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La femme et la ministre " Il y a à l'Assemblée nationale deux sortes de séances : les médiatiques où il convient de se montrer, et les séances de travail où les projets de loi sont discutés article après article. Dans la journée, celles-ci sont encore assez animées, mais la nuit, ils sont vraiment entre eux : le ou la ministre concerné(e), quelques députés, rassemblés en bas de l'Hémicycle pour se sentir moins seuls. Qui saura ce qu'ils se disent à part les intoxiqués dans mon genre qui se repaissent de la lecture des comptes rendus officiels des débats ?
Dans ces moments d'intimité il arrive que le vernis craque. N'est-ce pas Martine Aubry ? Vous vous êtes, madame, forgé une réputation de dame de fer au point qu'on prétend qu'en quittant le ministère de la Santé où il était sous votre coupe pour administrer le Kosovo, Bernard Kouchner aurait dit : "S'interposer entre les Serbes et les Kosovars, ça va pas être de la tarte, mais à l'idée de ne pas avoir Martine dix fois par jour au téléphone…, pour moi, Pristina, c'est déjà le Club Med." Je me doutais qu'il y avait dans ce portrait quelques excès : pour être ministre on n'en est pas moins femme et ça n'est pas déchoir que de réclamer cette part de tendresse à laquelle tout le monde a droit.
Martine Aubry est au micro et elle se laisse aller : "La réduction du temps de travail, c'est un puissant levier pour créer de la fraternité, de la convivialité dans une société qui en manque cruellement." Là elle est dans les généralités… mais tout de suite après, elle personnalise : "Je crois que nous sommes nombreux à souffrir de ce manque de douceur. De la chaleur, de la douceur, voilà ce qui nous manque." Quand une femme tient de tels propos, c'est presque un appel au secours. Alors, si je peux me permettre un conseil à Ernest-Antoine Seillière : onze roses dans le bureau de Martine feraient plus pour vos revendications que vingt mille banderoles à la porte de Versailles. Ce n'est pas à vous que je vais apprendre ce qu'on obtient d'une femme avec un bouquet de fleurs… "
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Frais de port :
EUR 45
De France vers Etats-Unis
Description du livre Paperback. Etat : NEUF. "La place du Palais-Bourbon va être rénovée. Le président de l'Assemblée nationale a demandé, entre autres, à ce que la statue de la Loi soit retournée, de façon à ce qu'elle regarde la démocratique institution au lieu de lui tourner le dos. Si la statue de la Loi regarde désormais l'Assemblée nationale, c'est qu'elle entend la surveiller. Mais si dans le même temps elle nous tourne le dos, c'est qu'elle ne s'intéresse plus à nous. Pour que la Loi consente à nous accorder un regard, il faudra que nous nous placions entre elle et l'Assemblée nationale. Si nous interrogeons ceux que nous avons élus, nous aurons la Loi dans le dos. Si nous nous adressons à la Loi, nous ne verrons plus les députés. Ca n'a l'air de rien, les symboles. Pourtant si on fouille un peu, ça devient vite angoissant." - Nombre de page(s) : 298 p. - Poids : 0g - Langue : fre - Genre : Humour grand format. N° de réf. du vendeur N9782221091807