Extrait :
L'ingénieur et «designer» LEVAVASSEUR
Les origines familiales
Le nom de Levavasseur a laissé une trace dans l'histoire au travers de nombreuses personnalités dont :
François Levavasseur (1731- ?) peintre doreur, peintre sur faïence et porcelaine à la Manufacture de Vincennes et de Sèvres ;
Pierre Léon Levavasseur (1756-1808), général de division et homme politique français ;
René Levavasseur (1881-1962), architecte français ; Le patronyme Levavasseur ou Levavasseur désignait à l'origine l'homme pourvu d'un arrière-fief, c'est à dire le vassal d'un seigneur lui-même vassal. Ce nom d'origine normande est particulièrement concentré dans la presqu'île du Cotentin de Saint-Lô à Cherbourg, en passant par Vire. Pour autant bien que des recherches généalogiques montrent que la famille Levavasseur qui nous intéresse est bien originaire de la presqu'île du Cotentin, si Léon Levavasseur, notre héros ingénieur de l'aviation a été mis au monde dans cette région où les bocages, les pommiers à cidre ou les marais se côtoient dans un climat balayé par les vents et les averses apportées par l'océan. Son père, Émile (Auguste), était né à Angoulême le 28 mai 1832 dans un milieu relativement privilégié. En effet, le grand-père de Léon, Alexandre (Auguste), bachelier, rentre à Polytechnique en 1820. A cette époque, l'École est un peu troublée par des mouvements bonapartistes. Certains élèves à tort ou à raison ne seront pas admis à terminer leur scolarité (il restera considéré comme ancien élève de l'École Polytechnique). Alexandre ne fera pas sa deuxième année et il rentrera à Angoulême où, son baccalauréat lui permettra d'ouvrir une institution privée pour préparer les élèves à l'enseignement supérieur et aux différents examens des Grandes Écoles. Il y enseignera les matières scientifiques. "Son commerce" réussit si bien qu'il fut recruté comme professeur de mathématiques et de travaux graphiques à l'École de la Marine d'Angoulême. Le 27 novembre 1845, il est nommé officier d'Académie, en qualité de chargé de cours pour les classes de mathématiques spéciales au Collège royal d'Angoulême. Les Levavasseur vécurent à proximité de l'École Royale de la Marine (rue des Remparts) et avaient à leur disposition une servante et un domestique. Alexandre était donc bien placé pour donner le goût des études et surtout des sciences à ses enfants. Celui-ci, marié avec Clémentine de L'Estang (ou Delestang) donna naissance à quatre enfants : Léon (Adolphe) (1825), Félicie (1828), Émile (1832), Marie (1834). L'ainé Léon fut admis à Polytechnique (promotion 1842) avec le 14ème rang sur 137 admis et sera très jeune capitaine d'artillerie. Ce dernier meurt prématurément à l'âge de 40 ans. Pour la petite histoire, il n'y eut cette année-là que 2 candidats d'Angoulême reçus sur 150 candidats. C'était Auguste Comte qui présidait le jury. C'est aussi sous les remparts de la ville d'Angoulême qu'Émile, le père de Léon prépare son entrée à l'École Navale. Il y rentre en 1847, six mois après une "émeute" historique des élèves. Il connut en février 1848 un événement exceptionnel dans l'histoire de l'École Navale, l'échouage du "Borda", le navire-école en rade de Brest. Il fut nommé aspirant le 1er août 1849 et affecté au port de Rochefort. Il sera nommé Enseigne de Vaisseau le 25 mars 1854. Il embarque sur le vaisseau de 120 canons Valmy où il participera à la bataille de Sébastopol. Le 17 octobre 1854, le Valmy participe à l'attaque par la mer des fortifications. Malheureusement, le Valmy reçut un obus et Émile voit à ses côtés un matelot se faire arracher le bras par un obus. Il y aura quatre blessés. Notons que le Valmy remplacera l'ancien «Borda» pour prendre son nom en 1864. Il est possible qu'Émile ait eu plus tard pour destination le Brésil. Il épousa en 1858 une demoiselle Léontine (Marie) Levavasseur, une cousine éloignée. Le père de cette dernière, conservateur des hypothèques de Cherbourg, décéda le 1er septembre 1859 et lui légua entre autre un domaine La Châtillonnerie dans la commune de Mesnil au Val à proximité de Cherbourg. Le père d'Émile, alors probablement malade, puisque le rectorat lui accorda un congé spécial alors qu'il était régent pour les classes de sixième et de septième au collège de la Réole, décéda lui aussi en 1859 à Angoulême. (...)
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