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Excellent état à comme neuves. Huit photos sur papier photo 24 à 24,5cm x 18cm, légendées au verso en français et, pour cinq d'entre elles, également en néerlandais : Siège exécuté en première année, s'inspirant directement de l'art Bakuba (Photo A. Da Cruz, sans date (en fait 1946), 23cmx14,5cm). Plats en bois exécutés par des élèves de première année et décorés de motifs Babuende (Photo A. Da Cruz, 1946, 13,5cmx23cm). Crosse en ébène et ivoire dont le montant a été exécuté par un élève de première année et décoré d'un motif du Ruanda-Urundi (Photo A. Da Cruz, 1946, 23cmx11,5cm). Armoire exécutée par un élève de première année (Photo A. Da Cruz, 1946, 17,5cmx22,5cm). Table exécutée par deux élèves de première année et dont les montants sont d'inspiration Warua (Photo A. Da Cruz, sans date (en fait 1946), 16,5cmx22,5cm). Chandeliers d'autel exécutés par des élèves de deuxième année, leur forme et leurs motifs décoratifs évoquant les clochettes en bois du Bas-Congo (Photo A. Da Cruz, sans date (en fait 1946), 22cmx16cm). Sculpture en bois représentant une tête de chien réalisée par un élève de quatrième année (Photo H(enri) Goldstein, juin 1950, 22,5cmx16,5cm). Sculpture sur bois représentant une tête d'homme réalisée par un élève de cinquième année (Photo H(enri) Goldstein, sans date (en fait juin 1950), 22,5cmx16,5cm). La première école Saint-Luc du Congo belge a été fondée en 1943 à Gombe-Matadi (district du Bas-Congo) par le Frère Marc Stanislas (Victor Wallenda) de la Congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes. Elle fut transférée en 1949 à Léopoldville. Elle formait alors essentiellement des ébénistes d'art congolais aptes à concevoir, dessiner et réaliser des meubles de luxe dont l'inspiration décorative était puisée dans les productions de l'art autochtone. En 1950, une section de peinture fut ouverte. En 1957, l'école changea son nom en celui d'Académie des Beaux-Arts. Après l'Indépendance, le Frère Marc Wallenda quitta sa fonction de directeur pour aller ouvrir une école artisanale d'art au Rwanda. Le photographe Henri Goldstein, né en 1920, fut, dès 14 ans, apprenti à l'Agence de Presse belge Acta. Travaillant par la suite au Congo, il devint un photographe renommé de la faune équatoriale. A ce titre, il accompagna des expéditions scientifiques américaines et exposa à New York. Pendant la guerre, soldat prisonnier de guerre en Allemagne, notamment à la forteresse de Colditz en Saxe, puis dans le camp disciplinaire 1446 Torfwerk dans le Himmelmoor près de Hambourg, il échappa de ce fait aux camps d'extermination, bien que juif. Fin 1992, il a publié ses souvenirs sous le titre "Les maillons de la chaîne" (Ed. Dricot). Congo-Kinshasa / Congo belge / Ebénisterie. (B).
N° de réf. du vendeur 9394
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