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L'analyse des entreprises et du système économique mondial sous l'angle de la théorie des systèmes complexes adaptatifs permet de mieux comprendre la logique économique ainsi que les interactions entre les entreprises, leurs clients, les actionnaires et les gouvernements.
Les facteurs clés de succès des entreprises vont changer avec l'apparition du capitalisme fiduciaire
Un management d'entreprise sous la direction d'actionnaires engagés et suivant les standards fixés par des régulations gouvernementales engendrera à long terme une valeur supérieure à celle dégagée par la simple recherche de maximisation du profit à court terme.
L'apparition du nouveau système s'appuie sur les actionnaires
Les fonds de pension privés sont potentiellement les acteurs les mieux placés pour être les agents du changement de perspective de l'économie, par leur prise en compte du long terme et par la diffusion de nouvelles valeurs auprès des gouvernements. -- Idées clés, par Business Digest
La thèse de l'auteur est simple : le pouvoir économique corrompt, le pouvoir économique absolu corrompt absolument. Pour caricaturale que soit la présentation, elle n'en est pas moins réelle. La volonté de puissance des grandes entreprises les conduisent à s'immiscer dans la sphère politique. La recherche de résultats à court terme les pousse à créer des externalités négatives au mépris de l'avenir des générations futures. Ces comportements bien peu éthiques qui résultent de la nature «mécanique» de l'entreprise peuvent être néanmoins contenus en développant sa nature dynamique, en reconnaissant qu'elle fait partie d'un système dont les agents ont un rôle régulateur.
L'originalité de ce livre est de s'appuyer sur les sciences de la complexité pour montrer que les investisseurs professionnels sont des agents qui peuvent aider le système à trouver un équilibre entre la recherche du profit et le respect de ses responsabilités sociales. L'activisme des fonds de pension peut conduire les entreprises à respecter la législation, à fournir à la société une information plus transparente et à s'abstenir de toute immixtion dans le monde politique. Le gouvernement d'entreprise est donc la réponse aux excès du système capitaliste.
L'auteur jette un pavé dans la mare du débat actuel sur les méfaits du capitalisme actionnarial. Selon ses hérauts, la montée en puissance des fonds de pension, le développement stupéfiant des marchés financiers, et la réapparition de la valeur actionnariale comme indicateur essentiel de la gestion des entreprises, seraient autant d'obstacles à l'équilibre de la société. Pire, on les rend responsables de graves déstabilisations économiques ; la puissance des investisseurs pourrait affecter l'avenir d'une entreprise, ou même celui de pays tout entiers.
Cependant, cette interprétation relève davantage des fantasmes de ses tenants que de l'observation des faits. La volatilité financière n'est que le reflet des incertitudes et des déséquilibres de l'économie réelle. Depuis longtemps, on sait que les grands investisseurs se comportent rationnellement. La phobie du court terme est plus l'apanage des Directions générales que des actionnaires, et ceux-ci savent se montrer fidèles avec les entreprises qui créent des avantages compétitifs sur le long terme.
Une étude conduite récemment par Ernst & Young aux Etats-Unis a pu montrer que 35% des décisions d'investissement étaient basées sur des indicateurs non financiers. Les plus déterminants concernent l'exécution de la stratégie (l'entreprise est-elle capable d'appliquer sa stratégie, quelle qu'elle soit ?), la crédibilité du management, la qualité de la stratégie, la capacité d'innovation, la capacité d'attirer et de garder des collaborateurs de talent,... : les investisseurs s'intéressent avant tout au long terme.
De ce point de vue, ils sont probablement les mieux placés pour intégrer dans leur raisonnements des considérations morales ou éthiques, et agir en conséquence. Déjà, l'importance reconnue à la gestion du savoir, au capital intellectuel et humain sont des éléments encourageants. On sait à présent que la mode du reengineering n'a pas eu les effets escomptés, et que la création de richesse passe par la croissance et non l'anorexie. Certains investisseurs vont plus loin en intégrant dans leur réflexions ou leurs choix des préoccupations sociales ou sociétales (défense de l'environnement, des minorités, ...).
Mais peut-on aller vraiment beaucoup plus loin ? Ces nobles comportements sont étroitement liés aux individus qui dirigent ces fonds, et il est utopique de penser qu'ils puissent être généralisés à l'ensemble de leurs congénères. En tout cas, faire reposer l'avenir du système sur cette idée semble relever de l'angélisme le plus pur. En réalité, il appartient à chacun, investisseur, dirigeant ou salarié d'adopter un comportement civique. Certes, l'entreprise est un système, mais elle est elle même composée de sous-systèmes. La régulation de l'ensemble dépend avant tout de celle de ses parties. -- Jean-Florent Rérolle -- -- Business Digest
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Description du livre Etat : New. New. In shrink wrap. Looks like an interesting title! 0.5. N° de réf. du vendeur Q-020133996x
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