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  • Image du vendeur pour La personnalité alcoolique : étude théorique mis en vente par LIBRAIRIE PIMLICO

    Jean-Claude CORDIER (né à Fontenay-sous-Bois en 1942

    Date d'édition : 1976

    Vendeur : LIBRAIRIE PIMLICO, MELUN, France

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    Edition originale

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    Couverture souple. Etat : Très bon. Edition originale. In-4° broché, 130 pp - - - C'est à la fin de la guerre que Chaigneau termine sa formation médicale et s'interroge sur la spécialité à choisir et c'est son intérêt pour le fonctionnement cérébral qui l'attire vers la neurologie et la psychiatrie qu'elle aborde sous l'angle très scientifique, dit-elle, car à l'époque elle concevait les troubles mentaux comme des atteintes dont on pouvait être soulagé sur un mode plus ou moins chirurgical, net et sans bavure. C'est à Grenoble qu'elle aborde cette spécialité, en accompagnant son patron de l'époque, cardiologue, à l'hôpital psychiatrique pour y surveiller les malades traités par électrochoc. À Lyon ensuite elle s'intéresse aux problèmes de latéralisation et de dipraxies et en fait le sujet de sa thèse « Diphasies, dipraxies, diphrénies » (titre approximatif, cité par elle dans un entretien). La vision des malades des hôpitaux psychiatriques dans l'immédiat après guerre la marque profondément et plus tard, son souci constant de leur dignité et de leur bien-être général en portera la trace. Elle confiera avoir mis du temps pour se réconcilier avec les asiles, si différents des hôpitaux généraux où elle avait été formée. À la fin des années quarante elle arrive à Paris où elle suit l'enseignement d'Henri Ey et c'est à l'occasion d'un remplacement d'interne à l'hôpital de Ville-Évrard qu'elle rencontre celui qui allait influencer son orientation et sa carrière, son « maître », Paul Sivadon. Il dirigeait alors le CTRS (Centre de traitement et de réadaptation sociale) de cet hôpital, où se pratiquaient les idées nouvelles de la sociothérapie et l'encadrement dynamique des patients hospitalisés, patron à qui elle succédera plus tard lorsqu'elle deviendra à son tour médecin-chef du CTRS. Dans l'intervalle elle aura occupé deux postes, à Niort et à Prémontré dans l'Aisne. C'est durant cette période très riche en mouvements et en innovations qu'elle rencontre les confrères qui marqueront son parcours de psychiatre, certains aînés (G. Daumézon, S. Follin), ceux de sa génération, comme Philippe Koechlin et P.C. Racamier, L. Bonnafé dans le cadre du Syndicat des psychiatres, de nombreux autres qui, contemporains ou plus jeunes (J. Garrabé, puis D. Karavokyros, G. Baillon, R. Girard) prennent part à l'expérience du CTRS. Certains lui succéderont à Ville-Évrard, tandis que d'autres prendront des chefferies dans des hôpitaux et cliniques, en région parisienne et en province. En 1955 elle rencontre Jean Oury et François Tosquelles, avec eux elle fonde en 1960 le GTPSI (Groupe de travail sur la psychothérapie et la sociothérapie institutionnelles), qui poursuivra ses travaux jusqu'en 1965 et publiera cinq numéros essentiels de la revue Psychothérapie institutionnelle. Ces psychiatres avaient travaillé tous deux à l'hôpital de Saint-Alban en Lozère, haut lieu inaugural du mouvement et s'y étaient résolument engagés. Pourtant c'est à G. Daumézon et P. Koechlin que nous devons le terme lui-même : ils l'utilisent dès 1952 pour désigner l'ensemble des dispositifs et activités organisés pour les patients dans les collectifs de soin. J. Oury avait fondé en 1953 la clinique de La Borde près de Blois, devenue symbolique d'une pratique et d'une théorisation continues des concepts de la psychothérapie institutionnelle, auxquelles H. Chaigneau contribue à partir de ses différents lieux d'exercice, dans le service public. Durant sa collaboration avec Paul Sivadon elle participe à la création de l'Association « L'Élan retrouvé » et de l'Institut La Rochefoucault, premières implantations extra-hospitalières, qui essaimeront plus tard en de nombreuses structures pionnières dans les soins de suite aux psychotiques. Elle poursuit sa collaboration avec cette institution bien au-delà de son départ de Ville-Évrard par son activité de psychothérapeute, et surtout avec un séminaire de formation très suivi par le personnel interne et de nombreux participants extérieurs à l'établissement qui durera jusqu'après sa retraite.