The Reengineering Revolution - Couverture souple

Hammer, Michael

Couverture souple

ISBN 10 : 0887307361 ISBN 13 : 9780887307362

Editeur : Harper Business, 1995

Synopsis

Book by Hammer Michael

A propos du livre

Revue de presse

Le reengineering a prouvé qu'il n'est pas une mode, mais une préfiguration des types d'organisation futurs
Certaines erreurs de jeunesse, sans masquer des réussites brillantes, devraient permettre de tirer des leçons pour l'avenir. Il faut néammoins s'assurer que les programmes que l'on lance correspondent bien à la définition du reengineering, sinon l'échec sera inévitable.
Le reengineering est un projet que l'on doit manager en privilégiant la vitesse et en laissant place à une certaine improvisation
Une direction forte et enthousiaste est une condition indispensable au succès, ainsi qu'une équipe soudée et constituée des éléments les plus brillants.
La mise en oeuvre du projet est sa partie la plus difficile
Tout changement radical affectant le personnel suscitera, en effet, de fortes résistances qu'il faudra surmonter, en particulier grâce à une communication incessante et honnête, et en prônant des valeurs compatibles avec la nouvelle organisation. -- Idées clés, par Business Digest

The Reengineering Revolution est-il le livre de la maturité du reengineering ? Les auteurs y tirent les leçons de l'expérience afin d'identifier les conditions de succès et les pièges de la pratique du reengineering.

Ils nous convient aussi à réfléchir sur le caractère "révolutionnaire" de cette pratique : celle-ci renvoie à une mutation des économies développées, le passage d'une économie d'offre à une économie de demande.

Les entreprises sont désormais "market-oriented". La source des spécifications-produits n'est plus seulement la technologie, mais aussi le contenu de la demande, sa variété, son optionnalité. Si le marché dicte l'essentiel des règles du jeu, la formalisation bureaucratique perd son intérêt dans la gestion d'organisations qui doivent d'abord être extraverties et la plupart des valeurs se construisent désormais "hors les murs". Ces nouvelles réalités ont entraîné de nouvelles conceptions de la gestion : dans le domaine de la formulation des objectifs, et dans celui des modalités de leur contrôle.

La finalité première d'une entreprise n'est plus de maximiser un profit mais de maximiser une valeur sur un marché, ce qui transforme considérablement la nature des objectifs. De plus, la minimisation des coûts impliquait jusqu'à une période récente une recherche d'effet-taille ; aujourd'hui, les économies d'échelle ont fait place aux économies de champ puis aux économies de transaction, qui sont en fait des économies de coûts relationnels. En termes de structure, il en résulte le développement des réseaux et l'interpénétration firmes-marchés. En termes de logique, les économies de coûts relationnels sont en définitive obtenues lorsque la valeur de la relation est maximisée. D'où la nécessité de déterminer des objectifs qui contribuent à la construction de valeurs et des processus qui permettent de satisfaire ces objectifs : c'est bien un nouveau modèle de formulation d'objectifs et un nouveau modèle de contrôle ; c'est le sens même du reengineering.

Les processus sont au coeur, donc, de l'organisation moderne. Mais ils doivent, pour contribuer efficacement aux objectifs, être correctement activés, c'est-à-dire s'insérer dans une structure et être encadrés par des procédures. Faute de quoi le reengineering n'a qu'un effet de "mise à plat" des organisations, certes salutaire, mais non un effet d'ordonnancement d'une réponse au marché.

Michael Hammer et Steven Stanton insistent bien sur les écueils de la pratique et sur les règles de leadership à respecter dans une reconfiguration de processus. Mais on peut se demander si, en dépit de nombreux exemples concrets, les voeux pieux comme les recettes n'ont pas la part trop belle. Transcender la résistance au changement est nécessaire à la révolution efficace du reengineering et procède de tout un art, disent les auteurs. Certes, mais cet art est-il réductible à trois cents pages ? Au moins ce livre est-il un témoignage sur un épisode important de l'histoire de la gestion des entreprises. -- Jean-René Edighoffer -- -- Business Digest

Présentation de l'éditeur

Reengineering the Corporation &nbsphas swept through corporate America with a force unprecedented in recent years. Hailed by Business Week   as "the best-written, most well-reasoned business book for the managerial masses since In Search of Excellence," the book has appeared on virtually every bestseller list, including a six-month run on The New York Times list. Reengineering has become a part of everyone's business vocabulary. It is undoubtedly the business concept of the nineties.

In The Reengineering Revolution, Michael Hammer and Steven Stanton build on this foundation to share with readers their experiences in successfully implementing reengineering in companies around the world. In an easy-reading, anecdotal style, the book offers behind-the-scenes stories of reengineering successes and failures; practical techniques for key aspects of reengineering, from breaking long standing assumptions to managing change; and insights into the new ways of thinking that reengineering requires.

Just as Reengineering the Corporation shot to the top of the bestseller charts, so has The Reengineering Revolution. It is the practical guide for which business people have been waiting to help them achieve the dramatic improvements -- in speed, productivity, quality, service and profits -- that reengineering promises.

Détails de l'édition

• Éditeur: Harper Business
• Date d'édition: 1995
• ISBN 10: 0887307361
• ISBN 13: 9780887307362
• Reliure: Broché
• Langue: anglais
• Numéro d'édition: 1
• Nombre de pages: 352