Lean And Mean: The Changing Landscap Of Corporate Power In The Age Of Flexibility - Couverture souple

Harrison, Bennett

9780465038855: Lean And Mean: The Changing Landscap Of Corporate Power In The Age Of Flexibility

Couverture souple

ISBN 10 : 0465038859 ISBN 13 : 9780465038855

Editeur : Basic Books, 1995

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Book by Harrison Bennett

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Revue de presse :

Le livre de Bennett Harrison, pour prendre toute sa valeur, doit �tre replac� dans le contexte am�ricain. Depuis quinze ans, les �tats-Unis vivent une v�ritable r�volution qui a pour � star � les PME, financ�es par des nouveaux canaux tels que le � Venture Capital �.

L'id�ologie am�ricaine du lib�ralisme a consid�r� cette r�volution comme un �l�ment cl� de la d�r�glementation et de l'augmentation de la diversit�, n�cessaire au dynamisme concurrentiel. Le livre de Bennett Harrison est � un pav� dans la marre �. Il est courageux par ses id�es iconoclastes.

La force de ce livre n'est pas tellement de revaloriser les grandes entreprises, mais de poser en filigrane les questions introduites par l'�conomie post-industrielle. La limite de ce livre vient du fait que ces questions ne sont qu'effleur�es.

Un individu, une PME, une tr�s grande entreprise : tous les diff�rents acteurs de l'�conomie mondialis�e d'aujourd'hui doivent se concentrer sur leur � core competence � et subsidiariser par des alliances leurs autres activit�s. Ainsi voit-on l'�conomie mondiale devenir un gigantesque r�seau d'alliances m�langeant individus, PME et tr�s grosses entreprises.

Dans le cadre de ce r�seau plan�taire, il est certain que les grands groupes ont retrouv�, de par leur capacit� internationale, un nouveau r�le. Gr�ce � ce m�me r�seau, les PME arrivent � avoir un impact international tout en restant petites.

En fait, � travers cette �conomie mondiale en r�seau, la notion de PME et de grandes entreprises est en train d'�tre transcend�e car on pourrait dire que les grandes entreprises deviennent des n�buleuses de PME et que par ailleurs les PME se construisent elles-m�mes d�s le d�but en tant que sous-parties de ces n�buleuses.

A terme, en caricaturant, on pourrait imaginer une �conomie cellulaire plan�taire dans laquelle la m�ga entreprise � terre � emploierait une multitude de centres de profit individuel qui seraient autant de noeuds d'un gigantesque r�seau. La notion m�me d'entreprise serait alors d�pass�e.

Ce livre est une brillante introduction aux probl�mes que pose l'�conomie post-industrielle. Bennett Harrison rejoint les tentatives diverses, courageuses et t�tonnantes effectu�es un peu partout dans le monde pour mieux comprendre la � soci�t� de l'information � dans laquelle nous sommes en train de basculer. On peut se demander si les cadres de r�f�rence qu'utilise Bennett Harrison pour r�fl�chir ne sont pas trop �troits face � des mutations aussi radicales. -- Michel Saloff-Coste -- -- Business Digest

Les petites entreprises ne sont pas les moteurs de l'�conomie
Il faut revoir le mythe selon lequel les petites entreprises sont � la fois cr�atrices d'emplois et innovantes technologiquement. Elles n'en ont ni la vocation ni les capacit�s financi�res. Ce sont des suiveuses, pas des meneuses.
La concentration sans centralisation permet aux grandes entreprises d'atteindre la flexibilit�
L'intensit� de la comp�tition internationale et l'h�t�rog�n�it� de la demande mondiale mettent � rude �preuve les grandes entreprises. Pour gagner en souplesse de production, en co�t de d�veloppement et en part de march�, les entreprises doivent se regrouper.
Le principe de flexibilit� porte atteinte � l'�quilibre du march� du travail
La d�sint�gration verticale des entreprises implique des relations plus distendues entre clients et fournisseurs. Ces derniers, victimes des soubresauts de la demande, pratiquent une politique de bas salaires et n'emploient pas toujours leur main d'oeuvre � temps plein. -- Id�es cl�s, par Business Digest

Pr�sentation de l'�diteur :

Is big business on its way out? Are small firms better at generating new jobs and spurring technological innovation? In this book, the author argues that, contrary to pervailing wisdom, the big firm is not only alive and well but is becoming more flexible and efficient. He makes the case that although smaller companies have an important role to play, long term economic growth lies ultimately where is always has: with the country's largest most resourceful global companies.; Harrison argues that rather than romantisizing the small-firm led economic growth and development, there are more significant issues to be dealt with by government, business, and labour policymakers at the turn of the millenium. These include: how to promote the relationship of local businesses to the global networked economy; how to encourage innovative management behaviour without simultaneously adding to under employment, insecurity, and working poverty; and how to regulate businesses whose organizational boundaries are becoming increasingly fuzzy.

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