by Arthur Golding. London: [By [John Charlewood and] George Robinson] for Thomas Cadman, 1587. First English edition. A translation of "De la verité de la religion chrestienne," and possibly Sir Philip Sydney's first published work, although there is some debate whether he contributed to this translation even though his name is noted on the title-page. Octavo (7 3/8 x 5 1/2 inches; 187 x 140 mm). [28], 480, 491-641, [1, colophon] pp. Jumps in pagination, but collates complete and is the same as the British Library copy. Title within an engraved boarder. Largely printed in black letter. With engraved initials, and head and tail-pieces. Later tree calf over wooden boards. Rebacked to style. Spine stamped in gilt. Some wear to front joint. Top margin trimmed close, occasionally affecting the running headline, mainly towards the end. With two previous owner's signatures on title-page dated 1713 and 1809. Some other early ink marginalia throughout. With the bookplates of the Fox Pointe Collection on the back pastedown an other bookplate detached from front paste down, laid in. Bookseller description tipped in on front pastedown. Previous owner's pencil notes on front free endpaper. Some minor soiling and toning, mainly to edges. A small damp stain to the first few pages of the preface and the final four leaves. Overall a very good copy. "The best edition of this work." - [Lowndes]. [Phillippe de Mornay, a "Politician, Protestant leader; served as a diplomatist for the future Henri IV as soon as 1574 and his political role expanded to the point of earning him the nickname of 'the Huguenot pope'; although his influence faded when Henri IV abjured Protestantism (1593), he remained moderately influential, particularly in the drafting of the Edict of Nantes (1598)." (British Museum) "In the years following the St Bartholomew's Day Massacre, the civil wars continued to unfold like a bloody game of tennis. Each time it seemed that the Huguenots had achieved some protection of their rights, the Catholics soon knocked them back again in a new round of fighting. Matters were made much worse in 1584, when the heir to the throne, the Duke of Anjou, died, leaving King Henry III with no clear successor. This provided an important opportunity for both the Huguenots (led by Henry of Navarre) and the Catholics (now operating as the Catholic League, formed in 1576 and led by Henry, Duke of Guise), as both sides realized that if they could secure a representative on the throne, the wars would be as good as won. What had started as wars of religion now became wars of succession also. During this time there emerged a new wave of Huguenot leaders and diplomats, who helped to shape the remaining years of the civil wars. One such diplomat was Philippe de Mornay, seigneur du Plessis-Marly. Having been brought up with a Protestant education, de Mornay was one of the strongest advocates for the Protestant cause during the later years of the Wars of Religion, and beyond. He had been in Paris on the day of the St Bartholomew's Massacre, and had narrowly escaped with his life. Following this, he wrote several political tracts which outlined Protestant policy; he also fought in the Huguenot army in the later years of the 1570s. The College has various copies of his works, which are all heavily pro-Reform and often launch attacks on the Pope. Philippe de Mornay's many writings were very important for the defense and continuation of the Huguenot cause, and. are valuable sources for this period. However, de Mornay's role extended to well beyond that of just a political writer, for he was also a trusted counsellor of Henry of Navarre, and was greatly involved in the important diplomatic negotiations that helped pave the way for the end of the wars." (The Huguenots: The Story of the French Reformation. Cambridge University). Sir Philip Sidney was an "English courtier, statesman, soldier, and poet. Born into an aristocratic family and educated to be a statesman and soldier, Sidney served in minor official posts and turned to literature as an outlet for his energies. Astrophel and Stella (1591), inspired by Sidney's passion for his aunt's married ward, is considered the finest Elizabethan sonnet cycle after William Shakespeare's sonnets. The Defence of Poesie (1595), an urbane and eloquent plea for imaginative literature, introduced the critical ideas of Renaissance theorists to England. His heroic romance Arcadia, though unfinished, is the most important work of English prose fiction of the 16th century. None of his works was published in his lifetime." (Brittanica) "Although Sidney appears to have been sympathetic towards and friendly with Catholics, and associated with them throughout his life, he was no closet adherent to their faith. His political affiliations, including his eventual marriage to Sir Francis Walsingham's daughter, and his later literary projects, like his translations of the Psalms and of De la verité de la religion chrestienne by his friend Du Plessis Mornay, point rather to an essentially protestant outlook. [Sidney] became more involved with Du Plessis Mornay, who was beginning to write De la verité de la religion chrestienne, a work concerned with geography and politics as well as religion." Some sources note that Sidney died before he finished his translation of De la Verite, and thus it was finished by Arthur Golding, while other sources claim that Sidney did in fact do a full translation of this work which was has been lost and this present edition is Sidney's text fully modified by Golding. ESTC S112896 Lowndes 1616. HBS 68594. $4,500.
Edité par Michel Fezandat, Paris, 1556
Signé
In folio réglé (23 x 34 cm) de (12)-328-(8) pp. (sign. ââ6, a4-h4, I4-Z4, AA4-SS4, T4), maroquin fauve, dos orné à nerfs, triple filet à froid d'encadrement sur les plats, dentelle dorée intérieure, tranches rouges (Petit succ. de Simier). Première édition de la traduction française de Jean Regnart des cinq premiers livres de Paolo Emili (1460-1529), chargé par Charles VII de rédiger une histoire de la monarchie française. Les six premiers livres en latin parurent en 1516 et en 1519, la suite posthume rédigée d?après les notes de l?auteur, en 1539 et 1544. « Les méthodes d?historiographe humaniste de Paolo Emili lui valurent des comparaisons flatteuses avec les historiens antiques et d?aucuns estimèrent même qu?il en surpassait plusieurs fameux. (?) La traduction de Regnart paraît pour la première fois en 1556 (?) Cette traduction de l??uvre de l?historien véronais mérite notre attention pour ses nombreuses pièces liminaires en français et en latin. Celles-ci sont de la plume d?auteurs célèbres à leur époque. Y sont réunis une ode d?Étienne Jodelle et une élégie de Jacques Tahureau, toutes deux en français, des distiques latins de Jean Dorat, suivis de huit sizains en français puis de deux distiques latins d?un poète au pseudonyme de Calliste. On compte aussi les contributions de deux humanistes provinciaux, soit des vers hendécasyllabes en latin du Saumurois Gérard Sepin, lié à Dorat, et un sonnet en français de Pierre Tredehan, angevin comme le traducteur Jean Regnart. Ces pièces s?inscrivent à la fois dans le sillage de la promotion des traductions du latin vers le français de la Défense et illustration de Du Bellay et de l?esthétique de la Pléiade, ce qui n?empêche pas Jodelle et Dorat, membres de cette école littéraire, de ne pas en endosser toutes les idées » (Brenda Dunn-Lardeau).Une première version française des deux premiers livres seuls établie par Simon de Monthiers avaient précédée la même année celle de Regnart (1556). La traduction intégrale des dix livres paraîtra en 1581, avec la suite tirée de Jean Le Ferron.Bel exemplaire réglé à grandes marges, dans une reliure signée Petit provenant des bibliothèques du marquis Charles de Biencourt (ex-libris "Le Marquis de Biencourt") et sa nièce Marguerite-Marie-Aurélie vicomtesse de Montaigne de Poncins (ex-libris Biencourt-Poncins). Le marquis Charles de Biencourt (1826-1914), maréchal de camp puis député de la noblesse, acquit le château d'Azay-le-Rideau en 1791. Son fils, Armand François Marie (1773-1854), y réunit une intéressante série de 52 portraits peints, principalement du XVIe siècle, parmi lesquels des ?uvres attribuées à Clouet, Corneille de Lyon, Pourbus, Rubens, etc. Le 4e marquis du nom, Charles, y ajouta des achats de portraits et d'estampes, avec une préférence marquée pour les caricatures, les scènes de m?urs et les pièces historiques. Ses deux fils furent victimes de l'expédition du Tonkin. Après ce double deuil, il avait considéré sa nièce, la vicomtesse de Montaigne de Poncins (1859-1954), comme sa fille et son héritière. Ayant perdu le château d'Azay en 1898, la Vicomtesse qui récupère la collection fît don en 1939 de 33 portraits peints au Musée Condé de Chantilly. N'ayant pas d'enfants et ayant, en 1943, atteint l'âge de 84 ans, elle se décida à offrir la collection d'estampes à la Bibliothèque Nationale (?Royal Provenance?).Brunet, Supplément, 9 ; Pettegree, French Vernacular Books, 18152 ; Dunn-Lardeau, Brenda. 2011. « De l'e?ve?nement historiographique a? l'e?ve?nement litte?raire. La traduction de 1556 du ?De revus gestis Francorum? de Paolo Emili ». Dans Humanistes italiens et imprime?s de l'Italie de la Renaissance dans les Collections de l'UQAM. Article d?un cahier Figura.
Edité par [Leipzig, Martin Landsberg], o. J. (um 1500)., 1500
Vendeur : Versandantiquariat Wolfgang Friebes, Graz, Autriche
Edition originale
Etat : 0. Erstausgabe; die Datierungen schwanken zwischen um 1498" (Goff) und 1501 (VD16); Witkowski nennt als Erscheinungsjahr 1500. - Der in Buchen (Odenwald) geborene Humanist und Theologe Conradus (Konrad) Wimpina (auch: Conrad von Wimpfen; eig. Konrad Koch; um 1460-1531) immatrikulierte sich 1479 an der Universität Leipzig, wo er 1485 den akademischen Grad eines Magisters der sieben freien Künste erwarb. Anschließend studierte er Theologie und wurde 1491 Professor und 1494 Rektor der Leipziger Akademie. 1501 erhielt er in Würzburg die Priesterweihe, war 1506 Gründungsrektor der Universität Viadrina in Frankfurt (Oder) und Mitverfasser der Confutatio, der katholischen Entgegnung auf das protestantische Augsburger Bekenntnis von 1530. - 1500 verteidigte Wimpina durch einen Apologeticus die Theologie gegen einen ungenannten Humanisten, der in einem Gedichte die Poesie als Quelle, Haupt und Beschützerin der Theologie bezeichnet haben sollte. Mit Berufung auf Aristoteles suchte er zu beweisen, daß die Theologie die Beherrscherin und Schöpferin der übrigen Wissenschaften sei, und setzte die Dichtkunst, in der er nur die metrische Fertigkeit sieht, tief herab [.]" (G. Witkowski, Geschichte des literarischen Lebens in Leipzig, 1909). - Einband etw. fleckig u. mit kl. Randfehlstellen. Bll. m. kl. Randläsuren u. im Falz tlw. hinterlegt. Das letzte Bl. mit längerem hinterl. Einriß. Schwach gebräunt bzw. fleckig. - GW M51694; Hain 16208; BSB-Ink (W-77); Oates 1293; ISTC iw00051500; VD16, W77; nicht bei Goff u. Proctor; kein Exemplar in Amerika. la Gewicht in Gramm: 1000 4°. 14 nn. Bll. (Got. Typ., 34 Zeilen), Mod. flex. Pgmt. unter Verwendung alten Materials.
Edité par Federic Morel, Paris, 1573
Petit in-8 de 22 et (2) ff., le dernier blanc : maroquin rouge, dos à deux nerfs fileté or, tranches dorées (reliure moderne) Édition originale et seule édition ancienne : elle est, dit Viollet-le-Duc, ?de la plus grande rareté? Armes de l?auteur gravées sur bois à pleine page au recto de l?avant-dernier feuillet : un lion dans un écusson avec la devise In utrunque paratus. Le poète Jacques de La Taille (1542-1562), mort à vingt ans à peine de la peste, esquisse les fondements de la ?poésie mesurée?en France. C?est vraisemblablement son frère, Jean, qui a donné cette édition posthume imprimée par Fédéric Morel, l?imprimeur de Joachim du Bellay. L?ouvrage utilise, en partie, la graphie proposée par les réformateurs de l?orthographe auxquels La Taille rend hommage au chapitre De l?accent, en s?adressant au lecteur : ?Si tu veus plus amplement sçavoir des accens, je te renvoye au livre qu?en a fait Est. Dolet, & à la Grammaire Françoise de Loys Meigret? En effet, les frères Jacques et Jean de La Taille étaient partisans de la réforme de l?orthographe selon laquelle ils écrivaient leurs oeuvres, mais, remarque Nina Catach, ?l?imprimeur F. Morel fait rétablir en partie l?orthographe ordinaire. (?) La Nouvelle Maniere de faire des vers donne la règle concernant l?orthographe actuelle des verbes en ?eler, -eter (achette, reiette,appelle, renouuelle). ?Bel exemplaire relié de neuf. Il est bien complet de l?ultime feuillet blanc. Le coin intérieur en pied des derniers feuillets a été habilement restauré, sans atteinte du texte. (Dumoulin, Vie et oeuvres de Fédéric Morel, 1901, nº 216 :?Essai curieux de vers français fondés sur la quantité latine ou grecque?.- Catach, L?Orthographe française à l?époque de la Renaissance, pp. 181-182).