Seghers, 1987. In-12 broché de 95 pages. Petites taches sur les tranches sinon Bon état.
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La légende raconte que c’est afin de « tuer le temps » que Breton et Eluard se lancèrent dans l’écriture de ce recueil intitulé, avec un sens consommé de la provocation, L’Immaculée Conception. « La connaissance parfaite que nous avions l’un de l’autre nous a facilité le travail, diront-ils plus tard. Mais elle nous incita surtout à l’organiser de telle façon qu’il s’en dégageât une philosophie poétique ». Dans ce recueil en prose, on trouve réunies les deux tendances qu’incarnent Breton et Eluard au sein même du mouvement surréaliste : le premier, ardent défenseur de l’écriture automatique la plus baroque et la plus révolutionnaire, le second, plus incliné à une certaine transparence poétique, une évidence qui « désarme » le lecteur. Ici, leur volonté commune est affichée : à travers une parole radicalement nouvelle, il s’agit de livrer enfin le sens du monde et de l’existence, de partir en quête de l’extra-ordinaire. Le recueil se compose de quatre sections distinctes : « L’Homme », « Les Possessions », « Les Méditations » et « Le Jugement originel ». La première trace en quelques pages l’épopée humaine, de la conception à la mort, et dessine en creux ce désir mystérieux, animal et sacré, qui sous-tend toute existence. La deuxième offre des variations autour des cinq délires recensés par la psychiatrie, la note qui figure en amorce annonce qu’il s’agit bien là de démontrer qu’il n’est pas de frontière entre le langage des prétendus fous et celui des poètes, la société fixant à elle seule les limites de sa tolérance. La troisième, « Les Méditations », s’attarde un instant sur le quotidien dans ce qu’il connaît de plus étonnant, de plus merveilleux aussi : la surprise, l’incompréhensible, l’amour... A noter : trois pages mémorables en guise de khama-sutra littéraire. Enfin, renouant avec la forme proverbiale chère aux deux auteurs, « Le Jugement originel » délivre certaines vérités éternelles comme autant de mots d’ordre et incite à bannir toute tiédeur, dans la vie comme dans l’art.
Août 1930. Au 42 de la rue Fontaine, Éluard et Breton rentrent de vacances, esseulés et malheureux. En quinze jours, ils achèvent la rédaction d'un livre à deux mains, L'Immaculée Conception,
objet littéraire non identifié, fascinant et énigmatique...
La légende raconte que c'est afin de " tuer le temps " que Breton et Éluard se lancèrent dans l'écriture de ce recueil intitulé, avec un sens consommé de la provocation, L'Immaculée Conception. " La connaissance parfaite que nous avions l'un de l'autre nous a facilité le travail, diront-ils plus tard. Mais elle nous incita surtout à l'organiser de telle façon qu'il s'en dégageât une philosophie poétique. " Dans ce recueil en prose, se trouve réunies les deux tendances qu'incarnent Breton et Éluard au sein même du mouvement surréaliste : le premier, ardent défenseur de l'écriture automatique la plus baroque et la plus révolutionnaire, le second, plus incliné à une certaine transparence poétique, une évidence qui " désarme " le lecteur. Ici, leur volonté commune est affichée : à travers une parole radicalement nouvelle, il s'agit de partir en quête de la Vérité même.
Le recueil se compose de quatre sections distinctes : " L'Homme ", " Les Possessions ", " Les Médiations " et " Le Jugement originel ". La première trace en quelques pages l'épopée humaine, de la conception à la mort, et dessine en creux ce désir mystérieux qui sous-tend toute existence. La deuxième offre des variations autour des cinq délires recensés par la psychiatrie - la note qui figure en amorce annonce qu'il s'agit bien là de démontrer qu'il n'est pas de frontière entre le langage des prétendus fous et celui des poètes, la société fixant à elle seule les limites de sa tolérance. La troisième, " Les Médiations ", s'attarde un instant sur le quotidien dans ce qu'il connaît de plus étonnant, de plus merveilleux aussi : la surprise, l'incompréhensible, l'amour... À noter : trois pages mémorables en guise de Kama-Sutra littéraire. Enfin, renouant avec la forme proverbiale chère aux deux auteurs, " Le Jugement originel " délivre quelques commandements sur le ton du mot d'ordre et incite à bannir toute tiédeur dans la vie comme dans l'art.
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Vendeur : Emmanuelle Morin, MARSEILLE, France
Etat : Good. Bon Etat. in8. 1972. broché. 95 pages. Couverture illustrée par une gravure de Salvador Dali. Good. N° de réf. du vendeur 3197
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Seghers, 1987. In-12 broché de 95 pages. Petites taches sur les tranches sinon Bon état. N° de réf. du vendeur 183511
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Etat : good. Befriedigend/Good: Durchschnittlich erhaltenes Buch bzw. Schutzumschlag mit Gebrauchsspuren, aber vollständigen Seiten. / Describes the average WORN book or dust jacket that has all the pages present. N° de réf. du vendeur M02221501071-G
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