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  • Image du vendeur pour Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme mis en vente par Librairie Thot
    EUR 45 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Couverture rigide. Etat : Bon. Etat de la jaquette : Bon. In4 relié sous jaquette en bon état, 238 pages, 2008 (ancien livre de bibliothèque : étiquettes au bas du dos et du premier plat, tampons bibliothèque et sorti d'inventaire). Envoi soigné.

  • Gédouin ( Hélène ) [ HORST FAAS ]

    Edité par Chêne, 2008

    ISBN 10 : 2842778065ISBN 13 : 9782842778064

    Vendeur : Okmhistoire, St Rémy-des-Monts, SARTH, France

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale

    EUR 33 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 2

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    Couverture rigide. Etat : Neuf. Etat de la jaquette : Comme neuf. Edition originale. Paris 2008. 1 Volume/1. -- Neuf - Reliure éditeur cartonnée sous jaquette illustrée. Format in-4°( 25,8 x 20,2 cm )( 1265 gr ). ------- 240 pages. **************** '' JE SUIS NÉ BERLINOIS EN 1933. LA FAMILLE DE MA MÈRE était d'un côté prus­sienne, de l'autre d'origine huguenote. Mon père était issu d'une lignée de fermiers souabes. La cohésion familiale était assurée par ma mère, très présente et protectrice, car mon père, employé par une grosse société de production d'engrais chimiques, voyageait beaucoup. L'éducation que l'on recevait à Berlin, dans les années qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale et pendant la guerre, était très marquée par l'influence du IIIe Reich. C'est là que j'ai vécu mes premières expériences des bombardements. En 1942, nous dûmes partir en Silésie, à Katowice, où mon père avait été muté. Il avait évité l'armée à cause d'un accident qui lui avait handicapé la main. Il avait aussi réussi à éviter l'adhésion au parti nazi. Dès la fin de la guerre, nous avons mené une vie de réfugiés, comme des millions d'Allemands de l'Est ; nous avons quitté l'est de la Silésie pour Berlin, puis Berlin-Ouest lorsque les Russes ont occupé la ville, et enfin pour Kempten, en Bavière, où nous avions de la famille, au fur et à mesure de l'avancée de l'armée soviétique. Ma mère, mes deux frères et moi avons traversé l'Allemagne en ruine, seuls, notre père ayant disparu pour échapper à la Volksturm, une organisation paramilitaire mise en place à la toute fin de la guerre. Nous avons vécu dans les trains, les dépôts, des camps de réfugiés. L'époque était extrê­mement confuse. Pendant ces années troublées, j'ai dû changer d'école au moins treize fois. Notre problème essentiel était de nous procurer de la nourriture. L'hiver 1946 a été particulièrement pénible car la température avait terriblement chuté. À cette époque, nous avons connu la faim. L'influence de certains professeurs sur mon éducation a été marquante. Grâce à eux, j'ai découvert les écrivains qui avaient été interdits sous le IIIe Reich. Je me souviens notamment d'un professeur de lettres qui nous a fait lire Ernest Hemingway, William Faulkner, Heinrich Heine, Georges Bernanos, Theodor Plievier, Anna Seghers, Eugen Kogon et m'a surtout donné l'envie d'aller voir ailleurs, hors d'Allemagne. Cette époque de formation, pendant laquelle j'ai littéralement dévoré tous les livres possibles, a été pour moi d'une importance capitale. Si bien que, lorsque nous avons quitté Kempten pour suivre mon père qui avait trouvé un nouvel emploi à Munich, j'avais déjà une passion pour les livres et la presse. De la littérature, je suis passé à la peinture, à la sculpture et j'ai commencé à photographier la sculpture religieuse et les porches d'églises. Puis, j'ai découvert l'art moderne et commencé à collectionner et rassembler les livres sur l'expressionnisme allemand. J'étais fasciné par les journalistes qui écrivaient en page 3 du Süddeutsche Zeitung, un des premiers journaux à avoir obtenu l'autorisation de paraître après la guerre en Bavière : Gunter Groll. Critique d'art et de cinéma, Hans Ulrich Kempski et Werner Friedmann, le rédacteur en chef du journal. C'étaient les stars de la presse allemande de l'époque. Je voulais être journaliste ou bien critique. '' ************************ ref att 982 REF 154.