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  • Image du vendeur pour Le chef-d uvre d Étienne Carjat, seul tirage d époque connu mis en vente par Le Manuscrit Français

    [BAUDELAIRE] Étienne CARJAT

    Edité par 1862, 1862

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 1 étoile, Learn more about seller ratings

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    Photographie Signé

    EUR 90 000

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    Pas de couverture. Etat : Bon. [BAUDELAIRE] CARJAT, Étienne (1828-1906) Tirage albuminé d époque [Paris, entre fin 1861 et début 1862]. Timbre humide « Et. Carjat » (25,1 x 18,5 cm) Contrecollé sur carton avec timbre sec du photographe (31,8 x 24,9) Angles du montage découpés, quelques taches, pupilles retouchées, annotations au stylo bille au verso Le chef-d uvre d Étienne Carjat, seul tirage d époque connu Ami du poète, le photographe est aussi caricaturiste et directeur de périodiques. Il accueille de Baudelaire des textes dans son hebdomadaire Le Boulevard. Surtout, il laisse de lui de magnifiques portraits photographiques, pris au cours de trois séances, à la fin de 1861 ou au début de 1862, en 1863 et en 1866. Lors de la première séance, Étienne Carjat prend trois clichés différents, où Charles Baudelaire apparaît dans trois poses successives : debout, assis, et, comme ici, en buste le plus intense avec son cadrage rapproché dramatique. Ces portraits font l objet d une annonce publicitaire de mise en vente publiée dans Le Boulevard du 12 janvier 1862. A ne pas confondre avec la photoglyptie publiée postérieurement dans la série Galerie contemporaine, ce tirage d époque (du vivant de Baudelaire), infiniment plus rare, est probablement le seul encore conservé. Le timbre à l adresse de la rue Laffitte permet de situer ce tirage entre le moment où est pris le cliché et celui où Étienne Carjat déménage rue Pigalle, en 1866. Il installe en effet son premier studio au n° 56, rue Laffitte, à Paris, en 1861, mais, faisant face à des ennuis d argent et à des disputes avec ses associés Georges-Mathurin Legé et Sosthène Bergeron-Danguy, il est contraint de leur vendre en 1866 son atelier et son fonds. Legé et Bergeron utilisent alors un timbre sec conservant le nom de Carjat mais avec le leur ajouté. Ce portrait est devenu le plus célèbre du poète « C est une grande épreuve qui n a rien à envier aux portraits de Nadar, ni l extraordinaire assise de la figure, ni le clair-obscur dramatique qui creuse les traits, donnant au regard une intensité presque insoutenable tant elle est douloureuse » (Cat. Nadar, 1994, p. 84) Baudelaire a beau fortement désapprouver la photographie, ses carnets rapportent de fréquentes visites chez Carjat. Baudelaire en dit : « Cela [le portait] n est pas parfait, parce que cette perfection est impossible, mais j ai rarement vu quelque chose d aussi bien » (cité d après cat. Carjat, 1983, p. 22) Le précieux exemplaire de la mère de Charles Baudelaire Caroline Dufaÿs puis Baudelaire puis Aupick (1794-1871), avec qui le poète entretint des relations souvent houleuses mais passionnelles et en tout cas étroites. Provenance : Félicité Baudelaire, née Ducessois (1812-1902), veuve du demi-frère de Charles Baudelaire, Alphonse (1805-1862). Charles Baudelaire, qui la critiqua sur le tard, fit mine de la courtiser dans ses jeunes années pour agacer Alphonse, et lui marqua ensuite longtemps de la sympathie. Elle reçut une partie des biens de Caroline Aupick en 1871, et les souvenirs baudelairiens qui s y trouvaient passèrent ensuite entre les mains des enfants de son frère Félix Ducessois (1826-1897) Félicité n ayant pas eu d enfant. Puis Henri et Louise Ducessois (neveux de Félicité), puis Geneviève et Raffael Ducessois. Signé par l'auteur.

  • Image du vendeur pour Les Fleurs du mal mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    BAUDELAIRE Charles

    Edité par Poulet-Malassis & de Broise, 1857

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale

    EUR 69 000

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    couverture souple. - Poulet-Malassis & de Broise, Paris 1857, 12,8x19,3cm, broché sous coffret. - | Très rare édition originale brochée, telle que sortie des presses | Édition originale imprimée sur vélin d'Angoulême, exemplaire bien complet des six pièces condamnées et comportant toutes les coquilles des pages 29, 31, 43, 45, 108, 110 et 217 propres à l'édition originale à l'exception de la faute à « s'enhardissant » page 12, corrigée dès le début du tirage. Très rare « premier état » de la couverture (Jean de Schelandre 1385-1636 sur le deuxième plat de couverture et le prix de 3 frs sur le dos). Minuscules déchirures marginales sans gravité sur les plats, discrètes restaurations sur le dos, rares et légères piqûres éparses attestant de l'état originel de l'exemplaire, non lavé ni collé contrairement à la plupart des exemplaires. Notre exemplaire est présenté dans un coffret sur-mesure reproduisant la couverture et le dos du livre broché, ensemble signé Julie Nadot. Exemplaire broché à toute marge tel que paru d'une insigne rareté. En effet, l'importance capitale de cette uvre en fait une des pièces bibliophiliques les plus universellement recherchées et traditionnellement luxueusement reliées, à l'exception des exemplaires modestement reliés à l'époque par les quelques admirateurs contemporains et amis du poète. Les exemplaires conservés dans leur brochure d'origine demeurent une exception dont il conviendrait sans doute d'établir un inventaire détaillé. De nombreuses questions restent en suspens à propos de l'impression et de la diffusion de cette uvre, pourtant majeure dans la littérature française. Ainsi présente-t-on souvent les exemplaires non expurgés comme des exemplaires vendus avant la « ridicule intervention chirurgicale » (pour reprendre l'expression de Baudelaire) opérée par Poulet-Malassis sur les 200 exemplaires encore disponibles. En réalité, la correspondance de Baudelaire, comme celle de Poulet-Malassis, révèle que la vente fut loin d'être aussi fulgurante et que la plupart des exemplaires ont tout simplement été retirés et « mis en lieu sûr » par l'auteur et l'éditeur : « Vite cachez, mais cachez bien toute l'édition ; vous devez avoir 900 exemplaires en feuilles. - Il y en avait encore 100 chez Lanier ; ces messieurs ont paru fort étonnés que je voulusse en sauver 50, je les ai mis en lieu sûr [.]. Restent donc 50 pour nourrir le Cerbère Justice » écrit Baudelaire à Poulet-Malassis le 11 juillet 1857. Son éditeur s'est exécuté immédiatement en répartissant son stock chez divers « complices » dont Asselineau auquel il écrit, le 13 juillet : « Baudelaire m'a écrit une lettre à cheval que j'ai reçue hier et dans laquelle il m'annonce la saisie. J'attends à le voir pour le croire, mais à tout événement nous avons pris nos précautions. Les ex. sont en sûreté et profitant de votre bonne volonté nous mettrons aujourd'hui au chemin de fer. une caisse contenant 200 ex. en feuilles que je vous prie de garder jusqu'à mon prochain voyage. » Nous n'avons pas trouvé de trace du retour à la vente de ces exemplaires mis en réserve. Pourrait-on établir un lien entre ces exemplaires non brochés et les divers tirages de la couverture dont on ne connaît pas véritablement la cause - les corrections étant à peu près insignifiantes ? Ces exemplaires ont-ils d'ailleurs tous été remis en vente intacts, malgré le jugement ? La rareté des exemplaires de l'édition originale des Fleurs du Mal, et plus encore des exemplaires brochés tels que parus, pourrait laisser soupçonner une disparition, au moins partielle, des exemplaires non vendus et soustraits à la censure. Ouvrage fondateur de la poésie moderne, préfigurant les uvres de Lautréamont, Rimbaud et Mallarmé, Les Fleurs du Mal n'est pourtant connu qu'à travers sa seconde version, abondamment corrigée et recomposée en 1861 par le poète. L'édition originale de 1857 est ainsi une uvre unique qui ne sera jamais rééditée sous cette forme princeps. Les quelques exem.

  • Image du vendeur pour [Le Spleen de Paris] Petits poëmes en prose - Les Paradis artificiels mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    BAUDELAIRE Charles

    Edité par Michel Lévy frères, 1869

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale

    EUR 46 000

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    De France vers Etats-Unis

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    couverture souple. - Michel Lévy frères, Paris 1869, 12,5x18,8cm, broché. - "Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience?" (A Arsène Houssaye, p. 2). Edition originale des Petits poëmes en prose postérieurement intitulés Le Spleen de Paris - Petits poëmes en prose, un des rarissimes exemplaires imprimés sur hollande, seuls grands papiers. Infime restauration en marge du premier plat. Préface de Baudelaire sous forme de lettre à Arsène Houssaye dans laquelle le poète expose cet ambitieux projet littéraire. Les poèmes sont suivis dans ce volume des Paradis Artificiels, en seconde édition. La page de faux-titre porte l'intitulé : "Oeuvres complètes". L'ouvrage, constituant le quatrième volume des uvres complètes de Charles Baudelaire, se vendait séparément, l'édition de ces uvres complètes s'échelonnera sur trois ans. Rarissime exemplaire imprimé sur hollande, seuls grands papiers : il en aurait été tiré moins de dix. Le seul exemplaire broché, tel que paru, que nous avons pu recenser. *** Ouvrage canonique du mouvement littéraire moderniste, les Petits poëmes en prose se présentent comme l'un des exemples les plus anciens et les plus réussis d'une écriture spécifiquement urbaine, l'équivalent textuel des scènes de ville des impressionnistes. Leur influence sur la poésie moderne sera immense et ouvrira la voie aux Illuminations rimbaldiennes, aux Chants de Maldoror de Lautréamont, au Drageoir aux épices de Huysmans - comme le remarque Cheryl Krueger « Le Spleen de Paris a également changé le cours de la poésie au-delà de la France, influençant les futurs poètes en prose : Jorge Luis Borges, T.S. Eliot, Franz Kafka, Rainer Maria Rilke, Walt Whitman et Gertrude Stein, pour n'en citer que quelques-uns ». Parmi les cinquante poèmes originaux assemblés dans ce recueil, cinq n'avaient même pas fait l'objet de parution en revue. Aussi chaotique en apparence que Les Fleurs du Mal étaient architecturalement organisées, cette édition originale reprend le « désordre choisi » par Baudelaire. Il a lui-même considéré ses poèmes en prose comme le pendant contradictoire de ses Fleurs, « mais avec beaucoup plus de liberté, et de détails, et de raillerie » (lettre à Jules Troubat, 16 février 1866). Cette correspondance est établie par la présence de poèmes-miroirs entre les deux recueils, comme « La Chevelure » et « Un hémisphère dans une chevelure ». Le poète opère ainsi un tournant définitif vers la modernité en créant une poésie se délectant de ses propres contradictions, « contenant des multitudes » selon le célèbre vers de Walt Whitman, autre grand peintre de la vie moderne. Baudelaire sera le premier à ouvertement revendiquer le poème en prose, deux termes qui se définissaient en creux - faisant donc s'effondrer une des barrières sémantiques les plus importantes entourant le genre poétique. Il n'est connu que quatre autres exemplaires sur hollande, tous reliés : - L'exemplaire de Charles Asselineau (relié par Capé, Masson-Debonnelle) à la bibliothèque Jacques Doucet, Paris - L'exemplaire des bibliothèques Noilly, Hayoit et Pierre Leroy (relié par Chambolle-Duru) - Un exemplaire en demi-maroquin vert (vente Porquet, 1888) - Un exemplaire en demi-maroquin rouge (vente Teschener, 1891) Une véritable rareté bibliophilique, renfermant les radicales productions d'un poète maudit, qui invita la prose dans sa poésie après en avoir maîtrisé la rime. Vicaire, I, 350. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] "Who among us has not, in his days of ambition, dreamed the miracle of a poetic prose, musical without rhythm or rhyme, supple and agile enough to adapt to the lyrical movements of the soul, to the undulations of daydreams, to the leaps of consciousness?" (A Arsène Houssaye, p. 2). First edition of Baudelaire's Petits poëmes en p.

  • Image du vendeur pour Autograph letter signed to Princess Troubetskoy. mis en vente par Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH

    Turgenev, Ivan, Russian writer (1818-1883).

    Edité par Baden, 28 March 1865., 1865

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Manuscrit / Papier ancien

    EUR 35 000

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    De Autriche vers Etats-Unis

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    8vo. 4 pp. In French. Turgenev had read the first part of Tolstoy's new novel 1805 ['War and Peace'], which appeared in instalments between 1863 and 1869. He found it boring and cold, and complains of the lack of historical sense and of its lack of poetry: "Que c'est ennuyeux et froid, quelle recherche de la petite bete, quel manque absolu de sens historique, d'imagination et meme de poesie (chose etrange chez lui). C'est un peintre de miniatures qui a voulu faire un grand tableau d'histoire - et il s'est casse le nez [ ]". He adds that Merimee views Tolstoy's 'The Cossacks' in a similar light; Turgenev himself considered The Cossacks to be the best story written in the Russian language. He describes life in Baden and the musical matinees given each Sunday by the Viardots. He has purchased land in Baden and will build a house there (near his beloved Pauline Garcia Viardot). - This important letter is apparently unpublished. In spite of his criticism of Tolstoy in this letter, Turgenev altered his opinion of 'War and Peace' after he read the work in its final revised version in 1866, and he later promoted it extensively in France and Germany.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire : «L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.» mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    EUR 23 000

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    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    couverture souple. - Biponti (Aux deux ponts) Dimanche matin 14 [août 1864], 13,4x20,6cm, 3 pages sur un feuillet remplié. - Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une ranc ur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 - terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique - pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?» ; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît.

  • Image du vendeur pour Ambitions éditoriales malheureuses et confidences obscures à sa mère, quelques mois seulement avant sa terrible attaque mis en vente par Le Manuscrit Français

    Charles BAUDELAIRE

    Date d'édition : 1865

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 17 000

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    Pas de couverture. Etat : Bon. Edition originale. BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Lettre autographe signée « C.B. » à sa mère, Madame Aupick [Bruxelles], « Lundi 13 novembre 1865 », 4 p. in-8° d une écriture serrée, à l encre noire sur bifeuillet Ancienne et discrète trace d onglet en marge gauche de la quatrième page Ambitions éditoriales malheureuses et confidences obscures à sa mère, quelques mois seulement avant sa terrible attaque Provenant des collections Godoy et Martin « Ma bonne petite mère, Je ne puis que te répéter les informations que je t ai données déjà. -Du 15 juillet au 12 août, M. Julien Lemer a eu plusieurs pourparlers avec MM. Garnier pour mes cinq volumes [Les Fleurs du mal, Petits poèmes en prose, Les Paradis artificiels et deux volumes de critiques]. Le sixième (Belgique) est exclu du marché. -Le 12 août M. Hippolyte Garnier (qui est le directeur de la librairie) est parti pour ses voyages annuels. Il est rentré à Paris le 25 octobre. Je n ai d ailleurs aucune nouvelle. Je sais seulement, et c est un signe important, que M. Garnier est allé consulter Sainte-Beuve, mais que son frère Auguste est contre moi. Et si l affaire ne se fait pas ? dis-tu. Pourquoi ne pas me dire qu aucun livre de moi ne se vendra plus jamais ? Seulement, je me sens oublié. Je suis triste. Je ne suis plus bon à rien. Je m ennuie mortellement. Je crois que cette affaire se fera, mais ma grande crainte est de devoir alors les 4 ici les 4 000 francs que les frères Garnier auront à me compter ; ces 4 000 francs que je voulais consacrer à payer des dettes françaises. Certainement, le livre sur la Belgique [son pamphlet La Belgique déshabillée, dont les premiers extraits furent publiés à titre posthume en 1887] est très avancé. Il manque peu de choses ; mais la privation totale d argent m empêche de le finir. Je devrais consacrer mon temps mon loisir forcé à retoucher le plus possible mes poèmes en prose, Mes contemporains ; ce serait toujours du temps gagné ; car il faudra bien le faire plus tard. Mais je n ai plus de c ur à rien. Il y a quinze jours, un directeur de journal de Paris m a écrit que si je voulais lui envoyer un choix de ces fragments, pourvu qu ils ne fussent pas de nature à chagriner ses abonnés, il m enverrait tout de suite 3 ou 400 francs. Non seulement je n ai rien fait, mais je ne lui ai même pas répondu [Il n existe pas d autre occurrence de ce « directeur » dans la correspondance du poète, est-ce une fiction ?]. Dans cet état somnolent, qui ressemble beaucoup au spleen, il faut cependant que je me fasse un devoir de t écrire souvent. Car je vois que les ennuis de l hiver commencent cruellement pour toi. L idée de te distraire me donnera peut-être le courage que je n ai pas pour mes intérêts. Tu as voulu la vérité. Je te l ai dite. Je vois tous les jours aux vitres des librairies de Bruxelles toutes les polissonneries et toutes les inutilités journalières qu on imprime à Paris, et j entre en rage quand je pense à mes cinq six volumes, fruit de plusieurs années de travail, et qui, réimprimés seulement une fois par an, me donneraient une jolie rente. Ah ! je peux dire que je n ai jamais été gâté par le destin ! Lemer dit toujours : patience ! Il affirme qu il considère l affaire comme excellente pour les Garnier. Je n en doute pas. Je soupçonne qu il va très lentement pur n avoir pas l air pressé, et que, comme il refuse de rien recevoir de moi, il veut se faire payer par eux ou plutôt, je ne comprends rien. Porte-toi bien autant que tu le pourras. C est tout ce que je te demande et tout ce que je demande au ciel. C.B. » Très endetté en France, c est en partie pour vivre à l écart de ses créanciers que Baudelaire finit par quitter Paris, le 24 avril 1864, pour la Belgique. Cet exil cependant sera pour lui le début d une nouvelle série de déconvenues éditoriales. Il prononce cinq conférences, et espère, à cette occasion, attirer l attention d Albert Lacroix (1834-1903), l éditeur des Misérables, mais elles ne rencontrent pas le succès escompté. Signé par l'auteur.

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    Pas de couverture. Etat : Bon. [BAUDELAIRE] VERLAINE, Paul (1844-1896) Lettre autographe signée « Paul Verlaine » à Léon Deschamps Paris, le 19 octobre 1890, 1 p. in-8 - Fameuse et très émouvante lettre publiée en forme de « tribune libre » dans La Plume du 15 novembre 1890 sous le titre L Enterrement de Baudelaire - - « Mon cher Deschamps, En lisant dans votre dernier numéro le si éloquent article de Cladel, je me suis remémoré une visite à la tombe de Baudelaire que je fis il y a cinq ans en Compagnie de Charles Morice. J étais allé au cimetière Montparnasse pour porter une couronne à une personne qui me fut quelque chose comme Maria Clemns fut à Edgar Poe*. Ce devoir presque filial accompli, mon cher Morice et moi, nous nous enquîmes de la tombe de Baudelaire ; mais, comme je savais que le grand poète était inhumé dans la sépulture du général Aupick, nous n eûmes pas à nous heurter à toutes les navrantes (et honteuses pour un pays) ignorances constatées par l auteur d Ompdrailles, et nous pûmes bientôt mélancholier et ratiociner devant la stèle mesquine sous quoi dort tant de gloire littéraire et par surcroît, si l on veut, militaire et diplomatique !! Bien des années auparavant, j avais accompagné, moi tout jeune et tout obscur, le cercueil de Baudelaire, depuis la maison de santé jusqu à la nécropole, en passant par la toute petite église où fut dit un tout petit service d après-midi. L éditeur Lemerre et moi marchions les premiers derrière le corbillard que suivaient parmi bien peu de gens, Louis Veuillot, Arsène Houssaye, Charles Asselineau et Théodore de Banville. Ces deux derniers prononcèrent quelques paroles d adieu. Au moment où on descendait le cercueil dans le caveau, le ciel qui avait menacé toute la journée, tonna, et une pluie diluvienne s ensuivit. On remarqua beaucoup l absence à ces tristes obsèques, de Théophile Gautier, que le Maître avait tant aimé, et de M. Leconte de Lisle qui faisait profession d être son ami, en dépit des relations, un peu ironiques de la part de Baudelaire, qui avaient existé entre le défunt et le barde créole. J ai cru de quelque intérêt de vous envoyer ces notes qui ne me rajeunissent guère, bien que, je le répète, je fusse fort jeune à l époque dont je parle. Faites de ma communication ce que vous voudrez, et vale. Paul Verlaine » - Verlaine, alors âgé de vingt-trois ans, avait en effet suivi le cortège funèbre de Baudelaire le 2 septembre 1867. Il nota ses premiers souvenirs le 7 septembre suivant dans La France artistique. Suscitée par un article de Léon Cladel paru le 15 octobre dans cette même revue, cette lettre fut reprise dans les uvres posthumes de Verlaine, publiées par Messein et figure dans ses uvres en prose complètes. Verlaine fut le véritable initiateur de la première génération poétique issue de l auteur des Fleurs du Mal, qui eut avec Rimbaud et Mallarmé, ses plus grands successeurs. Signé par l'auteur.

  • EUR 15 000

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, 1833.In-18 de : 206 pp., 36 pp., 1 frontispice aquarellé, 7 gravures coloriées, 9 gouaches originales ajoutées, Plein chagrin vert, encadrement de filets dorés et à froid sur les plats, dos à nerfs finement orné, tranches dorées. Reliure de l'époque. 115 x 70 mm. --- Édition originale de la plus grande rareté. Rarissime volume d'un érotisme puissant tant au plan du texte que de l'illustration. Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux femmes, ., p. 89. Ce volume est si rare que Gay, dans sa Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour le cite, mais ne mentionne aucun exemplaire en main-privée ni en vente publique. « Ce livre renferme en outre un opuscule intitulé : ?Gaudrioles', qui a 36 pages. Condamnation insérée au Moniteur du 9 juin 1839 » (Gay). Le présent recueil contient 5 contes de La Fontaine : "Le Juge de Mesle, Le Paysan qui avait offensé son seigneur, Le Faiseur d'oreilles, L'Anneau d'Hans Carvel, Le Muletier". Continuellement poursuivi, notamment au XIXe siècle, la destruction de cette édition fut ordonnée par arrêt de la cour d'assises de la Vienne du 12 décembre 1838, inséré au Moniteur du 9 juin 1839. Des gravures destinées à illustrer ce recueil et notamment celles intitulées le Mal d'aventure, Tirliberly, l'Hospitalière, la Puce, la Planche, ont été également condamnées par jugement du tribunal correctionnel de la Seine du 6 mars 1852. Le volume constitue un véritable objet érotique ; notre exemplaire est orné d'un titre libre à la date de 1804 peint à la main à l'époque, de 6 gravures libres à pleine page aquarellées à l'époque rehaussées d'un cadre plein or. Le volume fut en outre enrichi de 9 gouaches originales érotiques d'une rare intensité et modernité. Ces illustrations originales furent peintes sur les feuillets blancs reliés au début et à la fin du volume magnifiant celui-ci en un véritable unica érotique ancien. Localisation /// Paris, 1833.18mo [115 x 70 mm] of: 206 pp., 36 pp., 1 watercolored frontispiece, 7 colored engravings, 9 original gouaches added. Full green shagreen, gilt and blind-stamped fillets on the covers, spine ribbed and finely decorated, gilt edges. Contemporary binding. --- First edition of the utmost rarity. Extremely rare volume of a powerful eroticism both by the text and the illustration. Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux femmes, ., p. 89. This volume is so rare that Gay, in his Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour quotes it, but doesn't mention any copy in private hands or at auction. "This book also contains a brochure entitled: ?Gaudrioles', in 36 pages. Sentence inserted into the Moniteur of June 9, 1839" (Gay). This compilation encloses 5 tales by La Fontaine: "Le Juge de Mesle, Le Paysan qui avait offensé son seigneur, Le Faiseur d'oreilles, L'Anneau d'Hans Carvel, Le Muletier". Constantly prosecuted, especially in the 19th century, the destruction of this edition was ordered by court arrest in Vienna on December 12, 1838, inserted into the Moniteur of June 9, 1839. Engravings meant to illustrate this compilation and in particular those entitled le Mal d'aventure, Tirliberly, l'Hospitalière, la Puce, la Planche, were also sentenced by decision of the Seine criminal court on March 6, 1852. The volume forms a real erotic object; our copy is adorned with a licentious title hand-painted at the time and dated 1804, 6 full-page licentious engravings watercolored at the time enhanced with a gilt frame. The volume was also enriched with 9 original erotic gouaches of a rare intensity and modernity. These original illustrations were painted on the blank leaves bound at the beginning and at the end of the volume, magnifying it into a true antiquarian erotic unica. Localization of the copies: only 1 in the world, at the B.n.F.!.

  • Image du vendeur pour Le voyage d'Urien mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    GIDE André DENIS Maurice

    Edité par Librairie de l'Art Indépendant, 1893

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Couverture rigide. - Librairie de l'Art Indépendant, Paris 1893, 20x20cm, relié. - Édition originale achevée d'imprimée le 25 mai 1893 sur les presses de Paul Schmidt, typographe et de Edw. Ancourt, lithographe et tirée à 300 exemplaires numérotés sur vergé crème plus quelques exemplaires sur Chine et Japon. Reliure en plein maroquin brun, dos à cinq nerfs, date en queue, contreplats doublés de maroquin roux à encadrement d'un filet doré, gardes de soie brunes, double filet sur les coupes, roulettes dorées sur les coiffes, couvertures et dos conservés, toutes tranches dorées, étui bordé de maroquin brun, reliure signée Huser. Quelques rares rousseurs. Ouvrage conçu et réalisé en collaboration avec Maurice Denis qui l'illustra de 31 lithographies originales tirées en deux tons, sur fond tantôt ocre, tantôt vert pâle. Le Nabi est parvenu à se libérer de toute servitude descriptive pour mieux investir le texte en créateur. Précieux envoi autographe signé d'André Gide à Edmond Picard à l'encre sur la page de faux-titre. Le Voyage d'Urien est un des grands livres illustrés dans la tradition du livre de peintre inaugurée par Édouard Manet, Charles Cros et Stéphane Mallarmé en 1874-1875. La collaboration entre le peintre et l'auteur fut des plus étroites. «?Ce livre est la trace la plus accentuée du symbolisme, la ratification par les Nabis du principe du livre de dialogue?» (Yves Peyré). Ce voyage du Rien est une odyssée ironique, écrite «?en réaction contre l'école naturaliste?» où quelques jeunes gens en quête de «?glorieuses destinées?» s'embarquent pour un périple allégorique qui débouche dans les déserts glacés de la stérilité. Très bel exemplaire parfaitement établi par Huser. Naville, Bibliographie des écrits d'André Gide, nº VI.- Chapon, Le Peintre et le Livre, 1870-1970, pp. 38-41. Peyré, Peinture et poésie, le Dialogue par le livre, 1874-2000, n° 4 et pp. 105-106. The Artist and the Book, 1860-1960, Boston, n° 76. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Le Voyage d'Urien [Urien's Voyage] Librairie de l'Art Indépendant | Paris 1893 | 20 x 20 cm | full morocco and custom slipcase First edition, one of 300 numbered copies on vergé crème paper printed on 25 May 1893, by Paul Schmidt, typographer, and Edw. Ancourt lithographer. A few copies printed on chine and japon paper. Brown morocco by Gruel, spine in six compartments, date at foot, pastedowns lined with red morocco with gilt fillet frame, brown silk endpapers, double fillet to edges of boards, gilt roulettes to head- and tail-pieces, covers and spine preserved, all edges gilt, brown morocco-edged slipcase. Occasional light spotting. This work was conceived and executed in collaboration with Maurice Denis, who illustrated it with 31 original lithographs printed in two tones, the background being now ochre, now light green. That member of the Nabi group managed to free himself of all descriptive servitude in order better to join the text as co-creator. Handsome autograph inscription signed by André Gide to Edouard Picard in ink to half-title. Le Voyage d'Urien is one of the great illustrated books in the tradition of painter's books begun by Édouard Manet, Charles Cros and Stéphane Mallarmé in 1874-1875. The collaboration between the painter and the author proved very close. "This book is the most heightened mark of Symbolism, the ratification by the Nabis of the principle of dialogue inherent to the book" (Yves Peyré). This journey "of nothing" ["du rien"] is an ironic Odyssey written "as a reaction to the naturalist school," where a few young people in search of "glorious destinies" set off on allegorical wanderings, culminating in the frozen wastes of sterility. A fine copy handsomely bound by Gruel. Naville, Bibliographie des écrits d'André Gide, nº VI.- Chapon, Le Peintre et le livre, 1870-1970, pp. 38-41.- Peyré, Peinture et poésie, le dialogue par le livre, 1874-2000, n° 4 et pp. 105-106.- The Artist and the Book, 1860-1960, Boston, n° 76.

  • Image du vendeur pour La libération du territoire mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    HUGO Victor

    Edité par Michel Lévy frères, 1873

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    couverture souple. - Michel Lévy frères, Paris 1873, 15,5x24cm, broché sous chemise et étui. - Édition originale, mention de deuxième édition. Notre exemplaire est présenté sous étui et chemise avec dos de toile verte et plats de papier marbré, ex-libris H. Bradley Martin encollé en pied du verso du premier plat de la chemise. Nous joignons la couverture du catalogue de la vente de la bibliothèque de George et Maurice Sand en 1890 sur lequel a été encollée la fiche descriptive de notre exemplaire avec son prix d'adjudication au crayon de papier. Exceptionnel envoi autographe signé de Victor Hugo à George Sand. «?Mais que pensaient-ils l'un de l'autre, ces deux personnalités marquantes de la vie littéraire du 19è siècle ?? Parce qu'ils ne se sont jamais rencontrés ces deux-là, pourtant ils étaient parfaitement contemporains?: Victor Hugo (1802-1885), George Sand (1804-1876). Certes il y eu les aléas de la vie?: George Sand ne publie réellement qu'en 1832, à un moment où Victor Hugo est déjà au fait de sa gloire ; et puis il y eut l'exil de Victor Hugo de 1851 à 1870, mais cela n'explique pas tout?! Au début, ils ne font pas vraiment parti de la même coterie?: Victor Hugo, Pair de France, soutien de Louis-Philippe d'un côté, George Sand socialiste de l'autre. Ils ne s'apprécient pas vraiment même si George Sand porte une certaine admiration agacée à Victor Hugo, traité de grandiloquent?: «?le plus bavard des poètes sublimes?» tandis que Hugo lui, trouve carrément que «?Sand ne sait pas écrire?»?! Puis, avec le coup d'état de Napoléon III, Victor Hugo évolue politiquement ; rapidement il déborde George Sand sur sa gauche, s'exile alors que George Sand s'accommode de l'exil intérieur. Leur relation ne se réchauffe que très, très faiblement?: «?George Sand a du talent, c'est tout?». En exil Victor Hugo publie Les Châtiments, uvre très critique qui est évidemment interdite en France. George Sand aimerait bien que Victor Hugo soit moins intransigeant dans ses écrits de façon à être publié. La publication des Contemplations en 1856, nettement moins polémique, est saluée par George Sand et marque une nouvelle phase de leurs relations. En fait, leur premier contact épistolaire ne concerne pas la vie littéraire. Nini la petite fille de George Sand meurt en 1855, Victor Hugo toujours très marqué par le décès de sa fille Léopoldine compatit ; la perte d'un être cher les rapproche. Les voici amis, George Sand devient un «?génie?», elle sera souvent invitée à Guernesey . sans suite, leur relation ne sera jamais familière. Victor Hugo lui apporte son soutien lors de la parution des Beaux Messieurs de Bois Doré (1858), mais George Sand s'énerve quand il refuse l'amnistie de 1859 alors que de son côté elle cherche à adoucir la situation des proscrits. Lors de la publication des Misérables (1862) Victor Hugo cherche le soutien de George Sand mais ce soutien lui fera défaut. Victor Hugo en est attristé, George Sand affirmera préférer la poésie de Victor Hugo à son uvre en prose. Au retour d'exil, avec la Commune, voici une nouvelle incompréhension ; Victor Hugo soutient, George Sand est horrifiée?: légaliste et choquée par la violence, elle condamne avec des termes extrêmement durs cette Commune de Paris. Néanmoins, à partir de là, ces deux-là se soutiennent et se défendent dès que l'un ou l'autre est attaqué. En 1876, c'est Victor Hugo qui prononcera le célèbre éloge funèbre de George Sand?: «?Je pleure une morte, je salue une immortelle .?» Les relations de George Sand et de Victor Hugo ont donc beaucoup évolué au cours de leur vie. C'est sans doute le reflet de leurs évolutions personnelles mais peut-être que leur entourage, les idées politiques ou l'opinion que l'autre avait de sa propre uvre interféraient aussi avec la critique littéraire ; même nos grandes personnalités sont sous influence?! «?Victor Hugo et George Sand, et s'ils s'étaient rencontrés???» Voilà une uvre de théâtre fictionnelle que nous propose Danièle Gasiglia. Mais peut-être que, com.

  • Image du vendeur pour Ubu roi mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    JARRY Alfred

    Edité par Mercure de France, 1896

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Couverture rigide. - Mercure de France, Paris 1896, 9,5x15,5cm, relié. - Édition originale illustrée de deux portraits du Père Ubu dessiné par Alfred Jarry. Reliure en demi maroquin fauve à coins, dos quatre nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos (comportant des restaurations) conservés, tête dorée, reliure signée G. Gauché. Précieux et rare envoi autographe signé d'Alfred Jarry?: «?Exemplaire de Georges Rodenbach. Alfred Jarry.?» Provenance : de la bibliothèque personnelle du Président Georges Pompidou avec son ex-libris encollé sur un contreplat. « Il a montré qu'on pouvait à la fois aimer Racine et aimer Soulages. Poussin et Max Ernst. Virgile et René Char, et de ce point de vue, il a été exemplaire » (Alain Peyrefitte). Sur les bancs de l'Ecole Normale et dans la haute administration, la banque et enfin la politique, Georges Pompidou a constitué au sein de sa bibliothèque personnelle une "anthologie" de la littérature française. Ce précieux exemplaire d'Ubu Roi est révélateur de son identité d'homme de lettres, entre classicisme et avant-garde. Pompidou, dont la formation littéraire imprégna la pensée et ses discours politiques, manifesta et cultiva aux côtés de son épouse Claude un goût pour l'art moderne, le cinéma, mais aussi le théâtre : on le sait adepte de Jules Romains, lecteur de Beckett et grand admirateur de Louis Jouvet. Les arts de la scène lui sont entre autres redevables pour le soutien sans faille qu'il exprima au Théâtre National Populaire de Jean Vilar, qui monta justement une nouvelle mise en scène d'Ubu Roi en 1958 au palais de Chaillot. Ce chef d' uvre de Jarry porte également la marque de son célèbre et premier propriétaire, le symboliste belge Georges Rodenbach, « l'un des plus parfaits écrivains des Flandres », qui reçut l'ouvrage enrichi d'un envoi signé de l'auteur, son confrère collaborateur de la Revue blanche. Ils firent tous deux partie de la cohorte des disciples de Stéphane Mallarmé se réunissant chaque mardi auprès du Maître dans son salon de la rue de Rome. Egalement affilié au cénacle des Hydropathes auquel Jarry a activement participé, Rodenbach publie la même année que la parution d'Ubu un de ses plus importants recueils de poèmes, Les vies encloses, inspiré par l'occultisme de Novalis et les romantiques allemands. Jarry se réclamant de Pantagruel comme Rodenbach de Baudelaire, l'un lutta contre l'incompréhension publique, l'autre s'en réjouit : ils évoluèrent aux deux extrémités du spectre mallarméen. Admirable témoin du microcosme bohème parisien littéraire, cet ouvrage de provenance et d'appartenance prestigieuse unit entre ses pages deux grands noms du théâtre avant-gardiste et de la poésie fin-de-siècle : Jarry, le mystificateur sans égal et Rodenbach, le nostalgique poète des vies encloses. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Ubu Roi [Ubu the King] Mercure de France | Paris 1896 | 9.5 x 15.5 cm | half morocco The first edition with two portraits of Père Ubu drawn by Alfred Jarry. Half brown morocco over marbled paper boards by G. Gauché, spine in five compartments, raised bands with blind ruled fillet, gilt date to foot of spine, marbled endpapers and pastedowns, covers and spine (repaired) preserved, top edge gilt. A rare, handsome autograph inscription signed by Alfred Jarry: "Georges Rodenbach's copy. Alfred Jarry." Provenance: from the personal collection of President Georges Pompidou with his ex-libris to endpaper. "He showed that he could, at the same time, love Racine and Soulages. Poussin and Max Ernst. Virgil and René Char, and from that point of view, he was outstanding." (Alain Peyrefitte). From behind a desk in the école Normale and high up in the government administration, in the bank, and finally as a politician, Georges Pompidou put together in the heart of his personal collection an "anthology" of French literature. This handsome copy of Ubu Roi reveals his identity as a man of letters, between c.

  • Image du vendeur pour L'Eve future mis en vente par Librairie  Amélie Sourget

    Villiers de l'Isle-Adam

    Edité par Paris, M. de Brunhoff, 1886

    Vendeur : Librairie Amélie Sourget, Paris, France

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    Edition originale

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    Couverture souple. Etat : Très bon. Edition originale. VILLIERS DE L ISLE-ADAM, Auguste de. L EVE FUTURE. Paris, M. de Brunhoff, 1886. In-8 de (2) ff., III pp., (1) f., 379 pp. Exemplaire broché, non rogné, tel que paru, étui chemise beige. ÉDITION ORIGINALE DE CE CHEF-D UVRE DE VILLIERS DE L ISLE-ADAM DEDIE « Aux rêveurs. Aux railleurs ». Carteret, II, 472 ; Clouzot, 277. Exemplaire de première émission, avec la couverture rouge illustrée par Gorguet. Il est enrichi d un envoi autographe signé de l auteur. L Eve future is a metaphysical fantasy in novel form attacking the evils of our mechanized civilization (Anthologie des Conteurs du XIXe siècle). Ce chef-d uvre romanesque de Villiers de L'Isle-Adam est une contribution au genre naissant de la science-fiction. Incarnant l'impossible quête du parfait amour, l'héroïne transfigurée par l'inventeur Thomas Edison est un robot électrifié doté de toutes les apparences humaines. Comment ne pas s'éprendre de l'automate enjôleur, génialement intelligente ? Il lui manque peut-être une âme, mais la source de cette intelligence réside dans deux phonographes en or qu'elle recèle, où sont enregistrées les pensées des plus grands poètes et métaphysiciens du siècle. Les surréalistes ont salué l'ironie du poète maudit, son humour noir et son attention au merveilleux. Alfred Jarry et Raymond Roussel ne sont pas loin. « L Eve future est un conte aux reflets magiques : lyrisme enchanteur et ironie, non sans lourdeur, s y mêlent pour composer, en un jeu savant, un récit fait d ombres et de lumière. uvre étroitement liée aux Contes cruels, et, comme eux, inspirée par un idéalisme métaphysique absolu, elle est de loin l un des meilleurs récits de l auteur, parmi les plus curieux et les plus suggestifs » (Dictionnaire des uvres). « L Eve future, l uvre maîtresse de Villiers de l Isle-Adam, témoigne, avec une extrême finesse, de la vivacité du mythe du savant fou » (P. S.) BEL EXEMPLAIRE CONSERVE BROCHE, NON ROGNE, TEL QUE PARU, ENRICHI D UN ENVOI AUTOGRAPHE SIGNE DE L AUTEUR A RODOLPHE SALIS. Rodolphe Salis (1851-1897) est le créateur du cabaret parisien Le Chat Noir, qu il ouvre en 1881 et qui tire son nom d'une histoire extraordinaire d Edgar Poe. Son ami Villiers de l Isle-Adam fréquente avec assiduité ce lieu, symbole de l esprit montmartrois. L exemplaire est également enrichi d un court passage du roman de la main de l auteur corrigé à maintes reprises.

  • Image du vendeur pour Album Amicorum from the early 19th century of the De Zander Family from Poland, Bielitz, Lemberg Vienna and other areas / Album Amicorum von C.L. von Zander mit insgesamt 40 Eintraegen von Mitgliedern der Familie von Zander [de Zander] und Freunden aus der Umgebung von Bielitz, Lemberg, Biala und Wien/ Album Amicorum of C. L. von Zander (recorded in the area of Vienna, Bielitz, Biala and Lemberg between 1814 and 1822. Eintraege von Louis von Zander, Caroline de Zander (nee de Zander), Ludwig von Zander (Bielitz, 23.September 1814), Carl von Zander (Pless im Maerz, 1816), Josef Krammer, Christian Traugott Schuberth, Caroline von Zander, Caroline Schluse (Pless, 1816), Jon, Henr. Zander (Bielitz, 1818) [Johann Heinrich Zander] / Carl Johann Zander / Charlotte von Zander (Bielitz, 1814) / Friederica von Zander (Mother of the owner of this Album Amicorum - possibly Frederica Elizabeth Klimke) / etc. Weitere Eintraege von Carl Ferdinand Sennewaldt, Johann Millikowski (Lemberg, 1814), Carl S mis en vente par Inanna Rare Books Ltd.

    EUR 12 500

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    De Irlande vers Etats-Unis

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    Quer - Octavo. Mehr als 100 Blatt, davon 40 mit handschriftlichen Eintraegen. / More than 100 leaves with 40 manuscript - entries of families of the von Zander / de Zander Family. Original Hardcover / Originaler, sehr dekorativer Ganzlederband mit reicher Vergoldungund Verzierung / Stunning full morocco with extensive decorations and gilt lettering and ornament to both boards. Exzellente Erhaltung / Excellent condition of the early 19th century Manuscript - Album of a member of the "de Zander" - Family. The Album comes with a very interesting pamphlet, a historical account by Louis de Zander about his families life and genealogical histories from his ancestry in Poland to his family's troubles in Bielsk / Bielitz. Sprache: english.

  • Image du vendeur pour Sous Bois. Impressions D'un Forestier: L'Automne Dans Les Bois; La Recherche D'un Coleoptere; La Chanson Du Jardinier; La Poesie Populaire et La Vie Rustique. (UNIQUE COPY WITH 107 ORIGINAL WATERCOLOURS ON THE PAGE BY EMILE DELPHES CHABOD) mis en vente par Karol Krysik Books ABAC/ILAB, IOBA, PBFA

    EUR 11 950,24

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    EUR 16,78 Frais de port

    De Canada vers Etats-Unis

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    Leather. Etat : Very Good. First Edition. Octavo. No. 47 of 50 numbered copies on papier de Hollande. Pp. [vi], 326, [1], includes half-title. Bound by Stikeman & Co. in full green morocco with thin triple-ruled border in gilt, surrounding a gilt inner quad-ruled frame with a sprig of leaves to upper frame corner, gilt panelled spine with five raised bands, top edge gilt, others deckled, wide inside gilt dentelles on all margins of the pastedowns, serpentine on turkish marbled endpapers, ribbon bookmark. Gentle sunning to the spine, light rubbing to upper joint, deckled fore-edge very slightly dusty, occasional offsetting from the paintings, minor unobtrusive spotting, otherwise a magnificent, rare and unique copy, housed in a very good slipcase with suede interior and marbled exterior. Contains 107 original watercolour and ink (and/or gouache) paintings by French artist Emile Delphes Chabod, primarily margin illustrations, with approximately half signed or initialed by the artist.

  • Image du vendeur pour Basni russkiia [.] Fables russes [.] imitées en vers Français et Italiens par divers auteurs mis en vente par PY Rare Books

    KRYLOV - KRILOFF, Ivan Andreevich

    Edité par Didot for Bossange, Paris,, 1825

    Vendeur : PY Rare Books, London, Royaume-Uni

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    Livre

    EUR 10 508,25

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    De Royaume-Uni vers Etats-Unis

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    Russian fables for Europe: illustrated and translated --- A landmark edition of Krylov's celebrated fables: his first book published in Europe*, first Italian translations, and first multilingual translation, uniting three nations in their mutual influence and collaboration. A publication organised by the Count Orlov, and elegantly produced by Didot, with new types specially cast. A lovely, unusually fresh example in full green morocco, with the Isabey plates in clean, strong impressions. The Countess Orlov (Orlova), née Anna Ivanovna Saltykova (1779-1824), had a particular interest in Krylov and began collecting Italian translations during her stay in Italy, with the ultimate aim to publish the 'Russian La Fontaine' in Europe. Her untimely death however prevented her to see what her husband would finally carry out: a significant edition of more than 85 original fables by Krylov, all translated and adapted into French and Italian by more than 80 writers, authors, poets and other gens de lettres. Indeed Count Grigorii Vladimirovich Orlov (1777-1826), the youngest son of the famous Orlov brothers, favourites of Empress Catherine the Great, managed to gather an impressive array of personalities, "the most outstanding poets of Italy [and France]": naturally a relatively large number of aristocrats, but also authors with very different backgrounds, including well-established fabulists, such as Auguste Rigaud, Antoine Le Bailly and Baron de Stassart; many women, with in particular "the first woman to be admitted to the Lyceum des Arts" ( Letzter) La Princesse Constance de Salm (1767-1845), the writer Sophie Gay and her daughter Delphine Gay; the dramatist Casimir Delavigne, then at the height of his tremendous popularity; the historian and ambassador to Russia in 1784-89 Le Comte de Ségur - grand-father of the famous Comtesse's husband; and even the author of "La Marseillaise" Claude Rouget de Lisle. Firmin Didot himself produced a fable too. Italian writers included the poets Antonio Mezzanotte and Pietro (Celestino) Giannone among others, and many contributions were due to the liberal Neapolitan writer and journalist Urbano Lampredi, who was employed by the Orlovs in Paris in the early 1820s. This wide-ranging European community worked on a rich material, including Krylov's most famous fables, hailed by Terras as being "among the top achievements of Russian literature": "Martyshka i ochki" ["Monkey and the Glasses"], "Kvartet" [The Quartet], "Slon i moska" ["The Elephant and the Pug"], "Lebed, Shchiuka i rak" [The Swan, the Pike and the Crayfish] and "Demianova Ukha" ["Demyan's Fish Soup"] among many others. Interestingly, many French and Italian 'translations' of the Russian fables are rather adaptations, or even sometimes (as indicated on the titles) imitations, significantly differing in length or content. Their authors made them poems of their own, inspired by Krylov's original but evolving within the context of their own language and culture: for example, one French version quotes Alexis Piron's Métromanie (1736), absent from Krylov. To illustrate this wealth of inspiration and the possibilities of 'translation', some fables have two versions in one language, sometimes very different indeed: "Ruchei" ["The Stream"] for example has two Italian versions, and "Gusi" ["The Geese"], two translations in French, one of which is Rouget de Lisle's (volume II, p. 90) - who might have sympathised with the subtle revolutionary spirit of Krylov's fable as he was recently afflicted by the restoration of the monarchy in France: as Smirnov-Sokolskii noticed, "the comprehensive significance of Krylov's satire applied not only to Russian circumstances and events". The work includes extensive introductions: first a letter by Orlov in Russian (with a section title in French) to his "dear friend" Krylov about the outcome of this laborious project; then a long presentation in French by the scholar and politician Pierre-Édouard Lémontey; followed by a discourse in Italian by F. Salfi, one of the translators, about the genre of fables in Italian literature and the importance of mutual influences in European literary traditions through translations. In response to Lémontey's preface, reprinted the same year in the magazine Syn otechestva [Son of the Fatherland], Aleksandr Pushkin wrote: "I will say that we must thank Count Orlov, who chose a truly popular poet to introduce Europe to the literature of the North. Of course, no Frenchman would dare to rank anyone above La Fontaine, but we seem to prefer Krylov to him. Both will forever remain the favourites of their fellow countrymen [.] La Fontaine and Krylov are representatives of both nations' spirit" (in Smirnov-Sokolskii). Krylov was then at the height of his career: a celebrated national poet, he had become in 1816 librarian of the Imperial Public Library, which he contributed to create, and he received the Russian Academy Golden Medal in 1823. "The Orlovs' undertaking was extremely useful in popularising Russian literature, which is the main significance of the Paris edition of Krylov's fables" (Smirn.-Sok.). It was also noted for its quality: "both parts are printed in the best print shop of Firmin Didot and are really splendidly published" (Smirn.-Sok.). The book is printed on thin vergé paper, with an elegant Cyrillic type specially ordered by Didot, and classical, graceful head- and tailpieces. It includes six plates: five after Jean-Baptiste Isabey, and a portrait of Krylov engraved by Cain after Otto (Ermolai) Esterreich, a Russian artist of Austrian origin. Vereshchagin noted that "the book is rare": indeed immediately after publication most copies were sold in Paris and very few were actually brought to Russia. *Just a couple of fables translated into French had already been published here and there in French almanacs, and Dupré de Saint-Maure included ten in his innovative Anthologie russe in 1823. There was an 1822 Choix des fables de M. Kryloff w.

  • BAUDELAIRE (Charles).

    Edité par Poulet-Malassis et de Broise, Paris, 1858

    Vendeur : Bonnefoi Livres Anciens, Paris, France

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    Edition originale

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    In-8 broché (195 x 130 mm) de (4)-248-(4) pp, couverture imprimée jaune clair, titre rouge et noir. Édition originale à la date de 1858 sur le titre et sur la couverture. Imprimée à 1300 exemplaires sur vélin d'Angoulême, dont au moins 200 ont été expurgées de six pièces à la suite du procès intenté à Baudelaire et Poulet-Malassis. Il a été en outre tiré 20 exemplaires sur papier de Hollande, la plupart dédicacés par Baudelaire.Exemplaire de première émission avec notamment Feurs au lieu de Fleurs dans le titre courant aux pages 31 et 108, la page 45 chiffrée 44, capiteux orthographié captieux à la page 201. Bien complet des six pièces condamnées : Les Bijoux, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées [1re partie], Les Métamorphoses du vampire. Couverture de quatrième état.Bon exemplaire : petit défaut au centre de la couverture et s'étendant aux quatre premiers feuillets restaurés avec soin, mais sans gêne à la lecture.Vicaire I, 343 ; En français dans le texte, 276 ; Claude Pichois, Dictionnaire Baudelaire, pp. 217-218.

  • Image du vendeur pour Poèsies mis en vente par A TOUT LIVRE

    LAUGEE DESIRE

    Edité par par l'auteur, 1846

    Vendeur : A TOUT LIVRE, Le Verguier, France

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    EUR 9 730

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    reliure plein cuir. peintre français, 1823-1896, élève à Saint-Quentin, a habité Nauroy, portraitiste et peintre d'histoire, accompagné d'une lettre de J. Malézieux à l'auteur, Souvenir, à une enfante, la Suisse, Caprice, Fantaisie, à la mémoire de E. Targete, Fantaisie de poète, Souvenirs, à Désiré Laugée, Soir d'été, Souvenir à Joachim Malézieux, à Désiré laugée, Une vision, Souvenir d'enfance, Coeur de femme, Pensée, La poésie, Fragments, Ecrit sur un album, à mon b.-frère B. Malézieux le jour de son mariage, et d'autres poésies non titrées, in-8 118 un peu jauni, griffonnages sur la couverture, bon état, usage.

  • Hugo, Victor, French writer (1802-1885).

    Edité par Hauteville House (Guernsey), 3. I. 1865., 1865

    Vendeur : Kotte Autographs GmbH, Roßhaupten, Allemagne

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    Manuscrit / Papier ancien

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    Large 8vo. 1 p. In full (translated): Hugo is thanking the unknown recipient for a beautiful story he compares to those of Schiller and Goethe: "Vous m avez donné, du moins, [ ] une simple et frappante histoire, récit comme les écrivait Schiller, essai comme Goëthe les contait. J ai emporté le [illegible] de la poésie à la campagne que [j ] habite au milieu des arbres et des fleurs. [ ]" Sprache: fr.

  • Mallarmé, Stéphane, French poet (1842-1898).

    Edité par Avignon, 3. IV. 1870., 1870

    Vendeur : Kotte Autographs GmbH, Roßhaupten, Allemagne

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    Manuscrit / Papier ancien

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    8vo (204 x 127 mm). 4 pp. Papier de deuil. Belle lettre àun ami poète Armand Renaud (1836-1895).Les recherches que Mallarmé mène alors sur la linguistique en vue d une thèse sur le langage l ont empêché d étudier Les Nuits persanesde son ami : "Pendant ces deux mois voués au début irrésolu d études assez sérieuses, la poësie n était plus mon appétition constante, mais plutôt composait le fond de mon atmosphère intellectuelle où j aimais, aux heures de répit, à plonger les yeux pour me revoir. Cet office délicieux, votre volume l a rempli presque chaque soir."Mallarmé est avant tout frappé par la "complète différence d avec les recueils romantiques ou de ces dernières années qui ont puisé leurs motifs parmi l Orient".Ami de la première heure, Armand Renaud (1836-1895), poète disciple d Émile Deschamps, était par ailleurs fonctionnaire à l Hôtel de Ville et, à ce titre, aida Mallarmé dans certaines démarches officielles, notamment pour sa nomination en Avignon ou pour obtenir un congé provisoire avec indemnité annuelle en janvier 1870.Provenance : Drouot, 16 avril 1998,n°165.Références :B. Marchal,"La Correspondance de Stéphane Mallarmé. Compléments et Suppléments, VIII", in Revue d'Histoire littéraire de la France1999, n° 5, p. 1065-1066.

  • Image du vendeur pour Naïs et Chloé" Poème saphique autographe inédit signé d'Alexandre Dumas mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    DUMAS Alexandre

    Date d'édition : 1860

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 9 200

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    couverture souple. - s.d. (circa 1860), 20,6x27,6cm, un feuillet remplié. - Poème manuscrit autographe signé d'Alexandre Dumas portant le titre "Naïs et Chloé", 84 vers à l'encre noire sur feuillet remplié bleu. Quelques infimes déchirures sans manque de texte dues aux pliure inhérentes à la mise sous pli. Le poème autographe est présenté sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier marbré, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Rarissime manuscrit d'un long poème inédit retraçant les amours de Naïs et Chloé et dont l'écriture est régie par l'admiration et l'hommage qu'Alexandre Dumas rend à l'une des plus grandes figures de la poésie antique, Sappho. Romancier prolifique, Dumas s'est rarement essayé au genre poétique, « Naïs et Chloé », par sa longueur, constituant un hapax dans la production littéraire de l'écrivain. Le texte demeure inédit à ce jour et se trouve ici enrichi de l'élégante calligraphie de son auteur. Le poème est constitué de 21 quatrains parmi lesquels se distingue une remarquable insertion des vers les plus célèbres de Sappho, « à la femme aimée », dont le titre est conservé dans le corps même du texte. Cet enchâssement participe de la verve avec laquelle Dumas défend la force poétique et évocatrice de l'écriture de Sappho qu'il élève au rang d'« étoile du monde » de la Poésie : « Il est au sein des mers s'appuyant à l'Asie Entre l'heureuse Smyrne et la sombre Lemnos Une île aux bois fleuris chers à la Poésie A qui Venus donna le doux nom de Lesbos. Quand du chantre divin la voix fut étouffée Que du nom d'Euridice elle eut frappé l'écho Le flot roula tête et la lyre d'Orphée Sur la rive où plus tard devait naître Sapho Sapho naquit la lyre en ses mains fut remise Les sons qu'elle en tira jusqu'à nous sont venus » Traduits par les soins consciencieux de l'auteur, le poème emprunté à Sappho, où émerge le vers le plus célèbre, "Celui-là, je le dis, il est l'égal des dieux", se retrouve en plusieurs endroits de l' uvre de Dumas, notamment dans le chapitre intitulé « les vers saphiques » de la San Felice et dans un recueil d'articles dédié aux grandes figures féminines où elle siège parmi Jeanne d'Arc et Marguerite d'Anjou. Il s'agit pour Dumas de demeurer fidèle aux vers écrits et de leur rendre leur sensualité, souvent estompée par les traducteurs antérieurs : « Les traductions de ces deux poëtes [.] nous paraissent non seulement manquer de couleur antique mais insuffisantes comme ardeur lesbienne » (Les étoiles du monde, Galerie historique des femmes les plus célèbres de tous les temps et de tous les pays) Par-delà la traduction qu'il propose, Dumas s'imprègne de la plume lyrique de Sappho sans se défaire de sa propre veine romanesque et peint les amours saphiques de Naïs et Chloé sous un jour érotique : « Oh seule palpitante, échevelée et nue Une main sur ma gorge et l'autre. Oh ma Naïs Serre moi dans tes bras et sois la bien venue Car à force d'amour. tiens. tiens je te trahis Et l'on n'entendit plus alors dans la nuit sombre Que le bruit des baisers répétés par l'écho Car Nais et Cloé se taisaient et dans l'ombre Clinias s'enfuyait en maudissant Sapho » Le poème s'inscrit dans la continuité de l'intérêt que les auteurs de la fin du XIXe siècle portent au saphisme et au personnage-lecteur voyeur, ici incarné par Clinias, et dont la plus célèbre occurrence demeure la Nana de Zola Exceptionnel et long poème autographe saphique d'Alexandre Dumas. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] DUMAS Alexandre Naïs et Chloé. Unpublished handwritten sapphic poem signed by Alexandre Dumas N. d. (c. 1860), 20,6 x 27,6 cm, one folded leaf Autograph manuscript poem signed by Alexandre Dumas bearing the title "Naïs et Chloé," 84 verses in black ink on a blue folded leaf of paper. A few tiny tears without damage to the text, invariably produced when a leaf of paper is folded. A very rare manuscript of a long unpublished poem depicting the love of Naïs and C.

  • (Jochmann, Karl Gustav).

    Edité par Heidelberg, C. F. Winter, 1828., 1828

    Vendeur : Antiquariat Wolfgang Braecklein, Berlin, Allemagne

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    Edition originale

    EUR 9 000

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    Außerordentlich seltene erste Ausgabe dieser bedeutenden Schrift des erst vor kurzem wiederentdeckten Autors, in der von der Sprache als untrüglichem Indikator der Gebrechen von Zeit und Gesellschaft die Rede ist. Als erster hatte Walter Benjamin auf Jochmann hingewiesen und begeistert geschrieben: "Eine Darstellung, der es gelänge, die Kontinuität des revolutionären Gedankens von Forster bis Jochmann aufzuzeigen, würde den Vorkämpfern des deutschen Bürgertums die Schuld abstatten, die seine heutigen Nachfahren insolvent findet . Wer die sprachliche Gestalt des . Essays in sich aufnimmt, den wird es wenig erstaunen, daß sein Autor nichts, was er veröffentlichte, gezeichnet hat . Der Zukunft, von welcher er in prophetischen Worten spricht, wendet er gleichsam den Rücken, und sein Seherblick entzündet sich an den immer tiefer ins Vergangene hinschwindenden Gipfeln der früheren heroischen Menschengeschlechter und ihrer Poesie . Jochmann erkennt, daß der Fortschritt des Menschengeschlechts mit den Rückschritten mehrerer Tugenden, vor allem aber mit dem Rückschritt der poetischen Kunst, auf das engste verbunden ist". Die fehlende Wahrnehmung Jochmanns in der Öffentlichkeit mag auch daran liegen, dass dieser, wie Benjamin sagte, "den Zeitgenossen aus dem Wege gegangen (ist)". So hat z. B. nicht einmal sein Freund und Nachlassverwalter Zschokke etwas vom Erscheinen dieses Hauptwerks Jochmanns zur Ostermesse 1828 erfahren. Selbst Eckardt weiß 1881 (in der ADB Band 14) noch nichts von der Autorschaft Jochmanns. "Jochmanns Buch handelt vom Zustand der deutschen Sprache, aber es meint den miserablen Zustand der deutschen Verhältnisse . Die Mängel der deutschen Sprache erklärt Jochmann als Mängel ihrer Rede, als solches aber sind sie Folgen des Mangels an öffentlichem Leben, des unentwickelten deutschen Gesellschaftslebens, eines Bürgertums, das noch zu keiner gesellschaftlich-öffentlichen Selbstgestaltung gekommen ist. 'Das öffentliche Leben der Deutschen geht in Schreibstuben und Paradeplätzen vor' . Der Sprachzustand ist ein politischer Zustand, wenn Jochmann das Deutsche als eine Sprache definiert, 'in der man kaum leise denken, geschweige denn laut zu schreiben versteht'" (Haufe, Die unzeitige Wahrheit, S. 335). Jochmann war Balte wie Jakob Michael Reinhold Lenz. Er wurde 1789 in Pernau am Rigaer Meerbusen geboren, Schule und Studium führten ihn nach Riga, Leipzig, Heidelberg, Göttingen und Lausanne. In Riga wurde er Advokat, floh vor den Napoleonischen Truppen nach England, kehrte kurz nach Riga zurück, um es für immer zu verlassen und auf Reisen durch Deutschland, die Schweiz und Südfrankreich Heilung für seine körperlichen Leiden zu suchen. Auf der Reise zu Samuel Hahnemann starb Jochmann 1830 an einem offenbar nicht erkannten Lungenleiden in Naumburg. "Nicht viel mehr als solche Eckdaten sind über sein Leben bekannt, kein Porträt überliefert uns eine Vorstellung von seiner Gestalt, seine Grabstätte wurde im zweiten Weltkrieg zerstört. Anonym hat er die meisten seiner Schriften veröffentlicht ein Unbekannter und Unzugänglicher, ist er leidend an sich und der Welt echolos durch seine Zeit hindurchgegangen. Und doch scheint er als ein Zeitgenosse zu uns zu sprechen, mit dem Ton vernunftorientierter politischer Sehnsucht und wissender, melancholischer Skepsis" (Haufe). Das Manuskript des Buches ist nicht erhalten. Da spätere Auszüge von Zschokke und Neudrucke erhebliche Abweichungen zur Erstausgabe aufweisen, kommt dieser eine besondere Bedeutung für die Textkritik zu. Nicht störend stockfleckig. Breitrandig und im ersten Einband. Goed. XV 148, 3. Jochmann-Bibliogr. S. 285, I.a. Haufe S. 335. Nicht in der Sammlung Borst.

  • Image du vendeur pour Manuscrit autographe complet La fiancée de Corinthe mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    MIKHAEL Ephraïm & LAZARE Bernard

    Edité par S.n., 1888

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 7 820

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    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. - S.n., s.l. 1888, 24,5x31,5cm, relié. - Manuscrit autographe complet, de la main d'Ephraïm Mikhael, de 28 feuillets numérotés de papier cartonné souple. Reliure à la bradel en demi cartonnage à coins façon vélin , dos lisse orné de motifs typographiques en tête et en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, couverture conservée. Notre manuscrit, dans sa majorité écrit de la main d'Ephraïm Mikhaël comporte des ratures, des ajouts de Mikhaël sur des placards encollés. Il présente également des ajouts à la plume et au crayon de la main du coauteur de la pièce, Bernard Lazare. On distingue la signature partielle « B Lazare » dans le coin supérieur gauche de la page de titre. Quelques petits manques de texte en raison de la fragilité du papier. A notre connaissance, aucun autre manuscrit de cette uvre n'a été conservé. Considéré par Victor Hugo comme « l'espoir de la poésie française »[1], ce Rimbaud méridional injustement oublié fut emporté par la tuberculose à l'âge de 23 ans. Ephraïm Mikhaël figura parmi les précurseurs du symbolisme et fut unanimement acclamé et amèrement pleuré par le mouvement, qui perdit l'un de ses membres les plus prometteurs : « celui qui évoqua la nocturne dame déprise, l'hiérophante hautain et l'idéale vierge, n'est plus déjà. » (Préface de l'ouvrage posthume Poésies En Vers, Paris, Lemerre, 1890). » Comptant seulement trois ouvrages publiés du vivant de son auteur, l' uvre d'Ephraïm Mikhaël bénéficia d'une précoce notoriété en tant qu'émule du Parnasse, et fut exhumée il y a peu de temps après une longue période d'oubli. Cet ancien élève de l'école des Chartes épris de culture classique signa en effet un unique recueil de poèmes (L'automne), et composa les toutes premières pièces de théâtre symbolistes, notamment La fiancée de Corinthe, avec Bernard Lazare, qu'il adapta avec Catulle Mendès en opéra. Dans une France à l'aube de l'affaire Dreyfus, le jeune Mikhaël, originaire de la communauté juive toulousaine, fut également considéré par certains comme un ambassadeur du judaïsme, qu'il revendiqua en abandonnant définitivement son nom francisé « Georges Michel » pour sa forme hébraïque. Au sein du lycée Fontanes, futur lycée Condorcet, ce jeune poète en recherche d'absolu dirigea dans l'esprit joyeux d'Alfred Jarry le groupe de La Pléiade, avec, entre autres, Rodolphe Darzens, Pierre Quillard et Saint-Pol-Roux. Marqué par l'émulation intellectuelle des débuts du symbolisme et la liberté grisante des années 1880 dont il demeura l'éternelle incarnation, son talent fut très vite reconnu par ses pairs : on le compta parmi les habitués des fameux "mardis" du poète Stéphane Mallarmé qui enseignait aussi à Condorcet. Mikhael fréquenta également Heredia, se lia d'amitié avec Villiers de l'Isle-Adam dans les cafés de Montmartre et fut rapidement invité à contribuer aux revues symbolistes, notamment La Basoche, La Pléiade, ou La Jeune France dirigée par Paul Demeny, destinataire de la célèbre Lettre du voyant de Rimbaud (« JE est un autre [.] »). Durant ses huit années d'activités littéraire, Ephraïm Mikhael produisit une uvre conséquente, suggérant le mystère du monde, la magie et le prodige ; on y rencontre des thèmes baudelairiens, des mythes antiques (Briséis, « La reine de Saba ») et du moyen-âge chevaleresque sous l'influence de Wagner (« Siegfried », « Florimond »). Mikhaël abandonna le mètre pour quelques uvres dramaturgiques, dont le Cor fleuri, sa « féerie en un acte » qu'il monta au Théâtre Libre en 1888. Souvent qualifié de Décadent au regard de son mélancolique recueil de poèmes L'automne, il suscita l'admiration de Mallarmé, Maeterlinck et surtout Catulle Mendès, qui signe une des plus belles élégies après sa tragique disparition : « Ses tristesses sont bien les siennes, et il pleure, le cher enfant, nostalgique de tant de ciels de jadis, l'automne, c'est le passé, des larmes que ses yeux seuls ont pleurées. » [1] Gilbert Lély, « Ephr.

  • LAMARTINE, Alphonse.

    Date d'édition : 1820

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    EUR 7 500

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    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Au dépôt de la librairie grecque-latine-allemande, 1820.[Suivi de] : FONTANES, Louis de. Les tombeaux de Saint-Denis, ou le retour de l'exilé.Paris, Le Normant, 1817.2 ouvrages reliés en 1 volume in-8 de : (5) ff.bl. dont 3 couverts d'annotations manuscrites à l'encre, vi pp., 116 pp., (1) f., 14 pp., (1) f., (7) ff.bl. couverts de notes manuscrites. Restauration dans la marge inf. du f. de notes sans atteinte au texte. Exemplaire avec les pp. 11-12 cartonnées. Plein veau havane marbré, roulette dorée sur les plats, dos lisse orné, filet sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l'époque.204 x 125 mm. --- « Recueil des plus importants, et rare, tiré à 500 exemplaires seulement en 1820 ». (Clouzot, Guide du bibliophile, p. 176).Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, IV, 950 ; Bibliothèque Rahir, p. 491.« Ce chef-d'?uvre de Lamartine, et en même temps son début, parut sans nom d'auteur ; quelle modestie ! Edition originale rare. » Carteret, II, p.17.« Le plus souvent très simplement relié à l'époque. Ne pas se montrer trop exigeant, se contenter au besoin d'une demi-basane si le volume est en état satisfaisant. » (Clouzot).Lagarde et Michard consacrent de nombreuses pages à Lamartine : « Pour le public de 1820, ce mince recueil de 24 poèmes, produisit l'effet d'une révolution en poésie. Le public fut enthousiasmé de trouver, enrichis par le rythme et l'harmonie des vers, les thèmes et les sentiments nouveaux mis à la mode depuis Goethe, Byron et Chateaubriand ; et celui qui les exprimait était un poète profondément, douloureusement personnel. Par leur accent personnel, par ce sentiment de la nature, par l'importance des thèmes de l'amour, de la destinée, de l'infini, ces élégies répondaient à l'attente de la génération romantique. En dépit des variations du goût, il est permis d'affirmer que les meilleures d'entre elles, jaillies de l'âme comme un cri, atteignent à ce romantisme prof /// Paris, Au dépôt de la librairie grecque-latine-allemande, 1820.[Followed by] : FONTANES, Louis de. Les tombeaux de Saint-Denis, ou le retour de l'exilé.Paris, Le Normant, 1817.2 works bound in 1 volume 8vo [204 x 125 mm] of: (5) bl.ll. including 3 covered with notes handwritten in ink, vi pp., 116 pp., (1) l., (7) blank ll. covered with notes handwritten in ink. Restoration in the lower margin of the note l. not touching the text. Copy containing the cancels on pp. 11-12 pp. Full marbled Havana calf, gilt borders around the covers, decorated flat spine, marbled edges. Contemporary binding. --- "Highly important and rare collection of poems, of which only 500 copies were published in 1820".(Clouzot, Guide du bibliophile, p. 176).Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, IV, 950 ; Bibliothèque Rahir, p. 491. "Most of the time really simply bound at the time. Don't be too demanding, if needed settle for a half-sheepskin if the copy is in good condition" (M. Clouzot)."This starting point and masterpiece by Lamartine, was first published without the author's name; how humble! Rare first edition." Carteret, II, p.17.Lagarde and Michard have dedicated many pages to Lamartine: "For the public of 1820 this thin 24-poems collection had the effect of a Revolution on poetry". » (Lagarde and Michard). "In March of 1820, a thin volume of 24 poems resonates in the world of romantic poetry. His author, an almost unknown, handsome, ardent and ambitious 30-year-old young man from Burgundy aspires to succeed in public life. [?] The ?Poetic Meditations' were published without the author's name in 1820. Quickly identified, the author gloats: "they have met with a universal and unheard of success!" Their influence will be considerable." (En Français dans le texte, n°227)Beautiful copy bound in full marbled decorated contemporary calf, not in a simple half-sheepskin, a condition deemed acceptable for this "highly important and rare" edition according to th.

  • VERLAINE (Paul).

    Edité par 1890, 1890

    Vendeur : Librairie Vignes Online, Paris, France

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    EUR 7 500

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    De France vers Etats-Unis

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    1 page in-8 à l'encre brune (22 x 13.9 cm) sur papier d'hôpital, sous chemise demi-maroquin noir. Trace d'un ancien montage sur onglet. Beau poème libre paru dans le recueil Femmes, imprimé "sous le manteau" en 1890 à Bruxelles chez Kistemaeckers [Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1880 et 1920, p.138]. Verlaine rend gloire à la chair féminine et d'abord à ses représentantes, les prostituées (on relèvera la subtilité de cette mise en bouche décrite uniquement en rimes féminines dans le premier quatrain) : "Je veux m abstraire vers vos cuisses et vos fesses,Putains, du seul vrai dieu seules prêtresses vraies,Beautés mûres ou non, novices et professesO ne vivre plus qu en vos fentes et vos raies !"Cette ouverture donne le ton, et Verlaine décline en neuf strophes sa passion pour le corps féminin : pieds, bouches, seins, bras, mains, sexes. Les putains sont "soeurs", "seules prêtresses vraies". Il compose une adoration incarnée et pornographique. Verlaine, amant inassouvi, chante la femme non en spectateur attendri, mais en acteur mu par la hantise charnelle :"Et vos seins, double mont d'orgueil et de luxureEntre quels mon orgueil viril parfois se guindePour s'y gonfler à l'aise et s'y frotter la hure :Tel un sanglier ès vaux du Parnasse et du Pinde."Si l'oeuvre de Verlaine est empreinte de volupté, ses derniers productions érotico-pornographiques ont une force brute, nourries d'une spontanéité et d'une urgence flamboyante libérées de tout impératif d'élégance ou moral. une poésie, par la même, profondément humaine. Le manuscrit comporte quelques ratures et une variante : "Prêtresses" au lieu de "compagnes" (vers 34).

  • Image du vendeur pour Eigenhändiger Brief mit Unterschrift  de Bc.". mis en vente par Kotte Autographs GmbH

    Balzac, Honoré de, Schriftsteller (1799 1850).

    Edité par [Passy, 2. August 1846], 1846

    Vendeur : Kotte Autographs GmbH, Roßhaupten, Allemagne

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    Manuscrit / Papier ancien

    EUR 7 500

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    De Allemagne vers Etats-Unis

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    8vo. 1 p. Mit Adresse. An Delphine de Girardin: [ ] Hélas, j ai trois affaires qui me forcent à rester chez moi. D abord l état très inquiétant d une personne qui s est blessée et pour laquelle il y a consultation de docteurs où j ai bien peur que chacun prêche pour son sein! [ ] Puis, un cas grave survenu dans la vie d une autre personne à qui je m intéresse et qui prend rendez-vous chez moi pour traiter cette affaire. Enfin Les Paysans exigent que je travaille toute cette nuit. Ce qui me console, c est de vous savoir entourée des tigres et des lions de la littérature, de poësie et d esprit et l absence d un humble prosateur remarquable seulement par sa mine joviale ne se fera pas sentir. Vous serez au milieu d une pléiade, que feriez-vous, ma dame, d un vendeur de pommes [ ]" - Correspondance (Pléiade) III, 46-57.

  • Image du vendeur pour Les Chansons éternelles. Nouvelle édition illustrée. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    REDONNEL (Paul).

    Edité par Bibliothèque Artistique et Littéraire, Paris, 1898

    Vendeur : Bonnefoi Livres Anciens, Paris, France

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    Signé

    EUR 7 475

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    3 parties en 1 vol. in-4 de (4)-VIII-308-(4) pp., vignettes en noir dans le texte et 44 planches hors texte en couleurs, maroquin brun, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, double filet doré sur les chasses, couvertures et dos illustrés par Alphonse Mucha conservés, non rogné (Chataignier). Superbe exemplaire parfaitement relié par Chataignier pour Paul Redonnel enrichi de 19 dessins originaux signés réalisés pour l?illustration de l?album dont une partie dédicacée à l?auteur des Chansons éternelles :Un des vingt exemplaires de luxe sur papier des Manufactures impériales du Japon de la première édition illustrée du recueil de Paul Redonnel avec la couverture illustrée par Alphonse Mucha en trois états et un double état des 44 planches hors texte.Liste des dessins ;1. Gaston Noury (sans titre) dessin original à l?encre de Chine (24,5 x 16 cm).2. Emil Causé (vignette p. 18) dessin original à l?encre de Chine (26 x 18 cm).3. Edmond Rocher (cul-de-lampe p.34), dessin original à l?encre de Chine (28 x 21 cm) dédicacé « à mon vieux Redonnel, cordialement E. Rocher ».4. Arsène Herbinier (Vitrail p.50) aquarelle originale (21 x 13,8 cm) signée au verso « A. Herbinier 1898 dessinateur, Briare Loiret ».5. Emil Causé (en-tête p. 72) dessin original à l?encre de Chine colorié (28 x 21cm).6. Edmond Rocher (en-tête p. 76) lithographie originale (28 x 21 cm).7. Gaston Cugnenc (gravure p. 86) "Chrysanthème", dessin original à l?encre de Chine (28 x 21 cm).8. Richard Ranft (vignette p.90) Aquatinte originale (28 x 21cm) dédicacée au crayon « Richard Ranft à Paul Redonnel ».9. A.L. Régnier (cul-de-lampe p.120) dessin original à l?encre de Chine (28 x 21 cm) signé et dédicacé «avec sympathie Paul Redonnel, AL Réginer ».10. Abel Jamas (Frontispice du livre II p. 122) aquarelle originale (23 x 11 cm).11. Gaston Noury ("Que les callipyges", p. 172) pointe sèche originale (11 x 14,5 cm).12. Emil Causé (vignette p. 181) dessin original à l?encre de Chine colorié (26 x 18 cm).13. Emil Causé (cul-de-lampe p.186) dessin original à l?encre de Chine colorié (26 x 18 cm).14. Edmond Rocher (vignette p. 190) dessin original à l?encre (26 x 18 cm).15. Edmond Rocher (vignette p. 206) dessin original à la mine de plomb (26 x 18 cm).16. Emil Causé (Des caresses p. 213) sanguine originale (26 x 18 cm).17. Henri Héran (Frontispice du Livre III p. 222) eau-forte originale (28 x 21 cm).18. L. Marton (vignette p. 295) dessin original à l?encre de Chine (26 x 18 cm).19. Edmond Rocher (cul-de-lampe, p. 303) dessin à l?encre de Chine (26x18 cm).Illustrateurs : Valère Bernard, Paul Berthon, F.A. Cazals, Gaston Cugnenc, Alexandre Courtines, Henry Detouche, Auguste Donnay, Edmond Fontan, Albert Gasse, Eugène Grasset, Henri Héran, A. Herbinier, Abel Jamas, René Lacker, L. Laugier, L. Lebègue, P.-H. Lobel, Ladislas Loévy, A. Maffre, L. Malteste, Jousé Mange, François Maréchal, Léon Martin, G. Massa, G.-M. Mario, Ernest Michel, Marc Mouclier, Alphonse Mucha, Gaston Noury, Alphonse Osbert, Richard Ranft, Armand Rassenfosse, J.-L.Ragnier, Louis Rhead, Edmond Rocher, Jules Valodon, Valverane, Pierre-Eugène Vibert. [3 planches présentent un seul état : ?La chimère de ses griffes nacrées? d?Albert Gasse - ?L?aube a posé? d?Edmond Fontan - ?Alors la foule? de Gaston Cugnenc ; 4 planches sont en trois états : ?Des caresses? d?Émil Causé - ?Dessin? de G. Massa - ?Et si les dols venus? d?Edmond Rocher - ?Ils sont tous deux? de Gaston Noury ; l?héliogravure du tableau d?Armand Rassenfosse, « Elle déroula les ténèbres de ses tresses » est en quatre états ; 2 versions dont une signée de la lithographie de P.H. Lobel « Et Caudataire gît »]. Natif de l'Hérault, le poète et folkloriste occitan Paul Redonnel (1860-1935) féru d?occultisme, fut aussi directeur de revues où il utilisa parfois le pseudonyme de Ian Mongoï («Le Voile d'Isis», 1923-1929). Son recueil, Les Chansons éternelles, avec un argument analytique, avait été publié une première fois par la Bibliothèque d' Occitanie en 1894.Très bel exemplaire.

  • Image du vendeur pour Les rois en exil mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    DAUDET Alphonse

    Edité par E. Dentu, 1879

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 6 900

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    Couverture rigide. - E. Dentu, Paris 1879, 12x18cm, relié. - Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que quelques Hollande en grands papiers. Reliure à la bradel en demi percaline verte, dos lisse orné d'un motif floral doré, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin bordeaux moderne, plats de papier marbré, deux coins légèrement émoussés, reliure de l'époque. Précieux envoi autographe signé d'Alphonse Daudet : " au romancier J.B. d'Aurevilly son admirateur et ami Alphonse Daudet." Quelques petites rousseurs. Les deux écrivains se sont rencontrés à la suite de la critique bienveillante de Barbey sur Les Lettres de mon moulin dans Le Constitutionnel. Entre le virulent cotentinais et le doux provencal, nait alors une amitié à laquelle ils resteront fidèles leur vie durant, en dépit des cercles littéraires incompatibles auxquels appartiennent passionément les deux écrivains. En 1876, à la parution de Jack dédié à Flaubert, Barbey rédige une critique où l'admiration se mêle au ressentiment contre l'allégeance de Daudet à Flaubert: "Je voudrais que le 'moi' de Daudet, son 'moi' sensible et réfléchi, tînt plus de place dans son oeuvre actuelle. Lui qui (je m'en souviens) s'est moqué autrefois si joliment des Impassibles, ne peut pas sans inconséquence et perversion de sa nature, en devenir un. Il ne peut pas l'être comme cette forte mécanique de Flaubert, qui, en un roman, fait ce que Taine fait en histoire, c'est à dire montre l'objet et s'en va. (.) Alphonse Daudet est du très petit nombre d'écrivains qui ont à eux une manière qui ne ressemble à celle de personne, et c'est même la raison pour laquelle il échappe souvent à l'esprit de système et à des admirations dangereuses. C'est pour cela que ce talent charmant tremble si joliment dans le manche grossier du réalisme. C'est un conteur d'une grace émue et légère, qu'aucun romancier contemporain n'a au même degré que lui (.). Il a cet avantage des esprits infiniment poétiques, que la poésie suit, comme une lueur où qu'ils aillent et qui font tomber des ciels d'or sur la teigne des pouilleux, comme le faisait Murillo." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • Image du vendeur pour Paul ELUARD / Lettre autographe signée enrichie de trois poèmes mis en vente par Le Manuscrit Français

    Paul ELUARD

    Date d'édition : 1828

    Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Manuscrit / Papier ancien Signé

    EUR 6 800

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    Pas de couverture. Etat : Bon. ELUARD, Paul (1895-1952) Lettre autographe signée Votre Eluard à Joe Bousquet [Arosa 4 novembre 1928], 4 pages in-4, enveloppe autographe jointe Quelques petites rousseurs, caviardage (de la main de Bousquet ?) d un mot Magnifique lettre, enrichie de 3 poèmes autographes, dans laquelle Eluard donne le plan de son prochain recueil L Amour la Poésie, dédié à Gala Mon bien cher ami, voici les poèmes promis. De la 2e partie (la manière noire) Ce livre aurait 5 parties : Premièrement Seconde Nature Comme une image Défense de savoir (1) Défense de savoir (2) Le tout : L AMOUR LA POÉSIE Et dédié à Gala Aucun poème n a de titre. Environ 100 poèmes. Mais de jour en jour, mon corps mange ma tête. J ai hâte de partir d ici. Trop de nerfs, trop de cauchemars. Peut-être, puisque vous ne m avez pas dit si vous avez un gramophone, détestez-vous la musique. Mais soyez certain que ce que je vous aurai conseillé n a avec celle-ci que de mauvais rapports. Ce que vous me dites sur la lâcheté de Paulhan [le nom a été caviardé au stylo rouge, peut-être de la main de Bousquet lui-même pour ne pas de compromettre ?] ne m étonne pas. Nous voudrions déjà être à Carcassonne. Je vous fais adresser le Tanguy de Nelli. Je voudrais écrire des chansons et, c est drôle, je n ai jamais eu si peu envie de chanter. Avez-vous fini par obtenir l Histoire de l il ? Si oui, vous dites publiquement ce que vous en pensez. Et vous êtes le seul. Votre Eluard [La lettre est enrichie de 3 poèmes autographes d Eluard et annotés XXIX, XXXV et XXXVII] - Ce recueil poétique majeur, s inscrivant dans la fin de sa relation avec Gala, Paul Eluard lui dédie comme suit : à Gala Ce livre sans fin C est également à cette époque que Gala (qui était ouvertement la maîtresse de Max Ernst) rencontre Salvador Dalí. Gala quitte le poète pour le peintre en 1929, année de parution du recueil. Paul Éluard dira à Gala : « Ta chevelure glisse dans l abîme qui justifie notre éloignement. » Le recueil ne comptera finalement que 3 parties : Premièrement Seconde Nature Comme une image Les trois poèmes présentés ici par Eluard à Bousquet sont issus de la deuxième partie du recueil, Seconde Nature. Les deux dernières parties Défense de savoir 1 & 2 mentionnées par Eluard dans la lettre seront finalement regroupées en un seul recueil et titré comme tel. Histoire de l il, qu Eluard évoque en fin de lettre, est un roman court de Georges Bataille. Edité clandestinement pour la première fois en 1928, sous le pseudonyme de Lord Auch, qui décrit les expériences sexuelles de deux adolescents et leur perversité croissante. Pléiade, uvres complètes vol. 1 : Le poème XXXVII sera titré I (p. 243) Le poème XXIX sera titré II (p. 243 244) Le poème XXXV sera titré XX (p. 253) Annotations au crayon de Lucien Scheler. Signé par l'auteur.

  • Sand, George

    Edité par Paris, Cadot, 1859

    Vendeur : Librairie Amélie Sourget, Paris, France

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    Edition originale

    EUR 6 800

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. SAND, George. LES BEAUX MESSIEURS DE BOIS-DORE. Paris, Cadot, 1859. 5 volumes in-8 de I/ (2) ff., 318 pp., (1) f. bl.; II/ (2) ff., 311 pp.; III/ (2) ff., 320 pp.; IV/; (2) ff., 319 pp.; V/ (2) ff.; 327 pp. Demi-veau fauve, dos ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison en veau rouge, initiales dorées en queue, tranches mouchetées, déchirures marginales à 3 ff. sans atteinte au texte. Reliure de l époque. EDITION ORIGINALE. Exemplaire dont la collation est conforme à l édition originale avec titres de relai datés 1859, état inconnu à Carteret et Clouzot. Roman historique, Les Beaux Messieurs de Bois-doré relate une suite de péripéties amoureuses et aventurières dans le contexte des oppositions religieuses sous le règne de Louis XIII. Un vieux marquis appartenant au monde ancien et son fils Mario, beau comme un dieu et brave comme mille chevaliers, vivent dans un Berry déchiré par les guerres de religion. Nous sommes au XVIIe siècle et nous croisons Louis XIII, Richelieu et le prince de Condé. Aux côtés de ces figures illustres, il y a aussi Laurence la huguenote et la troublante Pilar la bohémienne. Laquelle de ces deux femmes parviendra à ravir le c ur de Mario ? Aurore Dupin, baronne Dudevant, qui illustra le pseudonyme de George Sand, disait : « Il n y a rien en moi, rien de fort que le besoin d aimer ». Elle opposa d abord l amour aux préjugés et aux conventions ; puis elle en fit l initiateur d une nouvelle ère sociale ; enfin, elle le célébra, sans protestations contre l ordre établi, mais avec non moins d enthousiasme, comme l essence du bonheur et même de la vertu. « Le talent d écrivain de George Sand fut l un des plus spontanés de notre littérature. Elle a occupé une place très considérable dans la littérature du XIXème siècle. Elle a renouvelé l idylle, elle a transformé le roman. A égale distance du roman d aventures et du roman purement réaliste, elle a eu un genre moyen où il entre du romanesque, où il reste de la vérité, où une poésie douce et une sensibilité délicate trouvent leur place, et qui pourrait bien être le vrai roman français. Tourgueniev, George Eliot, Dostoïevski l ont passionnément admirée » (Carteret). « Les romans majeurs de George Sand ne peuvent être rangés dans un seul genre littéraire. Les Beaux messieurs de Bois-Doré le prouve avec éclat. C est à la fois un mélodrame, un roman de cape et d épée, un roman sentimental, une comédie, une bergerie, un roman politique et un roman religieux, et quoi qu en dise l auteur, un roman historique ; disons que c est surtout un roman d apprentissage dont plusieurs épisodes ont le rythme aux brides lâchées, chatoyant, la verve, l humour de cette Comedia dell arte qu elle connaissait si bien et appréciait » (Daniel Arsand). PRECIEUX EXEMPLAIRE, PUR ET GRAND DE MARGES, CONSERVE DANS SES RELIURES DE L EPOQUE. Provenance : bibliothèque Ludovic Halévy (avec ex-libris et initiales dorées frappées en queue des volumes). Compositeur membre de l'Académie des Beaux-Arts, Ludovic Halévy (1834-1908) collabora avec le duc de Morny, et fut rédacteur au Corps législatif en 1861. Auteur dramatique, il a donné à l'Opéra-Comique Carmen dont Bizet écrivit la musique.

  • SAND, George.

    Date d'édition : 1849

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Michel Lévy frères, 1849.2 tomes reliés en 1 volume in-8 de: I/ (2) ff., 335 pp. ; II/ (2) ff., 271 pp. Rares piqûres. Demi-veau blond, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches mouchetées. Infimes frottements aux mors. Reliure de l'époque.210 x 129 mm. --- Edition originale " rare et très recherchée" (Clouzot) de ce "roman champêtre qui appartient a la meilleure époque de l'auteur." (Dictionnaire des ?uvres).Clouzot, p. 245; Vicaire, VII, 238; Quérard, p. 590; Carteret, II, p. 312; Catalogue du baron Rothschild, 1638; Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, 631.« Ouvrage rare de la série des ?Romans champêtres' ». (Carteret).« Avec ?La Mare au Diable' et ?François le Champi', ce livre appartient à la meilleure époque de l'auteur qui, en retournant dans son Berry natal, avait retrouvé, avec la sérénité de l'esprit, ces thèmes d'une inspiration si simple qui renouvelèrent son art et lui valurent un immense et durable succès?Landry s'éprend de la petite Fadette, fille d'une espèce de sorcière. Tout le monde méprise cette enfant. Landry, seul, a su découvrir, cachées sous de trompeuses apparences, la naïveté et la pureté de cet être?L'intrigue tire tout son charme de la délicate et fraîche évocation d'un univers champêtre, que George Sand aime et connait parfaitement. La fiction poétique se mêle harmonieusement à la réalité dans ce tableau où la nature, rendue avec une grande finesse de touche, et les personnages, jusqu'aux plus humbles, ont la fraîcheur gracieuse d'une idylle.» (Dictionnaire des ?uvres, V, p. 231-232).« George Sand a occupé une place très considérable dans la littérature du XIXe siècle. Elle a transformé le roman. A égale distance du roman d'aventures et du roman purement réaliste, elle a un genre moyen où il entre du romanesque, où il reste de la vérité, où une poésie douce et une sensibilité délicate trouvent leur place, et qui /// Paris, Michel Lévy frères, 1849.2 parts bound in 1 volumes 8vo [210 x 129 mm] of: I/ (2) ll., 335 pp. ; II/ (2) ll., 271 pp. Bound in light brown half-calf, flat spine decorated with gilt fillets, green morocco lettering-piece, mottled edges. Slight rubbing. Contemporary binding. --- "Very rare and much sought-after" First edition (Clouzot) of this "rural novel that belongs to the best period of the author." (Dictionnaire des ?uvres).Clouzot, p. 245; Vicaire, VII, 238; Quérard, p. 590; Carteret, II, p. 312; Catalogue du baron Rothschild, 1638; Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, 631.« A rare work from the rural novels' series". (Carteret).« With 'La Mare au Diable' and 'François le Champi', This book belongs to the author's best period, who, returning to her native Berry, had rediscovered, with a serene mind, these subjects so easily inspired, that renewed her art and brought her a large and lasting success?Landry falls in love with the little Fadette, daughter of a kind of witch. Everyone despises this child. Landry, alone, was able to discover, hidden under misleading appearances, the naiveté and purity of this human being?The plot finds its appeal in the subtle and fresh evocation of a rural world, that George Sand loves and knows perfectly. The poetic fiction is harmoniously mingled with reality in this picture where nature, described with great delicacy, and the characters, including the most humble, have the gracious freshness of an idyll. » (Dictionnaire des ?uvres, V, p. 231-232)."George Sand occupied a significant place in 19th century literature. She transformed the novel. Between adventure stories and purely realistic novels, her style is a fine combination between fiction and truth, where a soft poetry and a delicate sensibility find their place and that could really be the real French novel ? Her influence was great abroad: Turgenev, George Eliot, Dostoevsky deeply admired her." (E. Faguet).Beautiful copy of this rare first edi.