L'édition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
Afficher les exemplaires de cette édition ISBN" La veille du nouvel an 1954, l'oncle Chinh avait annoncé à sa femme sa décision de rejoindre l'armée populaire. Elle devait se réjouir d'entrer dans le camp de la Révolution – c'était l'éducation qu'il voulait pour son fils et sa fille : qu'ils se battent pour leur pays. Il était leur père, et rien ne lui interdisait de les emmener avec lui – il n'y avait nulle échappatoire.
Le jour de leur départ, dans un mouvement de désespoir, Tuân avait crié en français :
–; Vous êtes un monstre, laissez-moi au moins dire au revoir à ma cousine. Son oncle le considéra de son regard glacé et lui répondit en vietnamien :
–; Mày là thằng việt gian . (Tu n'es qu'un traître à la patrie. Et il ajouta :) À cause de tes paroles, je la donnerai à un homme qui n'a pas été pourri par l'Occident, même si ce doit être un illettré. "
Si le choix de la langue des colonisateurs fait de Tuân un " traître ", il signe également son destin : son amour du français et de la poésie de Gérard de Nerval sera son refuge au cœur des atrocités qu'il va vivre dans un Vietnam exsangue, déchiré par la guerre et la partition.
Ce roman est une navigation enchantée entre les verts paradis des amours enfantines et un présent douloureux, qui convoque les parfums les plus subtils de l'Orient et compose une ode bouleversante à la puissance vitale des mots.
L'Ombre douce a été salué par :
- Le Prix Marguerite Audoux 2013
- Le Prix Première-RTBF 2013
- Le Prix du Salon du Livre de Genève 2013
- Le Prix Lire Élire - Bibliothèques pour tous Nord Flandre 2013
- Le Prix littéraire Asie de l'Adelf
- Le Prix du premier roman de Sablet 2013
" La veille du nouvel an 1954, l'oncle Chinh avait annoncé à sa femme sa décision de rejoindre l'armée populaire. Elle devait se réjouir d'entrer dans le camp de la Révolution – c'était l'éducation qu'il voulait pour son fils et sa fille : qu'ils se battent pour leur pays. Il était leur père, et rien ne lui interdisait de les emmener avec lui – il n'y avait nulle échappatoire.
Le jour de leur départ, dans un mouvement de désespoir, Tuân avait crié en français :
–; Vous êtes un monstre, laissez-moi au moins dire au revoir à ma cousine. Son oncle le considéra de son regard glacé et lui répondit en vietnamien :
–; Mày là thằng việt gian . (Tu n'es qu'un traître à la patrie. Et il ajouta :) À cause de tes paroles, je la donnerai à un homme qui n'a pas été pourri par l'Occident, même si ce doit être un illettré. "
Si le choix de la langue des colonisateurs fait de Tuân un " traître ", il signe également son destin : son amour du français et de la poésie de Gérard de Nerval sera son refuge au cœur des atrocités qu'il va vivre dans un Vietnam exsangue, déchiré par la guerre et la partition.
Ce roman est une navigation enchantée entre les verts paradis des amours enfantines et un présent douloureux, qui convoque les parfums les plus subtils de l'Orient et compose une ode bouleversante à la puissance vitale des mots.
Prix CCGPF Cheminots du deuxième roman.
Prix littéraire de La Renaissance Française 2018.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
Frais de port :
EUR 12,60
De France vers Etats-Unis
Description du livre Etat : Neuf. N° de réf. du vendeur 9782878589764
Description du livre Soft Cover. Etat : new. N° de réf. du vendeur 9782878589764
Description du livre Paperback. Etat : Brand New. 184 pages. French language. 8.19x5.04x0.71 inches. In Stock. N° de réf. du vendeur zk2878589769