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Afficher les exemplaires de cette édition ISBNFarabi (ob. 950), philosophe persan originaire des confins des mondes persan et truc (Transoxiane), vient s'établir à Bagdad vers la fin du IXe siècle. Il s'y convertit à la philosophie comme on entre en religion. Il quitte Bagdad en 942 pour s'établir la même année à Damas où il meurt huit ans plus tard. C'est là qu'il met le point final au Régime politique qui est son testament philosophique. Ce traité condense toute sa compréhension de Platon, d'Aristote et de la tradition philosophique tardo-antique. Il y livre en outre la clé d'interprétation de son Œuvre la plus fameuse, La cité vertueuse, dont le Régime politique approfondit les thèmes centraux. On y découvre deux aspects complémentaires de la politique telle qu'il la concevait. Tout d'abord, la politique, pour être philosophique, se doit de faire de la métaphysique son infrastructure. Il faut partir d'une conception définie du monde et de ses principes pour savoir que la destination de l'homme passe nécessairement par la cité. De plus, la politique comme science a une finalité pratique: critiquer jusque dans ses fondements les régimes et les religions corrompus de son époque. Le traité est à cet égard un document unique dans l'histoire de la falsafa: un philosophe arabophone adresse à la postérité son jugement sur la civilisation arabo-islamique des IXe et Xe siècles.
Philippe Vallat, historien de la philosophie arabe, ancien boursier de la Fondation Humboldt et de l'Institut français du Proche-Orient (IFPO Damas), est membre associé du Laboratoire d'Études sur les Monothéismes (LEM, UMR 8584, CNRS, Villejuif).
Farabi (ob. 950), philosophe persan originaire des confins des mondes persan et turc (Transoxiane), vient s'établir à Bagdad vers la fin du IXe siècle. Là, après avoir fréquenté quelque temps les théologiens muʿtazilites de la capitale, il rompt non seulement avec la théologie islamique, mais aussi, plus largement, avec l’idée qu’il pourrait exister un savoir authentique fondé sur des prémisses religieuses. Il devient alors l’élève des philosophes péripatéticiens chrétiens de Bagdad. Ses maîtres, comme ses disciples connus, sont tous chrétiens. Avec ses collègues, il devient l’un des premiers grands commentateurs d’Aristote en arabe. Mais son œuvre ne doit pas davantage au christianisme qu’à l’islam. Tout en l’adaptant, il fait sienne l’idéologie religieuse des derniers Hellènes et prétend qu’une religion doit être l’analogue, au niveau de l’opinion, de la philosophie théorétique. Elle ne peut donc être fondée que par un philosophe accompli.
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De France vers Etats-Unis
Description du livre Couverture souple. Etat : Neuf. Introduction, traduction et commentaires de Philippe Vallat. En français, Sagesses médiévales XXXI + 257 pages, 13,5 x 21. N° de réf. du vendeur MA-180413-01
Description du livre Etat : Neuf. N° de réf. du vendeur 9782251181141
Description du livre Paperback. Etat : Brand New. 450 pages. French language. 8.19x5.28x1.02 inches. In Stock. N° de réf. du vendeur zk2251181148