Cent, mille fois répétés au cours de ma petite enfance, ces mots résonnent encore à mes oreilles : "Si tu veux grandir, mange ta soupe !". Aujourd'hui, les choses ont bien changé !Il n'est plus besoin de me motiver pour que je fasse honneur au bol ou à l'assiette de soupe. Les saveurs chaleureuses des roboratives soupes-repas servies au cours de l'hiver, les parfums légers des fraîches soupes estivales, le côté malicieux des petites verrines coquines, la douceur des soupes sucrées proposées en dessert ou en petite gourmandise ont définitivement eu raison de mes dernières hésitations. Désormais, impossible de concevoir un repas complet sans un bol de soupe, sans une assiette de potage. Tout au long de l'année, en fonction des produits de saison et des incroyables possibilités du marché, c'est un enchantement chaque jour répété.
Les informations fournies dans la section « Synopsis » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
Du potage aristocratique à la soupe populaire
Doit-on parler de soupe ? Faut-il plutôt évoquer le potage ?
Et, surtout, existe-t-il une véritable différence entre les deux préparation ?
° Si l'on se fie aux écrits des historiens de la nourriture et de la gastronomie, le potage pourrait être fort ancien. D'après certaines sources, en effet, nos lointains ancêtres de l'ère préhistorique cuisaient leurs aliments dans des poteries rudimentaires. Ils y mélangeaient, plus ou moins pêle-mêle, les produits de la chasse et de la cueillette. Les récipients de cuisson - c'est-à-dire les «pots» - seraient peut-être à l'origine du mot «potage».
° Pour d'autres spécialistes de la question, le mot «soupe» désignait jadis non pas une préparation liquide mais plutôt les différents ingrédients qui étaient intégrés à un bouillon maigre ou gras. C'est comme cela que, notamment, on appelait «soupes» les croûtons de pain ou les petits morceaux de viande qui garnissaient un potage.
° Selon d'autres sources encore, le mot «soupe» aurait une origine germanique. Il serait dérivé du mot franc «sappa» qui signifiait «tremper».
° Ce qui est en revanche certain, c'est que pendant fort longtemps les deux termes ont cohabité en parfaite harmonie : soupe et potage désignaient grosso modo le même genre de préparations. Il faut attendre le XVIIe siècle et l'apparition d'écarts socio-économiques de plus en plus importants entre les différentes tranches de la population pour que les deux termes suivent des voies différentes. À partir de cette époque, le mot «potage» est privilégié par la classe la plus aisée, qui laisse au petit peuple une soupe beaucoup plus... populaire.
° Cependant, si la différence entre la soupe et le potage est sociale, elle l'est également sur le plan culinaire. Plutôt liquide, le potage se boit avec élégance et raffinement, tandis que la soupe, plus robuste et grossière, se mange. Cette différence gestuelle reste toujours solidement ancrée dans nos habitudes gastronomiques modernes : le potage demeure une préparation jugée plus raffinée que la soupe, aux allures rustiques.
Cent, mille fois répétés au cours de ma petite enfance, ces mots résonnent encore à mes oreilles : «Si tu veux grandir, mange ta soupe !».
Aujourd'hui, les choses ont bien changé ! Il n'est plus besoin de me motiver pour que je fasse honneur au bol ou à l'assiette de soupe. Les saveurs chaleureuses des roboratives soupes-repas servies au cours de l'hiver, les parfums légers des fraîches soupes estivales, le côté malicieux des petites verrines coquines, la douceur des soupes sucrées proposées en dessert ou en petite gourmandise ont définitivement eu raison de mes dernières hésitations.
Désormais, impossible de concevoir un repas complet sans un bol de soupe, sans une assiette de potage. Tout au long de l'année, en fonction des produits de saison et des incroyables possibilités du marché, c'est un enchantement chaque jour répété.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
EUR 12 expédition depuis France vers Etats-Unis
Destinations, frais et délaisVendeur : JLG_livres anciens et modernes, Saint Maur des Fossés, France
Etat : Très bon. Nos envois se font avec suivi, pour tout problème n'hésitez pas à nous contacter pour trouver une solution. N° de réf. du vendeur ZS-K13A645
Quantité disponible : 1 disponible(s)
Vendeur : Better World Books Ltd, Dunfermline, Royaume-Uni
Etat : Good. Ships from the UK. Former library book; may include library markings. Used book that is in clean, average condition without any missing pages. N° de réf. du vendeur 53588468-20
Quantité disponible : 1 disponible(s)
Vendeur : Ammareal, Morangis, France
Softcover. Etat : Très bon. Ancien livre de bibliothèque. Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de cet article à des organisations caritatives. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition: Used, Very good. Former library book. Ammareal gives back up to 15% of this item's net price to charity organizations. N° de réf. du vendeur F-270-391
Quantité disponible : 1 disponible(s)
Vendeur : Solibri, Epone, France
Etat : fine. couverture cartonnée, moyen format , très bon état. . 1377125 - Bouillons, consommés et petites soupes, Chavanne, Philippe, Editions Saep, 2008. N° de réf. du vendeur 1377125
Quantité disponible : 1 disponible(s)
Vendeur : RECYCLIVRE, Paris, France
Etat : Très bon. Merci, votre achat aide à financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. N° de réf. du vendeur 1144202503262AQI19782737227
Quantité disponible : 1 disponible(s)