Le fils d'une des familles les plus fortunées d'Europe côtoie, dans une sinistre école de province, le fils d'un fonctionnaire des douanes. Les deux garçons âgés de quatorze ans n'appartiennent pas au même milieu social, mais ils témoignent des mêmes goûts, des mêmes intérêts intellectuels, des mêmes difficultés à se faire admettre par les autres. Tous deux sont hors du commun, et ils vont se brouiller. S'en suivront des conséquences surprenantes. L'un - Ludwig Wittgenstein - deviendra un des plus célèbres philosophes de ce siècle; l'autre - Adolf Hitler - un des plus monstrueux dictateurs de tous les temps. L'un excellera dans le travail de la pensée, l'autre triomphera dans l'exercice du mal. Y aurait-il donc eu un lien entre cette pensée (sinon la perversion de cette pensée) et ce mal ?La recherche tout à la fois historique et philosophique de Kimberley Cornish montre non seulement que leur rencontre est évoquée dans Mein Kampf, mais aussi que leur affrontement extraordinaire a duré des décennies. Il soutient en outre que l'occultisme de Hitler et le mysticisme de Wittgenstein ont des racines communes, et plus encore, que cette même origine est la clé de la déclaration connue de Hitler selon laquelle c'est au cours de sa scolarité qu'il fut amené à comprendre "le vrai sens de l'histoire". Tout laisse penser également que Wittgenstein, rallié au Komintern à la fin des années 20, aura été le mystérieux agent recruteur des espions de Cambridge qui rendirent possible la victoire russe sur le front de l'Est.Méticuleux dans ses recherches et révolutionnaire dans ses conclusions, ce livre passionnant devrait être lu par tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du XXe siècle.
La photographie de classe publiée en couverture du livre montre le jeune Wittgenstein à quelques coudées du petit Hitler, élève du cours élémentaire. Le petit juif arrogant et vouvoyant ses condisciples qu'évoque Hitler dans ses écrits n'est-il pas le futur grand philosophe, professeur à Oxford, peut-être devenu officier recruteur d'espions pour le compte de l'Union soviétique ? L'engagement politique de Wittgenstein, sa vie et son œuvre trouveraient leur clef dans cette rencontre initiale de l'intelligence précoce et du ressentiment haineux incarné par l'élève moins doué.
La correspondance d'Hitler peut laisser supposer que l'archétype du juif, usurpateur rusé, se singularisant par sa passion pour le secret, se soit constitué à l'occasion de ce contact décisif. Toutefois, l'auteur invoque tant de coïncidences frappantes et établit tant de recoupements, après avoir sollicité tant de témoignages, que son hypothèse, présentée comme plausible, finit par sembler suspecte à force de preuves accumulées, car rien n'est moins crédible qu'une vérité trop criante. Cependant, si l'auteur dit vrai, alors la réalité ici dépasse la fiction. --Paul Klein
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Couverture souple. Etat : bon. R260199792: 1998. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 451 pages. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne. N° de réf. du vendeur R260199792
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Couverture souple. Etat : Très bon. Pas de jaquette. In8 broché en bon état, 451 pages, 1998 (pourtours de la quatrième de couverture légèrement jaunis, un pli de lecture au dos). Envoi soigné. N° de réf. du vendeur 30807
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