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Type d'article

Etat

  • Tous
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Reliure

  • Toutes
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  • Couverture souple

Particularités

  • Edition originale
  • Signé
  • Jaquette
  • Avec images
  • Sans impression à la demande

Pays

Evaluation du vendeur

  • Image du vendeur pour Manuscrit autographe en Français et en Latin, composé de quatre pages (deux feuilles recto-verso, environ 30 x 20 cm) avec des esquisses signées «TLautrec» en bas de la deuxième feuille; estampillé avec le monogramme de l'artiste «HTL» (Lugt 1338) au verso de la première feuille. Le Comité Toulouse-Lautrec a confirmé l'authenticité de cette oeuvre. mis en vente par Kotte Autographs GmbH

    Folio. 4 pp. En bas de la première feuille se trouvent deux esquisses à l'encre montrant une tête d'un homme de profil. Au verso de cette feuille, à côté du monogramme en haut de la page, se trouvent plusieurs esquisses à l'encre montrant des taureaux - aussi bien dans l'intégralité qu'en détail. En haut de la deuxième feuille se trouvent plusieurs esquisses à l'encre montrant une tête de profil, probablement celle de Cacus. Au verso de cette feuille, à côté de la signature en bas de la page, se trouvent deux esquisses à l'encre montrant deux têtes de boeuf. Henri de Toulouse-Lautrec y fait référence à la mythologie romaine en citant la légende d'Hercule assommant Cacus: Le géant Cacus, fils de Vulcain, moitié homme et moitié satyre, habitait un antre sur le mont Aventin, au temps où Hercule conduisit aux bords du Tibre les troupeaux qu'il avait enlevés à Géryon dans les pâturages d'Érythie. Cacus vola à Hercule, pendant son sommeil, quelques génisses, et, pour cacher son larcin, il les traîna dans son antre à reculons. Le matin, comme Hercule se disposait à partir, les taureaux de son troupeau se mirent à mugir et les génisses enlevées leur répondirent. Hercule furieux écarta de ses mains le rocher énorme qui fermait la caverne de Cacus, lutta contre le monstre, le vainquit en dépit des flammes qu'il vomissait et l'étouffa ou le tua à coups de massue.«La figure était horrible; sa force était en rapport avec sa taille, son corps était immense et ce monstre était fils de Vulcain. La demeure était une caverne avec profondes retraites, et si cachée que les bêtes sauvages la découvraient à peine. À l'entrée sont clouées des têtes et des bras humains; la terre desséchée est blanchie par les ossements. Le fils de Jupiter quittait le reste de son troupeau de boeufs, si mal gardés; ceux qui lui avaient été volés furent entendre un mugissement. J'entends l'appel, dit-il, et se guidait à travers de cette voix. Le vengeur parvint aux cavernes du monstre. Celui-ci avait barré l'entrée d'un morceau détaché de la montagne. À peine dix hommes l'aurait-il ébranlé». «Hercule le soulève sur les épaules, les mêmes qui avaient soutenu la voûte céleste et par d'un effort il fait voler en éclat son fardeau. L'air même retentit du bruit de cette chute et le poids de cette masse fait ébranler la terre. Cacus, le premier engage le combat et dans sa fureur il attaque à coups de pierre et de. il ne produit aucun effet, il a recours en vain aux stratégies de son père et vomit des flammes avec bruit. Quand il souffle on croirait entendre Typhée ou la foudre rapide lancée des entrailles embrasée de l'Etna. Le fils d'Alcide le prévient et le saisit avec sa massue à trois noeuds, il lui porta trois ou quatre coups sur la figure de son adversaire. Celui tombe et vomissait des torrents de sang et de fumée et en mourant il courue la terre sur lui un large.».