Edité par Le Livre de Poche, 1997
ISBN 10 : 2253002860 ISBN 13 : 9782253002864
Vendeur : Démons et Merveilles, Joinville, France
Edition originale
Bon état. 11x18x3cm. 1997. Poche. 542 pages.
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Edité par Pocket, 1998
ISBN 10 : 2266082604 ISBN 13 : 9782266082600
Vendeur : Démons et Merveilles, Joinville, France
Edition originale
Etat correct. poche. 1998. Poche. 490 pages.
Edité par Gallimard / Folio, 2004
ISBN 10 : 2070409309 ISBN 13 : 9782070409303
Vendeur : Démons et Merveilles, Joinville, France
Edition originale
Bon état. poche. 2004. broché. 544 pages.
Edité par University of California Pre, Berkeley, 1992
ISBN 10 : 0520078675 ISBN 13 : 9780520078673
Vendeur : Abacus Bookshop, Pittsford, NY, Etats-Unis
Edition originale
softcover. Etat : Nearly fine copy. 1st edition. 8vo, 383 pp., Introduction by Kristin Ross.
Edité par L'Ecole des loisirs, 1985
ISBN 10 : 2211029388 ISBN 13 : 9782211029384
Vendeur : Démons et Merveilles, Joinville, France
Edition originale
Bon état. 1985.
Edité par Gallimard, 2005
ISBN 10 : 2237000700 ISBN 13 : 9782237000701
Vendeur : Démons et Merveilles, Joinville, France
Edition originale
Etat correct. 2005. Broché.
Edité par Le Livre de Poche, 1972
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Edition originale
Bon état. 1972.
Edité par Penguin Books Ltd, London, 2001
ISBN 10 : 0140447830 ISBN 13 : 9780140447835
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Edition originale
Paperback. Etat : new. Paperback. The original 'sex and shopping' novelAu Bonheur des Dames is the glittering Paris department store run by Octave Mouret. He has used charm and drive to become director of this mighty emporium, unscrupulously exploiting his young female staff and seducing his lady customers with luxurious displays of shimmering silks, satins, velvets and lace. Then Denise Baudu, a naive provincial girl, becomes an assistant at the store, and Mouret discovers that he in turn can be charmed.With its vivid portrayal of greedy customers and gossiping staff, its lavish descriptions and sense of theatre, Au Bonheur des Dames is a rich and exciting novel. The eleventh in Zola's great cycle Les Rougon-Macquart, it is a timeless commentary on modern consumer society. The Ladies' Delight is the glittering Paris department store run by Octave Mouret. He has used charm and drive to become director of this mighty emporium, unscrupulously exploiting his young female staff and seducing his lady customers with luxurious displays of shimmering silks, satins, velvets and lace. Shipping may be from multiple locations in the US or from the UK, depending on stock availability.
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Edité par Flammarion Sans date
Vendeur : Démons et Merveilles, Joinville, France
Edition originale
Bon état. Sans date.
Edité par Flammarion Sans date
Vendeur : Démons et Merveilles, Joinville, France
Edition originale
Bon état. Sans date.
Edité par Fasquelle Sans date
Vendeur : crealivres, La fontennelle, France
Edition originale
Envoi rapide tranches fânées annotation en page de garde intérieur assez propre bonne tenue. in12. Sans date. Broché. Etat correct.
Edité par À Paris, chez Jean de Bonnot, 1971-1981-1984., 1984
Vendeur : C O - L I B R I , Bremen - Berlin ; Deutschland / Germany ., Berlin, Allemagne
Edition originale
Each Volume ca. 400 pages, with frontispiece-portraits and illustrations on plates. - Publisher's illustrated richly gilt-decorated and -titled full-leather bindings, topedges gilt; 8vo.(ca. 21 x 16 x 73 cm; ca. 16,5 kg.). *** [Endgültiger SOMMER-SCHLUSS-VERKAUF / Ultimate SUMMER-SALE: um über 35% REDUZIERTER PREIS bis Montag 23.09.2024, 24 Uhr (PRICE REDUCTION of over 35% until Monday, September 23rd, 2024); ursprünglicher Preis / originally EUR 265,-] --- FIRST EDITION IN BONNOT'S WONDERFUL BIBLIPOPHILE LEATHER-BOUND COLLECTION; 10 Volumes, complete. - A BEAUTIFUL SET; many more volumes from the same series in stock. . .
Édition originale en librairie sur papier d'édition de l'un des plus célèbres romans d'Émile Zola, Au bonheur des dames avait paru, l'année précédente, en feuilleton, dans Gil Blas. Onzième volume de la suite romanesque Les Rougon-Macquart. (Il a été tiré de cet exemplaire 150 Hollande et 10 Japon.).* À travers une histoire sentimentale, le roman entraîne le lecteur dans le monde des grands magasins, l'une des innovations du Second Empire (1852-1870). La parution du roman se situe au début de la Troisième République, sous la présidence de Jules Grévy. Les travaux Haussmanniens du Second Empire ont conduit à une grande transformation de la capitale. Un nouveau système de vente dans le domaine textile naît, favorisé par une concentration importante d'une population bourgeoise. La mise en place de la Troisième République laisse espérer un progrès social dont les bénéficiaires seraient les petits employés. Livres Demi-chagrin vert foncé, dos à 5 nerfs filet doré sur les nerfs, tête dorée, signet. Reliure d'époque. (Couvertures jaunes conservées, sans mention). Dos uniformément insolé en marron. (Traces d'eau sur angles des pages mais pas sur le texte).
À Paris, chez G. Charpentier Éditeur, 1883. Un volume, in-12° (11 x 17.5 cm), 521 pp. Édition originale sur papier d'édition (Il a été tiré de cet exemplaire 150 Hollande et 10 Japon) de l'un des plus célèbres romans d'Émile Zola, qui avait paru, l'année précédente, en feuilleton dans Gil Blas. Onzième volume de la suite romanesque Les Rougon-Macquart. Reliure en demi-chagrin rouge, dos plats orné de triples filets dorés avec titre et auteur en lettres dorées. Une petite tache au bord inférieur de premières 4 pages, autrement ouvrage en parfait état.
Date d'édition : 1882
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
Pas de couverture. - Médan 28 novembre 1882, 13,6x21,5cm, 1 page sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe.Une petite déchirure sans manque en marge basse, ne touchant pas le texte. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Sans réponse à sa précédente lettre du 16 novembre, Zola relance ici son informateur : « Excusez-moi, si j'insiste, si je deviens tout à fait importun. Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'uvre. Ne me donnez que les grandes lignes, cela suffira. C'est malheureusement très pressé. » Deux jours plus tard, Carbonnaux répondra à l'écrivain, lui adressant une longue lettre, commençant ainsi : « J'étais retenu à la campagne près de ma mère malade lorsque votre lettre m'est parvenue. » Ce bref courrier est un précieux témoignage du rôle de premier ordre que jouèrent les conseillers de Zola dans la composition des Rougon-Macquart. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].
Date d'édition : 1882
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
Pas de couverture. - Médan 23 juin 1882, 13,4x21,6cm, 1 page 1/2 sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Cette réponse serait donc la toute première que l'écrivain adressa au chef de rayon, en réponse à sa lettre du 19 juin 1882. Bien loin d'imaginer le vif succès que remportera ce nouveau roman, Zola semble même le prendre à la légère : « Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes. [.] Enfin, me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste - et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je passionne la matière. Mais je tâche de m'en tenir le plus strictement possible à mes notes. » Il faut dire que Carbonnaux prend son rôle d'informateur très à cur et, n'ayant aucun doute quant au succès du livre, il écrit : « Dans le bâtiment chez nous d'ailleurs, partout on attend votre livre. Les lecteurs ne vous manqueront pas. Soyez-en sûr. Vous n'en êtes plus à compter les succès celui-là s'annonce comme devant dépasser les autres. » (lettre du 19 juin 1882) Car un autre ouvrage, sur le même sujet, vient de paraître : « J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me paraît comme vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une uvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts. » C'est Carbonnaux qui avait signalé l'ouvrage à Zola : « Pierre Giffard du Figaro vient de faire paraître chez Havard un vol de 300 pages intitulé « Les Grands bazars de Paris ». [.] On sait que le Figaro est inféodé au Louvre [magasin concurrent au Bon Marché] & on peut assurer que ce livre a été commandé et bâclé dès que votre intention de traiter le même sujet a été connue. [.] Il fallait déguiser un peu la réclame pour le Louvre. » (lettre du 19 juin 1882) On voit bien ici à quel point les grands magasins fascinent et l'on comprend l'immense succès que remportera ce roman de Zola décrivant leur avènement et leur suprématie. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].
Date d'édition : 1882
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
Pas de couverture. - Médan 16 novembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. « J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons. » Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire : « Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas ? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place. » La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché : « Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [.] Neuf heures sonnaient. [.] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même. » (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus : « Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de.
Edité par G. Charpentier, 1883
Vendeur : Librairie L'amour qui bouquine, ALISE SAINTE REINE, France
Edition originale
Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale. Au bonheur des dames. [Onzième volume des Rougon-Macquart, Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire]. Par Emile Zola. Paris, G. Charpentier, 1883 [imprimerie A. Lahure, Paris] 1 fort volume in-18 (18,7 x 12,7 cm) de 521 pages. Reliure bradel demi-chagrin rouge, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre de basane brun/vert, plats de papier marbré, doublures et gardes de papier peigne (reliure légèrement postérieure - vers 1900/1910). Tête dorée, non rogné (ébarbé) pour les autres tranches, les couvertures jaunes imprimées n'ont pas été conservées. Petites traces de colle dans la marge intérieure du faux-titre, une garde de papier blanc fendue en marge intérieure. Recto du faux-titre bruni ainsi que le verso du dernier feuillet (vierge), dû à l'acidité des papiers de garde. Edition originale. Celui-ci, 1 des 150 exemplaires de tête sur papier de Hollande. Il a été fait également un tirage à 10 exemplaires sur Japon (non mentionnés par Vicaire). Il s'agit du 11ème opus de l'épopée naturaliste des Rougon-Macquart publiés entre 1871 et 1893. Au bonheur des dames avait été prépublié dans le Gil Blas dès décembre 1882 (75 livraisons, du 17 décembre 1882 au 1er mars 1883). Ce roman a été favorablement accueilli par la critique dès sa parution et J.-K. Huysmans félicite Zola pour avoir su bâtir un tel édifice. Cette fresque détaillée et fourmillante gravitant autour et à l'intérieur du Grand Magasin est l'un des chef d'oeuvre de Zola. Zola étudie dans ce célèbre roman (l'un des plus connus de la série) tous les rouages d'une société capitaliste où l'argent est le moteur principal des relations économiques et humaines. Son attitude envers lui peut être illustrée par son commentaire au sujet de son roman du même nom : « Je n'attaque ni ne défends l'argent, je le montre comme une force nécessaire jusqu'à ce jour, comme une force de civilisation et de progrès. » Il étudie donc la mécanique financière du grand magasin, le rôle joué par les grandes banques, l'importance de la production à grande échelle. Bel exemplaire du rare et très recherché tirage sur Hollande de cet ouvrage majeur de Zola.
Date d'édition : 1882
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
Pas de couverture. - Médan 1er décembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - rédigée à l'encre noire sur un double feuillet et adressée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit à Zola un nombre important d'informations, notamment sur les murs des employés, leur rémunération et surtout sur les techniques d'inventaire. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Très importante lettre inédite apportant un éclairage nouveau sur la publication pré-originale d'Au bonheur des dames. Dans sa biographie d'Emile Zola, Henri Mitterrand écrit : « Avant même que le roman ne soit achevé, Zola en donne un extrait au Panurge, en novembre ; et le 23 novembre 1882, le Gil Blas en annonce la proche publication dans ses colonnes. » Notre lettre, évoquant justement cette prétendue prépublication dans le Panurge, atteste qu'il s'agit tout bonnement d'une plaisanterie et dément ainsi Henri Mitterrand : « Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une « farce » ? Pas un des articles n'est authentique, ce sont des pastiches, et même fort mal faits. » En effet, la lecture dudit extrait ne peut tromper le lecteur assidu de Zola, malgré l'introduction que les journalistes ont rédigée : « Après Nana et Pot-Bouille, ces épopées du vice élégant et du vice bourgeois, M. Emile Zola a voulu faire celle de l'honnêteté : Au bonheur des Dames, qui va paraître prochainement, est une peinture rassérénante de l'innocence et de la vertu ; le plus grand succès est assuré à cette nouvelle uvre dont les personnages se meuvent dans le décor d'un grand magasin de nouveautés ; le haut commerce parisien n'attendra pas longtemps son observateur et son peintre. Nous remercions Emile Zola d'avoir bien voulu, tout spécialement pour Panurge, découper quelques feuilles de son ouvrage encore inédit, et nous sommes fiers de donner les premiers au public un extrait de cette uvre d'une si haute moralité et d'un si puissant intérêt. » (Panurge n°4 du 22 octobre 1882) Les phrases de ce faux texte zolien sont exagérément longues et le Panurge a pris la liberté de doter le roman d'un personnage principal masculin, Denis Mouret, amalgame de Denise (véritable héroïne du livre à paraître) et Octave Mouret. On peut penser qu'il s'agit d'un texte composé à partir d'éléments de Pot-Bouille, précédent volume des Rougon Macquart où Octave - futur patron du Bonheur des Dames - exerçait la fonction de commis avant sa fulgurante ascension sociale : « Depuis déjà plus de deux mois, il était attaché au rayon des « soieries et fourrures » ; il arrivait le matin à sept heures pour ne rentrer chez lui, sa journée finie, qu'à neuf heures du soir, quand Paris tout entier bruissait étrangement d'une animation fiévreuse de plaisir et de jouissance, et, en s'en retournant, il suivait badaudant les grands boulevards encombrés, où flambaient les cafés pleins de filles, et où, sur l'asphalte, à la porte des théâtres, se bousculait la foule avec, ça et là, dans la rumeur vague du piétinement et de la presse, l'intonation voyou des cris des marchands de programmes et des vendeurs de billets. » (Panurge) Dans sa lettre du 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux - lisant l'extrait du Panurge - avait reproché à Zola ses erreurs : « Nulle part excep.