Quatrième de couverture :
L'évêque Guiard de Laon échappant par ruse à ses ennemis en se déguisant en marmiton, un abbé voulant faire prendre à l'un de ses novices des femmes pour des oies, l'ombre de Philippe Auguste faisant peur aux Anglais, les sept péchés capitaux commis dans les tournois, Guillaume d'Auvergne consolant saint Louis de la naissance d'une fille, taverniers trompant leurs clients, un mari allaité par sa femme, un singe dénonçant la coquetterie d'une bourgeoise, un savant fou d'amour, autant de récits - parmi d'autres - qui suscitaient étonnement, rire, sourire de l'homme médiéval. Au XIIIe siècle, l'Eglise, pour mieux être comprise du peuple, doit parler son langage, en proposant des anecdotes empruntées à la vie quotidienne des puissants comme des humbles. Et pour tenir en haleine un auditoire souvent dissipé et instable, voire contestataire, le prédicateur cherche à provoquer le rire ou le sourire.
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