Quatrième de couverture :
Hâfez de Shirâz est, avec Omar Khayyâm, le poète persan le plus célèbre, le plus aimé, le plus récité : même les illettrés en savent de longs fragments par coeur. Il est mort, voici un peu plus de six cents ans, en 1389, dans sa ville natale. Poète d'une époque où le persan était la lingua franca de l'Asie : Iran, Afghanistan, Inde musulmane, Mongolie et Chine, Hâfez a été célébré en Occident, dès 1819, par Goethe. Les traductions se sont multipliées depuis : en allemand, en anglais, en français surtout. Du recueil complet de son oeuvre se détachent cinq cents poèmes ou ghazal dont cent ont été retentis ici, et traduits en vers français rythmés, rimés ou assonancés. C'est l'amour, charnel, idéal ou mystique, qui est au coeur de ces poèmes, représentatifs de la spiritualité de l'auteur, de sa vision du monde illusoire d'ici-bas, de sa notion du Temps-Destin. N'a-t-il pas écrit : " Celui-là ne mourra jamais, dont le coeur ne vit que d'amour. "
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