poesie (Plus de 5 800 résultats)

Du n° 1 (janvier-février 1984) au n° 54 (octobre 1994), in-8, br., nombreuses reproductions. (GK1) Tête de collection.Pierre Seghers, directeur, puis Colette Seghers (1928-2016).Pierre Seghers (1906-1987) avait lancé la revue Poésie en octobre 1940. Elle eut 41 numéros jusqu'en 1947. En 1984, il relance une revue de poésie sur le même modèle, dont le quantième de l'année s'affiche dans le titre, et qui sera publiée jusqu'en 2005 (n° 104).

Bel ensemble de 61 plaquettes de poésie en édition originale. (GJ38) Toutes avec envoi à Pierre Béarn. Liste sur demande.Collection PS [Pierre Seghers].

Le Caire, 1941-1953, 23 vol. in-8, demi-basane verte à coins, non rogné. (L.33) Directeur Alexandre Papadopoulo. Revue fondée en 1938.Du tome VII (1941/2) au tome XXIX (1953/1). Un seul tome pour 1946 (tome 16). Manque 1949/2.On joint un volume comprenant deux numéros spéciaux : Peintres et sculpteurs d'Égypte (mai 1952, 112 pp. et planches) et Cinquante ans de littérature égyptienne (février 1953, 247 pp. et planches).Contenu : - La poésie (pp. 28 à 109 - La prose (pp. 140 à 161) - Le théâtre (pp. 162 à 207) - Textes (pp.208 à 249). Intéressante revue publiée durant le second conflit mondial et après, portant la voix de la France à l'étranger. Bien que non politique, elle écrit, en tête de son tome XI (1943/2) : "Solidarité française. La Revue du Caire ne saurait laisser passer avec indifférence ces semaines de la Solidarité française, organisées par les chefs qui assument la charge de la libération du sol national. Sa mission, toute spirituelle, elle prétend l'accomplir en offrant à la méditation de ses lecteurs une page célèbre de Michelet [Ce que le monde doit à la France], et une Ballade en patois angevin, écrite à Verdun en mars 1916."Rare collection.

. 2 tomos.folio. Tomo I: 4 h.portada a dos tintas.389 p. 1 h. infinidad de ilustraciones.Tomo II:Tableau de la vie litteraire de 1895 á 1920. 387 p.infinidad de ilustraciones Original con el titulo dorado en los planos y lomo Tomo I:La Poésie.La Philosoph.

1892. 4º.2.h.incluso portada a dos tintas,frontis bellamente grabado.134 p.1.h. media piel marron con nervios y florones lomo bellamete decorado en oro Cet ouvrage a été tiré a deux cents exemplaires numérotés ,5 sur papier Chine.10 sur japon ,185 sur ver.

Paris, Le livre contemporain et les Bibliophiles franco-suisses, 1978 ; in-folio, 146 pp., en feuillets, sous couverture imprimée rempliée, emboîtage crème de l'éditeur. Tirage limité à 190 exemplaires sur papier vélin d'Arches à la forme, ici l'un des 150 numérotés nominatifs. Les sept lithographies originales en couleurs de Manessier ont été tirées par Mourlot. Bel exemplaire. 1978.

Montpellier et Paris, Fata Morgana, collection "Explorations", 1977 ; in-8, 47 pp. + 2 ff.n.ch., en feuillets, sous couverture imprimée rempliée. Édition originale, un des 50 exemplaires numérotés du tirage de tête sur Arches, les seuls à comporter une eau-forte originale signée d'Olivier Debré. L'eau-forte se présente sous forme de triptyque ; elle est monogrammée au crayon par l'artiste et est tirée par l'atelier David. 1977.

Montpellier, Fata Morgana, 1971 ; grand in-8, non paginé, en feuillets, sous couverture imprimée et illustrée rempliée. Édition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur Arches comportant cinq lithographies en couleurs signées par Rebeyrolle, tirées par l'atelier Mourlot. 1971.

Paris-Bièvres, s.e., 1967 ; in-folio, 120 pp., en feuillets, sous couverture illustrée rempliée, emboîtage de l'éditeur (petite fente, sur un cm, à l'emboîtage). Tirage limité à 300 exemplaires, ici l'un des 200 exemplaires numérotés sur grand vélin comportant l'état définitif des 19 lithographies originales de Claude Weisbuch (2 planches en noir et 17 en couleurs, souvent tirées sur doubles pages). Avec un envoi autographe signé de Weisbuch, et les signatures autographes de l'artiste et de Pierre de Tartas à la justification. Bel exemplaire, en parfait état. 1967.

Paris, Floury, 1934 ; in-4, 126 pp., broché, couverture illustrée rempliée (très légère bande insolée au second plat). Édition originale, ornée des reproductions de 10 figures aquarellées en couleurs, hors-texte, et de nombreux dessins en noir dans le texte par Hansi. Bel exemplaire, numéroté sur vélin d'Arches. 1934.

Nice, Aux dépens des Amateurs, 1965 ; petit in-folio, non paginé, en feuillets, sous couverture imprimée et chemise de toile bleue de l'éditeur, plat supérieur titré avec attache. Édition originale et premier tirage des 5 pointes-sèches originales de Jean Carzou. Tirage limité à 130 exemplaires sur Vélin Cuve BFK de Rives, ici l'un des 110 numérotés après 20 exemplaires de tête. Exemplaire enrichi d'un beau dessin aux crayons de couleurs d'André Verdet, à pleine page, avec dédicace manuscrite ; d'un envoi autographe signé de Carzou ; d'une épreuve d'artiste supplémentaire de l'une des pointes-sèches, avant la lettre et en premier état, signée et justifiée par Carzou et avec un vers autographe de Verdet, avec sa signature également ; des signatures des deux artistes à la justification. Bel exemplaire. 1965.

Paris, Librairie de l'Art ; J. Rouam, éditeur, 1884 ; 2 volumes in-folio, 250 + 244 pp., demi-basane bleue de l'époque, dos lisses à faux nerfs ("1884, I & II" en tomaison). Les 2 volumes. Nombreuses planches in et hors-texte, dont 30 belles eaux-fortes hors-texte. Pour le tome I : 1. Portrait du pape Innocent X, eau-forte d'Émile Buland, d'après Velasquez ; 2. Son Altesse Impériale et Royale l'archiduc Rodolphe, prince héritier d'Autriche, eau-forte de J. Klaus ; 3. Tempête au lac Menzaléh, eau-forte de L. Klaus ; 4. La bête à bon dieu, eau-forte de Félix Jasinski, d'après Alfred Stevens ; 5. Fumeurs, eau-forte de Wilh. Rohr, d'après David Teniers ; 6. Canal à Venise, eau-forte de Théophile Chauvel, d'après Mme la baronne Nathaniel de Rothschild ; 7. Au quartier, 8 h. 1/2, eau-forte de Félix Jasinski, d'après Marius Roy ; 8. Portrait, eau-forte de J. Klaus d'après Rembrandt ; 9. La Résurrection, eau-forte de J. Klaus d'après Van Dyck ; 10. Bords de l'Yssel, eau-forte de W. Woernle d'après Jan van Goyen ; 11. Garde de cavalerie, eau-forte de W. Woernle d'après Phil. Wouwermann ; 12. La Bonne Mère, eau-forte de Bocourt, d'après Lépicié ; 13. La Rêveuse, eau-forte de Léon Gaucherel d'après Lancret ; 14. La Dame Rose, eau-forte de Félix Jasinski d'après Alfred Stevens ; 15. La Prière, eau-forte de Daniel Mordant d'après Jean Béraud ; 16. L'Homme à la manche jaune, eau-forte de A. Masson d'après Th. Ribot. Pour le tome II : 1. Les marchandes de fruits, eau-forte de Alb. Artigue d'après B. Esteban Murillo ; 2. Portrait, eau-forte de Géry-Bichard d'après une oeuvre attribuée au Giorgione ; 3. Portrait, eau-forte de E. Bocourt d'après une oeuvre attribuée à Hans Holbein ; 4. La Cannebière à Marseille, eau-forte de Lucien Gautier ; 5. Buiten Singel (Amsterdam), eau-forte de Th. Chauvel d'après la baronne Nathaniel de Rothschild ; 6. Les Catalans à Marseille, eau-forte de Lucien Gautier ; 7. Le premier sourire, eau-forte d'Eugène Girardet ; 8. Le bassin des messageries, à Marseilles, eau-forte de Lucien Gautier ; 9. Vase en ancienne porcelaine de Sèvres, eau-forte de J. Jacquemart ; 10. Les enfants du marin, eau-forte de Daniel Mordant d'après Ulysse Butin ; 11. Égyptien à l'entrée de sa demeure, eau-forte d'Edm. Ramus d'après L. Alma Tadema ; 12. Le retour à la ferme, eau-forte de G. Greux d'après C. Troyon ; 13. Fruits et gibiers, eau-forte de Léon Gaucherel d'après J. Fyt et J. Glauber ; 14. Gardeuse de moutons, eau-forte de Gustave Greux d'après Millet. Bel exemplaire ; les eau-fortes sont fort bien tirées, sans rousseurs. 1884.

S.l., s.e., s.d. (vers 1900) ; in-4, 11 ff.n.ch., pleine basane rouge moderne à la Bradel, dos lisse orné de fleuron avec le titre en long, triple filet d'encadrement sur le plat supérieur titré, roulette sur les coupes, tête dorée (Iglésias). Projet éditorial constitué de la réunion de 9 grands dessins originaux, en couleurs, d'un calque à l'encre et d'une étude au crayon bleu. Le projet, s'il ne fut jamais concrétisé, était assez abouti : les dessins à l'encre, mis en couleurs, comportent des petits nuanciers figurant toutes les couleurs utilisées dans le dessin, avec des remarques sur la pertinence d'en supprimer l'une ou l'autre. Cette maquette était par conséquent probablement destinée à un imprimeur, qui devait en mesurer la faisabilité. On en sait peu sur l'illustrateur Jean Coulon (1867 - 1950), connu pour ses illustrations de cartes postales lyonnaises, ses représentations de Guignol ou de livres illustrés tels que "À Charbonnières, fantaisies, par Jean Coulon" (1890) ou encore "La Vie lyonnaise : autrefois, aujourd'hui, par Emmanuel Vingtrinier ; six cent cinquante illustrations ? par Jean Coulon" (1898). Le style de Coulon, pour ce projet de livre illustré de la Marseillaise, n'est pas sans rappeler celui de Job. Document unique. 1900.

Lyon, Éditions Michel Chomarat, 1988 ; in-folio, 59 ff.n.ch., broché, couverture illustrée rempliée. Édition originale de la reproduction de 24 dessins originaux de Jean-Marc Scanreigh réalisés en 1988 aux crayons de couleur sur papier bleuté filigrané du XVIIIe siècle, extrait d'un registre ayant appartenu à Monsieur de la Flachère. L'édition de tête comprend 33 exemplaires numérotés de I à XXXIII, tous signés par l'écrivain et l'artiste, accompagnés de 2 dessins originaux de Jean-Marc Scanreigh sur Conquéror bleu vif Vergé 220g. Notre exemplaire ne fait pas partie de ces 33 annoncés, mais est marqué hors commerce par Scanreigh, est signé par l'artiste et monogrammé par Annie Zadez. Il comporte deux beaux dessins originaux de Scanreigh, signés eux aussi. Bel et rare exemplaire. 1988.

Paris, Société du Mercure de France, 1898 ; in-12, 105 pp. + 2 ff. du catalogue du Mercure de France, broché, couverture imprimée (dos légèrement gauchi avec de petites fentes sans gravité, bordures des plats un peu défraîchies, signature autographe de Duval Yzelen sur la couverture et la page de titre). Édition originale française peu courante du chef-d'?uvre poétique d'Oscar Wilde, la première qui révèle l'auteur de ce poème, publié sous le pseudonyme « C.3.3. » (pour bloc C, étage 3, cellule 3). Texte anglais en regard du texte français. Bel exemplaire malgré les petits défauts signalés, sur papier d'édition (il n'y a eu que douze exemplaires sur papier de Hollande). Il semble que Duval Yzelen (né en 1872), dont on trouve la signature sur la couverture et la page de titre, ait été un compositeur de musique. 1898.

Berlin, Stargardt, 1895 ; grand in-4, 32 feuillets, broché, couverture illustrée (petits manques au dos, minimes traces d'usage à la couverture). Wackenheim, Joseph Kaspar Sattler ou la Tentation de l'Os, pp. 146 à 150. Édition originale et premier tirage de la gravure sur cuivre et des 29 planches à la manière de gravures sur bois tirées en phototypie. Exemplaire du tirage courant, imprimé sur papier de Hollande (il existe une grande édition sur Japon, dont le tirage a été limité à 100 exemplaires). Les trente planches des Anabaptistes sont toutes légendées, en allemand uniquement. La planche 21 est tirée en couleurs. Bon exemplaire malgré les petits défauts signalés à la couverture, en excellente condition intérieure. 1895.

Londres, Longman, Hurst, Rees, et Orme, Paternoster-Row, et G. Kearsley, 1809 ; 4 volumes in-4, 4 ff.n.ch. + 447 pp. + 2 ff.n.ch. + 374 pp. + 4 ff.n.ch. + 423 pp. + 4 ff.n.ch. + 409 pp., maroquin bordeaux à long grain, dos à nerfs richement ornés, auteur, titre, lieu et date estampés en pied, larges roulettes d'encadrement sur les plats avec, aux angles, un important décor de fleurons à chaud, délicate roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque). Les 4 volumes. Cohen & De Ricci, 634. Brunet, III, 1006. Vicaire, V, 237. Un des exemplaires tirés sur grand papier vélin, au format in-4, illustrée de 22 planches hors-texte d'après les dessins de Smirke, gravées par Armstrong, Filter, Golding, Neagle, Parker et Raimbach (sur 24 : deux des planches ont été malheureusement retirées de l'exemplaire). Très bel exemplaire hormis ce manque, de très rares rousseurs et des décharges des gravures ; la reliure est particulièrement bien conservée. En l'état. 1809.

Paris, Les Cent-Une, 1980 ; grand in-4, en feuillets, sous couverture titrée rempliée, chemise et étui de l'éditeur. Tirage unique limité à 130 exemplaires numérotés sur vélin de Rives, signés par l'artiste. Premier tirage des 7 eaux-fortes originales de Paul Eliasberg. Bel exemplaire, constituant le 30e ouvrage publié par la société de bibliophilie exclusivement féminine des Cent-Une. 1980.

Madrid, s.e., 1978 ; in-4, 4 ff.n.ch. + 100 ff. + 2 ff.n.ch., en feuillets, sous portefeuille de toile orange de l'éditeur, étui de toile orange. Édition dont le tirage a été limité à 100 exemplaires numérotés sur un beau papier vélin (plus quelques exemplaires de collaborateurs). Chaque sonnet est illustré d'une gravure originale de Doroteo Arnaiz, placée en tête. Signature autographe de l'artiste à la justification. Bel exemplaire. 1978.

Paris, Nouvelle Revue Française, 1920 ; in-12, 38 pp. + 2 ff.n.ch., broché, couverture illustrée rempliée. Carteret IV, 312. A. Coron, Jean-Émile Laboureur illustrateur, 1996, pp. 24 et 89. Charmante édition de ce recueil de chansons créoles traduites et publiées pour la première fois par Évariste Parny en 1787, ici illustrée de 31 vignettes gravées sur bois en couleurs par Jean-Émile Laboureur, dont une sur la couverture.Tirage unique limité à 412 exemplaires, tous sur papier de jute naturel.Cette édition de l'un des chefs-d'?uvre du meilleur poète élégiaque français du dix-huitième siècle, dont les vers harmonieux annoncent déjà Lamartine, est suivie de cette notice : Les Chansons madécasses ne sont pas une pure supercherie littéraire. Né à Bourbon, où il fit plusieurs séjours et remplit même une mission officielle, Parny connaissait les m?urs et les traditions de la grande île voisine. Sans doute a-t-il usé du privilège de la fiction accordé aux poètes car on croit entendre dans ses chansons un écho des brûlantes et tendres élégies que lui inspira Éléonore la belle créole infidèle ; cet avertissement ajoute que l'édition est conforme à celle publiée sur la copie corrigée par l'auteur.Comme pour la Promenade avec Gabrielle, de 1919, la vigueur et la franchise spontanées conférées par l'emploi des couleurs primaires contribuent à la réussite de l'illustration (A. Coron). Très bel exemplaire. 1920.

Florence, Tèchne, 1981 ; in-12, broché, couverture illustrée, jaquette illustrée conservée. A. M?glin-Delcroix, Esthétique du livre d'artiste, une introduction à l'art contemporain, p. 35 & 36. Édition originale de ce célèbre livre d'artiste - ou livre-objet -, dont le tirage a été limité à 280 exemplaires (ici le n°146). Entièrement composé à la main, ce livre broché contient notamment des collages de morceaux de papier et d?objets, confettis ou fils de laine, mais aussi des textes, des timbres et des pages découpées. Jouant sur le mot latin liber, qui signifie à la fois livre et libre, Miccini truffe les pages de son livre de jeux, de renvois à l?histoire des premières avant-gardes, de couleurs, d'hommages (à Goethe, Marx, Freud, Marinetti, Malevich, Duchamp, Mondrian, Arman, Godard, etc). Ce faisant, il amène le lecteur à réfléchir sur le pouvoir de cet objet qu?est le livre, à prendre conscience qu?il n?a pas épuisé ses possibilités d?expression et que l?exploration de nouvelles modalités peut déclencher de nouvelles manières de communiquer. Bel exemplaire. 1981.

Paris, Sautelet et Cie ; Brissot-Thivars ; Mesnier, 1829 ; 5 volumes in-8, XXIV + 423 + 431 + 398 + 364 + 446 pp., plein veau glacé bleu nuit de l'époque, dos lisses ornés de fers romantiques, coiffes décorées, filet d'encadrement sur les plats, roulette d'encadrement estampée à froid sur les plats, roulette intérieure, tranches marbrées (Bradel-Derôme le Jeune). Les 5 volumes. Première édition collective. Né à Lyon, le 14 janvier 1762, Lemontey fut membre et président de l'Assemblée législative : il se réfugia en Suisse en 1793 et y resta deux ans. Il fut deux fois lauréat de l'Académie de Marseille, écrivit un Essai sur l'établissement monarchique de Louis XIV (présent dans le tome cinquième de notre édition), un opéra comique, Palma ou le Voyage en Grèce, fut rédacteur de journaux royalistes et l'un des compagnons du « Déjeuner de la Fourchette ». Élu à l'Académie le 25 février 1819, il remplaça l'abbé André Morellet et fut reçu par Vincent Campenon. Membre de la Commission du Dictionnaire, il mourut le 26 juin 1826. Rousseurs éparses mais très bel exemplaire, de la bibliothèque de Bourbon-Busset, parfaitement relié par Antoine Louis François Bradel-Derôme le Jeune. 1829.

Paris, Université de Paris, Société des Amis de la Bibliothèque littéraire Doucet, 1936 ; in-8, 97 pp., broché, couverture imprimée rempliée. Édition originale, un des 75 exemplaires hors commerce numérotés sur papier d'Auvergne vélin à la forme. La lithographie originale par Étienne Cournault est tirée sur Chine. Bel exemplaire malgré quelques rousseurs, élégante typographie par Darantière. Rare. 1936.

Blatt. Schönes und sehr seltenes Konvolut der berühmten Mäzenin, Muse und Förderin von Ernst Jünger im besetzen Paris im Zweiten Weltkrieg, die in Jüngers Tagebüchern unter verschiedenen Pseudonymen ("Lady Orpington", "Armance", "Mme Scrittore") auftritt.- 2 handschriftliche Briefe Juli und August 1941 auf Briefpapier des Hotels Le Bristol in Paris, eine original Visitenkarte mit brieflicher Mitteilung an Suzan Hablie in Paris sowie zwei Photos von Florence Gould, das eine mit einer Freundin.- Selten! /// Standort Wimregal /// Florence Gould (née Florence La Caze à San Francisco en 1895 et morte à Cannes en 1983) est une femme de lettres américaine, qui épousa en 1923 le milliardaire Frank Jay Gould. Florence Gould est née de Maximilien Lacaze, un éditeur d'origine française ayant fait fortune en Californie. À l'origine, elle se destinait à une carrière de chanteuse d'opéra. Elle est célèbre pour avoir tenu durant plusieurs décennies à l'hôtel Meurice à Paris, dans sa demeure Avenue de Malakoff (16e arrondissement) et dans sa villa « La Vigie » à Juan-les-Pins et ensuite dans sa villa Le Patio à Cannes, un salon où étaient reçues de nombreuses personnalités des milieux littéraires et artistiques, notamment Jacques de Lacretelle, Maurice Genevoix, Marcel Jouhandeau et son épouse Elise, Jean Cocteau, André Gide, Dominique Aury, Pierre Benoit, Roger Caillois, Marthe de Fels, le général Antoine Béthouart, Mme Jean Delay, Mme Pasteur Vallery-Radot, André Fraignère, Ramon Fernandez, Louis-Gabriel Robinet, Gala et Salvador Dalí, Philippe Erlanger, Jean Dutourd, Pauline Benda dite Madame Simone, Paul Léautaud ; Marcel Arland dont elle a payé l'habit d'académicien un million d'anciens francs, Jean Paulhan, Francis Carco, Jules Supervielle, Louise de Vilmorin, Adry de Carbuccia et son mari Horace de Carbuccia ; le peintre-dessinateur Ren Schoeller, les ministres Georges Bonnet et Abel Bonnard, Jean Marais, Marie-Louise Bousquet, Françoise Sagan, Paul Morand, Marcel Brion, Roger Nimier, Roger Peyrefitte, les peintres Maurice de Vlaminck, Kees van Dongen et Georges Braque ; le sculpteur du IIIe Reich, Arno Breker ; Geneviève Dorman, François Mauriac, le secrétaire de Florence, Jean Denoël ; son aumônier, le père Georget ; Henry de Montherlant, Christian Bérard, Jean Dubuffet, le Dr Verne Thompson, spécialiste de la syphilis ; Marie Laurencin, Jean-Claude Brialy, Mme Tharaud[Qui ?], la princesse Sixte de Bourbon-Parme et son frère Armand de La Rochefoucauld, qui était l'amant de Florence Gould, Alain Peyrefitte, Jacques Laurent, le journaliste et anthroposophe Jules Sauerwein, l'auteur dramatique Arthur Adamov, Jules Roy, Boni de Castellane, Jean Chalon, Josée de Chambrun, née Laval, Marcel Aymé, Henri Sauguet, Jean Giraudoux, le peintre André Julien, Zelda et Francis Scott Fitzgerald, les critiques littéraires Marcel Schneider, Jacques Brenner et Matthieu Galey, l'illustratrice et graveuse Denyse de Bravura. Pendant l'occupation allemande au cours de la Deuxième Guerre mondiale, Florence Gould, toujours citoyenne américaine, a maintenu son salon du jeudi, recevant des lettrés français et des Allemands sympathiques à la France. Parmi les premiers Jouhandeau, Paulhan et Paul Léautaud et parmi les seconds le capitaine écrivain Ernst Jünger, Gerhard Heller qui selon certains aurait servi de modèle à Vercors dans son Silence de la mer et Ludwig Vogel, pilote de la Luftwaffe et espion américain. Selon Herbert R. Lottman (La Rive Gauche, Point), « Il y avait toujours foule chez Florence Gould ». La mécène américaine finançait en outre, sous le manteau, une collection de livres dont un titre de Jouhandeau. Florence Gould poursuivit ses activités après la Libération. Dans son salon se nouaient souvent les liens qui influençaient les élections à l'Académie française. Parmi les convives une importante majorité se dessinait était des auteurs considérés comme « à droite » et parmi eux une assez forte proportion d'homosexuels, lesbiennes ou bisexuels. Une semaine après la Libération, Gould continue ses salons, alors que ses « boyfriends » allemands quittent Paris1. Elle est désignée comme une « collabo »2 ou encore une des deux « reines collabos » (l'autre étant Marie-Louise Bousquet)3,4. Fondatrice de plusieurs prix, dont les prix Roger Nimier pour la littérature et Max Jacob pour la poésie, elle lègue son immense fortune à la fondation qui porte son nom et qui contribue au renforcement des liens culturels entre les États-Unis et la France. La vente de ses collections rassemblée pendant plus de 30 ans dans sa villa Le Patio à Cannes (tableaux, mobiliers, bijoux.) bat des records d'enchères en 1985. À New York fut ouvert en 1988 le Florence Gould Hall, qui est dirigé par le French Institute Alliance Française. Il y a également un Florence Gould Theater à San Francisco. Il y a un Pavillon Florence-Gould au château de Blérancourt (Musée national de l'histoire de la coopération franco-américaine) et un Salon Florence Gould au Palais Garnier (Opéra) à Paris. En 2003 la Fondation Florence Gould distribua pour 14 millions de dollars en soutiens à différentes institutions et ?uvres. Roger Peyrefitte, dans ses carnets de souvenirs, a beaucoup écrit à son sujet, en particulier sur ses déjeuners à l'hôtel Meurice. Il n'y est pas allé de main-morte pour décrire la qualité médiocre de la nourriture offerte et en général la pingrerie de l'hôtesse. Les Journaux littéraires de Paul Léautaud et de Matthieu Galey, autres convives réguliers, informent également, sur un ton toutefois moins acide. Une annexe de l'hôpital américain de Paris (Neuilly-sur-Seine) porte son nom. AOI-08 Sprache: Englisch Gewicht in Gramm: 250.

Paris, Charles Gosselin et Furne, 1834. 4 vol. (140 x 230 mm) de 359, 384, 367 et 384 p. Veau violet, dos à nerfs orné, décor à froid sur les plats ornés d'un encadrement de filets et fleurons dorés, tranches dorées, roulette dorée sur les coupes (reliure romantique). Édition nouvelle publiée pour la première fois par l?auteur, collective et en partie originale, contenant la préface inédite « Des destinées de la poésie », suivie des médiations poétiques complètes, « La mort de Socrate », « Paysages », « Le dernier chant du pèlerinage d?Harold », « Épitres et poésies diverses », « Les harmonies poétiques et religieuses », « Le chant du sacre », « Contre la peine de mort », etc. De la bibliothèque Auguste Garnier (ex-libris). Élégantes reliures romantiques dans un parfait état de fraîcheur.

Paris, Messages, coll. « Les Amis de Messages » n° 1, (30 avril) 1944. 1 vol. (105 x 145 mm) de [42] ff. Broché, étui-chemise. Édition originale.Un des 113 exemplaires sur Auvergne hors commerce (n° 28). Les textes hétéroclites réunis sous ce titre religieux datent de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle, contre toute attente, Georges Bataille ne participe pas. Une tuberculose pulmonaire sévère isole l'antifasciste qui décilla naguère les yeux de ses contemporains. Dans cette solitude, il traverse une nouvelle crise de mysticisme, mais de mysticisme sans dieu ; il s'ouvre à l'extase et au ravissement de la douleur : « si je souffre pour tout, - lui fait dire Jean-Paul Sartre, - je suis tout, au moins à titre de souffrance. Si mon agonie est agonie du monde, je suis le monde agonisant. » Pour révéler cette expérience, Bataille recourt, ô surprise ! au langage poétique : lui qui a si violemment combattu ce genre littéraire et qui signera bientôt Haine de la poésie (1947), voilà qu'il opte pour un mode d'expression imagé et encore plus fragmenté que sa prose, comme si la mystique appelait d'elle-même la poésie : « je suis le mort / l'aveugle / l'ombre sans air / comme les fleuves dans la mer / en moi le bruit et la lumière / se perdent sans finir / je suis le père / et le tombeau / du ciel. » Mais ce n'est pas le moindre de ses paradoxes ! Lui qui a raillé « l'écoeurante niaiserie sentimentale » et l'évanescence lyrique des surréalistes, voici qu'il se met à écrire des poèmes d'amour : « un long pied nu sur ma bouche / un long pied contre le coeur / tu es ma soif / ma fièvre. ».

Paris, Mainpierre, 1976. 1 vol. (340 x 500 mm) en feuilles, couverture avec filet de pêche contrecollé, emboîtage comportant une sculpture originale de Jean-Jacques Morvan. Tirage limité à 135 exemplaires, celui-ci, un des quelques hors commerce réservés à l'artiste avec cette note manuscrite : "[exemplaire] de présent à Jean Cayrol, avec l'amitié de Jean-Jacques Morvan, 77". 35 lithographies originales dans le texte, parfois à pleine page en couleurs de Jean-Jacques Morvan illustrant 36 poèmes de Corbière. Les Amours jaunes fut le seul livre paru du vivant de Corbière qui mourrait deux ans plus tard, aussi méconnu que son oeuvre. Sa renommée (posthume) commença d'éclore vers 1880, grâce à Jules Chenantais alias Paul Kalig, son cousin, lui-même poète, qui remit un exemplaire des Amours jaunes à l'éditeur de la revue Lutèce, Léo Trézenik. En 1940, l'article de l'Anthologie de l'Humour noir de Breton instaurera Tristan Corbière précurseur de l'écriture automatique : « C'est sans doute avec les Amours jaunes que l'automatisme verbal s'installe dans la poésie française. » Peintre officiel de la Marine depuis 1976, lauréat du prix Corbière, artiste aux multiples talents Jean-Jacques Morvan effectue à partir de 1944 de nombreux séjours dans des pays méditerranéens qui marquent profondément sa peinture : « Pour un peintre, comme pour un écrivain, la simplicité ne vient qu'avec le métier. Et le métier ne vient qu'avec l'amour. Aimer la pâte, savoir en tirer soi-même des jouissances que rien ne saurait remplacer, c'est cela être peintre. Morvan le sait, mais il sait aussi que le métier de peintre est une longue souffrance qui conduit au bonheur. » (Bernard Clavel, in Les Cahiers de l'Iroise, 1970).

Paris, Stock, 1923. 1 vol. (120 x 185 mm) de 2, [2] f., 48 p. et 1 f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « Ma s?ur, nous ne nous voyons plus ? mon c?ur vous visite, Jean, juin 1923 ». Cocteau est le benjamin d'une fratrie de trois enfants, Marthe et Paul étant respectivement de douze et de huit ans ses aînés. Cet écart d'âge le conduit naturellement à partager plutôt les jeux de ses cousins germains, Pierre et Marianne Lecomte. De son enfance, l'on ne sait bien que ce qui demeurera de la relation particulière entretenue toute sa vie avec sa mère : plus proche et plus tendre qu'avec aucun et aucune autre ; ainsi que le drame ayant rompu l'atmosphère joyeuse et paisible de la famille Cocteau : le suicide de son père quand il a neuf ans, très rarement évoqué par le poète, comme cette soeur Marthe dont il note ici l'éloignement de la relation.Dans l'hôtel particulier de la rue La Bruyère du IXe arrondissement ou lors des séjours d'été dans demeure familiale de Maisons-Laffitte où toute la famille se réunit l'été, point de souvenirs écrits, points d'échanges relatés aux amis avec cette soeur, qui se mariera une première fois en 1901 avec un négociant, Jean Raymon ; puis, en secondes noces en 1936, avec Henri Boussard de la Chapelle dont elle restera veuve jusqu'à sa mort en 1958. Entre Jean et Marthe aucune correspondance à notre connaissance ; aucun autre exemplaire dédicacé que celui-ci et un pauvre papier de notaire qui les réunit deux ans avant la mort de Marthe pour la cession d'un terrain sur la commune de Clichy. Désert des échanges dont l'histoire, un jour, peut-être, donnera le secret.Écrit à l'automne 1922 à Pramousquier, dans la villa Croix-fleurie, pendant la rédaction du Bal du Comte d'Orgel, la composition de Plain-chant étonne son auteur même : « j'ai reçu (il n'y a pas d'autres termes) 40 pages de poésie », écrit-il à Max Jacob (lettre du 18 octobre 1922). Le caractère mystique de cette genèse n'est sans doute pas sans rapport avec le titre du recueil qui évoque, on le sait, le chant grégorien.Rare provenance.

Paris, Vrille, (1er juillet) 1948. 1 vol. (195 x 250 mm) de 51 p., [3] et 2 f. En feuilles sous chemise et étui. Édition originale. 10 burins originaux de Gérard Vulliamy. Un des 30 exemplaires hors commerce sur vélin du Marais, justifié H.C. 17/30 par Francis Ponge. Envoi signé : « pour René Char, le grand poète, l'ami très cher. Son Francis P. ». Le poème de Ponge s'inscrit dans la ligne du parti pris des chose, publié en 1942 : le poète souhaite mettre en avant ce qui distingue ce poème de la poésie traditionnelle : créer un poème en prose et qui traite d'un sujet peu commun - la crevette, en l'occurrence - en utilisant un procédé de description de style scientifique. C'est toute l'ambition du « parti pris des choses » : parler d'une chose qui n'a jamais été placée au premier plan en poésie.Jolie connexion entre les deux poètes.

A Paris: De l'Imprimerie de Cussac, An IX (1801) - An XII (1804). 23 premiers vol. sur 25 vol. in-8: 12.5 x 20.5 cm. Nouvelle édition de Cussac après l'éd. en 22 vol. in-8 parue entre 1783 et 1787, et illustrée du frontispice de l'éd. de 1783. Texte établi sur l'édition de 1783-1787 mais augmentée des notes de Clavier et 131 médaillons gravés sur bois dans le texte. Reliure de l'époque en demi-basane. Dos lisses avec pièces de titre et de tomaison en basane noire. Plats receouverts de papier moucheté. TRaces d'usage aux reliures. Intérieur propre. Belle collection de lecture. Contenu: I-IX: Les Vies des hommes illustres de Plutarque, traduites du grec par Amyot, avec des notes et des observations par MM. Brotier et Vauvilliers. Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par E. Clavier. [Les Vies d'Hannibal et de Scipion, traduites par Charles de L'Ecluse.]; X: Les Vies des hommes illustres, pour servir de supplément aux Vies de Plutarque, traduites [d'Antonio de Guevara] par Antoine Allègre.; XI-XII: Les Vies des hommes illustres, pour servir de supplément aux Vies de Plutarque [traduites d'Antonio de Guevara par Allègre ; trad. de Th. Rowe, par l'abbé Bellanger. Sénèque, par l'abbé de Ponçol. Plutarque, par Dacier. Amyot, par l'abbé Le Boeuf; XIII.-XVII: Oeuvres morales de Plutarque, traduites du grec par Amyot, avec des notes et des observations par MM. Brotier et Vauvilliers. Nouvelle édition par E. Clavier. T. I [-V]; XVIII-XXII. Oeuvres mêlées de Plutarque, traduites du grec par Amyot, avec des notes. par MM. Brotier et Vauvilliers. Nouvelle édition. par E. Clavier. T. I [-V]; XXIII. Oeuvres mêlées de Plutarque, contenant la Vie d'Homère, l'Essai sur sa poésie, le Traité de la noblesse et plusieurs fragmens, traduits par E. Clavier, T. VI.; Il manque les vol. XXIV. Table des matières des Hommes illustres. - An XIV (1805); XXV. Table des matières des Oeuvres morales et mêlées. - An XIV (1806).